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Citations de Jules Barbey d`Aurevilly (720)


En thèse générale, on peut dire que tous les dîners d’hommes où ne préside pas l’harmonieux génie d’une maîtresse de maison, où ne pas plane pas l’influence apaisante d’une femme qui jette sa grâce, comme un caducée, entre les grosses vanités, les prétentions criantes, les colères sanguines et bêtes, même chez les gens d’esprit, des hommes attablés entre eux, sont presque toujours d’effroyables mêlées de personnalités… quoi d’étonnant ?:: ils n’ont plus la galerie à laquelle ils veulent plaire, et ils contractent immédiatement quelque chose de sans-gêne, qui devient grossier au moindre attouchement, au moindre choc des esprits les uns par les autres. L’inexilable égoïsme…
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L'amour devait être la grande préoccupation, la grande affaire, le grand enthousiasme de la vie, et l’amour, dans nos âmes glacées, n’a été qu’une
fantaisie sans émotion ou sans noblesse.
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Des roses qui vivent un jour, les passions malheureuses, dans une société avancée, sont de beaucoup les plus fragiles. Quand donc le cœur a bien tempêté, comme la mer, au pied du roc qui ne bouge, comme la mer le cœur se retire ; mais la nature persévère plus que l’homme, la mer revient, et le cœur... pas !
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La pitié de l’amant était détruite, mais la pitié qui nous prend tous en voyant périr ce qui est jeune et se flétrir ce qui est beau, la pitié de l’homme restait encore.
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Avec des femmes d’une civilisation raffinée l’amour ne ressemble plus guère aux bucoliques des premiers temps.
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la vanité est si près de l’amour dans les femmes du monde, tout cela est si divinement pétri et fondu, qu’intéresser l’un ou l’autre amène souvent aux mêmes résultats.
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La femme et toutes ses ondoyances, ses morbidezzes, ses gaietés moqueuses, se remontraient dans cette grande statue, désespérée parfois et silencieuse comme la Niobé antique, et qui, ennuyée de son piédestal comme de toutes choses, en descendait pour jouer et s’agiter auprès comme un enfant.
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Elle se contentait d’être le je ne sais quoi de joli, de rond, de gracieux et de parfumé qu’est une femme qui reste femme, – la seule chose que, dans leurs ambitions effrénées, elles oublient de vouloir être maintenant.
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Ce genre de beauté parfaitement inconnu à Paris, où les jeunes filles naissent flétries et épuisent ces nombreuses nuances de jaune qu’Haller seul put exprimer par dix-huit mots distincts, en allemand, eut un succès fou : le succès du rare et de l’étrange, le grand succès chez les sociétés avancées qui sont arrivées au bout de tous les ordres de sensations.
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Toutes les femmes de seize ans ont l’air jeune ; mais ce qui attirait si vivement en elle n’était point cette floraison fugitive, cet entr’ouvrement mystérieux de rose blanche qui, sous la force de la vie, déchire l’enveloppe de son bouton, et qui s’épanouit au front de toutes les virginités pubères.
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Ce fut de l’intimité rare, grave, profonde, où les esprits s’intéressaient l’un par
l’autre, où les cœurs cherchaient ardemment à se toucher ; de l’intimité qui devrait suffire à la vie d’êtres distingués et intelligents, si la vie n’avait de ces soifs folles qu’une telle intimité n’étanche pas.
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Certes ! un tel aveu était de nature à faire rayonner dans toutes les splendeurs de l’orgueil cette queue de paon que traîne après soi l’amour de l’homme du monde le plus dévoué, l’amour le plus cygne de candeur et de pureté, au bord des lacs les plus solitaires.
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De tels billets, envoyés aux époques critiques d’un amour qu’on redoute de voir expirer, sont de l’élixir de longue vie ; c’est du lait d’ânesse pour la phtisie du cœur. Sans doute, ce billet avait toute la séduction du mensonge ; mais il était vrai cependant comme s’il n’eût pas dû séduire, vrai comme peut l’être la pensée d’une femme, dont les vérités les plus claires ne peuvent jamais
avoir, comme l’on sait, une limpidité parfaite.
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Les femmes qui valaient quelque chose devaient attacher par leurs faveurs mêmes, n’osait pas risquer les hasards de la plus grande de toutes en l’accordant.
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L’ennui est peut-être chez les femmes le besoin d’avoir de l’amour.
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La suprématie de la femme aimée doit être si grande qu’elle rende impossible toute appréciation des autres femmes. Nulle ne doit vous plaire. Avoir du goût pour une femme est pour cette femme une insolence ; mais pour celle que vous aimez, c’est une horrible infidélité.
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Le monde dit de moi que je suis une coquette, et il y a du vrai dans ce jugement ; mais si je le suis devenue, à qui la faute ? si ce n’est à ceux qui m’ont flétri le cœur ? Les hommes valent-ils l’amour qu’on a pour eux ? si vous m’aviez
connue dans ma jeunesse, avant que j’eusse aimé et souffert, vous ne croiriez plus que ce portrait est une fantaisie d’artiste, une exagération, un mensonge.
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La vanité aurait servi l’amour, si l’amour eût pu exister.
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Il faut mentir aux passions pour les exciter.
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Comme les coups de foudre n’existent pas pour les fils de ceux qui ont vu la révolution française, M. de Maulévrier, tout en retournant chez Mme de Gesvres, tout en s’imprégnant de plus en plus de la beauté et de l’esprit de cette femme, ne cessa de conserver les habitudes sous l’empire desquelles il était toujours demeuré. Il gardait sa pose éternelle d’homme du monde élégant, courtois, quoiqu’un peu railleur, mais, après tout, irréprochable.
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