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Citations de Julien Hervieux (116)


Lachhiman Gurung : Aayo gurkhali ! exagère-t-on la réputation des Gurkhas dans ces pages ? Des guerriers des montagnes aux gros couteaux qui terroriseraient leurs ennemis ? Eh bien … non. Pour votre information, les Gurhas sont tellement terrifiants que même l’armée britannique est parfois obligée de les rappeler à l’ordre. Ainsi, en Afghanistan, les talibans, qui étaient habitués à combattre des Occidentaux qui ont tendance à faire des prisonniers et à respecter les conventions, ont eu une très fâcheuse surprise lorsqu’ils sont tombés sur les Gurkhas. En effet, c’est tout de suite une autre musique lorsque vous tombez sur des types qui – véridique – n’hésitent pas à ramener la tête du commandant ennemi pour montrer qu’ils ont bien travaillé aujourd’hui. Vous voulez un autre exemple ? En Afghanistan toujours, en 2012, des talibans ont commis l’erreur d’encercler le sergent des Gurkhas, Dipprasad Pun. Un nom qui n’inspire pas la peur, Pun signifiant littéralement Calembour en anglais. Mais alors quelle bonne blague leur a-t-il joué ? Eh bien, quand il a compris que sa position était submergée d’assaillants taquins, Pun a pris sa mitrailleuse et a rejoué les plus grandes scènes de John Rambo. Quand il n’a plus eu de munitions, il a envoyé des grenades sur les truffes des margoulins. Quand il n’a plus eu de grenades, il a pris un fusil. Quand il n’a plus eu de cartouches… il a jeté une mine à la gueule de l’ennemi. Ce n’est pas fait pour, mais apparemment ça marche. Et quand il n’a plus eu de mines ? … Vous êtes joueurs. Lui aussi : Puna pris le trépied de sa mitrailleuse et s’ne est servi comme arme pour castagner le dernier type qui n’était pas au courant qu’attaquer un Gurkha revenait à ne plus avoir de soucis de retraite, là, de suite. Ce jour-là, Pun a sauvé tous ses petits camarades, et les talibans ont appris, mais un peu plus tard, qu’ils venaient de tomber sur un fils et petit-fils de Gurkha. Pour l’anecdote, Pun a été décoré par la reine d’Angleterre en personne. Alors, exagère-t-on la réputation des Gurkhas ? À vrai dire, il est fort possible que nous la minimisions.
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Entre nous, toute cette histoire d'appartenance religieuse ou ethnique, ne serait-elle pas un vague prétexte à vos petits penchants ?
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Et, aujourd’hui, elle venait pour lui. Pourtant, voir ces hommes morts ne lui procura aucune satisfaction. Peut-être était-ce parce qu’elle venait de venger celle qu’elle avait été, mais qu’elle n’était plus aujourd’hui. Elle avait l’impression d’avoir vengé une vieille amie.
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Pour un tireur, la plus belle cible reste le fumeur, car la nuit, dans les tranchées, on voit bien luire les cigarettes des sentinelles imprudentes...
Les soldats passèrent rapidement à la pipe, plus discrète et qui leur évitait de prendre une cartouche dans la margoulette.
En résumé, fumer tue, mais pas toujours comme on le pense.
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Si Nungesser a mené une vie d’aventures qui ont fait grand bruit, la dernière se conclut dans un silence assourdissant. En effet, près d’un siècle après sa disparition, on ignore toujours ce qu’il est advenu de l’Oiseau Blanc. Et où se trouvent Charles Nungesser et François Coli. Alors, que sait-on ? L’Oiseau Blanc quitte la France à Étretat le 8 mai 1927. Il est ensuite aperçu par un sous-marin britannique, puis on le voit encore au large de l’Irlande alors qu’il part pour son ultime voyage. De là, l’histoire devient une légende. D’abord, le 10 mai 1927, lorsque la presse française annonce que le raid est un succès ! Nungesser et Coli se sont posés à New York et ont été accueillis en héros. P déchante vite lorsque New York dément : les deux aviateurs ne sont jamais arrivés. Les recherches sont lancées, mais on ne retrouve rien. Et les témoignages sont aussi nombreux que contradictoires. Des habitants de Terre-Neuve affirment avoir vu un grand et étrange avion blanc sortant de la brume ce jour-là. Non loin, c’est un ancien marin qui affirme que des contrebandiers ont abattu un appareil inconnu, pensant qu’il s’agissait des garde-côtes. Dans la forêt canadienne, on croit avoir aperçu des fusées de détresse, et des trappeurs assurent qu’ils ont entendu un bruit d’avion le jour de la disparition. On parle même d’un moteur découvert dans les bois, puis déplacé par des chasseurs. Depuis de nombreuses ont été les campagnes de fouilles menées pour retrouver les deux aviateurs et leur Oiseau Blanc. Mais sans succès. La plupart des experts pensent que les deux camarades ont bel et bien traversé l’Atlantique, et se sont écrasés de l’autre côté de l’océan. Mais sans preuve formelle, le mystère n’est toujours pas levé. Ainsi, Nungesser a disparu comme il a vécu : comme une légende.
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- Vous me demandez si la police accepterait de voir disparaître un criminel qui passe son temps à la narguer mystérieusement ? Oh, Miss Black ! Je crois que la police serait prête à payer pour cela !
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Il faut parfois laisser un ennemi s’approcher pour le frapper en plein cœur, Elizabeth.
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Le baron belge : une histoire belge. Devant le numéro 453 de l’avenue Louise à Bruxelles se trouve le buste doré d’un pilote, dont les yeux fixent le ciel. Vous l’aurez deviné : c’est celui d’un certain capitaine Jean de Selys Longchamps, dont la Belgique n’a jamais pu célébrer le retour après la guerre. Aussi, il e le droit à des affiches, cartes postales, timbres… et à ce buste qui trône fièrement devant l’ancien quartier général de la Gestapo, qu’il ne daigne même pas regarder. Non, il est tourné vers l’endroit où son avion a piqué pour s’engager au-dessus de l’avenu et se diriger droit vers sa cible pour expliquer à coups de canons que si l’on peut occuper la Belgique, on difficilement arrêter le Belge. Le raid fut d’une précision remarquable, puisque en garçon bien élevé, le baron amis tous ses obus dans la cible, ce qui n’est pourtant pas si facile lorsqu’on vole à plusieurs centaines de kilomètres-heure en pleine zone urbaine (et ce sans respecter les ralentisseurs). Aujourd’hui, bien des Bruxellois ignorent l’épatante histoire qui se cache derrière ce buste qu’ils ont cependant souvent déjà croisé. Et pourtant, c’est l’occasion de rappeler que le cliché du héros tête brûlée qui désobéit mais est décoré quand même, que l’on croise dans tant de films américains… est finalement une vraie histoire belge.
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La principale source de revenus de ce pays est l'ignorance.
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La cocaïne, c’est une bonne drogue de connards arrogants. J’en sais quelque chose : j’en suis un.
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Ce n'est pas parce que nous servons la Mort que nous devons la donner généreusement.
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Car le Finlandais est taquin. En effet, ne pouvant manger l’ogre soviétique en une fois avec leur petite armée, Ils utilisent une stratégie locale : celle du bûcheron. Si l’arbre est trop gros, fais-en des tronçons. Les Finlandais se faufilent ainsi entre les divisions soviétiques, et les isolent en petits bouts qu’ils peuvent réduire, l’un après l’autre. C’est ce que les Finlandais appellent le motti, la stère de bois. Se prendre une branlée par des bûcherons, c’est une chose. Mais les Finlandais poussent le folklore plus loin. Ainsi, pour se déplacer dans la neige, ils sortent les skis. Certes, comme d’autres armées. Mais toutes les armées ne font pas tracter leurs skieurs pas des rennes pour aller plus vite encore ! le tout, sur des traces de skis soigneusement gelées pour ça glisse bien. Oui, une autoroute de mecs tirés par des rennes. Voilà. Et comme si être encerclés par des types faisant les zouaves accrochés à des rennes ne suffisait pas, les Finlandais mettent en place un système de cabanes an fond des bois, où les troupes peuvent aller se réchauffer et manger discrètement. Et tous les deux ou trois jours, c’est la fête : sauna pour tout le monde ! Les soldats gardent ainsi le moral et peuvent continuer à harceler les Russes qui eux, gèlent sur place, pendant que les Finlandais prennent des bains de vapeur. Alors quand, en plus, vous lâchez Simo Häyhä ; l’élite des tireurs d’élite, vous comprenez l’enfer vécu par les troupes soviétiques.
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Elizabeth suivit le passeur qui les guidait jusqu’à la surface, et lorsqu’elle sentit à nouveau le vent de la mer, elle soupira de soulagement.
Elle venait, comme Orphée, de ressortir du monde des morts.
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En 1914, les Anglais constatent que les Allemands ont des tireurs drôlement précis. Ces derniers ont en effet ramené leurs chasseurs au front, qui sont très entraînés au tir et disposent de fusils à lunette pour la chasse au gibier. Les Anglais font donc pareil en allant chercher leurs propres chasseurs. Et comme le tir à la bécassine se dit To snipe, en anglais, on les nomme des snipers. Pour contrer les snipers d’en face, les Allemands rajoutent un masque blindé aux leurs. Les Anglais décident d’arrêter de rigoler en allant chercher un fusil à gibier que les Allemands n’ont pas chez eux : l’éléphant.
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- Tu peux dormir en paix mon chéri. Il y a bien un monstre sous ton lit.
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Disons que la mort est un peu plus compliqué que vous imaginiez.
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– Appliquez-vous, petit seigneur, tonna Luzerne en passant derrière Orage qui, penché sur son pupitre, apprenait à écrire une lettre de menaces. Regardez, vous avez écrit correctement « enlever votre fille ». Vous croyez vraiment qu’un roi peut prendre une lettre de menaces au sérieux si vous ne faites pas de fautes? Montrez que vous ne respectez rien ni personne, pas même l’orthographe ! Bien écrire…, allons ! Pourquoi ne pas dessiner des petits lapins dans la marge, tant que vous y êtes?
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– Je suis des cours de Management, répondit Regalia avec assurance.
– Mange… quoi?
– Des leçons pour apprendre aux gens à faire ce que l’on attend d’eux sans crier.
– Ah ! J’en ai aussi, s’exclama Orage. Mais chez nous, on appelle ça Manipulation.. Vous avez de drôles de manières de nommer des choses simples.
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Marie Depage et Edith Cavell étaient faites pour se rencontrer. Toutes deux s’étaient dévouées à une mission aussi simple que grande : aider les autres. Car comme le disait Marie Depage : Les blessés n’ont pas de nationalité. Et comme expliqué dans ces pages, elle avait aussi compris qu’une victime de plus, c’était une famille endeuillée, en colère et appauvrie de plus, soit le terreau parfait pour de futurs conflits.
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Saviez-vous que porter un pantalon était officiellement interdit aux dames jusqu’en 2013 ? Revenons en arrière : le 7 novembre 1800, le préfet de police Dubois fait paraître l’ordonnance concernant le travestissement des femmes. Puisque si les femmes commencent à faire des trucs de mecs, comme arpenter les rues en pantalon, où va le monde ? il y a est dit que : Toute femme désirant s’habiller en homme doit se présenter à la préfecture de police pour en obtenir l’autorisation et celle-ci ne peut être donné qu’au vu d’un certificat d’un officier de santé. Techniquement, il fallait donc se présenter au commissariat afin d’avoir le droit de porter son jean. Pratique ! Dans la presse, on trouve mention de deux circulaires datées de 1892 et 1909, qui auraient autorisé les femmes à porter le pantalon si elles se promenaient à cheval et à vélo : hélas, ce sont des légendes urbaines ! Les historiens n’en ont jamais trouvé la trace. D’où une Marie Marvingt qui contourne le problème avec sa jupe-culotte, rendant la pratique cyclisme – et de l’alpinisme, son autre passion – plus aisée ainsi vêtue. L’interdiction du pantalon sera peu à peu oubliée, de même que l’existence de l’ordonnance de 1800, de toute manière rendue caduque aussi bien par les changements constitutionnels que par les nouvelles coutumes. Jusqu’à ce qu’on la redécouvre, au début du XXe siècle, en réalisant que, oups, on n’avait jamais déclaré officiellement que le pantalon était autorisé pour les femmes. Si on pouvait en profiter pour redécouvrir Marie Marvingt, qualifiée à sa mort par le quotidien Chicago Tribune de Femme la plus extraordinaire depuis Jeanne d’Arc, ce serait pas mal. Mais apparemment, on se penche plus sur l’histoire du pantalon que sur celle de la femme qui a mis une déculottée à tout ce qui se dressait sur son chemin.
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Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer. Indice : Esmeralda

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