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Critiques de Julianne Donaldson (65)
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Blackmoore

J'ai passé un très bon moment de lecture avec Blackmoore. J'avais déjà apprécié le roman précédant Edenbrooke de la même autrice mais ce dernier, je l'ai encore bien plus aimé.

Alors, bien sûr, il s'agit d'une pure romance qui à un moment ou deux m'a paru un peu "too much" mais cela reste le principe de ces romances où le but est du divertissement à 100%. Car je ne me suis pas ennuyée une seconde, reprenant ma lecture à chaque fois avec beaucoup de plaisir, heureuse de retrouver les personnages, me demandant comment allait se passer la suite pour eux.

Je me suis totalement évadée dans cet univers et me suis attachée aux héros qui traversent des moments plus ou moins pénibles ou agréables, et nous font vivre de multiples émotions.

Blackemoore raconte l'histoire de Kate, 17 ans, que sa mère vénale et frivole veut marier à un vieil homme malade sur le point de mourir mais qui lui garantirait sa fortune. Le rêve de Kate, lui, est tout autre car depuis toujours, elle souhaiterait passer les vacances d'été avec ses amis et voisins Sylvia et Henry dans leur manoir au bord de la mer dont ils lui ont raconté tant d'histoires. Mais Kate souffre de la mauvaise réputation de sa mère, et de sa soeur aînée qui est bien partie pour lui ressembler ayant à son actif déjà un scandale, ce qui lui vaut le refus de la mère de ses amis de lui accorder un séjour au manoir. C'est ainsi que Kate se morfond chez elle où elle se sent enfermée et s'est mise alors à nourir le nouveau rêve d'accepter la proposition de sa tante de partir en voyage avec elle pour les Indes car elle est résolue à ne jamais se marier, ce qui n'est pas du tout dans les projets de sa mère qui compte sur elle pour s'enrichir. Désespérée, Kate passe finalement avec sa mère un marché qui lui permet de partir au manoir de Blackemoore, Henry l'ayant invité au manoir car il doit prochainement en prendre la succession après sa demande en mariage à une demoiselle de bonne famille. Lors de son séjour au manoir, si Kate refuse trois demandes en mariage, sa mère la laissera tranquille et partir pour les Indes.

Mais vraissemblablement, la décision qu'elle a prise de ne jamais se marier et de partir pour les Indes cachent des raisons beaucoup plus subtiles et secrètes.

Si j'avais beaucoup aimé le héro de Edenbrooke, j'ai d'avantage apprécié celui de Blackmoore. Cette autrice a le don de donner une vraie belle personnalité à ses héros masculins qui sont à la fois charmants, sympathiques et irrésistibles tout en étant crédibles. Par ailleurs, les personnages secondaires sont très réussis aussi avec de réelles personnalités cohérentes qui servent à merveille l'évolution de l'intrigue.

Et que dire du domaine de Blackmoore ? Vous savez que j'adore les romances qui mettent en scène un manoir au coeur de l'histoire. Celui-ci est de rêve, à la fois inquiétant, énigmatique et très beau, dominant la mer d'un côté et la lande de l'autre. Je vous dirais que j'adorerais voir toute cette histoire en images. Cela donnerait un très joli téléfilm.

Vraiment, Blakemoore est un romance qui permet de passer un très bon moment de détente, de rêve et de plaisir !!!
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Edenbrooke

Partir en vacances et emporter un livre « fleur bleue »… voilà une idée que j’adore ! Si vous pouviez visualiser le paysage qui m’entourait… vous seriez (comme moi) en plein rêve !

Bref… vous l’avez compris j’ai aimé lire Edenbrooke de Julianne DONALDSON.

Ce livre n’est pas original en soi mais il m’a émue et charmée. J’ai, par moment, envie de douceurs et de bons sentiments, une belle romance où l’on sait, dès le début, qui est amoureux de qui… qui va se compliquer la vie… pas de secrets particuliers… juste des jeux de séduction innocents… Mais c’est tellement agréable et appréciable !

J’avais aimé Blackmoore. J’ai apprécié Edenbrooke. Je lirai le prochain de cette auteure.

Il y a beaucoup de sensibilités dans ce roman. Je ne suis pas experte dans ce genre de littérature mais ce que je découvre me charme et me convient beaucoup. Je suis dans une période romantique... vous le découvrez grâce à mon parcours de lecture.



L’écriture est simple. Les personnages sont transparents. Les lieux sont légers et appellent au calme et à la paix. Rien de plus… Mais beaucoup de bonheur.
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Blackmoore

Encore une romance qui m'a plu énoooormément. De la même auteure qu' Edenbrooke, que j'ai adoré, et celui-ci en a pris le même chemin, à la fois semblable et différent j'ai Adoré !!!!

Blackmoore est moins, léger qu'Edenbrooke, plus profond, un peu plus sombre, les personnages sont plus torturés et leur histoire est moins évidente.

Kate, est une jeune femme, forte, aventurière, qui ne croit plus en l'amour, qui se sent seule, emprisonnée, pas aimée, elle rêve de liberté, et surtout de sortir des griffes de sa mère et de tout le tapage que celle-ci produit autour d'elle, elle rêve, de s'envoler loin de tout ça.

Henry quand à lui, c'est l'ami/amoureux, on ressent tout le long du livre l'amour qu'il porte à Kate, toujours là pour elle, charmant, bien sous tous rapports, sa vie est toute planifiée, mais est-ce, ce dont il a réellement envie?! ...

Kate et Henry se comprennent jusqu'au plus profond de leur cœur!!!

Ha et j'ai bien aimé le petit clin d'oeil à Edenbrooke ;)

Tout le long du livre je n'ai pas cessé de me dire " Mais comment est-ce que ça va finir, bon c'est classé en romance, donc forcément ils finiront ensemble, mais d'un autre côté, Kate rêve tellement de l'Inde, et tout est tellement prévu pour Henry " l'auteure a su me tenir ainsi jusqu'au bout, j'ai même eu peur !! Mais l'épilogue est juste parfait et vient joliment clôturer ce roman :)

Encore une chouette découverte et tout comme Edenbrooke, si je procédais à mettre des coups de cœur, c'est deux là en feraient partie :) celui-ci un chouya en dessous d'Edenbrooke, mais juste un cheveux quoi ( et j'ai les cheveux fin ^^ ) .
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Edenbrooke

Une romance tout simplement adooooorable et drôle. Une lecture, toute douce, qu'on lit avec le coeur.

Les personnages sont attachants, Marianne est drôle, sensible, rêveuse, pétillante, gentille, naïve ( arg, j'aurais voulu lui souffler à l'oreille à plusieurs reprises de se jeter dans les bras de Phillip ^^ ), elle rougit énormément ( ce qui n'en déplaît pas à Phillip qui s'en régale, le canaillou ), elle est elle-même, sans faux-semblant, elle a une répartie que j'ai adooooré lire au fil des pages. Phillip, c'est LE gars parfait pour ce genre d'histoire, et on l'apprécie dès le départ, il fait battre les coeurs à toute vitesse. Et ensemble ils sont justes parfait, leurs échanges sont géniaux, drôles à souhait, l'auteure a su gérer cet aspect-là, à la perfection, autant dans certains romans ça devient lourd, autant là c'est juste parfait, j'ai passé mon temps à sourire voir même à rire, de vrai moment de bonheur à lire leurs discussions, leurs moments passé ensemble, ils sont faits l'un pour l'autre, on le sent dès le départ et on espère tout le long du roman que ça débouche vite sur quelque chose :D. Il n'y a rien que je regrette dans ce roman, tout est comme il le fallait !!!

Edenbrooke, m'a quelque peu fait rêve je me serais bien mise à tournoyer les bras en l'air ( et même les yeux fermés XD ), un brin paradisiaque cet endroit.


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Blackmoore

Habituellement les livres à flash backs ne sont pas du tout ma tasse de thé, mais là je dois dire que le peu qu’il y a est placé à bon escient. Il correspond toujours à la partie du présent dans laquelle nous somme à ce moment du livre. De plus ils dévoilent petit à petit pourquoi Kitty est devenue Kate et je pense que cela apporte un réel plus au livre. Si on avait du commencé par quatre ans plus tôt et finir à aujourd’hui on aurait tout su d’un coup et kate aurait été moins attachante.



Elle se sent prise au piège dans une cage dorée et ne veut entrainer avec elle Henri son ami d’enfance qui lui aussi est dans sa cage.



Cet été devait être parfait, elle venait enfin en visite à Blackmoore le manoir d’Henry mais de déceptions en trahisons tout ne se passe pas du tout comme prévu.



Elle y retrouve sa meilleure amie la sœur d’Henri mais aussi leur mère qu’elle déteste ainsi que la fiancée d’Henry dont elle entend parler depuis des années : miss Saint Claire.



Alors elle je la déteste elle représente tout ce que je déteste, encore pire que la mère de Kate. Au moins la mère de Kate on sait ce qu’elle est à la recherche de bon parti et ne ‘en cache pas. Miss Saint Clair, tout est faux en elle. Elle a une parfaite façade de la lady au point que ça en est écœurant.



En tout cas ce n’est pas une collection romantique pour rien, il ne m’a pas déçu j’ai beaucoup aimé les passages où Henri lui déclare son amour.
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Blackmoore

Ayant adoré Edenbrooke je ne pouvais passer à côté du deuxième roman de Julianne Donaldson, Blackmoore. On y retrouve les mêmes ingrédients qui font le succès du premier à savoir des personnages sympathiques et réalistes, une histoire intéressante avec une intrigue simple et prévisible mais authentique de par la crédibilité et la sensibilité qui en émanent.

Kate est une jeune fille de dix-sept ans qui souhaite fuir une famille qu’elle déteste en partant pour les Indes avec sa tante. Alors qu’elle ne souhaite jamais se marier, sa mère ne vie que pour la contraindre à embrasser le rôle d’une épouse qui lui assurerai une situation confortable. Entachée par la réputation d’une sœur immorale et d’une mère volage, Kate se sent prisonnière d’une cage et ne rêve que de liberté. Pourtant dès les premières pages on sent que ses sentiments pour son ami d’enfance, Henry, vont bien au delà d’une simple amitié. Celui-ci, bien que promis à une autre jeune femme, ne semble pas indifférent à Kate, se refusant à la courtiser pour respecter ses volontés de célibat et de voyages.

Pourtant lorsque Henry amène Kate dans son domaine de Blackmoore, ils contractent un étrange pacte qui les blessera bien plus qu’ils ne l’avaient pensé. Henry veut percer les secrets de Kate et comprendre pourquoi elle a fait vœux de célibat mais la tâche n’est pas aisé car la jeune fille semble porter le poids de ses secrets comme un fardeau qu’elle ne pourrait partager…

Blackmoore est un domaine qui rappelle étrangement celui de Northanger Abbey (Jane Austen) par la froideur des murs, les histoires de fantômes qui laissent planer un certain mystère et font qu’il règne une certaine angoisse permanente renforcée par les bruits du vent qui pénètre insidieusement dans les couloirs. Pourtant les émotions de Kate, sa sincérité, sa générosité et sa soif de liberté, viennent contrebalancer cette tension avec force, ne nous la rendant que plus touchante et sympathique.

La qualité narrative et l’écriture de Julianne Donaldson nous amène une fois de plus au cœur d’une histoire d’amour véritable sans jamais en faire trop, respectant les convenances et les émotions de ses personnages qu’elle respecte. Un auteur à découvrir!
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Blackmoore

C’est officiel, je vais surveiller de très près Juliane Donaldson ! J’avais déjà plus qu’adoré Edenbrooke, et celui-ci ne fera pas exception ^^



Kate Worthington, Henry et Sylvia Delafield sont des meilleurs amis depuis l’enfance. Si Henry et Sylvia viennent d’une famille recommandable, on ne peut pas en dire autant de Kate. Kate doit vivre avec une mère « légère » qui au lieu d’apprendre les bonnes manières a ses filles leur apprends tout autres choses...



Ce qui entache forcement le nom de Kate même si cette dernière est très différente de sa famille. C’est pourquoi depuis l’enfance, la mère d’Henry et Sylvia refuse de l’emmener à Blackmoore, le domaine dont rêve Kate depuis que ses chers amis y vont tous les étés. Un jour voyant sa peine, Henry lui fait la promesse de l’emmener un jour à Blackmoore. Et voici que ce jour tant attendu est enfin arrivé...



J’ai adoré Kate ! Si pleine de vie et pourtant si fragile. Elle souffre énormément des actes de sa famille et c’est jurée de ne jamais se marier. Pour pouvoir aller à Blackmoore, elle va devoir faire un pacte avec sa mère. Un pacte qu’elle regrette déjà mais qui va la faire se rapprocher de celui qui compte le plus pour elle...



Henry a déjà son destin tout tracé. Il dirigera Blackmoore et épousera Juliet Saint Claire, jeune fille de bonne famille. Henry m’a vraiment fait fondre ^^ Il est doux, tendre, taquin avec Kate. On sent dès le début qu’il nous cache quelque chose. Du coup on guette chaque geste, chaque parole, chaque regard pour voir si enfin nos doutes sont fondés...



J’adore cette impression de douceur avec cette auteure. J’adore ses héroïnes naïves question homme mais à caractère question vie. J’adore ses héros qui savent ce qu’ils veulent et qui feront tout pour l’obtenir. J’adore les paysages tellement bien décrits qu’on a l’impression d’y être. Bref j’ai tout aimé ^^



La magie de l’écriture de Julianne Donaldson nous emporte dans un petit coin tranquille ou la douceur et la tendresse prédominent...



En résumé, encore un magnifique tome qui vous emportera pour quelques heures d’innocence, qui font un bien fou ^^
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Edenbrooke

Le récit se déroule durant la régence. L'univers créé par l'auteure, le langage utilisé, les codes de la société... Tout cela convient parfaitement à l'intrigue qu'elle propose et, est accessible. J'ai également beaucoup apprécié la romance qui s'y déroule. Marianne est une beauté peu commune. De caractère franc, déterminé, impulsive, elle est aussi assez timide et plutôt maladroite. Elle est très fidèle à sa famille, même si celle-ci semble souvent l'oublier, elle. Philip Wyndham est, quant à lui, un homme noble, riche qui incarne parfaitement l'homme arrogant au premier abord, mais qui semble toutefois bien plus que ça. Le lien qui se créait rapidement entre Marianne et Philipp est agréable :.....
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Blackmoore

C'est ma toute première romance historique, onc je ne sais pas trop si mon avis est très pertinent (aucune comparaison possible).

A la base je suis plutôt une lectrice de l'imaginaire, SF ou fantasy, mais j'avais besoin d'un livre qui me coupe un peu de tout ça. J'ai la sensation que ce livre m'a apporté exactement ce que je recherchais : un peu de fraicheur.

J'avais peur que ce style de livre m'ennuie car au final l'univers ne peut pas nous surprendre autant que dans les livres imaginaires... Mais en fait l'histoire s'apprécie tout autant, mais différemment. Les mots sont beaux, l'univers se dessine facilement, et le tout se lit avec beaucoup de fluidité.



Ce livre m'a emporté dans un nouvel univers, et j'ai adoré.
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Edenbrooke

Femme futile le retour. Je vous en ai déjà parlé il m’arrive d’acheter des livres juste pour leur couverture. Ici, cela n’a pas été le cas, mais cela n’a pas été mieux non plus, je l’ai acheté pour … son titre (et un peu sa couverture, soyons honnête). Ce titre qui sonne bien, qui résonne ambiance douce, campagne anglaise, et l’ensemble de la couverture qui amplifie la sensation ambiance romantique ont fait que je l’ai acheté sans même lire le résumé, et que je l’ai commencé dans les même conditions. Et quelle merveilleuse surprise. TOUT. Y. EST. PARFAIT ! Je vais vous laisser la surprise comme moi de découvrir l’histoire en elle-même et plutôt essayer de vous expliquer pourquoi j’ai trouvé ce roman parfait.



Tout d’abord pour l’ambiance douce, délicate et romantique à souhait qu’a su créer Julianne Donaldson. Qui, après avoir lu le roman, ne rêve pas de visiter Edenbrooke, d’y passer quelques jours, de visiter son verger, de gambader le long de son point d’eau, d’y galoper à bride abattu ? Qui, je ne sais pas, mais en tout cas, pas moi. Edenbrooke qui dans sa description, n’est pas sans nous rappeler un certain Pemberley mais de manière très subtile, juste ce qu’il faut pour faire sourire les inconditionnelles de Jane Austen.



Pour l’humour bien présent du début à la fin, un humour frais, discret, tout en légèreté, qui vous fera glousser quand vous vous y attendez le moins. Des répliques, des réactions, des comportements, qui vous feront éclater de rire (littéralement). D’autres qui vous feront sourire à en avoir mal aux zygomatiques. Mais pas un n’est trop lourd, en trop, mal placé, au contraire, ils ont tous leur place, pile quand il faut.



Et bien sûr pour ses personnages. Nos deux héros tout d’abord, des héros décrits tout en finesse et délicatesse, des héros que l’on aime dès les premières pages. D’abord il y a Marianne, jeune fille de 17 ans, un peu naïve, que l’on croit réservée, timide, un cliché des jeunes filles de l’époque mais que nenni. On découvre très rapidement que c’est une jeune fille qui aime la campagne, qui aime le grand air, qui aime gambader sans se prendre la tête, qui est un poil sauvageonne, drôle, espiègle, intelligente, pleine de répartie. Elle est une bulle de légèreté, d’optimisme, de bonne humeur. Mais à côté de ça, de par son âge, son histoire, son passé, son caractère, elle est très timide, rougit facilement (pour le grand bonheur de Phillip), et ne voit pas forcément ce qu’elle a sous les yeux, elle est vraiment adorable, je l’ai adorée ! Et maintenant, il est temps de vous parler de ce très cher Philip. Philip, une version historique de mon cher Cam, et oui carrément ! Philip c’est le héros de romance historique parfait, il est attachant, drôle, espiègle, fou amoureux, touchant, plein de délicatesse, tout en finesse, sexy (aussi), et je pourrais continuer longtemps tellement il est à croquer. Il est génial du début à la fin. Leur duo marche du tonnerre. Leurs discussions, leurs silences, leurs fous rires, leur complicité, tout coule de source, tout est là où il faut comme il le faut.



Un mot enfin des personnages secondaires. Ils sont peu nombreux mais tous géniaux que ce soit la grand-mère attachante, la mère touchante, la sœur imparfaite, la femme de chambre sans langue de bois, le père absent,… Pas d’histoire en parallèle, on se concentre vraiment sur notre couple et la naissance de leur amitié, de leur amour. Et c’est un pur régal.



Une romance qui aurait pu tourner au ridicule, au déjà vu, au niais ou encore à la guimauve mais il n’en est rien. Notamment grâce à la petite dose d’aventure et de mystère, aux petits retournements de situation qui apporte un zeste d’action. Grâce surtout à l’écriture de Julianne Donaldson qui adapte parfaitement son style aux différents moments de l’histoire. Elle nous offre ainsi de magnifiques passages, celui de la lettre par exemple, qui rien que d’en parler me donne envie de le relire (c’est le genre de passage qui vous laisse un sourire niais aux lèvres)(et ils sont nombreux !). Vous n’aurez pas une seconde pour vous ennuyer, vous serez littéralement transporté du début jusqu’à la fin sans comprendre ce qui vous arrive et une fois le dernier mot lu, une seule chose en tête : « Mais ? Mais ? C’est déjà fini ?! J’étais tellement bien dans ce cocon de douceur, je veux y revenir ! ».



Milady Romance (ex hauteville) nous offre une romance d’une très, très grande qualité (je n’arrive d’ailleurs pas à en retrouver une d’aussi parfaite dans l’écriture, dans la trame, dans la description tout en finesse et délicatesse des personnages, de l’ambiance, des paysages alentours). J’oserai presque dire qu’il est dans la veine des romans de Jane Austen ou des sœurs Brontë en plus « simple » si vous me suivez. Une réussite totale donc (il va être temps que j’arrête, je commence à me répéter). Mais une chose est sûre, je vais envoyer chez Milady des tonnes et des tonnes de paquets de Schtroumpfs, des cartons entiers de tablettes Milka, les supplier à genou, pour que le deuxième roman de l’auteur, Blackmoore, qui a l’air dans le même style, tout aussi bien noté sur Goodreads, soit également publié en français. Siouplaiittttttt.



Je n’ai qu’une chose à ajouter, à la fin du roman, moi aussi je n’avais qu’une envie : tournoyer, les yeux fermés, le sourire aux lèvres, à n’en plus finir…
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Edenbrooke

Depuis ma découverte des grands classiques anglais et depuis ma lecture de La Chronique des Bridgerton de Julia Quinn, j’avoue avoir un faible pour les romances historiques. Grâce à ma découverte tardive du genre, je peux trouver à prix dérisoire quelques petites merveilles comme ce fut le cas avec Edenbrooke qui, sans renouveler le genre ou se démarquer totalement, m’a offert un doux et léger moment de lecture comme je les aime.



Cela tombe bien car lorsque je m’attaque à une de ces romances, je n’attends rien d’autre que me divertir et voyager dans le temps et dans l’espace. C’est ce qu’est parvenue à réaliser Julianne Donaldson dès les premier chapitres de son œuvre. Avec son style léger et parfaitement fluide, Edenbrooke s’est révélé totalement addictif et je n’ai eu besoin que de quelques heures pour dévorer ce roman. Il faut dire que même si j’ai adoré cette romance, je dois bien admettre que tout va assez vite, parfois un poil trop, et je regrette que cette dernière n’offre pas plus de temps morts à son histoire afin de laisser le temps au lecteur de se délecter de son plaisir. Cependant et malgré ce léger manque, il est indéniable que l’auteure offre une romance drôle et succulente à découvrir et à parcourir. J’ai adoré la dynamique de celle-ci débordante d’action, d’humour et de rythme. Grâce à ses joutes verbales et ses nombreuses reparties, l’auteure m’a plus d’une fois fait sourire et malgré un manque parfois d’émotivité, je me suis largement régalé. Tout comme j’ai été agréablement surpris de certains passages et autres retournements de situations qui démontrent la vivacité de son style, quand bien même la large part de prévisibilité de celui-ci.



En ce qui concerne les personnages de ce roman, ces derniers sont à l’image du reste et ne dérogent pas à la règle et suivent, ainsi, la construction et l’évolution classiques du genre. C’est pourquoi, chacune des deux parties cache bien des secrets et même si je ne peux parler d’attache concernant la pétillante Marianne et le séducteur Philip, je ne peux affirmer ne pas les avoir apprécié. En effet, ils m’ont tous deux laissé un doux et joli sentiment mais j’aurais apprécié être bien plus ému et touché lorsque leurs barrières ainsi que leurs défenses tombent petit à petit. Malgré cela, j’ai suivi avec intérêt l’évolution de leur relation que j’ai trouvé justement dosée et pleine de bons sentiments quand bien même la présence – ici encore – de certaines précipitations et facilités de la part de Julianne Donaldson. Cependant, cette dernière fait le choix de mettre en avant d’autres relations comme celle de notre héroïne et sa chère grand-mère par exemple et j’admets avoir trouvé cela assez rafraîchissant et pertinent. Cela m’a permis d’être bien plus avide face aux parties dédiées à notre couple en devenir et, finalement, de dynamiser ma lecture.



En bref, pour un premier roman l’auteure nous offre une romance plaisante et pertinente à découvrir. Malgré quelques facilités et une certaine prévisibilité, Edenbrooke n’en demeure pas moins un roman addictif et charmant à découvrir, qui m’a permis de vivre un moment d’évasion et de légèreté comme je le voulais. Cela grâce à sa plume simple mais efficace ainsi qu’à son style des plus addictif.
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Edenbrooke

Avis mitigé sur ce livre.



La seule similitude avec les romans de Jane Austen est la crédulité que le personnage principal entretiens envers sa sœur et ça s'arrête là !



Les personnages sont stéréotypés et trop superficiel, pas assez travaillés.



Les péripéties sont trop prévisibles et irréalistes.



Quand à la plume de l'autrice est elle brouillonne, excessive et pas assez travaillée.



Bref je ne conseillerais pas ce livre. Si vous appréciez Jane Austen préférez plutôt les soeurs Brontë.

Dans notre siècle, une romance historique se serait : Blackmoore de Julianne Donaldson, Adorable Sophy de Georgette Heyerou encore les filles de Mr Darcy de Elisabeth Aston.





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Blackmoore

Je ne vous le cache pas, Blackmoore rejoint son grand frère Edenbrooke dans mes coups de coeur.

J'ai pris un grand plaisir à lire cette histoire du début à la fin. Kate est un personnage que j'ai tout de suite aimé, sa volonté de ne pas ressembler à ses sœurs et sa mère nous montre son envie de liberté et ses angoisses. Le lien qu'elle partage avec Henry se ressent immédiatement. Je les ai trouvé très mignons tous les deux.

Les retours en arrière apportent le plus que ne peux avouer Kate. Ils montrent les restrictions et les ambitions de certaines familles et certaines personnes. Des décisions cruelles pour des jeunes gens qui s'aiment.

Encore une fois, j'ai été séduite par la plume de l'auteure. Elle a une façon particulière de nous plonger dans ces histoires qui font qu'il m'ai été difficile de lâcher ma lecture. Ses personnages dégagent un je ne sais quoi qui nous fait s'attacher à eux immédiatement. Bref, j'ai adoré cette histoire. J'aurais aimé qu'elle dure plus longtemps.
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Edenbrooke

La couverture m'avait fait craquer. Je m'attendais à une histoire romantique, certes, mais avec un peu plus de rebondissements et d'intrigues. Une petite romance historique un peu trop "fleur bleue" et cousue de fil blanc à mon goût qui ne marquera pas plus que çà mon esprit.
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Edenbrooke

Je n’ai pas tout de suite apprécié Edenbrooke.



Pour tout vous dire, les débuts ont même été assez difficiles car j’ai très rapidement trouvé l’héroïne assez puérile sur les bords. J’aime bien les personnages qui sortent du lot, les personnalités imparfaites, mais même si je n’ai jamais perdu de vue qu’elle a seulement 17 ans, Marianne m’a quand même paru un peu trop fofolle… trop « enfant » pour vraiment me plaire. Celles qui ont lu ce roman verront peut-être de quoi je veux parler. Puis je me suis habituée à son caractère et ses pensées.



Si je devais souligner un autre point négatif, je dirais aussi que le premier événement du récit, totalement rocambolesque, m’a fait très peur. Je me suis vraiment demandée où j’étais tombée mais heureusement, le roman se fait plus classique par la suite et je me suis laissée emporter par les événements qui nous sont racontés.



La romance en elle même n’a rien de bien original, comme toujours, mais ça se laisse gentiment lire quand on recherche une histoire simple, agréable et portée par des personnages sympathiques.

En bref,



Edenbrooke est un romance très agréable à lire, personne ne peut le nier. C’est sûr qu’elle ne brille pas par son originalité mais ce n’est pas totalement ce qu’on lui demande. Après tout, des personnages intéressants et des scènes bien écrites peuvent suffire à faire une bonne romance et il y a vraiment des bons moments dans ce livre. Malgré tout, je reste un peu surprise : sur les blogs comme sur Babelio, les avis au sujet de ce roman sont quasi unanimes : tout le monde a a-do-ré.



Or, si j’ai passé un bon moment, je ne peux pas être aussi catégorique que ces lectrices. L’écriture de Julianne Donaldson est certes facile à lire et fluide mais je l’ai quand même trouvée un peu trop simple, pas assez recherchée. Le récit n’est pas toujours très subtil, notamment en ce qui concerne tout ce qui tourne autour des jumelles.
Lien : http://cellardoor.fr/critiqu..
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Edenbrooke

Un livre que j'avais très envie de lire depuis avant sa parution, j'en aurai mis du temps à l'avoir mais c'est enfin fait ! Et j'ai adoré ma lecture, cette histoire est très belle et je n'ai pas pu le lâcher, je l'ai gobé !



La romance va tout en douceur, c'est beau et léger, les convenances sont de mises pour nos héros. La bienséance veut qu'ils se comportent avec beaucoup de discrétion, de respect, de retenue.



On adore les suivre, en plus nous sommes gâtés car ils passent énormément de temps ensemble, et on ne peut que les apprécier d'autant plus. Surtout Philip qui est un véritable gentleman, même avec l'entrée en matière qu'il fait au début du roman.



J'adore comment il flirte avec Marianne, il garde cependant ses distances, c'est vraiment touchant de les voir agir.



Marianne est une jeune femme vive, intelligente et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds s'il le faut. Par moment, elle m'a fait de la peine cependant en s'effaçant toujours pour laisser sa soeur sur le devant de la scène. J'aurai aimé qu'elle soit plus mordante avec elle, au vu de son égoïsme des fois. Mais on comprend cependant pourquoi elle agit comme tel.



L'écriture de l'auteure est très belle, fluide, douce, et romantique. Le passage que j'ai préféré est celui de la lettre. Je n'en dirai pas plus, ceux qui l'auront lu, comprendront.



Cette romance est toute en pureté, il n'y a pas scènes osées, c'est vraiment doux, un homme et une femme qui se courtisent, chacun a des impératifs et essayent de ne pas succomber à leur désir.

Je conseille fortement cette romance historique, si vous aimez ce style. En tout cas, ce ne sera certes pas le dernier Julianne Donaldson que je lirai !
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Blackmoore

Une très bonne romance (dans le sens romantique) historique. Loin des clichés du genre (mâles virils et possessifs, héroïnes capricieuses), l'auteur nous propose un récit très bien construit autour de la volonté d'évasion d'une jeune fille de la bonne société anglaise du XIX° siècle. On ne peut qu'apprécier le personnage de Kate, volontaire et sensible, ainsi que son ami Henry, juste, droit et romantique. La mièvrerie n'est pas de mise dans cette histoire car la relation amoureuse est joliment écrite et décrite. J'avoue que le petit côté austenien du roman m'a beaucoup plus. Bref, une très bonne découverte même si la fin n'est guère surprenante.
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Blackmoore

Oyé oyé amateurs du genre, Julianne Donaldson est de retour! Quel plaisir de retrouver la sensibilité, la finesse et la retenue de l'auteure du délicieux "Edenbrooke".



Nouvelle plongée dans la haute société de la régence anglaise où chacun a ses petits et gros travers, ses petits et gros secrets, mais aussi ses sentiments qui feront vibrer les pages de déclarations, de révélations et autres petites caractéristiques du genre.



Je n'ai pu m'empêcher de sourire en lisant ce roman. En effet, j'ai pu retrouver en chacun des personnages l'une ou l'autre caractéristiques d'un héro né de la plume de la grande Jane Austen, mais ça je vous laisse le découvrir afin de ne rien révéler. Je me suis laissée emportée par le récit de cette jeune fille passionnée éprise de liberté, je me suis laissée aller à vibrer au grès de ses émotions, et puis je me suis mise à rêvasser. Pourtant, je l'ai trouvé moins savoureux que le précédent roman de l'auteure. En effet, après un début prometteur viennent quelques longueurs qui auraient pu me perdre. Quelques pages inutiles parmi les 407 qui composent le roman et qui alourdissent le tout alors que le "final" est quant à lui un peu trop précipité à mon goût. Qu'à cela ne tienne, le plaisir est là et confirme Madame Donaldson comme une auteure de romance historique à suivre.



Un petit bonbon tout doux sur fond de bons sentiments et de retenue comme je les aime, gage d'un moment fort sympathique.
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Edenbrooke

Voila mon deuxième coup de cœur de ce début d'année.



Je lis rarement des romances contemporaines, voir les personnages évoluer dans un monde moderne et actuel ne m'enchante guère. Je me tourne donc plus volontiers vers des romances dîtes « historiques ». Et je dois avouer que les éditions Milady ont l’œil pour dénicher des talents insoupçonnés. Ce n'est pas un hasard si mon deuxième coup de cœur de 2015 est issu de leur collection Pemberley. Le premier étant le Silence de Grey House qui allie à merveille le côté sentimental, policier et historique.

Ici, point d'intrigue policière, mais une romance à l'état pur, comme il est indiqué sur la quatrième de couverture, grâce aux symboles si brillamment conçus « famille/intrigues/sentiments », qui permettent en un seul coup d’œil de visualiser le genre de roman auquel on a affaire. Je salue au passage, le travail éditorial des éditions Milady, qui donnent un aspect rafraîchissant à leurs publications. J'aime particulièrement leurs couvertures, bâties un peu sur le même modèle, avec un portrait au dessus du titre, et un monument majestueux en dessous.



Edenbrooke est un roman sentimental qui m'a énormément plu. L'histoire a beau être convenue, je me suis prise au jeu. Pour une fois, j'ai réellement aimé l'héroïne, je n'irais pas jusqu'à dire qu'elle me ressemble, mais je me suis pratiquement identifiée à elle. Elle reste humble, éclipsée par sa sœur jumelle plus extravertie, qui attire davantage l'attention. Les deux sœurs ont des tempéraments parfaitement opposés. Si Cecily réussit tout ce qu'elle entreprend, et voue une affection prononcée pour l'agitation des villes et la séduction, Marianne a quant à elle des aspirations et des goûts plus simples.

Elle est également très maladroite, dans ses faits et gestes, comme dans ses paroles. Nous avons donc sous les yeux une figure principale très humaine, authentique, loin d'être parfaite, et qui a même des défauts assez mignons. Elle n'est pas un brin agaçante, et j'ai réellement apprécié la fraîcheur et l'éclat de cette grande amoureuse de la campagne. Car pour une fois, l’héroïne aspire à une vie sereine, entourée par la nature, plutôt qu'à une vie mondaine. Elle est cultivée, s'intéresse à l'art, notamment à la peinture et à la littérature, elle essaye de s'émanciper des passe-temps destinés aux dames de son rang, pratique l'équitation de manière intrépide, présente une certaine curiosité pour les loisirs masculins, comme l'escrime ou le tir à l'arc. Cependant, elle doit aussi répondre aux exigences de sa grand-mère, laquelle lui a promis un héritage important en échange d'une tenue irréprochable. Marianne a une relation vraiment particulière avec son aïeule, qui se plaît à jouer faussement les rabats-joie, mais qui éprouve une grande tendresse à son égard. Malgré son tempérament un peu trop spontané, la jeune fille tâche de bien faire pour ne pas décevoir la vieille dame.

En essayant de s'affranchir des activités habituelles qui s'appliquent à son rang, en étant curieuse du monde qui l'entoure, elle ne tombe pas non plus dans la désinvolture gratuite. Voila toutes les raisons qui expliquent pourquoi j'étais d'emblée conquise par cette héroïne. Mon parti pris est également évident lors de l'entrée en scène de Cecily. Heureusement que cette dernière n'est réellement présente que lors du dénouement, car c'est un personnage insupportable. Mais son comportement odieux ne fait qu'amplifier l'humilité et la franchise de Marianne.



Parlons maintenant de la figure masculine de cette histoire. Pour une fois, il ne s'agit pas d'un mâle ténébreux au passé obscur, brutal et arrogant. Philip est un homme franc, bon vivant, un brin taquin, avec d'excellentes manières, et l'on comprend très vite, qu'il a bon cœur. Les joutes verbales auxquelles il se livre avec Marianne sont légères, toutes en espièglerie et en finesse, et c'est plutôt original comme technique de séduction. On ressent beaucoup de complicité entre eux et il n'est pas difficile de deviner la tournure que prendra leur relation. Malgré cet aspect assez prévisible, la romance reste agréable à suivre. Outre un léger mystère qui entoure le personnage de Philip, cet homme, qui est loin d'être à cheval sur la bienséance, semble constituer le parti idéal pour une fille aussi maladroite et spontanée que Marianne. Leur relation, loin d'être dictée par l’appât d'intérêts et de bénéfices, est basée sur une entente sincère, et il est plaisant de voir leurs sentiments évoluer de manière saine et harmonieuse au fil des pages.



La réussite de ce roman, tient en grande partie, dans les caractères si bien choisis des deux figures principales. Julianne Donaldson semble avoir parfaitement compris ce qui pourrait plaire à ses lectrices, et a choisi de dépeindre des individus modestes malgré leur statut social aisé, sincères dans leurs sentiments, parfaitement représentatifs d'une époque certes, mais qui ne s'enlisent pas dans des stéréotypes mainte fois exploités. En cela, elle arrive à se démarquer de la plupart des romances qui fleurissent aujourd'hui. Cette histoire tout en finesse, en retenue, qui privilégie le naturel à l'artificiel qui met en scène des amoureux cultivés, ouverts d'esprit, sans une once d'arrogance est une brillante réussite.



Le caractère authentique de ce récit m'a donc grandement conquise, que ce soit grâce à ses personnages spontanés, ou même son histoire. L'atmosphère est exquise, si l'on aime la campagne comme moi, on sera facilement charmé par les décors. La beauté et la quiétude d'Edenbrooke nous donneront envie d'aller faire un tour dans la campagne anglaise. On rêvera aussi de visiter la bibliothèque si bien garnie de Philip et de l'entendre nous raconter avec passion ses nombreux voyages.



En somme c'est un roman qui réunit tout ce qui me plaît : une romance vraie et sans érotisme, des descriptions fidèles et détaillées de la campagne anglaise, une impression de calme et de quiétude qui se dégage tout au long du récit, avec une intrigue sous-jacente vraiment intéressante. A mon sens, il a tous les atouts d'une lecture agréable, qui sans avoir la verve et la profondeur de Jane Austen, a un charme indéniable. Je vous recommande donc Edenbrooke qui apporte un peu de fraîcheur et de pureté au paysage sentimental littéraire. Ce sera avec grand plaisir que je lirai le dernier né de Julianne Donaldson, sorti il y a quelques semaines à peine et intitulé Blackmoore.
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Blackmoore

Le récit renferme certaines similitudes avec Edenbrooke : une maison grandiose au milieu d'un cadre naturel, une héroïne rêvant de liberté mais contrainte par son statut. Blackmoore est pourtant une histoire plus sombre et plus maussade : un désir douloureux de faire ses propres choix et de prendre sa vie en main. Kate et Henry se sont connus toute leur vie.

Malgré un début un peu lent et difficile, Julianne Donaldson a une nouvelle fois écrit un récit magnifique. L'auteure tisse la trame de son histoire petit à petit, les révélations se faisant par parcimonie, s'en tenant au minimum. Si bien que cela intrigue et suscite l’intérêt pour poursuivre la lecture. Confessions, tensions et sentiments se retrouvent tout au long de l'histoire. Et ce lien entre deux personnes, cette tendresse qui oscille entre amitié et amour, offre une romance agréable à découvrir.
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