Citations de Julien Blondel (45)
T’arrive-t-il de rêver, Cymoril ?
T’arrive-t-il d’espérer que tout ceci ne soit qu’un songe ?
Que nos existences mêmes ne soient qu’un long spectacle dont le destin nous persuade d’attendre le dénouement ?
- Je veux que Cymoril se venge de son chien de frère aussi lentement qu'il lui plaira... Je veux qu'il souffre...
(Elric)
A mon très grand regret, il est certains endroits en ce vaste univers où je ne puis m'incarner sans y être invité... et je crains que ce cher Yrkoon ne l'ait compris. En revanche, je crois que rien ne m'empêche de t'aider à les rejoindre...
(Arioch à Elric)
J'ai combattu à ses côtés je l'ai vu décimer des armées à lui seul, et gracier des adversaires vaincus. Je l'ai vu tenir tête à Arioch, et pleurer en enterrant ses morts. Je fais confiance à l'homme dont j'ai sauvé la vie, et qui a sauvé la mienne. Je fais confiance à l'homme qui m'a demandé de tous vous réunir ici pour l'aider à détruire son empire.
Le piètre nous rappelle à quel point nous ne sommes faits que pour l'exquis et la chance que nous avons de ne pas être nés humains...
Le regret engendre la faiblesse. Le regret ne conduit à rien. Le regret est comme une maladie qui ronge vos organes et vous détruit à la fin...
Aucun homme n'égalera ta puissance... Aucune femme ne sera digne de toi..
Les plus belles reines du monde se damneront pour mourir de ta main...
Comme ta mère avant elles...
Les plus grands souverains tomberont à tes pieds en maudissant ton nom...
Comme ton père avant eux...
- Qu'ai-je fait, Yu'Ren ? Qu'ai-je fait pour mériter ta loyauté ?
- Ce que vous avez fait ? Vous nous avez guidés par-delà l'océan sur le navire de Straasha et de Grome... Vous nous avez rendu notre reine et les faveurs d'Arioch... Vous nous avez rendu notre fierté Seigneur.. La fierté de vous servir... et d'être melnibonéen...
- La gloire de Melniboné est une amante cruelle...
Mon cœur est un royaume sur lequel plus personne ne peut régner.
Je suis la dernière chose que mes ennemis ont vue...
J'ignore tout de vos usages de la guerre et de vos traditions...
Je ne suis pas de sang royal...
Je resterai à jamais un Barbare, et le fils d'un forgeron...
Mais je ne te tuerai pas...
Je suis venu à la science fantasy parce que j'appréciais la manière dont le genre pouvait être utilisé pour questionner le monde dans lequel je vivais et remettre en cause l'autorité. Je pensais que je pouvais inclure certains de ses tropes et enseignements dans mon propre travail, et Elric fut ma première tentative sérieuse en vue d'atteindre cet objectif !
Michael Moorcock - Avant-propos
-Qu'attends-tu de moi?
-Rien... Tout... Que tu me rendes fière, que tu me rendes belle, que tu me rendes unique... N'est-ce pas ce que nous voulons toutes?
Notre histoire s'est forgée dans le sang... Nos familles grouillent de traîtres, de lâches, d'assassins! Nos ancêtres ont tout sacrifié pour gagner les faveurs des saigneurs du chaos... Leur destin, leur famille, leurs sentiments, leur âme...
Yyrkoon n'est pas le pire d'entre nous, Cymoril. C'est simplement le plus Ménilbonéen...
- Que nos ennemis d'hier accueillent dans leur tombeau nos ennemis d'aujourd'hui !
- A combien estimes-tu le prix d'une âme humaine marchand ?
- Son âme ? Ha ha ! Tant que tu as de quoi payer pour le corps, je te laisse l'âme avec ! Pour ce que ça vaut...
Magnificence d'Imrryr! Dix mille ans de batailles et de conquêtes n'ont pu venir à bout du palais d'obsidienne et des tours du Chaos... Nous avons survécu à Pan Tang, à Lormyr... Nous avons balayé les Dharzis, dompté les jeunes royaumes... Les Seigneurs de la Loi eux-mêmes ont renoncé à prendre Ménilbonée! Aurions-nous le droit de trembler devant de simples barbares?
Je n'ai pas renoncé à l'amour... on me l'a pris... Je l'ai connu une fois... Et je ne le connaîtrai jamais plus... L'amour est un fardeau que je ne peux plus imposer à personne... Sans qu'il en paie le prix... Je ne cherche plus que la paix...
Méfie-toi du chaos...
[...] ... car il ne donne rien...
...qu'il ne puisse te reprendre...
Viens Cymoril ...Partons ensemble maintenant !Je suis assez humain pour nous deux ...