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3.74/5 (sur 25 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 11/04/1908
Mort(e) à : Paris , le 1/07/1951
Biographie :

Julien Blanc est un écrivain, principalement connu pour sa trilogie Seule, la vie....

Il naît orphelin de son père et perd sa mère Paula Mills (d'origine irlandaise) à l'âge de huit ans. Il est alors confié à diverses institutions (pensions, orphelinats, patronage, maisons de redressement) par ses tuteurs. Au gré de ses placements en famille, il occupe différents petits métiers après sa scolarité et mène une vie d'errance. Plusieurs vols et infractions lui valent d'être emprisonné.

Le 14 juin 1927, il est engagé volontaire dans le 22e Régiment d'Infanterie Coloniale pour cinq ans. Mais il est déclaré déserteur en septembre 1927 puis en mars 1928. Il est condamné plusieurs fois pour vols, abus de confiance et désertion. Il successivement incarcéré à Aix, à la prison de la Santé, à la Conciergerie, à Fresnes, à la prison du Cherche-Midi, et à la prison militaire de Marseille.

Élargi de cette dernière le 6 février 1931, il passe au Bataillon d'infanterie légère d'Afrique puis au Bataillon autonome d'Infanterie coloniale, au Maroc puis en Tunisie. Il embarque pour Casablanca le 8 novembre 1932. Définitivement libéré le 27 septembre 1934, il rejoint Paris pour travailler au Halles.

En 1935, interdit de séjour dans plusieurs villes de France, il part pour Barcelone. Il passe son baccalauréat en France, avec succès en 1936 (à l'âge de 28 ans) après un premier échec l'année précédente. En 1936, il prend part à la guerre civile espagnole aux côtés des troupes anarchistes. Il prend une épouse dont il aura une fille, toutes deux mortes de la guerre.

Il retourne en France en 1937 à Paris puis à Marseille où il tente de se suicider.

Il fait la connaissance de Louis Guilloux puis, plus tard, de Simone Weil. Il obtient, par l'entremise du premier, l'admission à l'École pratique des hautes études où il obtient sa licence ès lettres.

Il publie quelques romans mais c’est sur les encouragements de Jean Paulhan qu’il va mettre sa vie sur le papier et produire ce qui reste vraiment de son travail, "Seule la vie…", un roman en trois tomes : Confusion des peines, Joyeux, fais ton fourbi et Le temps des hommes, publiés de 1943 à 1948.

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Source : wikipédia
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Video et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo

Agnès Humbert : Notre guerre
Depuis le café "Le Rostand" dans le 6ème arrondissement de Paris, Olivier Barrot s'entretient avec Julien BLANC, auteur de la préface de la réédition du livre d'Agnès Humbert intitulé "Notre guerre". Il s'exprime sur le parcours de l'auteur, son action de résistance durant la Seconde Guerre mondiale ainsi que les conditions d'écriture de ce recueil de souvenirs.

Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
A propos des premiers actes de résistance.

"Je sais qu'il y en a qui disent : ils sont morts pour peu de chose...mais
tu peux serrer dans ta main une abeille jusqu'à ce qu'elle étouffe. Elle n'étouffera pas sans t'avoir piqué. C'est peu de chose, dis-tu. Oui, c'est peu de chose. Mais si elle ne te piquait pas, il y a longtemps qu'il n'y aurait plus d'abeilles."

Jean Paulhan
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Il me présenta aux miliciens et nous nous assîmes à l'écart . Ces hommes avaient capturé Goded en juillet , et depuis lors ils ne perdaient jamais l'occasion d'arroser leur victoire . Prenant part à la conversation comme si j'avais été pour eux une vieille connaissance ( j'étais l'ami de Forn donc le leur ) ... faisant chorus quand ils affirmaient que les militaires , sauf Miaja " et encore , on demande à voir ! " étaient normalement des réactionnaires , mais qu'eux , miliciens de la FAI , ne voulaient plus jamais entendre parler de généraux , d'armée de métier ni de discipline -- il me venait le regret de ne m'être que trop rarement senti au cœur d'une révolte aussi pure . Ces hommes avaient tous fait des années de prison , pas pour désertion , ni pour délit de droit commun ; ils avaient lutté au sein de leurs syndicats afin que quelque chose de beau surgît au détour non seulement de leur vie à eux , militants , mais de chaque homme . Ils avaient tué , mais ce n'était pas des assassins . Leur révolte devenait exemplaire . Ils avaient choisi des chemins difficiles , et ils ne s'étaient jamais plaints . Ces anarchistes avaient le sens de l'homme . Lorsque le froid leur mordait la peau , lorsque le désespoir leur gerçait le cœur , des instants d'innocence balayaient leur malaise , leur peine , des instants d'innocence où ils s'épaulaient , fraternisaient .
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_"Mais s'in n'y avait plus de frontières ?
_C'est impossible. Chaque peuple est enfermé dans son monde de traditions, de langage et de langues ; dans sa civilisation."
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"La première qualité d'un enfant, c'est la franchise..."
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"[...] et je me mis à pleurer. Les larmes soulagent."
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"La liberté, c'est ce qui n'est pas défendu."
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"Le contrôleur ne manifestait aucun signe d'impatience. Cloclo était officier le de l'Instruction publique. Les décorations intimident toujours les simples."
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Je suis contre l'injustice . Je t'ai dit que j'ai fait mes classes dans les usines , en prison et dans l'action syndicale . J'ai lu aussi des livres , j'ai voyagé . j'ai vu l'injustice partout où j'ai été .... Ne rigole pas , vieux frère , si je croyais en Dieu , je foutrai toutes les églises par terre .....
On va voir un type formidable . Cinq ans de prison sous Alphonse XIII , un an sous Primo de Rivera , évadé . Un anarchiste du tonnerre . Sa femme et sa fille sont à Tolède , peut-être mortes . Aucune nouvelle . C'est un ouvrier . Il a appris à lire tout seul . Ecoute le . C'est un grand type . C'est Xiberta . Un type comme Durruti , en moins braque .
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Nous avions de la peine à songer que nous étions dans un bagne, un bagne d'autant plus odieux qu'il était privé, placé sous le couvert d'une religion désuète, qui ne m'a jamais rien apporté quand j'étais enfant, si ce n'est une terreur sans nom.
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"Et quel crime avais-je commis ? Mon crime était d'être sans famille - c'était aussi d'avoir une marraine qu'elle avait juré de remplacer mes parents s'ils venaient à disparaître ; également d'avoir une bienfaitrice qui ne comprenait rien à la vie. Mon crime était aussi d'être le citoyen d'un Etat soi-disant démocratique."
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