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Critiques de Kaori Yuki (346)
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Le parfum

En règle générale, j’aime beaucoup ce que fait Kaori Yuki mais j’avoue qu’avec ce one-shot, le niveau n’est pas vraiment au rendez-vous. Certes, on passe un bon moment et je ne sais pas vraiment si cela est dû à la traduction du texte mais il y a parfois une grandiloquence qui est ridicule, et je ne parle même pas des trois aventures que nous présente la mangaka. Tirées par les cheveux, les unes plus que les autres. La première passe encore mais les deux autres sont trop alambiquées et pas du tout crédibles. Cela est dommage car avec le thème choisit, je suis sûre qu’il y avait quelque chose de plus subtil, et plus entraînant à faire.



Le parfum est donc une suite de trois courtes histoires où l’on suit Kanadé, un jeune homme qui a « un nez », à savoir un odorat tellement développé qu’il a décidé d’être créateur de parfum (d’où le titre du one-shot), et d’Anaïs, sa cousine par alliance. Les deux personnages sont assez sympathiques, surtout Anaïs qui a un sacré tempérament. Kanadé est plus effacé et indécis. Des « défauts » qui auraient pu en faire un personnage intéressant, mais il est sous exploité à de très nombreux niveaux pour moi. S’il n’avait pas cette faculté spéciale, il resterait un personnage lambda. Pas vraiment un bon point. Et non, le fait d’avoir un seul tome n’est pas une excuse car à côté, Anaïs est très réussie.



Le nez de Kanadé est mis à contribution dans trois « enquêtes ». Les trois sont très noirs, et on retrouve très rapidement le style gothique que la mangaka affectionne. Il n’y a pas vraiment de suspens, ni de recherches, on en vient au fait assez rapidement grâce aux parfums, et nous sommes toujours en face de quelque chose de sordide. A bien y réfléchir, la relation entre les deux protagonistes est plus travaillée que le reste. Comme si en fin de compte les trois histoires étaient une excuse pour amener Kanadé et Anaïs à ouvrir les yeux sur leurs sentiments. Il n’y a pas vraiment de romance mais définitivement, une alchimie et des non-dits.



C’est donc assez étrange de lire Le parfum. J’aurais aimé quelque chose de plus, un peu comme le roman de Patrick Süskind. Pas au même niveau, j’entends bien, mais quelque chose de plus « visuel », de plus olfactif. Ici, le parfum est un accessoire, rien de plus. Un peu comme un pouvoir surnaturel qui aiderait Kanadé à résoudre des mystères. J’en attendais peut-être un peu trop, surtout après avoir lu d’autres œuvres de l’auteur que j’avais grandement apprécié.



Le graphisme est toujours aussi abouti mais on ne pas en dire autant des histoires. C’est dommage.
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Vampire Host

Encore un autre one-shot de Kaori Yuki et je dois dire que comparé au Parfum, celui-ci est plus abouti à de nombreux niveaux. Le seul hic que je pourrais soulever c'est qu'au final, d'autres tomes auraient été très sympathique car nous restons sur notre faim avec seulement trois épisodes des aventures de Rion. Le tome est très sympathique mais je ne suis décidément pas certaine que ce soit un format idéal pour Kaori Yuki.



Rion est donc une adolescente au fort caractère qui décide de partir à la recherche de sa meilleure amie disparue. Là où les choses se compliquent, c'est que des vampires entrent dans la danse. Oui, on s'en doute un peu vu le titre, je sais. Mais le côté original du one-shot est que ces vampires sont des "gentils" et c'est en fin de compte, les humains qui se trouvent être des créatures dépravées, malhonnêtes et manipulatrices. Même si le sujet n'est pas au centre du manga, la différence et les préjugés sont tout de même récurrents et je trouve le concept plutôt sympathique. Nous restons dans un esprit gothique, comme à l'habitude de la mangaka, mais l'humour a bien sa place. Et cela fait du bien. On passe de scènes très émotionnelles à d'autres beaucoup plus cocasses, ce qui donne un équilibre à l'histoire, en évitant d'être trop étouffante et trop sombre.



Rion est tout de suite très sympathique. Pleine de vie, elle prend les choses à bras le corps, ne se laisse pas abattre et à de la ressource. Elle n'a pourtant pas une vie très facile, mais elle va de l'avant. J'aime ce genre de personnage, disons-le clairement. Ceux qui s'apitoient sur leur sort ont tendance à m'énerver. Un très bon choix donc au niveau du personnage principale. Le groupe de vampires, et en particulier Suo, sont top aussi. Chacun a sa propre personnalité, il y en a pour tous les goûts, avec le charisme qui caractérise les protagonistes chez Kaori Yuki. Il est aussi facile de s'attacher à eux. Le seul problème, et je dirais que cela concerne aussi le tome dans sa globalité, est que leur histoire n'est pas assez développée. C'est un peu comme si la mangaka nous mettait l'eau à la bouche dès le départ et ne finissait pas son intrigue... Bien dommage.



Les trois épisodes sont sinon pas mal du tout. Les deux premières sont plus sérieuses, avec un mystère à résoudre. La dernière est plus ce que je considère comme un chapitre bonus. Il est amusant et permet de mieux connaître les vampires mais il n'apporte pas grand chose à l'histoire globale même s'il est sympathique.

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Vampire Host

Manga lu dans le cadre du challenge ABC 2015-2016.



Ce manga étant un one-shot, nous avons 3 petites histoires avec les mêmes personnages. Nous suivons ainsi Rion, jeune lycéenne bourrée d’énergie, à la recherche de sa meilleure amie disparue. Quelques maigres indices la conduisent dans un étrange club d’hôtes, « Krakenhaus », qui semble être tenu par des vampires. Dommage que ce ne soient que des historiettes car j’aurais aimé en savoir plus sur Rion, sur « Ellone » et ces mystérieux vampires. La troisième histoire a une chute marrante mais sinon je ne vois guère l’intérêt de celle-ci. L’auteur l’a ajouté à cause de la sortie en série télévisée de son manga, il fallait une histoire papier supplémentaire. Etant enceinte à ce moment-là, Kaori Yuki a réalisé une courte histoire complètement farfelue et qui n’avait pas trop de liens avec les deux précédentes, à part les personnages.



Par contre, je dois bien reconnaître à cette mangaka qu’elle a un superbe coup de crayon et qu’elle prend le temps de se renseigner avant de se lancer dans un sujet en particulier. Dommage qu’il y ait si peu de couleurs dans un manga… suivant les scènes, cela aurait pu être intéressant. Les graphismes sont plus centrés sur les personnages que sur les paysages mais ils sont très soignés et très détaillés.



Comme vous l’aurez compris, ce manga m’a fait passer un bon moment de lecture même si j’ai été légèrement déçue par la dernière histoire. Les deux premières sont plutôt sympathiques et revisitent le thème du vampire de manière originale. Les graphismes sont bien travaillés. Je ne connaissais pas le travail de Kaori Yuki avant ce manga. Je pense continuer avec d’autres one-shot avant de me lancer dans une de ses séries. Si vous ne connaissez pas Kaori Yuki, je vous conseille de découvrir ses mangas dont le travail est très soigneux.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Vampire Host

Un manga que j'avais lu il y a quelques temps déjà et dont je ne me souvenais plus. Je l'ai du coup re-emprunté à ma fille (qui a tous les mangas de cet auteur) quand je l'ai vu passer sur la page de Witchblade. Je ne m'en souvenais vraiment pas. C'est dire si le niveau n'est pas vraiment au top par rapport à ce dont j'ai l'habitude avec Kaori Yuki.



C'est vrai que c'est un peu trop léger, que ce soit au niveau des personnages, de l'ambiance ou des histoires, ça ne pèse pas grand chose. C'est agréable à lire, un peu comme un cocktail sans alcool est agréable à siroter, quoi...

Par contre, et comme d'habitude, les dessins c'est vraiment du lourd, ils sont toujours aussi magnifiques. Et rien que pour cela je mets une bonne note, parce que zut, on est fan ou on l'est pas, et de Kaori, je suis. Crac, c'est dit.
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Alice in Murderland, tome 1

J’ai voulu tenter car, plus jeune, j’étais une grande fan du travail de Kaori Yuki. Hélas, si j’admire toujours son coup de crayon, l’histoire abracadabrante et meurtrière ne m’a pas séduite. C'est un Battle Royal qui sonne comme du ''déjà vu''. De plus, les personnages me semblent assez fades par rapport à d’autres sagas de son cru... Mais, plus embêtant pour moi : le scénario me laisse une impression "brouillon". Dommage. A voir si je lis la suite disponible à la médiathèque ou si je reste sur mon premier ressenti.
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Les contes cruels

Un "vrai" Kaori Yuki, avec ses dessins si époustouflants de beauté et de détails.

Ses contes sont, bien sûr, très cruels, mais comme elle le dit dans les petits encarts que j'aime bien, très personnels, les contes sont cruels en général, même si ce n'est pas ouvertement, pour la plupart. Destinés à faire tenir sages des enfants turbulents, et à inculquer les leçons de morale. Bon, passons, j'vais pas commencer à faire ma sale tête, lol !



Ici au moins c'est ouvertement que Kaori écrit des histoires glauquissimes, elle ne s'en cache jamais, c'est vraiment très très noir comme ambiance, et j'aime beaucoup, car à côté de cela, ses dessins sont "angéliques" de beauté, le contraste est hallucinant.

De plus, Kaori écrit des histoires qui finissent, en un nombre limité de tome (Angel Sanctuary étant son plus long manga).



En bref, je suis fan. Ces quatre contes (c'est donc une sorte de recueil de nouvelles graphiques !) font une bonne entrée en matière dans son monde, si vous ne connaissez pas.
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Devil's Lost Soul, tome 1

Un premier tome un brin décevant pour moi, surtout au niveau des dessins. Il m'a manqué la finesse et le souci du détail de tous les autres mangas de l'auteur, surtout pendant la première moitié du livre.



De plus, le scénario est assez obscur, j'ai été paumée et n'ai pas compris grand chose, si ce n'est que je me suis dit que c'était un remake de Black Butler, ce qui m'a, là aussi, pas mal déçue. En fait, on comprend vers la fin qui est qui et qu'est ce que ces personnages font là, et cela devient plus intéressant. Les dessins redeviennent un peu plus détaillés et fins, conformes à ce à quoi nous avait habitué Kaori, et c'est beaucoup mieux.



C'est ce qu'on appelle une "mise en place", et donc c'est assez peu clair. Mais il s'avère que c'est de nouveau une histoire assez glauque, ce que j'aime chez cet auteur. Si je me souviens bien, j'avais éprouvé à peu près la même chose (ce sentiment d'être paumée) à la lecture du premier Angel Sanctuary. Je ne désespère donc pas que la suite devienne plus claire et passionnante !
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Angel Sanctuary, tome 3

Enfin un tome vraiment digne d’intérêt ... en tout cas, la fin du tome. Parce que le début, on en est toujours à l’amour interdit entre Setsuna et Sara et ça n’avance pas vraiment.

Cette fois, on dirait que la vraie histoire va se lancer avec la perte de Sara. Setsuna va enfin laisser Alexiel s’éveillait. J’espère ne pas me tromper sur la suite du scénario ... sans quoi, je serais fort déçue. J’avoue que je suis contente de ne plus avoir affaire à cette romance. Ce style d’histoire me lasse vite. J’attends de découvrir de vrais enjeux, à présent.

J’ai hâte de découvrir la personnalité achevée du mix Setsuna et Alexiel. Va-t’il être sans cœur envers ses ennemis ? Va-t’il pardonner facilement ? Je rêve d’un héros sombre. Il ne me reste plus qu’à lire la suite de l’œuvre pour le découvrir. Rdv au prochain tome !
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Neji

Cela faisait longtemps que je n'avais plus lu d'oeuvres de cette mangaka que j'apprécie énormément. J'ai été intriguée par le résumé alors j'ai tenté l'aventure. Ce qui est sûr, c'est que cette histoire aurait mérité davantage qu'un tome. Un tome c'est court, trop court, cela se termine vite et cela ne permet pas de développer une histoire autant que lors de l'écriture d'une série. C'est pourquoi j'ai un sentiment d'inachevé à la fin de cette lecture.



L'histoire en elle-même est vraiment intéressante, mais manque de précisions face à la complexité du récit et de l'univers présentés. J'ai eu l'impression d'être "jetée" dans ce monde sans réussir à en saisir les fondements et en essayant de les construire tout en suivant les aventures de Néji, ce qui s'est avéré bien compliqué car elles vont à 100 à l'heure!



En bref, j'ai aimé le personnage et son histoire, mais il m'a manqué trop d'informations pour m'immerger dans l'univers et en comprendre tous les tenants et les aboutissants, ce qui m'a un peu frustrée.
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Alice in Murderland, tome 2

C'est peut-être pas le meilleur de Kaori, mais il n'empêche que ça se lit très vite, trop vite, d'une traite, crac !



Je me suis redit à cette occasion que cette auteure est folle, mais finalement pas plus (voire moins) que C. Barker, parce que ça demeure classique, que ce soit dans le thème ou dans le déroulement.



C'est un manga "horrifique", peut-être plus que les précédents qui me semblent à posteriori bien légers comparés à celui-ci, même si ils sont assez glauques dans l'ensemble, à part ceux sur l'amateur de gros boobs, Ludwig, lol !



Sur les dessins, il n'y a rien à redire, ils sont magnifiques, comme d'hab...
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Alice in Murderland, tome 1

En tant que fans de Kaori Yuki, ma fille et moi ne passons jamais à côté de ses nouvelles parutions... Ces mangas sont à ma fille, d'où mon "emprunté" ici, lol !



Que dire... Kaori Yuki est de plus en plus folle, mdr ! C'est la pensée qui m'est venue plusieurs fois en lisant ce manga. On y retrouve ses sujets préférés, l'amour entre frères et soeurs, notamment, ici avec une nuance "mais on n'est pas du même sang", puisque les enfants de la famille Kuonji sont adoptés. Ajoutez du fantastique, le meurtre, la perversité, le mal et le sadisme venant de parents dénaturés qui exigent l'impensable, et tout y est !



C'est donc sans surprise qu'on retrouve une "Bloody Alice" dans un univers torturé, qu'on retrouve également des dessins magnifiques, et si l'histoire n'est pas nouvelle, le traitement par l'auteur en est suffisamment original pour qu'on ait envie d'en savoir plus.

Bientôt le tome 2 !
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Angel Sanctuary, tome 1

J’adore lire des mangas ! J’adore ce style de dessins ! De base, j’accroche beaucoup moins avec les shojo (mangas pour public féminin). Et celui-ci confirme mes goûts. Le thème était pourtant intéressant : une guerre entre anges. Mais, ça n’a pas fonctionné sur moi.

Pourquoi ? Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de personnages pour un tome de mise en place. Il faut se souvenir de leur nom, de leur fonction et de leur tête. Oui, ce n’est pas une mince affaire ! Surtout lorsqu’il y a des jumeaux, des réincarnations et des anges (ou démons) capables de changer de physique. Au final, on ne sait plus qui est qui et qui fait quoi ! On est perdu. Et c’est énervant. Frustrant ! Les connexions entre les personnages sont relativement complexes. C’est une lecture à laquelle il faut s’accrocher si on ne veut pas perdre le fil. Le problème c’est que ça demande tellement de concentration que ce n’est presque plus plaisant. Surtout quand on doit relire une page deux fois avant de repartir lire la page 3 parce qu’à la page 12 on a pas compris que la page 16 ne voulait pas du tout dire ça …. Au secours ! La mise en place aurait dû se faire en douceur, selon moi. Pour nous laisser nous attacher aux personnages. Des personnages visiblement fort bien écrits dans leur personnalité.

Par contre, les dessins sont très beaux. Digne de ce qui se faisait à l’époque. C’est-à-dire, de vrais dessins fait à la main et non informatisés comme aujourd’hui.

J’attends donc de découvrir la suite afin de démêler tout ça. Pour l’instant, je n’accroche pas forcément… mais, je compte bien continuer afin d’en savoir davantage et peut-être changer d’avis.
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Ludwig Revolution, tome 1

Ce manga raconte les aventures du très superficiel et pervers prince Ludwig, un homme supposé être très beau qui a plutôt des allures androgyne. Il fait la rencontre de Blanche-Neige (version méchante et sadique), du Petit Chaperon Rouge, de la Belle au Bois Dormant (appelée ici princesse Ronce) et de Barbe Bleue. L'auteur revisite les contes merveilleux connus dans une version qui n'a vraiment rien à voir avec les originaux...

Je pensais que ce récit m'amuserait, mais finalement pas vraiment. Il faut croire que la nécrophilie, l'inceste et la perversité ne me font pas rigoler.
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Angel Sanctuary, tome 2

Malgré mes réticences face au premier tome, j’ai entamé la lecture du second dans la même journée. Je n’en attendais pas grand chose si ce n’est que le tout s’éclaire. Parce que je nageais complètement dans une eau bien trop sombre à mon goût … Finalement, ce tome s’avère bien plus agréable. On commence à s’attacher aux personnages, à comprendre un peu mieux de quoi il retourne (bien que ce soit encore flou) … Bref, on a espoir de voir de la lumière à la fin du tunnel.

Ce qui me dérange le plus, in fine, ce sont les remarques de l’auteur sur quelques pages de l’œuvre, expliquant entre autre ses choix et ses préférences scénaristiques. Personnellement, ça me coupe un peu de l’intrigue.

Je ne peux toujours pas dire que c’est une œuvre hors du commun … je ne peux pas non plus dire qu’elle est nulle. Mais disons que pour le moment, elle ne m’inspire pas le génie au niveau de l’histoire.

Les dessins restent agréables. Il est juste dommage que ce soit toujours aussi difficile de reconnaître les personnages entre eux. Ils se ressemblent définitivement trop.

Je vais donc me lancer dans la lecture du troisième tome pour m’en faire une idée plus précise.
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Devil's Lost Soul, tome 3

Est-ce parce que je m'habitue, j'ai trouvé ce tome plus facile d'accès que les deux premiers, même s'il contient plus de personnages... Je dois être quelqu'un de bizarre, arf !

J'ai mieux compris ce qu'il s'y passait, curieusement, alors que ça semble plus compliqué que les deux premiers.

Les dessins sont toujours aussi beau, Wraith toujours aussi retorse, et Sorath fait un père honorable pour Nonoha.

Je me demande toujours où on va, clairement tout tourne autour de la petite Nonoha, mais on ne sait pas trop vers quoi on tend...

Intrigant...
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Angel Sanctuary, tome 2

Les personnages s'approfondissent dans ce tome 2. On en apprend un peu plus à la fois sur les "humains", mais également sur les anges et ce qu'il se passe dans "l'etemenanki" dont je ne me souviens jamais de l'orthographe !

Setsuna/Alexiel s'éveille, non sans remous, mais avant de remplir sa "mission", il veut aller chercher sa Sara dans l'Hadès. Condition sine qua non.

Il se retrouve avec un guide assez amusant, dans le royaume de l'Hadès qui est vraiment très glauque.

Des dessins toujours aussi magnifiques, (ou affreux, ça dépend lesquels) mais toujours réussis, un scénario vraiment fouillé, c'est prenant, et quand on commence on a du mal à en sortir ! C'est un manga où il vaut mieux avoir la suite avant de finir le précédent, sous peine de se retrouver "en manque"...
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Beauty and the Beast of Paradise Lost, tome 5

Série écrite et chamboulée par les problèmes de santé qu’a rencontrés l’autrice, on sent dans cette fin une grande précipitation et une trop grande émulation qui rendent celle-ci brouillonne et anecdotique. Dommage.



J’ai aimé Kaori Yuki et son univers, mais faute m’est d’avouer que si au début elle m’a enthousiasmée, j’ai eu l’impression qu’elle se perdait souvent par la suite dans les univers et décors qu’elle invoquait. J’avais espoir avec cette réécriture de la Belle et la bête que le conte d’origine lui offre des gardes fous. Ce n’est pas vraiment ce qui a eu lieu.



Avec des premiers tomes très centrés sur le château de la Bête, on étouffait presque mais il se jouait quelque chose entre les personnages, les relations qu’ils tissaient et les sentiments à fleur de peau qui avaient éclos. Malheureusement et heureusement aussi, l’autrice a voulu élargir son univers. Une idée bienvenue mais pas forcément réalisée comme il aurait fallu. Ce dernier tome est donc un assemblage assez maladroit de l’ensemble de ces intentions.



Rempli d’énergie, il offre avec vivacité un final plein d’affrontements, de révélations et de tombées de masques. C’est donc assez entraînant à suivre, les pages se tournant vite. Mais en même temps, c’est justement un peu trop et on tombe dans l’excès inverse du tout venant et du rien de creusé. J’ai vraiment eu un gros sentiment de superficialité lors de cette lecture précipité où j’ai eu l’impression de voir une autrice vouloir mettre vite vite dans ce dernier tome tout ce à quoi elle avait pensé comme on balancerait vite des vêtements pour boucler une valise en retard. Et précipitation n’est pas gage de qualité pour moi. J’ai trouvé l’ensemble très lisse, très prévisible aussi et sans réelle profondeur. Les personnages sont archi manichéens, au point d’en être risible et la romance bien trop culcul pour moi dans sa forme définitive.



Je ne nie pas pourtant les idées intéressantes de l’autrice avec cette belle destinée dramatique à travers le temps et l’espace qui noue la Belle et la Bête ; l’image aussi de ce prince maladroit et faible qui réalise ses erreurs, les paye et s’endurcit, osant s’affirmer par la suite ; la méchante qui prend le visage de ses ennemis pour mieux les faire tomber ou la vilaine princesse qui est une sorte de Petite sirène trompeuse et rancunière. Ce sont de belles idées de réécriture et on est dans une dynamique sombre et torturée, avec de vrais personnages de méchants qu’on ne cherche pas à édulcorer. Il y a aussi une mythologie, bien trop survolée, qui aurait pu être intéressante autour de ce Petit Peuple et sa magie. Sans parler de l’entourage du Prince qui aurait mérité d’être développé entre la jolie Ondine ou le serviteur-serviteuse, ce ne sera malheureusement jamais le cas, l’autrice posant juste ça là à la va-vite.



Beauty and the beast of paradise lost porte dans son titre ses défauts et ses qualités : une belle rencontre entre Kaori Yuki et ce conte, mais une autrice dépassée par la maladie qui va pondre au final quelque chose de bien trop brouillon et précipité où tous les ingrédients s’agglomèrent sans réussir à trouver le bon mélange et le bon équilibre. On peut trouver la fin satisfaisante dans le sens où elle clôt chaque ligne d’intrigue, mais elle est aussi terriblement mauvaise dans le sens du rythme raté qu’elle offre, avec cette narration absconse et ces personnages trop survolés au point d’en être ridicule. J’aurais été l’éditeur de l’autrice, je lui aurais conseillé de prendre plus son temps pour conclure correctement cette oeuvre, car là elle lui fait plus préjudice qu’autre chose. J’ai beau avoir aimé l’autrice autrefois, je vais finir par réfléchir avant de me lancer dans une de ces oeuvres à force de voir la puissance déclinante de celles-ci.
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Beauty and the Beast of Paradise Lost, tome 4

Ce nouveau conte gothique, écrit alors que l’autrice avait de terribles problèmes de santé, touche bientôt à sa fin et comme elle sait le faire Kaori Yuki éclaire et emmêle son récit tout à la fois à l’approche du grand final.



Poursuivant depuis le début une quête, le prince Cyril, chez qui s’est réfugiée Belle, voit son rêve se réaliser et sa fiancée se réveiller. Est-ce la fin heureuse de notre histoire ? Loin de là ! Comme Kaori Yuki aime le faire, elle va derrière les apparences et nous fait entendre que cette Belle qui vient de s’éveiller n’est peut-être pas telle qu’on nous la présentait.



J’ai beaucoup aimé l’ambiance encore plus sombre et dérangeante de ce nouveau tome qui se veut allant derrière les apparences et qui donc passe derrière le rideau du théâtre qui se joue devant nous. C’est moins flamboyant que d’autres fois, plus discret, mais tout aussi entêtant et dérangeant. L’autrice nous apprend qu’on se montre d’une certaine façon à certaines personnes mais que ça ne nous définit pas, pire que certains projettent une image sur nous qui n’est pas forcément la nôtre. La réalité peut faire mal.



J’ai donc trouvé intéressante la nouvelle dynamique induite par l’arrivée de cette Belle dans l’équation, une personne à la superbe apparence mais au coeur terriblement froid et manipulateur. L’autrice va un peu vite et précipite les choses, mais le rapprochement entre notre Belle, la domestique, et Isolde ainsi que Gisèle, la soeur oiseau exclusive de Cyril, est touchante et bien vu. Ces âmes en peine qui n’ont pas réussi à atteindre le coeur de leur aimé ont de quoi se consoler entre elles pour apprendre à survivre à ça. Cela fait aussi un beau trio face à la manipulatrice Belle qui risque de faire bien des ravages.



Cependant l’autrice va vite, trop vite, et elle nous entraîne dans une suite de séquences qui aboutit à approcher de la résolution finale de manière trop rapide et maladroite vu ce qu’il vient juste de se passer dans le château. On saute un peu du coq à l’âne, en passant du réveil de Belle et de ses premiers pas dans le château, à la poursuite de la Medium qui a pris le corps de la mère de notre Belle domestique. Certes elle a semé quelques cailloux avec les souvenirs troubles des deux fiancés mais ça ne justifie pas ce choix à ce stade. J’ai quand même pris plaisir à la délocalisation de l’histoire, qui permet d’ailleurs voir ailleurs, autre chose, car on aurait pu vite tourner en rond dans le château. Ici, l’autrice ouvre sur notre Belle, son passé, ce qu’elle a subi et ce que la Medium fait encore subir à sa mère et par voie de conséquence à Cyril. C’est un peu tout embrouillé mais j’ai espoir que le final dénoue tout dans le prochain tome.



On est loin des terribles séries gothiques sombres et cruelles de l’autrice il y a 20 ans, mais le divertissement reste présent dans ce conte revisitant une des histoires les plus connues de notre patrimoine. Traitant du sujet des apparences avec doigté et finesse, l’autrice nous entraîne dans un tourbillon de non-dits et mensonges assez savoureux qu’on a envie de voir se dévoiler pour faire éclater la vérité et faire revenir la lumière. Je compte sur le dernier volume pour nous apporter tout cela et plus !
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Neji

J'ai ce one-shot depuis très longtemps et je l'ai lu je ne sais combien de fois... et je viens juste de me rendre compte d'une chose qui m'a choqué : ils ont francisé le titre (et prénom du héro) ! Qui a eu l'idée saugrenue de mettre un accent aigu sur ce foutu "e" ! ? Alors oui, vous me direz qu'à l'époque les mangas n'avaient pas encore connu leur apogée et que, donc, Tonkam s'est sûrement dit que ce serait plus facile pour les néophytes... Mais quand même... :'(



Enfin bref, passons !



Ce one-shot, se passant en 2033, est pourvu de trois mini histoires qui se suivent au niveau du fil chronologique et aussi de la trame de fond.

La première, nous présente Neji et son histoire, comment il est arrivé là et pourquoi.

La seconde introduit un nouveau personnage, Batsu. Elle sera plus centrée sur son histoire à lui, mais Neji ne sera jamais très loin et est plus lié à cette affaire qu'il ne le croit.

Quant à la troisième Neji et Batsu vont se retrouver mêlés à une histoire incluant des automates à la technologie de pointe et ressemblant à s'y méprendre avec des humains.



Entre la première et la dernière histoire, 8 ans se sont écoulés. Dans la vie réelle j'entends. Kaori Yuki a écrit la troisième histoire, 8 ans après la première. Elle évoque une longue série qui serait venue s'implanter entre les deux, je pense donc à Angel Sanctuary. ^^

Cette cassure, on la ressent au niveau du graphisme (toujours aussi beau, cette mangaka a du talent !) qui a beaucoup évolué entre le début et la fin, surtout celui de Neji qui passe d'adolescent (il a 15 ans je crois) à jeune homme. Le truc que je pourrais reprocher, c'est l'absence de repères chronologiques entre les histoires parce qu'on ne sait pas s'il s'est passé 2 semaines, 2 mois ou 2 ans...



Après, je trouve les histoires bien ficelées, même si parfois j'aurais aimé avoir un peu plus de détails et d’approfondissements sur certains points. N'empêche, Neji et Batsu forment un très bon duo là où le sérieux de l'un est complété par l'humour de l'autre.

C'est un shôjo car la première histoire notamment est basée sur les sentiments de Neji, pour sa fiancée, mais il est aussi très sombre et assez sanglant, voire un peu glauque parfois. A ne pas mettre entre les mains des plus jeunes.



Pour résumé, un manga que j'aime beaucoup et que je recommande sans souci si vous aimez les histoires un peu sombres avec un (très) petit fond de romance, de pouvoirs psy et d'organisation gouvernementale diabolique. Sans oublier les jolis graphismes. ^^
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Beauty and the Beast of Paradise Lost, tome 2

Série courte oblige, l'autrice ne se perd pas en circonvolution et poursuit à la même vitesse son incursion dans cet univers fantastique sombre et grinçant revisitant le classique La Belle et la Bête.



Si Kaori Yuki continue à mon vif plaisir de développer ici univers et personnage, je n'ai pu m'empêcher également de noter que je retrouvais le style de narration un brin décousue qui la caractérise et a tendance à me perdre au fil de la lecture et des tours et détours que prend mon esprit pour tenter de comprendre le puzzle qui se crée sous mes yeux. C'est déstabilisant mais plaisant quand on aime se faire balader.



La force de ce tome vient clairement, selon moi, de Belle personnage qui porte l'histoire par le regard naïf et à fleur de peau qu'elle porte sur la drôle d'histoire qui se déroule sous ses yeux. Il est touchant de la voir ainsi ballottée, en recherche d'affection et d'amour, elle qui en fut si souvent privée. En comparaison, la Bête que l'autrice a doté d'un background bien plus grandiloquent me semble manquer de présence, d'encrage et rester une créature de fantasme, une créature un peu effrayante et dérangeante mais éthérée.



Heureusement, cela s'inclut dans une belle ambiance gothique inquiétante et dérangeante où l'autrice aime creuser les thématiques de l'apparence, de la vie en société, de l'amour, du mariage et de la famille, des thèmes qu'elle a déjà visités avec succès autrefois aussi bien dans son Comte Cain et sa suite Gold Child que dans Ludwig ou Angel sanctuary.



J'ai donc aimé me laisser porter par ces réflexions philosophiques enrobées dans un fantastique bien soigné aux consonances gothiques où on retrouve bien les marqueurs du conte originel mais aussi d'autres qui viennent s'y mêler avec cette fiancée "endormie", cette belle-mère jalouse, cette porte interdite dans le château, etc. L'autrice sait comment y piocher pour créer une nouvelle histoire à l'habillage à la fois proche et lointain, connu et méconnu. Mais au-delà de cette ambiance, ce sont clairement les mystères qui entourent la Bête et les habitants de son château qui ont rendu cette lecture entraînante à mes yeux. On sent un vrai potentiel dans les émotions puissantes mais enfermées de la Bête dont Belle est la témoin quasi silencieuse.



Prenant avec ses chausses trappes et sa noirceur, ce classique revisité est un beau conte en puissance. Ce n'est pas mon Kaori Yuki préféré mais se lit bien. L'autrice avance d'un bon pas, creuse et développe bien son univers. Ses personnages manquent peut-être encore un peu d'ancrage mais le potentiel est là.
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