Julie Rey

Le moi du titre, c'est Marin qui raconte l'histoire, Paloma c'est l'avion qui l'emmène lui et son grand père dans les airs. C'est aussi le prénom de la grand-mère. Marin est un gamin attachant qui raconte simplement sa vie. Les vols, les photos qu'il prend, la passion de son père pour la mer, lui qui est marin-pêcheur et pas aviateur. En courts chapitres on suit l'histoire de cette famille. La complicité de Marin et de son grand-mère, la tendresse qui lie les membres de cette famille. Mais papi doit se faire opérer du cœur, alors fini les vols pendant 3 mois.

J'ai beaucoup aimé le ton de ce roman, pas de copains, de bagarres, d'amourettes, de divorces... Juste un coin de ciel bleu qui nous faire voir le monde d'un peu plus haut, avec un bel optimisme et beaucoup de tendresses. Accessible dès 8/9 ans un joli roman original qui fait du bien.

Accompagné des dessins rigolos et réalistes d'Anne Simon.

A conseiller aux jeunes lecteurs.

"No kids" est un roman ado sur le choix de ne pas avoir d'enfants par conviction écologique, sur l'avortement et sur les relations amoureuses/sexuelles. On y suit quatre personnages, trois ados et l'infirmière de leur lycée, dans un texte présenté sous forme théâtrale.



Les trois personnages adolescents ont des avis très tranchés sur certaines questions mais savent au fil du temps se questionner sur certaines de leurs postures.

Il y a ce double discours que j'ai trouvé pertinent entre le fait que les adolescents peuvent avoir un avis très tranché sans l'expérience de la vie qui leur fait défaut mais que les adultes peuvent également prendre à la légère des convictions qui vont à l'encontre de leurs propres avis par condescendance vis à vis de l'âge de la personne qu'ils ont en face d'eux. C'est une notion qui est assez bien abordée par l'autrice.



Autre point positif : la bienveillance de l'ensemble des personnages malgré les fêlures de chacun et chacune. Le personnage de l'infirmière est particulièrement sympathique.



Même si je dois avouer que je n'ai pas totalement réussi à rentrer dans l'histoire, gardant une certaine distance malgré moi, j'ai quand même trouvé qu'elle était digne d'intérêt de par les thématiques abordées et la forme du texte. De quoi sensibiliser et alimenter les débats.

No Kids est un roman à la construction singulière. Il est présenté comme une pièce de théâtre intimiste, avec peu de personnages mais beaucoup de profondeur. Nous rencontrons Morten (oui, c’est un prénom scandinave !) et Malika. Ils sont en couple depuis huit mois (et demi) et militent pour le mouvement No Kids. Ce groupe cherche à éveiller les consciences sur l’impact environnemental gigantesque lié au fait d’avoir des enfants. Leurs actions sont surtout pacifistes. Il y a aussi Kylian, le meilleur ami de Morten qui ne parvient pas à surmonter le décès de son père ni à faire accepter son asexualité à ses proches. L’histoire de nos personnages sont entrecoupés d’extraits de journal intime de la défunte grand-mère de Malika, militante et amie de Gisèle Halimi. Les combats d’autrefois et ceux d’aujourd’hui ne sont-ils pas un peu les mêmes ?



J’ai accroché au style du roman : peu de personnages, seulement trois décors différents et trois personnages secondaires mais qui se suffisent à eux-mêmes. Dans No Kids, on parle de sujets majeurs et de droits comme celui à l’avortement et celui de pouvoir décider pour son propre corps. On parle évidemment d’écologie, de féminisme mais aussi d’amour et de tolérance. J’ai adoré Malika et Morten, leur relation amoureuse qui rencontre des tumultes et qui est imparfaite mais tellement belle à la fois.



La cause No Kids est un véritable coup de poing qui rappelle aussi qu’avoir des enfants n’est pas l’objectif de chacun et que personne ne devrait rien trouver à y redire.



Pour conclure, un texte court et percutant qui se dévore en quelques heures à peine, j’ai adoré !
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Lorsqu'au lieu d'adopter un chat ou un chien les parents d'Albin lui annoncent qu'ils vont recueillir une petite fille, c'est la panique. Le garçon préfère rester fils unique, et part se réfugier chez Simon, son meilleur ami. Celui-ci, qui rêve d'avoir un frère ou une sœur, ne comprend pas sa réaction. De même, le concept d'abandon et d'adoption le travaille, d'autant qu'il s'inquiète pour son ami, bien décider à fuguer pour de vrai. Tous deux décident d'écrire un guide de survie dans la forêt pour préparer le départ d'Albin, car l'arrivée de la "chose", comme il a décidé de l'appeler, semble inéluctable. Un roman qui parle avec délicatesse et humour de la famille et des relations fraternelles, innées ou acquises.

Ce roman est écrit +/- comme une pièce de théâtre, mais tout en étant romancé. Et du coup ça donne un style très original, qui permet une lecture très rapide et très poignante. En fait je pense qu’on comprend d’autant plus les enjeux grâce à ce format, qu’on apprend à mieux connaître les personnages.



Dans cette histoire, on parle de Malika et Morten, deux lycéens qui militent pour la planète et le fait de ne pas avoir d’enfant. Sauf que… Malika tombe enceinte. Et, en plus de ça, leur ami Kylian disparaît quelque temps sans répondre à leurs messages.



Trois personnages dont les histoires s’entremêlent, trois fils conducteurs. Je ne sais pas si je me suis sentie plus proche d’un des trois, je ne pense pas. J’ai aimé voir l’évolution de leur pensée et de leurs relations. Je suis même curieuse de savoir ce qu’ils sont devenus des années plus tard.



Mais dans les faits c’est un roman qui parlera aux ados. Les thématiques du climat, de l’asexualité, de la planète, du fait d’avoir ou non des enfants, les relations avec les parents… tout ça est bien abordé et je pense que ça pourrait vraiment bien matcher avec de jeunes lecteurs (mais aussi avec les plus âgés !)
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Malika et son petit ami Morten sont sur le point de lancer une action militante dans leur lycée, pour le mouvement écologique No Kids. Ce mouvement défend le choix de ne pas avoir d'enfant, pour penser avant toute chose à l'avenir de la planète. C'est une cause importante pour eux et ils veulent faire entendre leurs voix, au lycée comme sur les réseaux sociaux. Puis Malika tombe enceinte...



J'ai tout de suite été surprise par la construction de ce récit qui est à mi chemin entre la pièce de théâtre et le script. Les descriptions sont rapides et précises, les dialogues s'enchaînent vite et bien. Si bien que la lecture est rapide et prenante et on en vient à ne plus pouvoir lâcher le roman. D'ailleurs, ce récit a aussi fait l'objet d'une adaptation radiophonique dont les 5 épisodes sont disponibles sur Deezer et Spotify et ce format est parfaitement adapté.



On suit ici trois personnages, trois amis, et chacun d'entre eux partagent ses pensées. Je me suis laissée convaincre par Malika et ses idées bien affirmées, sa détermination qui épate. Par Morten et son amour sincère. Par Kylian qui mène un combat bien différent de celui de Malika, mais tout aussi éprouvant. Mais aussi par les extraits du carnet de la grand-mère de Malika, une femme engagée. Le tout est moderne, percutant, efficace et c'est une belle façon de garder l'attention du lectorat cible et de lui proposer des pistes de réflexion sur le sujet. Et finalement, il n'est pas seulement question de militantisme ici. On parle de choix conscients, d'amitié, d'anxiété, du deuil, et l'asexualité est aussi évoquée. À découvrir !
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On suit sous forme de pièce de théâtre, l’histoire d’amour de Malika et Morten, deux adolescents militants, engagés pour l’environnement avec leur mouvement « No Kids », ils veulent que leur génération fasse moins d’enfants, sauf que Malika tombe enceinte et décide d’avorter. Malika et Morten sont un couple très amoureux, regardent Stranger Things ensemble, déclarent leur amour sous forme de playlist ou de story Instagram, une façon très moderne de traiter des sujets difficiles tels que la sensation de solitude face à une épreuve, ne pas réussir à communiquer, dévoiler des secrets à ses proches,…

J’ai trouvé que le format permettait une lecture agréable et fluide, d’annoncer délicatement des thèmes profonds pour les plus jeunes. À travers leur love story, on observe également d’autres histoires en parallèle comme celle de la grand-mère de Malika à travers les carnets qu’elle lui a transmis, celle de Kylian leur ami qui ne pleure jamais mais qui a le cœur triste.

Un roman super touchant, original par sa forme, bouleversant par ses thèmes et fort par ses personnages à la fois fragiles et résistants !

C’est un roman original et intéressant, à la fois sur le plan de l’intrigue, mais aussi de la mise en page. Une très belle découverte, très moderne et d’actualité à la fois sur les thèmes que pour le public visé par ce roman.



Pour commencer, je vais aborder la forme de ce roman puisqu’il s’agit d’une pièce de théâtre en réalité, mais avec une mise en page très moderne. Il n’y a pas de didascalies gênantes. La lecture est très fluide et très naturelle. J’ai même eu la sensation de pouvoir mieux appréhender ainsi la pensée des personnages ce qui est assez important et intéressant par rapport à l’intrigue. En effet, on suit Malika et Morten, un couple d’adolescents amoureux, très engagé sur le mouvement “no kids”. Or, Malika va tomber enceinte et souhaiter avorter. On peut ainsi suivre d’une façon intéressante le parcourt de Malika, avec une distance émotionnelle tout en assistant à ses doutes, sa peur. On suit aussi Karim qui est asexuel, vient de perdre son père et vit donc une période de deuil compliqué en plus d’une situation familiale lourde, qui ne lui apporte aucun soutien dans cette épreuve.



J’ai trouvé que Julie Rey avait fait le bon choix d’écriture, proposer une pièce de théâtre qui peut-être jouée directement, est très intéressant. Je trouve que le théâtre est peu lu et c’est génial de remettre cela au goût du jour, de proposer des thèmes actuels et une mise en page qui, je le répète, est fluide et pas du tout désagréable ou gênante à lire.



L’intrigue est moderne et parle au public visé : on parle de sexualité, du droit des femmes par rapport à leur corps avec l’avortement (et on peut voir à la vue des informations à quel point c’est important de rappeler cela).



Ainsi que du rapport de la jeunesse à l’environnement et surtout, le choix de ne pas avoir d’enfant. Ce choix est ici dû à un choix politique, vis-à-vis de l’environnement. Mais il est bon de questionner la jeunesse sur ce point et de rappeler qu’il n’y a aucune obligation à faire des enfants (Là encore, avec les dernières actualités en date, c’est un rappel nécessaire à l’heure du "réarmement démographique").



C’est émouvant, drôle et doux. C’est original, se lit facilement et reste une lecture ludique avec sa mise en page qui mérite d’être découverte.

Malika est pleine de fougue, elle est à cet âge où on a des idées plein la tête et des rêves à accomplir. Elle sait ce qu'elle veut pour son avenir et il est évident pour elle que c'est de tout mettre en oeuvre pour sauver la planète. Cela commence par le choix de ne pas faire d'enfant. Le mouvement écologiste No kids est son combat.

Oui, mais voilà, Malika est amoureuse de Morten et se retrouve enceinte. Son choix est d'avorter. Dans cette épreuve, elle se retrouve seule avec pour uniques repères les carnets de sa grand-mère, elle-même très engagée aux côtés de Gisèle Halimi et du Mouvement de Libération des Femmes.



J'ai apprécié cette lecture qui, si elle montre l'engagement de Malika et de Morten, n'est pas non plus une ode à la rébellion à tout prix. Elle propose de suivre des femmes engagées, avec des convictions fortes, avec des choix qui leur sont propres, sans jamais en faire trop.

J'ai beaucoup apprécié le personnage de l'infirmière qui rappelle que dans la vie rien n'est immuable et qu'il n'y pas de mauvais choix tant que l'on est en accord avec soi-même. Je trouve que c'est un message important.

J'ai trouvé très original la mise en page et la narration. C'est un récit choral qui est présenté parfois comme une pièce de théâtre ou en colonnes ou sous d'autres formes. C'est très surprenant et cela casse un peu les codes habituels. Cela colle parfaitement avec le texte.

C'est une lecture forte qui aborde des thèmes, selon moi, importants et nécessaires, le tout de façon habile et intelligente.

Une bonne découverte !
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Un beau petit roman sur la touchante complicité d'un petit garçon avec son grand-père (je me suis revue plus jeune avec le mien 😍) et la vie d'une famille, unie.



Un court roman, tendre et original sur cette belle relation : ça change et ça sent le vécu (comme quand il donne des bonbons en cachette alors que les parents ont dit non...!).



Un roman tout mignon, avec beaucoup d'amour, à lire dès 8-9 ans.
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J'ai beaucoup aimé ce livre, je l'ai d'ailleurs lu en 2 jours. La lecture est très fluide, de plus, c'était d'abord une pièce de théâtre qui a été adapté en roman. On retrouve toujours le nom des personnages et les didascalies mais cela ne gêne absolument pas la lecture. C'est la première fois que je lisais un livre qui parlait d'un sujet aussi fort et engagé. Cela m'a appris beaucoup de choses et m'a fait réfléchir quand aux combats pour l'égalité homme-femme. Je trouve cela très bien fait la façon dont l'auteure nous permet d'apprendre des choses (je ne spoilerais pas de quelle façon). Cela me fait de la peine la relation qu'à kylian et son père.

Roman s’apparentant à une pièce de théâtre intimiste, « No kids » est un texte bouleversant et incarné, imprégné d’actualités fortes. S’articulant autour de la notion d’engagement et du militantisme, cet ouvrage propose un regard sensible sur l’avortement et l’environnement. « No kids » est une lecture qui se dévore et déploie avec aisance un propos nécessaire, en écho direct aux sujets qui ébranlent les questions politiques.



Malika a dix-sept ans et comme les autres femmes de sa famille, elle est militante. Avec Morten, son copain, elle milite pour le mouvement écologique No Kids. Kylian, le meilleur ami de Morten, vient de perdre son papa et tente de faire accepter son sexualité à sa famille, malgré sa difficulté à faire le deuil de son paternel. Lorsque Malika tombe accidentellement enceinte et décide d’avorter, l’équilibre du trio est mis à mal. C’est auprès des carnets de sa grand-mère, engagée auprès de Gisèle Halimi et du Mouvement de Libération des Femmes, que Malika trouve la force de faire face à cette épreuve…



Julie Rey propose avec « No kids » un texte empreint d’une grande puissance, à hauteur de son lectorat adolescent. S’activant à mettre en lumière la nécessité du droit à l’avortement et les combats qui ont légalisé cet acte médical, ce roman s’inscrit de façon vertigineuse dans une actualité brûlante. S’interrogant sur le rapport des adolescents au militantisme, à la sexualité ou encore à l’environnement, « No kids » explore des sujets essentiels aujourd’hui.



Narré dans le format d’une pièce de théâtre, « No Kids » s’illustre par sa construction alternant détails scéniques, monologues, dialogues et extraits de journal intime. Véritablement oral et rendant justice aux adolescents par l’absence d’une quelconque aberration dans le vocabulaire, le texte emporte son lectorat. Par ce format d’écriture, il semble impossible de ne pas saisir la finesse du texte, la grande sensibilité des personnages ainsi que leurs caractères bien définit.



« No kids » est un ouvrage qui frôle le coup de coeur. Une lecture à découvrir pour les messages qu’elle véhicule et pour son format qui se démarque en littérature adolescente ! A lire et faire découvrir autour de soi !
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Très bon livre . Le style ressemble plus à une pièce de théâtre et c'est très bien fait c'est une preuve que le théâtre moderne peut encore exister. Les personnages sont attachants , l'information sur les pratiques militantes et sur l'asexualite aussi. Le seul petit défaut : ça semble vraiment forcer sur le " faut pas avoir d'enfants" plutôt que le " vous êtes pas obligé d'en avoir" il y a bien une tentative de parler de ça à un moment mais c'est malheureusement pas assez approfondi

Une histoire d'amour militante

Morten et Malika sont amoureux, une love-story entre deux lycéens qui découvrent ensemble les premières fois. Mais c'est aussi deux jeunes dans l'air du temps, engagés pour l'environnement, adeptes des réseaux sociaux et du mouvement No Kids. Pour eux, avoir des enfants c'est tuer un peu plus la planète. Malika vient d'une famille engagée et féministe, elle veut faire bouger les choses comme ses icônes : Simone Veil et Gisèle Halimi. Alors quand Malika tombe enceinte, l'insouciance de leur vie est ébranlée. Malika et Morten sont attachants, fragiles et tellement vrais. L'autrice aborde les amours adolescentes et leurs maladresses dans ce roman young adult au style moderne et direct, écrit comme une pièce de théâtre.  

Du théâtre...voilà de longues années que je n'en ai pas lu !

"_ils sont beaux .

_ Tu leur ressembles."

Voilà un petit livre qui se lit vite.Et son histoire racontée tout simplement m'a touchée.

Creuser des trous dans le jardin ou ailleurs peut être un remède efficace mais il faut aussi, et ça a une énorme importance, des proches qui soient là pour nous accompagner.

Et Chat-Noir l'a également bien compris !

Ce récit tout en douceur, facile à appréhender, est plein de vie et de traits d’humour.
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