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Critiques de Josh Bazell (20)
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Docteur à tuer

Singulier thriller que celui-ci. Singulier dans la forme, singulier dans le fond et le ton. A mon sens, cette singularité est à la fois sa force et sa faiblesse.

Une écriture déstabilisante, teintée d’humour noir, parfois jubilatoire, parfois franchement énervante. Une alternance de moments à prendre au troisième degré et d'autres étonnamment noirs et profonds (la description des camps d'Auschwitz, par exemple).

Une forme de roman originale avec de constants renvois en bas de page (certains étant plus longs que le texte de la page lui-même) et des digressions à foison.

L'humour (très) corrosif de l'auteur fait souvent mouche, mais ne cache que partiellement une intrigue qui aurait mérité un traitement de fond plus abouti.

On trouve dans ce roman : une description au vitriol du système hospitalier américain, une histoire de maffieux un peu stéréotypée, un personnage atypique tantôt méprisable tantôt attachant...

Un vaste méli-mélo, souvent intéressant, mais qui donne un roman manquant vraiment de cohérence.

Mention spéciale pour la fin, assez particulière...

Au final, un thriller qui sort des sentiers battus, même s’il se perd parfois en chemin.
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Docteur à tuer

Voici un premier roman qui m’avait échappé lors de sa sortie, pourtant en 2010 il avait eu beaucoup de presse surtout que les droits du livre avaient été racheté par Léonardo Di Caprio et un projet d'adaptation au cinéma avec le dit acteur semblait dans les tuyaux. Aussi sa sortie en poche a été pour moi l'occasion de l’acquérir pour rattraper ma bourde. Mais voilà, finalement ce polar a fini dans ma bibliothèque, oublié dans une pile de livres, entassé là à attendre son tour jusqu’au jour où je décide de ranger celle-ci. Et bien il a été patient, à attendre 10 années ainsi avant d’être lu !

Alors le pitch de ce polar : Le docteur Peter Brown travaille comme interne dans un hôpital de Manhattan et tente de cacher son passé. Mais Eddy Squillante, le nouveau patient de Brown, reconnaît en lui l'ancien tueur à gages de la mafia surnommé Griffe d'ours. Pas banal comme sujet pour un premier roman, non ?

D’ailleurs ce roman policier est loin d’être banal lui aussi, il est même singulièrement singulier. Particulier dans sa forme, atypique dans son fond.

Truffé d’action, boosté à l’adrénaline et à l’humour, Docteur à tuer est un premier thriller tellement original que Time Magazine l’a sélectionné à l’époque parmi les meilleurs romans de l’année 2009.

Mais moi ce donc je suis sûre c’est que notre auteur doit être fan de séries décapantes car ce « Docteur à tuer » a quelque chose du Docteur House. Son cynisme peut-être, sa réparti sans aucun doute. Et en plus il transporte son alias de House chez les sopranos en lui attribuant un passé dans la mafia.

Alors oui j’ai beaucoup aimé ce premier thriller même si je pourrais émettre un petit bémol. L’auteur use et abuse d’humour noir et à la fin ça fini un peu par lasser. Mais maigres tout les dialogue sont percutants et souvent irrésistibles. Ce polar est un pur divertissement mais pas seulement, on y perçoit en filigrane une critique du système social américain mais aussi du fonctionnement de ses hôpitaux et de son système de santé. Et c’est sans doute pour cela qu’une fois le nez dedans on ne peut plus le lâcher. Un thriller médical un poil décalé. Et puis la fin est bien trouvée et là je dis bravo !


Lien : https://collectifpolar.com/
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Docteur à tuer

Quand un interne en médecine se retrouve impliqué dans un histoire mafieuse, sur fond d'antécédents familiaux sombres .

Le style est alerte, imagé et le héros attachant. Dommage que la fin soit un peu expédiée.
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Docteur à tuer

Lecture



Piedro Brwna, pardon Peter Brown, est médecin interne dans un hôpital de New York. C'est surtout un repenti, un ancien tueur de la mafia. Lorsqu'un de ses patients le reconnaît comme ancien collègue, il sait que sa couverture ne pourra durer suffisamment pour qu’il puisse envisager la retraite



Avis



Le paragraphe lecture est court, le livre fait un peu plus de 300 pages.



L'auteur nous présente le personnage principal, disons le Dr Brown, sous différents aspects de sa vie. Tout d'abord c'est un adolescent meurtri par la vie qui s'en sort à force de volonté et finit par fréquenter la pègre. Puis c'est un tueur efficace, mafieux aux amitiés circonspectes qui vit dans la crainte et la suspicion. Puis c’est un homme amoureux et romantique.



Puis ... Puis…. et enfin c’est un médecin new-yorkais aussi cynique que le docteur House, mais qui se donne corps et âme et tourne aux calmants et aux excitants pour tenir un rythme d'enfer.



Enfin, je pense que ce sont les effets que l'auteur voulait produire.



Cela fait beaucoup de facettes pour un même personnage. Le problème c'est que personnellement je n'y ai pas cru du tout. Le connard qui fait des blagues salaces sur des patients mourants, l'amoureux romantique, le tueur froid ont beau porter tous le même nom, jamais je n'ai eu l'impression de suivre une vie. Cela ressemble plutôt à des tranches de scénario aboutées à la va-vite. La palme revient à la séquence hôpital qui constitue la partie importante du livre. Les descriptions purulentes et oncologiques font rire dans Kid Paddle, pas dans un roman. L'auteur a certes trouvé des sources compétentes pour lui cataloguer les mots médicaux de plus de 12 lettres, mais les renvois cliniques en bas de page sont lassants.



Par ailleurs, tout le monde a droit à son petit mot aigri, bilieux, envieux et méchant : Juifs, policiers, femmes, État, immigrés, mafieux, fonctionnaires, squales, médecins, malades et autres. L'humour qui se veut grinçant est mal dosé et oscille entre le mauvais goût et le purement méchant. L'ensemble est bien sûr pétri d'une psychologie digne de certains magazines masculins.



Donc ce livre raconte l'histoire du, ou plutôt des, Dr Brown. Cette relation se fait a posteriori et sans grand suspense puisque la situation présente permet de connaître tous les éléments clés, notamment qui sont les survivants et qui a disparu. Tout cela est écrit dans un ton qui se veut complice avec le lecteur mais suinte de bêtise méchante et vulgaire.



Le style de l'auteur permet une lecture facile par des phrases courtes et lisses. Il vaut mieux puisque toute rare tentative d'un peu de construction grammaticale se solde par des paragraphes incompréhensibles.



Conclusion



Un livre sans intérêt mais qui sert surtout à l'auteur à vomir son acrimonie fielleuse et mesquine. Bien qu'il se lise facilement, il laisse un relent nauséabond.
Lien : http://www.atelierdantec.com..
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Monstre à tuer

je pensais que j'allais passer un bon moment, mais en fait non, je me suis arrêtée au bout de qqu dizaines de pages, ça ne me plaisait pas
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Docteur à tuer

Réaliser aux premières lignes que j’allais passer toute la lecture du roman avec ce personnage nommé Peter Brown ne m’a guère enchantée.



Je l’ai trouvé arrogant, rentre dedans, grossier et j’en passe. Je continue donc et comme l’écriture est assez directe et précise j’avance assez bien.



Je dois assez vite reconnaître que sous ses airs de « mauvais garçon » Griffe d’Ours à tout de même des choses intéressantes à raconter. Je le remercie d’ailleurs j’ai enfin compris la différence entre un virus et une bactérie ! On me l’avait toujours expliqué avec la version adressée aux personnes susceptibles d’être contagieuses et/ou comme consommatrice en pharmacie.



Pour revenir à la critique j’ai trouvé que les flash back avec la continuité de l’histoire sont bien cousus ensemble, toujours amenés au bon moment.



Le personnage se dévoile au fur et à mesure. Il se révèle plus sensible qu’il ne veut le paraître et mon opinion est déjà bien différente qu’au démarrage. L’histoire est cohérente du début à la fin bien que le milieu où l’on évolue ne m’est pas familier.



Juste un petit bémol mais qui n’enlève rien à la qualité du roman : il m’a fallut lire un mot sur dix en fermant souvent les yeux sur l’une des dernières scènes que je ne citerais pas mais que tout ceux qui l’on lu la reconnaîtront aisément. Je suis une âme sensible et très bon public quand je me plonge dans un scénario qui me plait. J’ai tendance à vivre ce qui est écrit. Là je dois dire que ce fut très difficile à supporter. Le comble, je me trouvais dans la salle d’attente d’un médecin pour ma fille. J’ai bien cru que la consultation allait être pour moi.



Magnifique roman, très bien mené. Bien déçue d’abandonner en plan Griffe d’Ours. Sa compagnie me plaisait bien.
Lien : http://unepauselivre.over-bl..
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Monstre à tuer

J'avais bien aimé le tome précédent "docteur à tuer", celui ci est un cran en dessous mais reste une expérience rafraichissante dans ce genre de littérature.

Par contre tout le monde n'aimera pas, pour les mêmes raisons qui peuvent le faire aimer.

Le ton est original mais déroutant, avec des renvois en bas de page incessant sur tout un tas de sujets. Le récitant nous indique comment il peut nous raconter des passages auxquels il n'a pas assisté, nous interpeller, nous expliquer ce qu'il fait comme s'il était là à coté de nous en train de nous raconter l'histoire.

Il vaut mieux commencer par "docteur à tuer" pour se frotter au style de l'auteur, le fond de l'histoire étant un peu moins délirant que celle-ci. Mais si on aime, alors ce deuxième opus se laisse apprécier (un ton en dessous du précédent quand même à mes yeux)
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Docteur à tuer

Docteur à tuer nous fait donc suivre ce médecin d'un genre spécial le temps d'une journée sur la thématique : comment échapper au mec qui m'a reconnu et à du prévenir toute la mafia qui me cherche de là où je me planque... Les chapitres nous entraînent alternativement dans cette fameuse journée et dans le passé de Peter. On apprend pourquoi et comment il est entré dans la mafia, et pourquoi et comment il en est sorti.



Le tout n'est pas transcendant, ne renouvelle pas le genre. On apprend peu de chose sur la mafia, mais l'auteur, lui même médecin, se fait un malin plaisir d'ajouter un flopée de notes en tout genre qui nous apprennent comment les os du bras pivotent ensemble ou pourquoi un médecin décèle votre âge avant même d'avoir ouvert votre dossier médical.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Docteur à tuer

"En me rendant au boulot, je m'arrête pour regarder un pigeon se battre contre un rat dans la neige, et c'est là qu'un connard essaie de me braquer. Bien évidemment, ce crétin a un flingue qu'il me colle derrière le crâne. C'est froid mais pas désagréable, comme un massage shiatsu."



Ainsi débute Docteur à tuer, roman surprenant et bizarre, mais pas dans le bon sens des termes. Peter Brown est un ancien tueur à gages ayant loué ses services à la mafia et plus particulièrement aux Locano, la famille qui l'avait pris sous son aile dès son adolescence. Après avoir voulu quitter le milieu, après avoir bénéficié d'une nouvelle identité grâce au programme fédéral de protection des témoins, et après avoir repris ses études, Brown est devenu médecin dans un hôpital minable. Il coule des jours paisibles. Hormis bien sûr quand un petit malin s'amuse à le masser avec son flingue dès le matin. Mais ceci n'est après tout que de la roupie de sansonnet en comparaison de ce qui l'attend un jour à son travail : une vieille connaissance atteinte d'un cancer à qui on donne peu de chances d'en réchapper mais cependant assez valide pour contacter et informer qui de droit qu'il a remis la main sur Peter Brown, plus connu dans le milieu sous le nom de Griffe d'Ours.



Si l'on prend en compte cette présentation du livre, sa couverture, la bande-annonce et ne serait-ce que le premier paragraphe cité plus haut, on est en droit de se dire que Docteur à tuer relève de la comédie policière. Passé les premières pages, cela se confirme. On serait même dans une comédie policière relevant des codes de l'absurde. C'est original, un peu déstabilisant, mais pourquoi pas. Certaines situations sont franchement drôles, tout comme les notes de bas de page du narrateur, qui n'hésite pas au passage à égratigner allègrement le milieu hospitalier. Josh Bazell, lui-même docteur, s'en donne à cœur joie.



Seulement ça se complique très vite - et j'en reviens par là au "surprenant" et "étrange" du début de chronique - avec la construction et le découpage de l'intrigue. Bazell alterne en effet les épisodes à l'hôpital, le présent de Brown, avec la narration des faits qui l'ont amené à changer d'identité. Et là, on est tout à fait dans un autre livre. Le registre n'est plus le même, le ton est plus grave et l'humour réduit à l'état de peau de chagrin. Cette partie est intéressante en soi mais elle est en tel décalage avec le reste qu'au final, on se retrouve avec un polar hybride, pas franchement déplaisant mais pas franchement concluant non plus. Il faut dire qu'après Vendetta de Roger Jon Ellory, les atermoiements de ce Griffe d'Ours paraissent légers et bien fades. Je peux très bien me tromper mais je doute que son empreinte laisse des traces dans la durée...
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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Docteur à tuer

Que d’éloges pour ce roman, aussi bien de ce côté ci de l’Atlantique qu’aux Etats Unis. Il a fait l’objet d’une publicité assez tentante et surtout les droits du livre ont été achetés par M.Leonardo Di Caprio. Bref, jusque là, rien ne me destinait à le lire. Ce qui m’a tenté c’est le sujet.



Le Dr Peter Brown est interne dans le pire hôpital de Manhattan. Quand il était adolescent, ses grands parents ont été assassinés. Il n’a eu de cesse de connaître le nom des vrais coupables pour se venger. Il apprend alors que ce genre de meurtres peut être perpétré par des jeunes truands désirant montrer à la mafia qu’ils sont de « bons » tueurs et qu’ils peuvent servir de porte flingue.



Il entre alors à l’université et fait tout pour devenir l’ami de Adam Locano, parce que sa famille est dans la mafia. Il a été tellement bien reçu, qu’il considère cette famille comme la sienne. Alors, pour Noel, Mme Locano lui demande ce qu’il veut pour Noel et il répond : « La seule chose dont j’ai envie, c’est de savoir qui a tué mes grands-parents ». De fait, il les retrouve et accomplit sa vengeance. Ce qui ne le réjouit guère.



Lors d’une tournée de ses malades, il s’occupe d’un nouveau patient. Il s’appelle Eddy Squillante, il n’a plus que trois mois à vivre, il est inscrit sous un faux nom, ou un vrai. C’est difficile à dire, tout le monde vit sous des faux noms. Eddie reconnait en Peter Brown un implacable tueur de la mafia, que l’on appelait Griffe d’ours. Le docteur Brown est protégé et caché de la mafia pour avoir participé à l’arrêt de Locano. Eddy va se faire opérer. Le marché est simple, Peter doit tout faire pour que Eddy survive à son opération, sinon, la famille Locano sera au courant de l’endroit où il se cache.



C’est à une aventure de docteur dopé aux amphétamines. Cela va à toute vitesse avec pour unique but de nous divertir. Il fait bon parfois lire un roman sans autre arrière pensée que de passer un bon moment. Eh bien, celui là fait partie des bonnes surprises. Le rythme est surtout donné par la construction, faite de chapitres courts, eux mêmes entrecoupés de « passages »., en alternant entre passé et présent Et comme le roman abonde de dialogues, très bien faits au demeurant, ça se lit vite, grâce à l’humour omniprésent.



D’ailleurs, on comprend pourquoi Leonardo Di Caprio a acheté les droits de ce roman : le roman est en lui même un scénario, avec peu de descriptions et des situations faciles à filmer. Si l’on ajoute à cela une bonne dose d’humour, mais pas de l’humour intellectuel, plutôt de bonnes réparties et des situations comiques, on tient là un bouquin qui fait passer du bon moment. Et Josh arrive à tenir la distance et le rythme jusqu’à la fin.



Deux trois petites choses m’ont un peu géné. Tout d’abord, je suis embetté quand on présente un tueur sous un aspect sympathique. Ensuite, quelques incohérences (dont la fin un peu floklorique) dans le scénario, pardon, le roman, font qu’on se pose parfois des questions qu’on oublie bien vite. Enfin, les notes en bas de page pour rajouter une note d’humour à la narration fait ralentir le rythme (si on les lit, mais j’ai vite arrêté) et m’ont semblé inutile.



Bref, ce fut une lecture bien agréable, un bon scénario pour un futur film à grand succès. Pour ma part, j’imagine plus George Clooney dans le rôle principal que Leonardo. Mais c’est peut-être parce que je n’aime pas tellement Leonardo ! Alors, plutôt que d’attendre que le film sorte pour le lire, soyez en avance sur votre temps. Lisez le maintenant.
Lien : https://blacknovel1.wordpres..
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Docteur à tuer

Le docteur Peter Brown, ancien tueur à gages de la mafia sous le nom de Griffe d'ours, travaille comme interne dans un hôpital de Manhattan et tente de cacher son passé. Mais Eddy Squillante, le nouveau patient de Brown, reconnaît en lui l'ancien tueur.

Roman original dans le ton, le style d’écriture. C’est à double tranchant, soit on aime soit on déteste. Moi j’ai plutôt accroché, ça change un peu. Je pense que c’est pour ça qu’il a d’ailleurs obtenu un prix.

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Docteur à tuer

Original et bien écrit. Divertissant est le mot juste pour décrire ce polar. Il vous fera plonger dans le milieu médical et mafieux des États-Unis. Le passé du personnage principal vient hanté le Dr. Brown quand un patient reconnait le tueur à gage qu'il était et de là commence une série de rebondissements. Écriture fluide et des chapitres courts vous donnerons le goût de continuer jusqu'à la dernière page.
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Docteur à tuer

J'ai choisis ce livre comme je le fait malheureusement très rarement, c'est-à-dire par hasard. J'avais envie d'un polar puis après avoir lu la quatrième de couverture, j'avais envie de le découvrir.



Le rythme rapide nous offre l'intérêt nécessaire pour tourner les pages les unes après les autres sans s'en rendre compte. L'humour est grinçant et les notes en bas de page sont originales mais le roman en soi est simple. Il aurait gagné à être plus étoffé. J'ai l'impression qu'on a tout misé sur l'humour spécial de Bazell.



Contrairement à ce que j'aurais cru, ce sont les retours en arrière que j'ai préféré. Le personnage principal raconte son enfance, sa rencontre avec la famille Locarno qu'il choisit comme modèle, ses premiers amours et des anecdotes du début de sa "carrière" dans la mafia. Sa nouvelle carrière et son histoire avec Squillante, son patient mourant, ne m'ont malheureusement pas intéressées. Je m'attendais à la fin à une poursuite haletante dans l'hôpital mais la scène finale m'a déçue.



Au final, je dirais que le premier roman de Josh Bazell est agréable sans être un grand roman. Il aura fait l'affaire pour quelques après-midis ensoleillés sur le patio mais je sais déjà que je n'en garderai pas un grand souvenir.
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Docteur à tuer

Dans le résumé que j'ai lu, on nous présente Pietro comme une espèce de docteur House: cynique, caustique, drogué aux anxiolytiques, et au fond, très gentil. Ce parallèle m'a gênée, car on dirait qu'il a été fait exprès pour que celui qui aime «Docteur House», se rue sur le livre.

En outre, il m'a semblé que Josh Bazell tentait parfois d'imiter le style de Hugh Laurie, ce qui m'a également gênée.

Michael Connelly dit le plus grand bien de ce roman, également. Le roman m'a plu, mais je trouve qu'il a été desservi par la publicité. Vous me direz que la publicité est là pour nous faire acheter, et donc, elle en fera trop. Mais je suis assez rancunière lorsque mon horizon d'attente n'est pas satisfait. On nous dit que le roman est drôle et caustique: il y a quelques notes d'humour, quelques apartés, quelques façons amusantes de dire les choses, notamment lorsque Pietro évoque la médecine et la façon dont fonctionne l'hôpital où il travaille.

[...]

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Docteur à tuer

J'ai bien bien aimé ce petit livre dense,court mais tres agreable a lire.Un bon suspense mele d'humour a l'hopital ce n'est pas banal et cela nous offre un tres bon policier d'un auteur que je decouvrais et qui est bourré de talent.On est entre Urgences et Docteur House et le résultat est reussi.
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Docteur à tuer

Le médecin prête serment pour faire tout ce qui est en son pouvoir afin de sauver la vie d'autrui et son savoir doit lui servir pour honorer ce serment. Le tueur professionnel fera tout ce qui est en son pouvoir pour honorer son contrat ou sa dévotion envers la famille pour laquelle il trucide. Est-ce que ces deux profils antinomiques sur le papier peuvent se confondre en une seule et même personne. Pour le savoir, entrons dans le 1er roman de Josh Bazell intitulé Docteur à tuer et paru chez Jean Claude Lattès.



Peter Brown est interne à New York, dans le pire hôpital de la ville. Rythme au taquet, un trio d'étudiant à se basques et avec lequel il use de sarcasme. De son passé, il ne fait pas table rase mais pas écho pour autant. C'est avec l'arrivée dans son service de son nouveau patient, Eddy SQUILLANTE, qu'il refait surface. Et il est aux antipodes du serment d'Hippocrate. Tueur à gages pour la famille Locano suite à la perte de ses grands-parents, Peter Brown va devoir faire côtoyer son ancienne vie avec l'actuelle. Démasqué par son nouveau patient mourant, il devra composer avec ses anciens employeurs, les fédéraux et les services de l'administration hospitalière new-yorkaise. Griffe d'ours, alias Peter Brown, pourra-t-il faire preuve de rédemption au terme de cette folle journée?



Ah c'est sûr, ne vous attendez pas à un énième ersatz de Tom Clancy ou des scénars de la série Urgences romancés. Bien que Josh Bazell soit avant tout médecin, il n'en est pas moins un auteur de très bonne tenue qui a su faire dans l'originalité avec son 1er roman à la fois dans la façon d'aborder son personnage principal mais aussi dans la forme de son roman. Il y intègre des notes de bas de page très bien senties. Docteur à tuer est une belle parabole de la rédemption mais aussi de l'homme et du règlement de son histoire personnelle et familiale. Josh Bazell n'a pas oublié son lecteur en imprimant à son récit le juste tempo pour le rendre captivant et faire passer comme une lettre à la poste l'alternance des chapitres entre le passé et le présent. Mixer le docteur House avec le personnage de Vendetta, celui de RJ Ellory et vous en ressortirez du chapeau Peter Brown et passerez un excellent moment de lecture.


Lien : http://www.rcv99fm.org
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Monstre à tuer

Mais quelle vilaine erreur de casting ai-je faite là ?

C'est écrit avec de gros sabots et de piètres tentatives humoristiques qui tombent totalement à plat.

Le "mystère" ne s'épaissit pas, il piétine tant et plus pour atterrir (enfin ! on n'en pouvait plus) sur un dénouement si convenu que l'on en reste pantois : "tout ça pour ça !".

Pour couronner le tout, l'auteur se croit bien avisé d'étaler sa science avec des renvois en bas de page extrêmement longs, dont les sujets, divers et variés (médicaux, scientifiques, historiques bref, un vrai fourre-tout) tombent là comme un cheveu sur la soupe et finissent par agacer.

A classer dans la catégorie "daube".
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Docteur à tuer

Le Dr Peter Brown est interne dans le pire hôpital de Manhattan. Il a du talent pour la médecine, des horaires infernaux et un passé qu'il préférerait taire. Qu'il s'agisse d'une artère bouchée ou d'un projet machiavélique de procès pour erreur médicale, il connaît le mal qui se tapit dans le coeur des hommes.



Il faut dire que, dans une autre vie, le Dr Brown a été Griffe d'ours, un tueur à gages pour la mafia. Eddy Squillante, son nouveau patient, n'a plus que trois mois à vivre, et peut-être moins, lorsqu'il découvre que sous les traits de son nouveau médecin se cache Griffe d'ours.



Mon avis :



en une alternance de chapitres, l'auteur nous décrit l'hôpital par le petit bout de la lorgnette ainsi que le mode opératoire de toute entrée dans la mafia.



Un médecin aussi brillant que le docteur House et un mafieux repenti plein d'humour.



J'ai adoré passé un moment à l'hôpital avec lui.



L'image que je retiendrai :



les pauvres internes du docteur se demandant quoi faire.


Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Docteur à tuer

Bien qu'ayant trouvé ce thriller agréable à lire, cette lecture me laisse un peu mitigée ...



Le docteur Peter Brown ou Pietro Brwna est un chirurgien plutôt macho, insolent et d'un humour cynique, mais pas transcendant. Accro au Moxfane, il possède à sa disposition une bande d'interne pour exécuter son travail à sa place, en particulier les visites. Dans le même genre, je préfère Dr House qui me fait plus rire.



La comparaison avec le médeçin boiteux s'arrête ici car Brown a été tueur à gage pour la mafia dans le passé, un passé qui tente malgré tout d'oublier, depuis qu'il fait parti du programme de protection des témoins du FBI. Mais voilà, son nouveau patient l'a reconnu ...







Quand j'ai commencé ce livre, j'ai été un peu dubitative. La façon d'utiliser uniquement le présent pour décrire les scènes se déroulant à l'hopital me semblaient bizarre, pas très littéraire. Cependant, à force, je m'y suis habituée pour ne plus y faire très attention.



L'intrigue se déroule sur une journée où l'on va suivre Peter Brown dans son travail. Pour chaque chapitre se déroulant dans l'hopital, nous avons droit à un flashback (cette fois çi, temps au passé, on revient à un style un peu plus littéraire) qui nous permet de mieux connaître Peter, son passé de tueur à gage et ce qui l'a emmené à plaquer sa vie d'avant. Ces petites excursions dans le passé apportent un peu de profondeur au personage principal, on en vient même à commencer à s'y attacher. Et je dis bien "commencer" parce que je n'ai pas réussi à m'y attacher complètement.







Bien qu'étant moins drôle que son confrère, le docteur Peter Brown a parfois quelques remarques cinglantes qui m'ont bien fait rire. Ce livre est aussi très documenté, on apprend plein de choses sur la chirurgie (par exemple, comment se faire une auto-péronectomie) ou encore le fonctionnement des hopitaux aux Etats-Unis. Seulement, il y a un hic ... toutes ces précisions sont sous formes de notes en bas de page et elles finissent par ralentir la lecture ce qui n'a rien de plaisant.







Hormis la fin qui m'a bien plu, les scènes d'hopital n'ont pas un rythme très effréné. Il va de soit que s'il n'y avait pas eu les flashbacks pour réequilibrer le tout, j'aurais nettement moins apprecié ma lecture.



Malgré les quelques défauts que j'ai énoncés, ce fut tout de même une petite lecture sympathique.
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Docteur à tuer

Un livre assez jubilatoire. Le récit est à la première personne, récit d'un passage de la vie du nouveau docteur-ancien tueur à gage. Un récit cynique et désabusé sur le système de santé américain. Et bien sur, quand une petite frappe décide de braquer un pauvre médecin des les premières pages du livre, ce "crétin" se retrouve vite avec le coude explosé (après explication du brave docteur sur le mécanisme des articulations et des tendons qu'il va déboiter). Une histoire donc qui nous relate une journée particulière, celle où un patient va le reconnaitre et le dénoncer à la Mafia. Pourquoi la Mafia le recherche t'elle? Comment est il devenu un tueur puis un témoin sous protection et enfin un médecin? il nous l'explique tout en tentant de survivre à cette journée. Prenant de la première à la dernière page. Une vision très noire de la médecine hospitalière (quand on sait que l'auteur est médecin on frissonne à l'idée d'etre hospitalisé aux states) et à la fois très réaliste (on y apprend tout sur l'utilisation d'un clamp et d'un "bovie" lors d'une opération) J'ai adoré. Je met 4 étoiles et non 5 car la limite de l'histoire (centré sur l'hopital) est frustrante tellement on s'attache au personnage.
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