Citations de Julien Rampin (394)
Le malheur des uns, les bavardages des autres.
"Les livres sont des messagers. Ils sont porteurs de ce qu'on n'ose pas dire. Ils te parlent de ce que tu ignores de toi-même, et mettent en lumière ces sentiments que tu n'oses avouer à personne. C'est comme ça qu'ils te soulagent. Parce qu'ils viennent te parler de toi, cet illustre inconnu. C'est pour ça que parfois, un livre nous transperce et que jamais, jamais, on l'oubliera. Quoi qu'on lise après" p.209
"Paul-Henry est un passeur de mots. Il trimballe son amour de la littérature et le partage, l'offre de bon coeur. Il ne vit plus que pour ça. Pour donner l'amour des livres aux habitants de sa vie. C'est une sacrée belle façon de donner du sens à ce crépuscule étrange que semble être la vieillesse." p.35
L'age, son statut de femme, toutes ces choses que d'autres prendraient pour des fatalités, elle en fait des guirlandes de possibles qu'elle accroche à son cœur pour continuer
vibrer. P128
-Le regard des autres.On en fait des conneries pour se sentir normal.Mais qui l’est vraiment ? La première chose qu'on devrait enseigner aux enfants c’est à s’aimer tels qu’ils sont. On en éviterait de belles, je crois.
Elle ne veut pas se cacher. Si elle a retenu une leçon, c'est bien celle-ci. Les petits secrets, les infimes trahisons que l'on se fait à soi-même peuvent être dévastateurs si on n'y prend pas garde.
Elle a de jolis cheveux, frisés naturellement, gris-blanc et en bataille. Une large chemise de bucheron canadien violette et une sorte de pantalon de jogging vert bouteille. Baskets aux pieds et sourire aux lèvres.
Elle ressemble à un dessin d'enfant, colorié à la hâte.
- Le regard des autres. On en fait des conneries, pour se sentir normal. Mais qui l'est vraiment? La première chose qu'on devrait enseigner aux enfants, c'est à s'aimer tels qu'ils sont. On en éviterait de belles, je crois.
La vérité a cette vertu de soulager les consciences, même si elle plonge dans d'autres abîmes les menteurs les plus habiles.
- C'est si beau, une chanson. En quelques mots, tout est dit.
- Vous avez raison. Il faut être un magicien pour dire tellement en quelques couplets. Nous sommes tous construits de vieux refrains qui tambourinent à l'intérieur de nous-mêmes.
On peut passer des années à côtoyer des gens qui effleurent à peine ce que nous sommes. Et un matin, on croise quelqu'un qui percute nos ambitions intimes. Fracasse nos millions de carapaces, en un éclat de rire.
- J'adore lire. Je pourrais passer ma vie à lire, en fait, enchaine Lucas. C'est comme avoir des milliers d'amis dont on peut prendre des nouvelles lorsqu'on le souhaite. Juste en ouvrant un livre. Je trouve que les gens qui ne lisent pas manquent d'ouverture. Lire, c'est vivre d'autres existences. Visiter des paysages inconnus. Être quelqu'un d'autre. Comprendre les choses qui nous échappent complètement parfois.
Les livres sont des messages. Ils son porteurs de ce que l'on n'ose pas dire ils te parlent de ce que tu ignorés de toi même et mettent en lumière ces sentiments que tu n'oses avouer à personne.
Je suis ton ami, Léon. Et tu peux tout dire à tes amis. Tout. Tu ne dois jamais garder une crotte sur le cœur.
- Dans la vie, nous sommes tous des signes de ponctuation, chère Clarisse. Et vous, vous êtes le trait d'union. Celui qui relie les gens, qui les rassemble les uns et les autres.
[...]
- Non, vous êtes un guillemet, vous ! Oui, c'est ça ! Vous avez toujours le bon mot, j'ai envie de vous citer en permanence ! Vous êtes un livre ouvert, mon Paulo !
La plupart des grands hommes n’ont pas de statues d’eux dans les parcs. On ne parlera jamais d’eux dans les journaux, et pourtant ils ont changé des vies. Les vraies héros restent anonymes.
Le corps peut se flétrir, se rabougrir jusqu’à n’être qu’une brindille, les yeux ne mentent pas. Ils contiennent à eux seuls toute une vie écoulée.
Elle a compris que les solitudes finissent par se rassembler, quelles qu’en soient les raisons. Elle a trouvé des réponses dans ce lieu lugubre. Elle a pressenti que le pardon est au cœur de nos vies. Et que le plus important, peut-être, est bel et bien de se pardonner à soi pour laisser à l’avenir une chance d’être clément.
Les livres sont des messagers. Ils sont porteurs de ce qu'on n'ose pas dire. lls te parlent de ce que tu ignores de toi-même, et mettent en lumière ces sentiments que tu n'oses avouer à personne. C'est comme ça qu’ils te soulagent. Parce qu'ils viennent te parler de toi, cet illustre inconnu. C'est pour ça que parfois un livre nous transpercent et que jamais, on ne l’oubliera.
Quoi qu’on lise après.
Les deux loups. Un sur chaque épaule C'et une légende, indienne, je crois.On me l’a racontée quand j'éais môme et elle m’a marqué.Elle raconte que nous avons deux loups qui cohabitent en nous. Deux bêtes sauvages qui se battent en permanence . L'un représente la peur, et l'autre l’amour. Et toute notre vie, ils se battent l'un contre I'autre. Et la morale de l'histoire, c'est que c’est que celui que l'on décide de nourrir qui gagne. Je crois que je ne sais pas encore lequel va gagner à la fin...