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Citations de Karen Cleveland (24)


Je porte ma main à ma bouche, et j'ai vaguement conscience qu'elle tremble. Les Russes n'ont pas été chanceux. Ils ont été minutieux. Tout était intentionnel, planifié. Cela n'avait rien d'un heureux hasard.
J'étais sa cible depuis le début.
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Je me racle la gorge.C'est un risque.Je ne sais si j'ai pris la bonne décision de lui en parler.En revanche , je sais que c'est ma seule idée, le seul moyen qui me permettrait de remonter la piste de Youri. Et il n'y a qu'Omar qui puisse m'aider.
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Je ne serai donc plus jamais totalement à l'aise, totalement heureuse.Mais mes enfants, si.Et n'est-ce pas la seul chose qui compte, lorsqu'on est parent?
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_Il n'y a qu'une chose que tu puisses faire. (Il enfouit la tête dans le creux de mon cou, et je sens le râpeux de sa barbe naissante.Je ne peux réprimer un frisson). Me dénoncer.
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J'entends Matt monter l'escalier et ma main se referme sur la clé USB. Comme si, en serrant assez fort, j'allais la faire disparaître. Et alors tout redeviendrait comme avant. Effacées, les deux dernières journées ne seraient plus qu'un mauvais rêve. Mais non, la clé existe bien: dure, solide, réelle.
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Les voeux que j'ai prononcés devant toi, j'en pensais chaque mot, avait-il poursuivi. Peu importe ce que nous réserve l'avenir, n'oublie jamais ça. Si les choses deviennent... dures... souviens-toi juste de ça. Tout ça, c'est pour nous. Tout ce que je ferai, pour le restant de ma vie, ce sera pour nous.
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Parfois, commence-t-elle, hésitante, nous croyons que masquer la vérité protégera ceux que nous aimons le plus.
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- Parfois, nous croyons que masquer la vérité protégera ceux que nous aimons le plus.
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Je suis retombée enceinte quand Luke avait deux ans. Je ne l'avais pas tout de suite annoncé à Matt cette fois. J'avais gardé la nouvelle pour moi toute la journée, mon petit secret. En rentrant du travail, je m'étais arrêtée sur le trajet et j'avais trouvé un T-shirt pour Luke : "GRAND FRÈRE" était-il imprimé dessus. Ce soir-là, je l'avais baigné, je lui avais enfilé son pyjama. Le bas en polaire, avec des dinosaures, mais à la place de son haut, je lui avais mis le T-shirt.
- Va montrer ton nouveau T-shirt à papa, lui avais-je chuchoté.
Et je l'avais regardé se précipiter dans le séjour, en bombant le torse.
Matt y avait jeté un œil. Et puis son visage s'était transformé. Javais vu ses yeux se planter sur moi, lu en eux cette même joie pure que j'y avais découverte lorsque je lui avais montré mon premier test de grossesse, trois ans auparavant.
- Nous sommes enceintes ? m'avait-il demandé, l'air d'un enfant le matin de Noël.
- Nous sommes enceintes, avais-je confirmé, avec un grand sourire à mon tour.
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J'ai l'impression que le sol se dérobe sous moi. Comme si je tombais, ou que je flottais, en suspension dans un espace où je m'observe moi-même, regardant cette scène se dérouler, mais sans y prendre part, car elle ne peut pas être réelle.
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Je ferais n'importe quoi pour mes enfants. N'importe quoi. Je rouvre la main et pose les yeux sur la clé USB. Ce petit rectangle en apparence si insignifiant, si minuscule, mais qui renferme tant de pouvoirs. Le pouvoir de réparer, mais aussi le pouvoir de détruire. Un peu comme un mensonge, quand on y pense.
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Ses yeux ne quittent pas l'engin qui continue de voler le long de la côte, le vrombissement s'estompant progressivement jusqu'à ce qu'il puisse à nouveau entendre le fracas des vagues. Un sourire se dessine sur ses lèvres, non pas le sourire désarmant, limpide, que sa famille a toujours connu, non, un tout autre sourire. Une expression qui le ferait paraître étranger à quiconque le verrait.
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Quelque chose a changé en moi le jour de la naissance de Luke. Je n'étais absolument pas préparée à l'amour irrésistible, bouleversant, que j'ai ressenti pour cet être minuscule. Ce besoin d'être toujours à ses côtés, de le protéger.
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Tout se ramène à l'argent. Et comme je déteste l'idée que tout se ramène à l'argent. 
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On n'a jamais assez de temps.
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Je ferais n'importe quoi pour mes enfants. N'importe quoi. Je rouvre la main et pose les yeux sur la clé USB. Ce petit rectangle en apparence si insignifiant, si minuscule, mais qui renferme tant de pouvoirs. Le pouvoir de réparer, mais aussi le pouvoir de détruire. Un peu comme un mensonge, quand on y pense.
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J'ai l'habitude de ces phrases qui restent en suspens, de ces conversations aux termes évasifs, sur ma ligne non sécurisée. Je pars toujours du principe que quelqu'un écoute. Les Russes. Les Chinois. C'est en partie la raison pour laquelle l'école téléphone à Matt en premier, en cas de souci. Je préfère qu'il filtre les appels et protège certaines informations personnelles, notamment liées aux enfants, des oreilles de nos ennemis.

Vous pourriez me traiter de paranoïaque, ou simplement voir en moi une analyste du contre-renseignement de la CIA.

En réalité, Matt ne sait pas grand-chose de ma journée. Il ignore que j'ai vainement essayé de démasquer un réseau d'agents dormants russes. Ou que j'ai développé une méthodologie permettant d'identifier les individus impliqués dans ce programme ultrasecret. Il sait juste que j'attends ce jour depuis des mois. Que je suis sur le point de découvrir si deux années de travail acharné vont finalement payer. Et si j'ai une chance de décrocher cette promotion
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Pendant des années, le FBI a essayé d'identifier directement les agents dormants, mais ils se sont si bien assimilés que c'est devenu presque impossible. La cellule est conçue pour qu'ils n'aient de contacts qu'avec leur officier traitant, et ce de façon très minimale. La CIA, quant à elle, s'est concentrée sur les chefs de réseau, les types qui supervisent les officiers traitants, ceux qui entretiennent des liens directs avec le renseignement extérieur russe, à Moscou. De mon côté, j'ai défini un profil d'officiers traitants suspects possibles, incluant les paramètres suivants : universités, études et diplômes, comptes bancaires, déplacements en Russie et à l'étranger. J'ai obtenu un algorithme, identifié cinq individus correspondant le mieux à mon profil.
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Je pars toujours du principe que quelqu'un écoute. Les Russes. Les Chinois. C'est en partie la raison pour laquelle l'école téléphone à Matt en premier, en cas de souci. Je préfère qu'il filtre les appels et protège certaines informations personnelles, notamment liées aux enfants, des oreilles de nos ennemis.
Vous pourriez me traiter de paranoïaque, ou simplement voir en moi une analyste du contre-renseignement de la CIA.
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L'« école », en réalité, c'est la crèche, l'endroit où nos trois plus petits passent leurs journées. Quand Luke n'avait que trois mois, nous appelions déjà ça l'école. J'avais lu que procéder de la sorte pouvait faciliter la transition, alléger la culpabilité d'avoir à nous séparer de notre bébé huit, dix heures par jour. Cela n'a rien facilité du tout, mais les vieux réflexes ont la vie dure, j'imagine.
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