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Critiques de Julia Stuart (10)
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Balthazar Jones et le Zoo de la Tour

Balthazar est gardien à la Tour de Londres

Grosse déception

Ce qui est annoncé sur la quatrième de couverture se passe au dernier tiers du livre.

Que ce soit l'histoire ou le style d'écriture, c'est très particulier. Je ne suis pas fan.

Je ne suis pas sure d'avoir compris le message que voulait faire passer l'auteure.
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La mort étrange du Major Bagshot

Un roman délicieux et loufoque avec une héroîne aussi sarcastique qu’attachante. La petite communauté de Hampton Court Palace est rendue de façon très vivante par l’auteur qui a également soigné son style pour le faire correspondre à l’époque. On ressort de cette lecture avec le sourire !
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Balthazar Jones et le Zoo de la Tour

Cet humour n'est pas pour moi ! Je n'ai pas pu m'attacher aux personnages ni à leurs aventures trop décalées.

(lu 2013)
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La mort étrange du Major Bagshot

Dans le style « romans policiers victoriens », je connaissais les romans d’Anne Perry, mais celui-ci n’a absolument rien à voir avec l’évocation sérieuse de la vie des aristocrates anglais de la fin du 19ème siècle.

Ici, tout est loufoque, léger, la fantaisie y est un véritable art de vivre où les personnages les plus bizarres se côtoient dans le palais de Hampton Court.



On y rencontre une princesse Indienne qui devient agressive quand elle est amoureuse, un hérisson nommé Victoria, une servante aux grands pieds qui joue les entremetteuses, un Major qui horripile tout le monde (d’ailleurs, bien fait pour lui, c’est lui qui trépasse !), un chasseur de fantômes, un juge qui ajourne une séance en plein tribunal pour aller s’empiffrer d’anguilles, un gardien de labyrinthe, une lapine fuyarde, un vendeur de cressons, un singe habillé d’un pantalon rouge, des médecins incompétents, des veuves perfides, un fou de bicyclette (machine dangereuse par excellence si on n’est pas vêtu comme il se doit de knickerbockers et si on n’a qu’une pratique limitée de l’engin infernal)…

On y découvre de sales petits secrets, des mensonges, des infidélités, des vols, des coups tordus, des rancunes...



L’auteur manie l’ironie avec malice et délice.

Cette pseudo enquête est un régal de drôlerie, de subtilité (du moins, certains personnages sont persuadés de l’être !) et de bouffonnerie, un peu comme une grosse bulle de savon, légère, transparente et aérienne qui vous émerveille et qui soudain vous explose à la figure dans un grand « plof ! » et vous laisse ahuri et tout collant.

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Balthazar Jones et le Zoo de la Tour

Une fantaisie d’humour britannique qui allie l’imaginaire à l’histoire, la brutalité du réel aux tendres émotions.



Dans quel autre livre pourrait-on trouver un collectionneur de pluie, une tortue centenaire, un pasteur qui écrit des romans érotiques ainsi que des hallebardiers avec costumes d’apparat, fraise de lin blanc autour du cou et tunique à odeur d’antimites ?



Et que dire du décor ! Le Tour de Londres, qui n’est pas une tour mais bien une imposante forteresse qui comprend plusieurs tours. Un lieu chargé d’histoire, mais aussi de légendes qui parsèment judicieusement la trame du roman.



Sans compter le comptoir des objets trouvés du métro de Londres. Que pourrait-on y voir d’intéressant ? Des livres ou des parapluies ? i Un tiroir plein de dentiers ou d’autres objets plus étranges les uns que les autres ? Imaginez un peu, une urne funéraire, un cercueil de magicien, des costumes de mascotte et quoi d’autre encore…



Farfelu ? Oui, mais aussi plein d’émotions, avec le deuil d’un enfant et des couples qui se forment ou se défont.



Merci à la critique de LePamplemousse qui m’a invitée à visiter ce drôle de zoo !

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Balthazar Jones et le Zoo de la Tour

Ce roman en apparence léger est une vraie pépite.

Ca raconte la vie des habitants de la Tour de Londres, ancienne prison royale devenue un site touristique et future ménagerie Royale, et celles des employés du bureau des objets trouvés du métro londonien.



En fait, ce roman est l'histoire des choses perdues et retrouvées, que ce soit un plant de tomates cerise oubliés dans une rame de métro, une urne funéraire, un dragon du Komodo, l'amour d'une femme, le souvenir d'une journée heureuse...



Ca raconte aussi la perte de la queue d'une tortue âgée de 181 ans, le départ au petit matin d'une épouse malheureuse, la remise en question de la foi d'un homme d'église, le décès tragique d'un être cher...

On y rencontre par exemple un hallebardier qui collectionne la pluie, une femme qui passe ses pauses-café dans la boite d'un magicien pour oublier le monde pendant quelques minutes, un prêtre qui devient écrivain, un sanglier qui adore les pamplemousses, une femme qui porte un costume de Star Wars sur son lieu de travail...



J'ai eu un vrai coup de coeur pour cette histoire, pour les personnages attachants, loufoques et fragiles, pour l'écriture fine, intelligente et pleine de fantaisie de cet auteur.

C'est drôle, c'est particulièrement émouvant sans jamais être mièvre, c'est inventif, décalé mais tellement vrai.



En à peine 300 pages, Julia Stuart m'a emmené dans un univers magique, poétique et subtil, un peu comme un tour de manège un jour de grand vent, avec la main dans celle de son amoureux, le soleil dans les yeux, les cheveux qui volent, le coeur qui explose et tout ça dans un grand éclat de rire.
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Balthazar Jones et le Zoo de la Tour

Le zoo de la tour de Londres est un roman qui m'a beaucoup plu.

Ce n'est pas un simple roman d'humour, c'est plus que ça.

On découvre Baltazar le hallebardier, son épouse qui travaille au bureau des objets trouvés du métro de Londres et quelques autres personnages.

Tout ce petit monde évolue dans la Tour de Londres, sur laquelle nous est distillé de nombreuses informations.

Baltazar et sa femme ont perdus leur fils unique, et on découvre celui ci tout au long du roman comme un fil rouge.

C'est un très joli livre, bien écrit et très touchant.

Je le recommande chaudement car j'ai adoré ce livre :)
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La mort étrange du Major Bagshot

J'ai craqué sur la couverture de ce livre à ma bibliothèque municipale et franchement je ne regrette pas: c'est marrant, mignon et délassant.



Une princesse indo-britannique désargentée se retrouve logée avec d'autres membre de l'aristocratie dans une mauvaise passe à Hampton Court Palace. Entre les locataires à titre gracieux particulièrement excentriques et inventifs quand il s'agit d'éviter de payer les factures, les ragots, les règles du palais et celles de l'étiquette, les histoires de coeur, et le Major qui se révèle être un personnage particulièrement désagréable; la vie de Mink change radicalement. Toutefois quand la mort par empoisonnement du Major est révélée et que sa servante Pooki est suspectée, la princesse n'hésite pas une seconde à se lancer à la recherche du véritable meurtrier.



Dans une société où un américain dérogeant à l'étiquette est renvoyé de la barre des témoins parce qu'il commet une bévue en appelant une lady d'une façon non conventionnelle alors qu'il clame connaitre l'assassin, ou l'homéopathe du village agrémente ses consultations de tours de magies (il est peut-être un peu pick-pocket d'ailleurs), comment mener une enquête sans ruiner sa réputation?



Les personnages sont cocasses, croqués à la limites des caricatures, mais attachants au point qu'on en vient à souhaiter qu'aucun n'est coupable.



N'attendez pas de grandes scènes d'actions ni de suspense dans ce livre, l'enquête est presque secondaire, prétexte à peindre ce petit monde aristocratique et à nous faire sourire.
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Balthazar Jones et le Zoo de la Tour

Voilà un titre qui me faisait de l’oeil depuis un moment mais je ne l’avais vu sur aucun blog et je n’arrivais à mettre ma main dessus dans aucune librairie. Ensuite, aux Etats-Unis, j’ai vu qu’une sorte de suite était parue et des piles de ce titre et de sa couverture colorée ne cessaient de m’attirer. Je me suis donc finalement décidée et je ne le regrette pas.



Balthazar Jones est un hallebardier de sa majesté, c’est-à-dire qu’il oeuvre à la garde de la Tour de Londres. Le métier a bien changé depuis que le célèbre bâtiment abritait une prison et dorénavant, les hallebardiers sont chargés d’organiser les visites et non plus de garder les prisonniers dans les geôles. Au grand dépit de Balthazar Jones, ancien militaire, son boulot consiste essentiellement à indiquer les toilettes à des hordes de touristes irrespectueux. Mais cela lui a assuré, ainsi qu’à son épouse Hebe et leur tortue âgée de plus de 180 ans, un toit, même si celui-ci est humide, hanté et peu confortable. En effet, les hallebardiers sont logés au sein même de la Tour de Londres, et le couple Jones a hérité de la Tour de Sel. Et lorsque la reine décide de transformer le célèbre Monument en zoo accueillant tous les animaux que les dirigeants d’autres pays lui ont offerts pour redynamiser les visites, elle n’imagine personne de plus compétent que le propriétaire d’une tortue plus que centenaire. C’est ainsi que Balthazar doit se charger d’aménager une ménagerie pour des animaux aussi exotiques que des dragons du Komodo, une zorille, des opossums à la queue en anneau et d’autres bêtes tout aussi incongrues. Et les ennuis commencent quand les manchots disparaissent, que les girafes sont transférées alors qu’elles ne devaient pas et que Hebe quitte Balthazar, excédée par sa manie de collectionner la pluie et de ne pas manifester ses sentiments.



Vous l’aurez compris, Balthazar Jones et le zoo de la Tour se présente comme un roman anglais dans la plus pure tradition de l’humour pince sans rire et de la loufoquerie. Les situations cocasses et hilarantes se succèdent sous la plume à la fois humoristique, piquante mais aussi sensible de Julia Stuart. Car si ce récit fait beaucoup rire, il émeut également. Balthazar et sa femme Hebe ont vécu un drame quelques années après avoir emménagé dans la tour : la perte de leur fils unique. Et cet événement les a irrémédiablement éloigné. Cela sert un peu de fil rouge au roman. Julia Stuart réussit donc à traiter un sujet dramatique d’une manière délicate et tendre au milieu d’une narration burlesque et complètement folle. Il faut dire que les habitants de la tour sont attachants sous leurs côtés doux dingues, qui cachent parfois des blessures profondes. Car autour du couple Jones, d’autres protagonistes savoureux gravitent : le révérend vieux garçon qui écrit de la littérature érotique, le hallebardier en chef terrorisé par les fantômes ou encore Ruby Dore, jeune femme qui tient le pub de la Tour, avec son caractère bien trempé.



En plus de nous divertir, ce roman réussit aussi à nous cultiver car il nous apprend de nombreuses anecdotes, des plus sérieuses aux plus sanglantes ou aux plus délectables sur l’Histoire de la Tour de Londres. Et cela sans lourdeur. Le métier de Hebe Jones donne lieu aussi à des moments hilarants ou bouleversants. Elle travaille au bureau des objets perdus du métro de Londres et l’imagination de Julia Stuart s’est véritablement envolée dans les passages qui y sont consacrés. Un régal.



Bien sûr, ce roman ne révolutionnera pas la littérature mais il m’a fait passer un excellent moment de lecture ! A conseiller aux amoureux de bizarrerie et de Londres.
Lien : http://www.chaplum.com/balth..
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Balthazar Jones et le Zoo de la Tour

Sympathique si vous voulez connaître les fantômes et les corbeaux de la tour de Londres. Quelques anecdotes et comportements sur les animaux rares qui sont offerts à Elisabeth II d'Angleterre: Le zorille, le paradisier, le glouton, le dragon de Komodo, les phalangers volants, le loricule, les rhinopithèques, le pachyure étrusque (musaraigne), le basilic à plume ou Lézard de Jésus-Christ...

Mais aussi sur les enquêtes pour retrouver les propriétaires des objets trouvés et l'hallebardier collectionneur d'eau de pluie.
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