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Citations de Joseph Lubsky (37)


Le handicap de la justice des hommes n'est pas la justice, mais les hommes.
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Les vengeances ont rarement le goût qu'on leur suppose. Celui-là est aigre-doux. Mais bien plus aigre que doux. Presque écœurant. Un plat qui se mange froid ? Trop, peut-être.
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Ce n'est que bien plus tard que je comprendrai qu'il ne suffit pas de remplir les heures pour qu'elles passent moins vite.
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Le bonheur est une somme. Le malheur, des détails.
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L'honneur, c'est pas comme les allumettes. Ça peut servir deux fois. Une fois pour le perdre, une fois pour le retrouver !
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Mais si l’homme est un loup pour l’homme, il l’est pour la femme encore plus. Alors, rien, absolument rien, ne peut justifier la barbarie conjugale. Rien ne justifie non plus de rester en cage quand la grille est ouverte.
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Ce qu’il y a de plus emmerdant dans la solitude, c’est d’attendre quelqu’un. Celles qui n’espèrent personne s’en contentent. Les autres s’en lassent toujours.
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Parce que les hommes sont des monstres chez lesquels le plaisir des plus forts est d’asservir les plus faibles. Tous les très riches du monde le savent. Les très pauvres se consolent avec ce qu’ils peuvent. On leur a donné les dieux pour ça.
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Au procès, il y avait eu des circonstances atténuantes. Certainement de jurés en attente de leur absolution. Accorder le pardon à l'autre pour se défaire de sa propre culpabilité. En parfaite inconscience, évidemment, puisqu’en l’occurrence le crime était impardonnable.
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C'est l'arôme des humains qui imprègne les lieux clos. Pas le contraire. Bientôt, la cellule sera Zarkane. Une entité. Pour l'instant, il est encore l'intrus. Mais le temps les fondra l'un dans l'autre à égale proportion. La loi des appartenances. Celle qui fera que même après son départ, il restera éternellement un peu de Zarkane dans la cellule et un peu de cellule dans Zarkane.
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L'art est un ogre sans compassion.
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- Tu vois, Kéma, ta maman habite là maintenant. Dans le soleil. En ce moment elle se couche doucement et demain matin elle reviendra. Et chaque jour nouveau, elle t'accompagnera.
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Tous les solitaires le savent, le plus petit insecte devient un visiteur, et le moindre cliquetis une musique de fond.
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Ce qu'il ressentait était bien plus que de la détresse.
Inqualifiable, le mot n'existe pas. Et, en même temps, une force inconnue de lui jusque-là semblait habiter tout son être. La puissance de l’irréversible. Presque une jouissance. Un mélange d'euphorie et de chagrins extrêmes que connaissent bien tous les blessés graves de l’âme. Cette impression diffuse que rien ne pourra être pire. Donc, presque une envie incongrue de sourire. Paradoxalement, une sorte de bien-être. C'est ça... une jouissance. Mais inavouable tant elle aurait pu paraître indécente en ces circonstances. C'est pour cela qu'il avait demandé à tout le monde de s'éloigner. Pour pouvoir sourire à Mamma Lisa sans en avoir honte. Sans qu'on puisse douter de son chagrin.
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Zarkane peint en musique. Dans le silence. Mais chaque touche de peinture chante en lui. Il compose réellement avec les notes qui lui viennent.
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La cellule est jonchée de débris. Il en est ainsi des colères des hommes lorsqu'ils n'en n'ont pas d'autres à se mettre sous la main. Et, de vaisselles cassées en bombardements, l'humanité se venge sur l'inerte. Une faiblesse de plus.
Mais elle en a tant.
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Et les plus belles fleurs poussent sur le fumier. C'est ainsi. Depuis que le monde est immonde. Mais, bon. Les hommes s'occupent tant à tout changer, qu'ils en oublient qu'il suffirait de tout refaire. Hélas, ils n'en ont pas le temps.
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C'est dangereux le cinéma. Ça donne des idées.
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Quand on perd un trop gros morceau de cœur, ce qui reste ne suffit pas.
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Il y a des dates comme ça. Des bouts de calendriers ordinaires qui vous tatouent la mémoire au fer rouge. La couleur du numéro des jours qu'on arrange en petites feuilles de papier blanc fin. Des jours par lesquels on passe toutes sa vie sans les remarquer. Et qui, après, nous imposent des anniversaires de cauchemar. Ce sont des dates de deuil, d'accident, de rupture. Et marquée de calendrier rouge et blanc, et de pierres noires, notre mémoire quotidienne se lève de plus en plus du mauvais pied. Et c'est ainsi que l'on vieillit. De bougie éteinte en bougie éteinte. Et qu'on meurt. Essoufflés.
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