Julia Romp

Dans un texte autobiographique, Julia, mère célibataire londonienne, raconte la difficulté d’élever George, son petit garçon autiste. Coupé du monde, renfermé sur lui-même, George montre une grande violence envers les autres en général, et sa mère en particulier. L’arrivée d’un chaton, Ben, au caractère joueur, gai, câlin et aimant, va permettre au petit garçon d’apprécier la vie en surmontant sa maladie. George va pouvoir s’ouvrir aux autres et rendre à sa mère l’amour qu’elle lui a donné.

Mais un jour, à l’occasion d’un court voyage de ses maîtres, Ben s’échappe. George va-t-il redevenir ce petit enfant autiste d’avant, -un quasi étranger pour sa mère, hors d’atteinte ?



Au-delà de l’autisme, maladie encore trop méconnue en France, et déclarée « grande cause nationale en 2012 » afin de lui accorder l’importance qu’elle mérite-, ce livre est intéressant à plusieurs titres :

1/ à destination des jeunes : il leur permettra de mieux comprendre cette maladie - qui n’est pas une fatalité, - ainsi que toutes les malades psychiques dont pourraient être atteints certaines personnes de leur entourage scolaire.

2/ à destination des parents et professionnels : il met l’accent sur l’importance que peut avoir, dans la prise en charge de personnes en situation de handicap ou de personnes vieillissantes, l’animal, en tant qu’agent médiateur thérapeutique.

La complicité qui se crée avec l’animal permet le développement des liens affectifs qui deviennent rapidement des repères, une empreinte rassurante pour l’enfant/la Personne. La réussite constatée de ces relations thérapeutiques tenant sans doute au fait que l’animal ne porte aucun jugement verbal. Il peut être, de ce fait, l’antidote parfait aux tensions, appréhensions, angoisses, solitudes.

3/ à destination de Tous : il nous donne une leçon de courage et d’humilité face à ces parents d’enfants porteurs de handicap, qui LUTTENT au quotidien par amour et pour le bien de leurs enfants. Chapeau bas !



En un mot, malgré un sous-titre, - « Mon ami Ben. Un chat sauve un enfant de l’autisme » - un peu trop racoleur, à mon goût car on ne « sauve » pas un enfant de l’autisme…, on lui permet « d’aller mieux » (ce qui, en soi est déjà énorme) - Julia Romp nous propose un témoignage qui, - même s’il est parfois un peu trop romancé-, s’avère être riche d’enseignements et très touchant.

Pas vraiment un roman, plutôt un témoignage, une histoire vraie, mais tellement touchante !

j'ai voulu lire ce livre parce que j'aime bien les chats, mais aussi à propos de l'autisme, sujet qui m'intéresse aussi

j'ai trouvé ce livre assez différent du témoignage du papa américain de "L'enfant cheval", mais très bien aussi



je recommanderai donc les 2 livres à ceux qui veulent lire une histoire émouvante sur les autistes et leur lien si particulier aux animaux (un chat Ben pour George le petit Anglais, les chevaux aux Etats-Unis puis en Mongolie pour Rowan le petit Américain)



la métamorphose des enfants est vraiment impressionnante, et l'amour de leurs parents aussi, qui sont souvent désemparés car peu aidés, on ne diagnostique pas toujours très tôt l'autisme de leur enfant, et les "recettes toutes faites" ne semblent pas souvent "marcher" ... quel courage



courage d'élever son enfant "comme on le sent", du mieux qu'on peut, courage de témoigner aussi, sur les bons moments mais aussi les moments les plus durs ! quand George se réfugie dans le mutisme lors de la disparition de Ben, quand Rowan n'a pas monté de cheval depuis quelques jours et se ferme ...



l'amour inconditionnel des parents et de leur animal favori permet à ces 2 autistes d'évoluer vraiment, surtout de s'ouvrir aux autres et de les comprendre

George,petit garçon autiste de neuf ans va voir sa vie bouleverser par Ben,un chat qui va le sortir peu à peu de son monde permettant ainsi de créer des liens avec Julia, la maman, là où les psychologues ont échoué. Mais un jour Ben va disparaître, et George se replie peu à peu sur lui même, alors une course contre la montre commence pour Julia afin que George s'ouvre de nouveau aux autres : il faut retrouver Ben !

Un beau témoignage qui met l'accent sur le rôle que peut jouer un animal (chat,chien, cheval ,dauphin...) dans les thérapies pour l'autisme trop souvent négligé ...

Mon ami Ben, c’est le témoignage d’une mère, Julia, dont le fils Georges, diagnostiqué autiste, apprend peu à peu à communiquer avec le monde grâce à Ben, un chat errant qui adopte la maison. C’est aussi l’histoire de la disparition subite de Ben, ou comment Julia va remuer ciel et terre pour le retrouver, pour la survie de sa famille, de son fils.



Ce roman est une histoire vraie, ce n’est pas vraiment un roman. Il ne faut pas le lire pour la qualité de l’écriture, qui sans être mauvaise, n’est pas non plus très travaillée. Il faut le lire pour ce qu’il est : un témoignage. Bien sûr je l’ai choisi parce-qu’il parle d’un chat, mais aussi parce-qu’il parle de l’autisme qui est un sujet que je connais peu et sur lequel j’ai voulu en apprendre davantage.



J’ai été touchée par cette histoire. Par le combat quotidien mené par Julia pour communiquer avec son fils, par ses moments de détresse mais aussi ses moments de joie, par sa force de ne rien abandonner. J’ai également été fascinée par la relation entre Georges et Ben, et le pouvoir de ce chat sur les capacités de communication de l’enfant. Par l’éveil de Georges au monde, mais aussi sa rechute quasi-immédiate lors de la disparition du chat.



Je conseille donc ce titre à tous ceux désireux de s’intéresser aux histoires d’autrui, désireux de les comprendre, d’être touchés, et d’en tirer leurs propres enseignements.

Avant toute chose je dois vous dire que j'étais très impatiente de pouvoir commencer ce livre !

Cela faisais plusieurs mois que j'avais envie de le lire et dès que je l'ai vu dans le catalogue de Belgique et Loisirs je n'ai pas hésité une seule seconde pour me le commander.



Le livre se divise en trois partie, cinq si l'on compte le prologue et l'épilogue.



La première partie que j'intitulerais la vie avant Ben nous permet de découvrir la vie de l'auteur, sa jeunesse, sa vie en tant que mère célibataire.

On le retrouve dans l'incompréhension totale face à cet enfant qui est comme un étranger pour elle.

La deuxième partie que j'intitulerais la vie avec Ben nous permet d'entrer dans la vie de Julia et Georges et de vivre pleinement avec eux le changement que Ben va apporter suite à son arriver.

La troisième partie que j'intitulerais la vie après la disparition de Ben nous permet de comprendre à quel point une petite boule de poils peut prendre de la place dans la vie d'une famille et surtout dans le coeur d'un petit garçon pas toujours comme les autres.



En ce qui concerne l'histoire je n'ai qu'une seule chose à dire ! Splendide !

Le fait que ce soit une histoire " vraie " est un point positif pour ce livre car j'apprécie énormément ce genre d'histoire. J'aime pouvoir me dire que cela s'est vraiment passé et que ce n'est pas seulement le fruit d'une imagination débordante.



Le thème abordé dans cette histoire est l'autisme et si vous ne le savez pas déjà c'est un sujet qui me passionne.

En effet, j'ai eu l'immense chance de travailler avec des enfants autistes et je peux vous dire que depuis ce jour ce sujet est plus que passionnant pour moi.

Et le fait que cette histoire aborde le lien qui puisse exister entre un animal et un enfant autiste est d'autant plus intéressant car c'est une expérience que j'ai pu vivre.

Je me rendais toutes les semaines a des séances d'hypothérapie avec mon groupe d'enfants et là s’opérait une réelle transformation. Ce n'était plus du tout les mêmes enfants que j'avais en face de moi ! Ils étaient transformés de la tête aux pieds. Toutes leurs peurs, leurs angoissent s'évaporaient une fois qu'ils montaient en scelle.

Un véritable moment de bonheur pour eux comme pour moi !



Du point de vue de l'écriture, elle est très fluide. L'auteur parvient à nous faire ressentir chaque moments, chaque émotions. On vit l'histoire à cent pour cent.

Le livre se lit rapidement et sans aucune difficultés.



J'ai beaucoup aimé l’authenticité des personnages ! Il n'y a pas de fanfreluches autour d'eux ! Ils sont comme ils sont avec leurs qualités et leurs défauts.



Un très bon livre que je vous conseille et qui est un véritable coup de coeur pour moi !

A lire absolument !

Vous ne le regretterez pas du tout !

Alors foncez !
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Ce témoignage est poignant et nous montre une fois de plus comme les animaux peuvent créer des amitiés bien plus simplement que nous. Julia nous présente son fils George, jeune autiste qui peine à entrer en contact avec les autres et qui peut montrer des réactions parfois violentes. Elle essaie tant bien que mal d'évoluer avec lui et de l'ouvrir au monde qui l'entoure et aux autres. Mais cela s'avère très compliqué pour lui.



Jusqu'au jour où Ben va croiser sa route. Ce chat va amener plus qu'une compagnie dans leur maison, il va ouvrir George au monde qui l'entoure et permettre à ce jeune garçon d'étoffer sa communication et sa prise en compte de l'autre. C'est une ouverture magnifique à découvrir et qui montre une fois de plus l'intérêt du contact avec les animaux. George va alors commencer de changer et faire vivre à Julia des moments qu'elle pensait impossibles.



Le lecteur vit aux côtés de ce duo tellement touchant toutes les émotions que mère et fils ressentent au fil du roman. Chaque peur, chaque larme, chaque joie, chaque frisson, tout est vécu de l'intérieur, au point que nous avons l'impression d'être avec Julia du début à la fin et de la soutenir dans sa recherche de Ben le jour où il disparaît. Elle ne lâchera rien de bout en bout et son courage tout comme son amour pour son fils ne peuvent pas laisser indifférent.



Ce roman est poignant et est un témoignage qui touche et qui mérite d'être lu. A travers le quotidien qu'elle décrit avec George, j'ai retrouvé plusieurs des enfants que je côtoie et cela s'est avéré fort en émotions, vraiment très fort. Je suis admirative du courage que nous montre Julia et des changements opérés par Ben, ce chat pas comme les autres ou plutôt, ce chat dont la destinée était de rencontrer George.



En bref, rien qu'en repensant à cette histoire, j'ai des frissons et je suis toute émue. Je ne peux que vous conseiller de lire ce magnifique témoignage.

Une maman, Julia, découvre au fil des mois que son fils, George, n'est pas comme les autres. Il pleure sans arrêt, refuse qu'on le touche, ne parle pas et manifeste très peu d'émotions... Les médecins et les gens de son entourage tentent de la rassurer « ça passera... » et les gens qui ne la connaissent pas pensent juste qu'elle ne sait pas élever son enfant mais... Ce n'est que lorsque ce dernier a 10 ans (il est né dans les années 90 quand même) qu'on détecte son autisme !!!

Ce récit, sous-titré « Un chat sauve un enfant de l'autisme », m'a bien plu pour la relation du chat et de l'enfant et de l'effet que l'animal a pu avoir sur la façon de communiquer de George qui est un personnage très attachant. Le parcours de sa mère est aussi intéressant. En revanche, la qualité de l'écriture de ce témoignage et sans doute son adaptation française me laissent plus dubitatives. Dans le premier tiers du livre, par exemple, j'ai relevé à plusieurs reprises de fâcheuses inversions du nom du chat et de l'enfant qui rendent certaines phrases incompréhensibles.

Par ailleurs, la dernière partie de l'histoire avec la disparition du chat, Ben, tous les efforts de Julia, la mère, pour le rechercher, m'a semblé très longue. Il était important de montrer la catastrophe que représentait cette perte pour le développement du petit autiste et il y a des passages vraiment poignants quand on découvre sa détresse et le désespoir de la mère. Mais bon...
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🐈 Dans ce roman, nous rencontrons Julia et son fils George. Julia élève son fils seule et se confronte au handicap de son petit garçon qui est atteint d'un trouble autistique. Julia a énormément de mal à communiquer avec George, tout comme ses instituteurs.



🐈 Tout va changer quand un chaton prénommé Ben, va arriver dans leur vie.

Le petit garçon va enfin s'ouvrir aux autres mais sur à sa maman avec qui il n'y avait aucune communication possible. Ben va devenir la bouée de sauvetage de George et un allié de paire pour Julia.

Mais, un jour, Ben disparaît et tous les problèmes de George vont refaire surface. Julia va alors se livrer corps et âme pour retrouver le chaton et redonner le sourire à son fils ...



🐈 C'est un magnifique témoignage ! Certains passages m'ont beaucoup ému, j'en ai eu les larmes aux yeux..

À travers ce témoignage, on peut voir de quelle manière, un animal peut venir en aide à un enfant atteint d'un handicap !!

C'est plus qu'un roman, c'est un témoignage. Sur la difficulté d'être mère d'un enfant autiste, à une époque pas si lointaine où l'autisme était forcément imputable à la mère et sa relation à son enfant... La mère de George élève un petit chat et découvre avec tellement de plaisir comme cet animal aide son fils à communiquer, enfin! Quand Ben, le chat, disparaît, elle remue ciel et terre pour le retrouver.

Les sentiments sont décrits de façon juste et pudique à la fois. Ce témoignage offre une belle leçon d'espoir, et peut être lu dès l'adolescence.

Une belle et émouvante histoire d'amitié entre un petit garçon autiste et son chat, Ben.



L'arrivée du chat, Ben, dans cette famille est bénéfique à tous car sa présence permet au garçonnet de s'ouvrir au monde et de dépasser son appréhension d'aller vers les autres jusqu'au jour où Ben disparaît...

Témoignage de Julia, mère célibataire élevant seule son fils Georges atteint d'autisme. Entre haut et bas, on suit dès le début de ce livre les questionnements de Julia, ses impressions de solitude et d'incompréhension qui entoure la prime enfance de son fils. Plus qu'un témoignage, ce livre reflète la réalité de la négation et du déni du corps professionnel.



Georges nait et Julia pense vivre avec lui une aventure pleine de surprise. Les jours passant, le comportement de Georges est toujours très difficile à canaliser : il n'est apaisé par rien, et met parfois des heures à trouver un peu de sommeil. ces courtes périodes de sommeil sont suivies par des périodes de cris et de hurlements, empêchant Julia de s'épanouir complétement dans un maternage tendre.



Incompréhensible situation, mais Julia reçoit de la part de tous les professionnels de santé qu'elle rencontre la même phrase : "ça ira mieux plus tard". Mais "plus tard", rien ne change, Georges entre à l'école, son comportement est difficilement gérable et il devient difficile de le maintenir dans une section dite "normale". C'est grâce à ce changement d'ailleurs qu'un professeur explique à Julia que derrière le comportement de Georges, il peut y avoir autre chose.



Le mot est alors posé :



Autisme.



Ils recueillent un jour un petit chaton égaré dans leur jardin : Georges le prend tout de suite en affection, et se tisse entre lui et ce petit chat un lien inaltérable : Ben fait partir prenante de la vie du garçon. Il l'apaise, et Julia observe de vrai signe d'amélioration de son état : elle parvient à avoir des discussions calmes avec son fils, il devient plus patient, plus calme et se contrôle de plus en plus. Mais lorsque Ben disparaît.... le monde s'écroule.



Georges se renferme et Julia part en quête de Ben car elle sait qu'il est devenu la bouée d'amarrage de son fils.



L'autisme est méconnu, et pourtant, même pour moi qui suis dans le monde médical, en lisant ce témoignage je ne peux réprimer de la colère : les signes sont pourtant là, évidents, il faut se poser la question du comportement et ne pas rester bêtement sur l'excuse du "caprice". Mais cela prouve à quel point le personnel soignant est peu formé pour reconnaître les signes, peut formé pour accompagner les familles.



Désarroi, mais aussi force de caractère et confiance en son fils. C'est ainsi que l'on peut résumer Julia : être maman n'est déjà pas chose facile, mais face à un enfant malade, atteint de troubles difficiles à gérer, les ressources employées pour son bien être sont démultipliés : une peur toujours plus ténue de ne pas être la hauteur et le bonheur de Georges en ligne de mir.



Face à la maladie, elle est tout de même très entourée, par sa famille, le papa du garçon, des amis. Mais le quotidien reste difficile à gérer, et les nuits de sanglots nombreuses. Mais Georges lui donne foi, et elle continue de se battre pour lui, pour leur bonheur. Et Ben reste présent à leur côté.


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Quand on est mère célibataire la vie n'est déjà pas toujours simple mais si en plus cet enfant que vous aimez présente des troubles du comportement et que le diagnostic d'autisme tombe tardivement l'avenir ne s'annonce vraiment pas rose ... Et pourtant ce livre est une belle leçon d'optimisme et un bel exemple de ce que les animaux (un chat dans ce cas précis) peuvent accomplir auprès de personnes malades .... Ben le chat trouvé devient un véritable assistant médical pour Georges et va plusieurs années durant,

aider le petit garçon à s'ouvrir au monde.

Une histoire de chat et la "différence" d'un enfant , tout était réuni pour me séduire. Le père Noël l'a bien compris ( merci maman).



Donc Georges est un petit garçon différent, dans son comportement et dans ses pensées. Difficile à gérer pour sa maman dont il refuse toute marque d'amour, puis un jour un chat abandonné à qui ils sauveront la vie , va bouleverser la leur. Georges évolue de jour en jour , pour le plus grand bonheur de tous. Mais un événement va venir bouleverser ce bonheur.....



Je me suis projetée dans le rôle de la maman, il montre un amour puissant que rien n'arrive à ébranler , Ben (le chat) est d'une intelligence et sagesse remarquable. J'ai beaucoup apprécié ce témoignage, troublant et touchant à la fois.



Une bonne lecture pour ce début d'année.

L'histoire d'une maman d'un petit garçon autiste, George, qui accueille un jour un chat, qu'ils vont nommer Ben, et qui va devenir un être indispensable. En effet, George a des difficultés pour tout, mais il n'en reste pas moins intelligent. Ce petit garçon autiste ne se laisse pas toucher, ne donne pas l'impression d'avoir des sentiments, etc, mais ce chat prouvera le contraire.

Sauf qu'un jour, alors que George et sa mère partent en voyage, Ben disparaît. Ils reviennent vite pour essayer de le retrouver. Des semaines, des mois passent et ils se font une raison. Arrive Noël, qui ne sera pas gai sans Ben.. Est-ce que la magie de Noël va opérer ?



Une histoire d'autant plus touchante qu'elle est autobiographique. 🙏

Voici un livre qui est dans mes pense-bêtes depuis... probablement sa sortie. Vous aurez deviné pourquoi ? évidemment, l'autisme !

Voici ici un très joli témoignage d'une maman, poignant et touchant. On retrouve parfaitement ces premières années de solitude face à l'incompréhension du fonctionnement de son enfant, les réponses vagues voire très éloignées des médecins... Heureusement, cela évolue depuis. Malgré tout, la solitude et la détresse des parents face à leur enfant, le sentiment d'impuissance, on ne peut pas toujours y remédier... malheureusement... (mon coeur de professionnelle le confirme), et ce, je pense, peu importe l'âge de son enfant, et peu importe l'accompagnement dont il bénéficie. Vous l'aurez compris, sujet sensible... surtout en ce moment, et je pourrais m'étaler alors que ce n'est pas vraiment le lieu.

Dans ce témoignage, Julia relate l'histoire de son fils, et de l'arrivée d'un chat dans leur vie. Nous avons ici une superbe expérience de médiation animale, des biens faits de celle ci chez certains enfants vivant avec un handicap. Les bénéfices de la médiation sont très bien expliqués et illustrés par de nombreux exemples. Le récit est complet, et le coeur de Maman est grand ouvert dans ces passages. Notamment autour de la perte du chat.

Ce livre est vraisemblablement un témoignage émouvant et sincère. Sa lecture est simple et abordable. Je l'ai juste trouvé un peu longue par moment. Étant intéressée par l'autisme en particulier, j'ai trouvé que certains passages s'attardaient un peu trop sur le chat, et la période de recherches du chat est pour ma part un peu trop développée. Mais cet avis reste personnel, et je respecte le témoignage de cette Maman qui s'est livré à coeur ouvert dans cette écriture.

Peut-être est-ce le fait que ce soit l'histoire d'un chat ou bien celle d'un enfant un peu différent. Peut-être est-ce pour le besoin de lire une histoire véritable que je n'ai pas hésité à plonger dans la lecture de ce récit.



Julia est une jeune femme qui profite et cueille les petits bonheurs sur le chemin des malheurs de l'autisme dont souffre son fils George. Le petit garçon est toujours dans son monde et ne comprend pas celui des autres. L'arrivée d'un chat errant est alors un véritable miracle dans la vie de cette famille. Baptisé Ben, ce chat va permettre à George de sortir de son monde en découvrant celui de ce matou. Et dans les yeux de ce félin apprendre ce qu'est l'amour. Puis la disparition de Ben et tout ce qu'elle représente s'en suit le long combat de Julia pour retrouver à tout prix son chat et le meilleur ami de son fils. Un très belle histoire authentique et unique sur les liens liés entre un chat et un enfant différent. L'écriture est très fluide et les petites erreurs et répétitions sont vite oubliées face aux émotions qui donnent une belle étincelle à ce témoignage.

Toutes les personnes possédant ou ayant posséder un animal de compagnie, savent à quel point ce sont plus que des boules de poils mais un membre de la famille à part entière...

Ils jouent avec nous, se promènent avec nous, nous font des câlins, réussissent à reconnaître quand nous sommes joyeux mais aussi quand on se sent triste... Et bien plus encore...

Imaginez donc quand ce petit être part loin de nous et reste introuvable... C'est le cas de ce témoignage retraçant l'histoire de l'amour entre un enfant autiste, George et de son compagnon de route, Ben, mais aussi de l'amour d'une mère prête à tous pour son enfant...



Si vous avez aimé ce témoignage, tout comme moi, je vous conseille vivement de lire "Le chat et l'enfant qui ne parlait pas" de Jayne Dillon.

Cela faisait des années que je voyais passer ce livre sur la blogosphère, et des années que je le cherchais vainement dans les bibliothèques des environs. C’est finalement dans les rayonnages d’une bibliothèque spécialisée dans l’autisme que j’ai fini par le dénicher, comme quoi, l’acharnement, ça paye. Autant vous dire qu’il s’est aussitôt placé tout en haut de la pile à lire prioritaire, juste après les services de presse les plus urgents ! Et pour tout vous avouer, il n’a pas fait long feu … je l’ai dévoré en une seule après-midi, affalée sur le canapé avec un chat roulé en boule sur les genoux et l’autre en train de me grignoter les pieds. Je crois que mes deux boites à ronrons étaient attirées par le joli petit chaton de la couverture !



Ce témoignage, c’est celui de Julia, jeune maman célibataire qui se rend rapidement compte, en dépit des nombreuses affirmations de ses proches, que son petit George n’est pas un petit garçon comme les autres, et que le temps seul ne suffira pas à améliorer les choses. Violent, renfermé sur lui-même, ne supportant pas qu’on le touche et semblant ne pas remarquer l’univers qui l’entoure, Georges ne sera diagnostiqué autiste que très tardivement. Avant qu’un psychiatre n’énonce cette réalité, Julia s’est vue qualifiée à de très nombreuses reprises de mauvaise mère, incapable de gérer les caprices de son enfant. Déconcertée face aux comportements de Georges, ne sachant comment l’aider à sortir de ce cocon d’angoisse hystérique dans lequel il semble continuellement enfermé, Julia va être aidée par un chat errant, petite boule de poils au grand cœur qui va, sans qu’elle ne sache comment, réussir à percer la bulle de Georges et lui faire découvrir l’Amour.



Chroniquer un témoignage, c’est délicat. Ce n’est pas comme de la fiction, dont on peut se permettre de relever des incohérences, des lenteurs ou des clichés dans l’intrigue. C’est d’autant plus difficile lorsque l’on se retrouve à chroniquer un témoignage aussi émouvant, aussi poignant, aussi beau que celui-là. J’ai le sentiment que quoi que je dise, cela ne sera pas suffisant pour faire comprendre à quel point j’ai trouvé ce livre magnifique. Une belle histoire d’amour et d’espoir, voilà finalement ce que nous offre Julia Romp à travers cet ouvrage, que certains blogueurs ont trouvé bien trop romancé pour être sincère et spontané, mais que j’ai pour ma part trouvé vraiment superbement bien écrit … et rempli d’émotions. Je l’avoue sans honte : j’ai beaucoup pleuré au cours de ma lecture, au moins que les deux chats se sont mis à miauler comme pour me demander ce qui n’allait pas. Car il y a bien une chose que ce livre met en évidence, c’est bien que ces petites boules de poils sont terriblement attachées à leur maitre et qu’elles se préoccupent de leur bien-être !



L’auteure commence par nous raconter la naissance de Georges et toutes les difficultés qu’elle a rencontrées pour cohabiter avec cet « étranger » qu’est son enfant. Cette première partie est là pour « poser le contexte », pour nous montrer à quel point le quotidien était difficile avant l’arrivée de Ben, afin que les changements nés de la rencontre avec ce petit félin soient plus visibles. Elle exprime le désespoir, l’incompréhension, mais également la honte : à force de se faire regarder de travers par les voisins et les médecins, à force de se faire qualifier de mère indigne par les instituteurs et les services sociaux, Julia croyait vraiment que le problème venait d’elle, qu’elle était une mauvaise mère pour cet enfant, que tout était de sa faute. Personne n’a réellement cherché à l’aider, à aider Georges, tout le monde se contentait de juger sans savoir. Jusqu’à la rencontre avec un psychiatre un peu plus perspicace que les autres, qui pose enfin le diagnostic : autisme.



Mais la jeune maman va également se rebeller face aux affirmations de ces médecins spécialistes : elle refuse d’accepter que son fils soit incapable de faire preuve d’amour et d’empathie pour autrui. Elle refuse de baisser les bras, de s’avouer vaincue face à cette maladie, de laisser les terribles pronostics médicaux se réaliser. Alors elle va se battre, encore une fois, non plus contre le regard des autres mais contre cet autisme qui empêche son petit garçon d’apprécier ses démonstrations d’amour, qui l’enferme dans son monde en ne lui laissant pas de fenêtre vers l’extérieur. Elle ne sait pas encore comment elle va parvenir à tenir cette promesse qu’elle s’est faite à elle-même, qu’elle a faite à son fils, mais ce serment est désormais son seul moteur. Et c’est là que Ben entre dans leur vie. Un petit chat apparemment banal, mais qui va accomplir des miracles. A ses côtés, Georges va progressivement s’ouvrir, s’épanouir, s’apaiser. Ses efforts vont être plus que spectaculaires, et il va même finir par accepter de bouleverser ses habitudes, ses rituels, d’être en contact avec de nombreux inconnus, pour aider sa mère à soutenir une collecte en organisant une animation de Noël dans son jardin. Si ce n’est pas de l’altruisme, il va falloir dire à Julia ce que c’est ! Grâce à Ben, la jeune maman va réussir à dialoguer avec son enfant. Grâce à Ben, Georges va progressivement apprendre à exprimer ses émotions. Preuve en est ce passage, écrit de la main de Georges :



« Avant l’arrivée de Ben, je ne voulais aimer personne. Je ne savais pas ce que c’était que l’amour. Je n’y pensais pas vraiment. Je me souviens juste que je savais que Maman était là pour veiller sur moi. Mais c’est différent maintenant. »





Puis arrive le drame, la tragédie, le désastre. Ben disparait, du jour au lendemain. Et Georges se renferme à nouveau sur lui-même, s’enferme dans sa chambre, refuse de manger, d’aller à l’école, de discuter avec sa mère qu’il affirme détester. Dévastée par le repli de son fils, mais également par l’absence du soutien silencieux que lui apportait le petit chat, Julia Romp se lance à la recherche de leur sauveur à quatre pattes. Pendant des mois, jours après jours, elle va distribuer des tracts, coller des affiches, se rendre partout où des gens affirment avoir vu Ben … J’ai tellement pleuré pendant cette partie. Parce que c’était terrible que de voir cette belle harmonie être brisé en mille morceaux, c’était terrible que de voir ce petit garçon en pleine évolution retomber dans son apathie et sa violence de départ, c’était terrible que de voir cette maman chercher sans relâche cette petite boule de poils indispensable à leur foyer. Une fois encore, Georges exprime à merveille la douleur née de cette disparition :



« Quand Ben est parti, j’ai cru qu’il était mort. Mort, disparu pour de bon. Je ne sais pas pourquoi j’ai cru ça. Maman l’a cherché, des gens ont appelé et l’ont fait pleurer. On aurait dit que la maison était vide. Je n’avais plus personne pour jouer avec moi et je restais dans ma chambre. Il me manquait terriblement. Les larmes sortaient de mes yeux et elles me brulaient quand je me disais qu’il était parti pour toujours. »





En bref, je pense que cela ne sert à rien de m’éterniser plus longtemps : vous l’aurez compris, ce témoignage a été un véritable coup de cœur. Pour moi qui était déjà persuadée depuis bien longtemps que les animaux avaient bien plus de cœur et de compassion que les humains, pour moi qui était déjà convaincue qu’ils étaient capables de résoudre bien des maux et bien des problèmes, cet ouvrage n’a fait que me conforter dans mes certitudes. Ce témoignage est vraiment bouleversant, Julia Romp est à la fois une maman extraordinaire qui fait vraiment tout son possible pour aider son fils et une écrivaine fantastique qui fait naitre des ouragans d’émotions à travers ses mots. Ce livre n’est pas uniquement un témoignage sur l’autisme, c’est avant tout une déclaration d’amour pour ce chat qui a réussi là où tout avait échoué, pour ce petit animal qui a sauvé non seulement ce petit garçon des abimes où il se trouvait, mais également sa maman qui sombrait peu à peu dans la dépression. Si vous n’avez pas peur de verser des torrents de larmes, n’hésitez vraiment pas à lire ce très bel ouvrage !
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C'est une belle leçon d'amour, de courage et de ténacité.

Un beau et émouvant témoignage qui montre comment les animaux peuvent être si important dans la vie de certaines personnes puisqu’ils peuvent être dotés de qualités (ou dotés de « pouvoirs ») qui font parfois défaut au genre humain. Cet ouvrage n’a pas pour sujet l’autisme mais il traite surtout du bonheur et de l’aide que peut apporter un compagnon à quatre pattes. Un message plein d’espoir...


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