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Citations de José Rodrigues dos Santos (593)


La beauté n’est pas une condition indispensable à l’art.
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Pendant longtemps, deux questions ont dominé la relation de l'homme avec Dieu. Si Dieu a créé le monde, qu'est-ce que le monde, sinon Dieu? La seconde question, qui découle de la première, est: pourquoi le monde est-il si imparfait si le monde est Dieu?
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- Michel Foucault s'est appuyé sur ces concepts. Ce qu'il a montré, c'est que les affirmations de vérité dépendent du discours dominant de l'époque à laquelle elles ont été présentées. En travaillant comme un historien, il est arrivé à la conclusion que la connaissance et le pouvoir sont si intrinsèquement liés qu'ils deviennent pouvoir/connaissance, presque comme s'ils étaient les deux faces d'une même pièce. C'est essentiellement autour de cet axe fondamental qu'il a développé toute sa pensée.
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On parle de pseudépigraphie afin d'éviter d'employer un mot plus dépréciatif pour décrire la plupart des textes de la bible.
-Quel mot ?
Tomás la dévisagea et s'efforça de garder un air neutre.
-Falsifications.
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Et je vous le demande : que dit le principe de l’incertitude ? Il nous dit que nous ne pouvons pas prévoir avec précision le comportement d’une microparticule, bien que nous sachions que ce comportement est déterminé à l’avance. Et je vous le demande : que disent les théorèmes de l’incomplétude ? Ils nous disent que nous ne pouvons pas prouver la cohérence d’un système mathématique, bien que ses affirmations non démontrables soient vraies. Et je vous le demande ; que dit la théorie du chaos ? Elle nous dit que la complexité du réel est si grande qu’il est impossible de prévoir l’évolution future de l’univers, bien que nous sachions que cette évolution est déjà déterminée.
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le savoir, c’était le pouvoir.
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Qu’est-ce qui nous pousse à rechercher la beauté dans tout ce que nous voyons et touchons, d’un simple foulard en cachemire posé sur les épaules à la grandeur cosmique de la Voie lactée que nous voyons se répandre dans l’abîme noir de la nuit ? Quel instinct nous attire vers ce qui est beau, quelles pulsions irrésistibles nous poussent vers l’harmonie, quel salut y trouvons-nous ?
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Le problème, c’est que la trahison fait également partie du christianisme. N’a-t-il pas fallu que Judas trahisse le Seigneur pour trente deniers pour que Jésus soit crucifié puis qu’il ressuscite ?
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- [...] Toscano a même noté l'expression "Traduttore, traditore", qui signifie littéralement "Traducteur, traître".
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Le Saint-Siège a créé une véritable usine à fabriquer des saints pour ramasser une fortune
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Si l’on en croit le principe de médiocrité, notre planète n’a rien de spécial, c’est juste une planète parmi tant d’autres. Si elle abrite la vie, c’est que la vie est normale dans l’univers.
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[...] un fait essentiel de la vie, celui que tout est transitoire. Toutes les choses naissent et meurent, a dit Bouddha. Nous souffrons parce que nous nous accrochons au songe de la vie, aux illusions des sens, au fantasme que tout puisse durer, au lieu d'accepter l'existence comme un fleuve qui passe. Nous vivons avec la conviction que nous sommes des individualités, alors qu'en vérité nous faisons partie d'n tout indivisible.
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- Rien n'est éternel, tout est transitoire.
- Exact. Mais c'est plus facile à dire quand on est en bonne santé que de le ressentir quand on est malade. Lorsqu'on se porte bien, on peut tout dire, même les pires horreurs. Mais il faut être là où il se trouve, au seuil même de la mort, pour comprendre vraiment ces choses.
- J'imagine
- Non, vous n'imaginez pas, dit-elle en souriant froidement. Mais un jour, quand vous en serez là aussi, dans bien des années, quand la mort cessera d'être une abstraction pour devenir une réalité tangible, ce jour-là, vous comprendrez.
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Si nous ne savons pas préserver notre argent, alors que c'est une chose visible, comment pourrions-nous préserver les âmes de notre troupeau, qui sont invisible.
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J’ignore si c’est le but de l’univers. Je sais seulement que la vie n’est pas l’objectif, mais une étape nécessaire pour permettre l’apparition de l’intelligence.
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- De sorte qu'un peu partout, les écoles financées par les wahhabites saoudiens se sont mises à enseigner l'islam du djihad! Ces madrasas, dont les programmes d'enseignement préconisaient le retour au VII ième siècle et le meurtre des infidèles, et rejetaient la modernité en faisant valoir que le retour à l'islam originel placerait à nouveau les musulmans à l'avant-garde, sont devenues de véritables viviers de fondamentalistes.
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Écoute Ahmed, il est vrai que tout cela est écrit dans le Coran et correspond à la volonté d'Allah, affirma-t-il lentement, comme s'il pesait ses mots. Mais je dois te rappeler que Dieu reconnait les juifs et les chrétiens, qu'il appelle les Adeptes du livre.
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L'homme au regard glacial traversa le vestibule d'un pas décidé en direction du dispositif de contrôle d'accès au CERN. Il ne se souvenait pas d'avoir vu tous ces appareils de surveillance la dernière fois qu'il était venu, mais les drapeaux tricolores accrochés dans le hall lui rappelèrent que le Président français devait visiter les installations la semaine suivante.
- Foutus Français !... marmonna-t-il. «
Agacé, il ignora le tapis roulant sur lequel il était censé déposer le contenu de ses poches et se dirigea directement vers le détecteur de métaux. Il s'immobilisa alors, tel une momie.
Un agent de sécurité suisse lui fit signe d'avancer. Le visiteur, apparemment marqué par le poids des ans, fit deux pas en avant et, tout en lisant «Jean-Claude Bloch» inscrit sur le badge qui pendait au cou du garde, il franchit le détecteur. Le portique sonna.
Un scanner à la main, l'agent s'approcha.
- Écartez les bras, s'il vous plaît.
L'homme s'exécuta et le garde le balaya de son scanner. Au niveau des hanches, l'engin émit un son significatif. Le visiteur mit les mains dans les poches, tel un enfant qui se serait fait prendre en train de voler des bonbons.
- Ce ne sont que des clés, quelques pièces de monnaie et mon téléphone portable, murmura-t-il, rien d'extraordinaire, comme vous pouvez le constater.
Le dénommé Bloch le regarda d'un air désapprobateur et désigna le tapis roulant :
- La prochaine fois que vous viendrez ici, vous y déposerez vos objets en métal. Ça nous facilitera le travail, dit-il, une pointe d'irritation dans la voix.
L'inconnu maugréa et le garde, impassible et tout à sa tâche, reprit l'examen à l'aide du scanner. Il le passa sur les jambes, puis ordonna à l'homme d'ôter ses chaussures. Il fit glisser ensuite l'appareil le long de ses épaules et de ses bras. Lorsqu'il arriva à la poitrine, l'appareil émit un nouveau son.
- Merde ! vociféra le vieux, contrarié. J'ai oublié mon petit joujou.
Il plongea la main à l'intérieur de sa veste. Le garde écarquilla les yeux, atterré, lorsqu'il vit le visiteur sortir un revolver de sa poche. Il recula d'un bond, se figea un instant, puis dégaina son arme d'un mouvement rapide.
- Pas un geste ! cria-t-il, tenant en joue le visiteur. On ne bouge plus !
Alertés par les hurlements de leur collègue, les autres agents de sécurité sortirent leurs armes à leur tour. L'alarme commença à retentir dans le hall, provoquant une confusion totale. Certaines personnes se mirent à crier, d'autres couraient vers la sortie. En un instant, la tranquillité avait laissé place au chaos généralisé.
- Allons, messieurs, n'exagérons rien, ce n'est que mon vieux colt ! Un honnête citoyen ne peut plus se protéger dans un monde si violent ?
- Pas un geste ! insista Bloch, son Glock de service pointé vers l'intrus. Baissez-vous lentement et posez votre arme par terre. -Il fit un geste menaçant pour souligner son ordre. - Très lentement, vous avez entendu ? Au moindre mouvement suspect, je n'hésiterai pas à tirer.
- C'est bon, c'est bon ! rétorqua le visiteur, apparemment peu impressionné par toute cette agitation. Je connais la procédure, ne vous en faites pas.
Le vieux se baissa doucement et posa son colt par terre. Puis il se releva, les bras en l'air. Du bout du pied, le garde qui se trouvait près de lui écarta le pistolet puis, tranquillisé, désigna le sol avec son arme.
- Couchez-vous. Les mains derrière la nuque !
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Il n'y a pas de séparation plus douloureuse que celle qui l'est pour toujours.
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