Être le père d’un abruti inconséquent qui épouse une inconnue peu vêtue après une nuit alcoolisée à Las Vegas, c’est sûr que ça ne fait pas le meilleur effet lorsqu’on prétend gouverner la première puissance mondiale.
- Chaque baiser que tu me donnes, reprends-je,chaque caresses m'attaches encore un peu plus à toi. Et toi,tu m'annonces que tu vas repartir à l'autre bout du monde; ce qui veut dire que je vais rester seule avec mes souvenirs.Tout ça est peut-être un jeu pour toi,mais pour moi ,ça ne l'est pas. Je te jure que j'aurais préféré! Mais voilà,je ne suis pas comme ça.Alors,sil te plait,si tu penses que rien n'est possible entre nous,laisse-moi partir.Je ne voudrais pas encore aggraver mon cas.
- Tu me donnes tellement de plaisirs, Percy. J'ai toujours envie de toi.Je crois que je suis totalement obsédée par ton corps, ta peau.J'ai toujours besoin de sentir tes mains sur moi...Je ne sais pas comment j'aurais fait si j'avais dû me passer de toi pendant un an, dis-je en grimaçant à cette perspective.
- Moi qui croyait que c'était le charme de ma conversation qui allait te manquer le plus, dit Percy, faussement outré.Alors qu'en fait, je ne suis qu'un objet sexuel pour toi...
Il ne pouvait pas passer pour un imbécile, celui qui n’est même pas au courant du mariage de son fils, il fallait qu’il joue la carte de la complicité. Il n’avait pas le choix.
- Effectivement,il n'y a pas de '' nous ''possible, dit-il avec une fermeté qui me transperce le coeur.Tu me touches,Matilda.Tout en toi me plaît et je te désire comme un fou, mais je sais que je n'ai rien de plus à t'offrir.Je ne peux pas te donner ce que tu attends;je ne saurais pas te rendre heureuse.
Ça ne doit pas être facile d’être l’épouse (la vraie) d’un grand avocat, il ne doit pas être très disponible… Mieux vaut être l’aventure d’un soir, avant que la magie ne s’évapore…
- Zoé, je tiens à toi,je te l'ai dit. Et je n'en veux aucune autre. Je te désire, toi. Je ne peux rien te dire d'autre,je ne peux pas te faire de promesse sur l'avenir.
- Et je n'en veux pas.Pour moi aussi c'est tout neuf,je n'ai pas connu ça avant toi.J'ai aussi besoin de temps pour savoir ce que je veux.Je ne te demande pas d'engagement,je souhaite juste que tu sois honnête avec moi.
- Je le serai Zoé, je te le promets.
- Et je le serai aussi.
Pourquoi croyez-vous que je vive seul, que j’aie toujours vécu seul ? À qui voulezvous faire confiance quand vous êtes une star de cinéma et un milliardaire ? Les femmes vous font des déclarations enflammées alors que vous les connaissez depuis cinq minutes, elles s’offrent à vous sans que vous ayez levé le petit doigt pour les séduire. Elles ne savent même pas qui je suis, elles regardent mon apparence, ma fortune, mais mon humanité, mon cœur, ce que je pense et ce que j’aime ne les intéressent pas. Oh ! je ne vais pas me plaindre, j’en profite, et je garde mon entière liberté. C’est un monde de fous, mais c’est le mien, celui que j’ai choisi. Mais vous Zoé, vous n’êtes pas comme ça, je vous ai observée, vous vous intéressez aux gens ; l’argent et la gloire vous étonnent, vous intriguent, parfois tout cela vous amuse, mais ce n’est pas après cela que vous courez, et c’est pour ça que vous me plaisez tant.
- Si Zoé, me coupe Terrence. Je suis heureux comme je ne l'ai jamais été, et pas seulement parce que j'ai retrouvé ma mère. Parce que tu es entrée dans ma vie, parce que tu lui as donné un sens.
Je reste un instant silencieuse,émue par cette déclaration.
- Zoé? dit Terrence, tu es toujours là?
- Oui,je suis là, c'est juste que... Terrence, moi aussi, je t'aime tellement. J'ai l'impression de n'avoir pas vécu avant de te rencontrer. C'est comme si je t'étais destinée. C'est bête, mais quand je pense à notre rencontre,alors que je débarquais à peine ...
Sous le coup de l'émotion, je ne trouve plus mes mots.Je choisis de plaisanter,pour cacher mon trouble:
- Si l'avion n'avait pas été en retard, je ne t'aurais peut-être jamais rencontré!
Tu n’as pas besoin de te maquiller ou d’enfiler des robes pour être une ravissante jeune femme, ma chérie. Tu es jolie comme un cœur, même en jean et baskets, avec ton teint de porcelaine et tes yeux de chat verts. Tu es parfaite comme tu es. Et je ne dis pas ça parce que je suis ta mère. C’est vrai, je pensais avec le temps que tu deviendrais plus féminine, plus coquette, mais je sais très bien que ce n’est pas un un aspect de toi que tu as envie de mettre en avant.