Katherine Arden

Une lecture agréable de ce court roman jeunesse, rien de très original mais adapté à la saison et à Halloween.



La jeune Ollie s’est renfermée sur elle-même depuis le décès de sa mère. Un jour, en rentrant du collège, elle récupère un livre qu’une femme allait jeter dans la rivière. Elle découvre alors l’étrange histoire de la disparition de deux fermiers et de l’homme qui rit, histoire qui va prendre une autre forme de réalité le jour d’une sortie scolaire dans une ferme : le bus tombe en panne en pleine campagne, rien à l’horizon, si ce n’est une horde d’épouvantails



Les ressorts sont classiques et on retrouve les codes du genre fantastique et du récit horrifique : une intrigue type Chair de Poule, trois enfants qui vont changer grâce à l’expérience qu’ils vivent, des personnages assez stéréotypés (la jeune orpheline en colère, la petite blonde écervelée qui vient de la ville et le sportif « beau gosse »).



Néanmoins, un jeune lecteur passera un bon moment : l’écriture est fluide, l’ambiance creepy réussie et les personnages sont assez attachants .

N'étant pas lectrice de romans jeunesse, j'allais un peu à reculons avec la peur de trouver une écriture simpliste avec une histoire enfantine peuplée de personnages manichéens. Mais j'en avais entendu beaucoup de bien sur booktube, et je me suis laissée tenter.



Bien m'en a pris, je me suis régalée. Alors oui le côté jeunesse se ressent, malgré tout j'ai trouvé l'histoire originale et très intrigante, et les personnages attachants. Il semblerait que les déçus y ont retrouvé trop de clichés des romans jeunesse, mais si comme moi vous êtes novice n'hésitez pas, vous passerez un très bon moment, et comme je ne compte pas m'investir dans ce type de littérature, ça me convient parfaitement. Je compte lire les volumes suivants qui pour l'instant sont au nombre de 4 si on inclut celui-ci, et j'avais déjà "L'ours et le rossignol" de la même autrice en fantasy adulte dans ma pal que j'ai hâte de lire maintenant. Je ne raconterai pas l'histoire qui gagne a être découverte à la lecture, et la couverture, bien que jolie, en montre déjà trop à mon goût.

Avec tous les avis positifs qui fleurissaient sur cette saga jeunesse (notamment celui de ma chère @anouklibrary), j'étais très curieuse de la découvrir à mon tour et sincèrement, j'ai adoré ! Si vous êtes fans de Chair de Poule, ce roman (et la saga) est fait pour vous. C'est un mélange de mystère avec une touche de fantastique et des personnages attachants. J'ai beaucoup aimé suivre cette petite bande d'amis qui se forme au fur et à mesure de leur aventure. Katherine Arden a su me captiver avec une atmosphère d'épouvante qui m'a fait frissonner plus d'une fois au cours de ma lecture. Je n'ai jamais beaucoup aimé les épouvantails, et bien là, j'ai été servie ! Ollie est une petite fille mature et intelligente, on la voit s'ouvrir de nouveau après les épreuves qu'elle a vécu, c'était très touchant. J'ai hâte d'en savoir plus sur Coco et Brian dans les prochains tomes et de suivre leurs prochaines aventures qui s'avèrent tout aussi passionnantes !
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A la lecture de plusieurs avis élogieux sur ce roman et en digne fan de la première heure des Chair de Poule (dédicace à la team qui a frissonné sous la couette avec le pantin maléfique), il était évident que ce fameux Terreur à Smoke Hollow finirait par tomber entre mes mains. Et v'là qu'il y a peu je le trouve en occasion à prix doux (on en revient encore à mes convictions sur la protection des petits oursons). Direction le canap' dès le retour au bercail, après un petit coup d'alcool à 90° sur la couverture et un nettoyage méticuleux des mains cela va sans dire. Non mais, vous me prenez pour qui ?



Mais rentrons dans le vif du sujet et ne tournons point autour du pot : cette histoire m'a laissé un goût d'inachevé. La messe est dite. Pourtant l'aube de ce récit horrifique avait tout pour plaire et j'y ai cru, mais genre vraiment très fort. Car quoi de mieux comme speech de départ qu'une adolescente un peu rebelle, la faute à son passé douloureux, vivant au beau milieu d'un bled paumé, aux airs lugubres de campagne reculée du Kansas, en proie à une sinistre malédiction ? Entre champs de maïs à perte de vue clairsemés d'affreux épouvantails, sombres demeures à la devanture inquiétante et nuits glaciales et agitées au coeur de forêts envoûtées, le décor était prometteur vous en conviendrez.



Mais malgré une première moitié bien foutue qui suscite une accroche efficace à l'univers dépeint, la suite piétine. Notre héroïne, accompagnée de ses deux acolytes bien stéréotypés comme il faut (vous savez la petite citadine précieuse qui en a, finalement et contre toute attente, sous le pied et le sportif BCBG qui derrière son air de 54 de QI peut vous poser la démonstration du petit Théorème de Fermat en deux heures) n'en finit plus d'essayer tant bien que mal de se dépêtrer de ce long – mais long - bourbier fantastique aux allures Narniesques (tiré de Narnia ndlr) sauce Stephen King. Les inspirations de Katherine Arden, trop marquées, laissent un sentiment de déjà-vu et le manque d'enjeux se fait trop ressentir.



C'est dommage d'autant plus que le dénouement déboule comme un cheveu sur la soupe, plié en dix pages à peine, avec à la clé aucune explication sur cette si intrigante malédiction qui était pourtant le gros atout de ce roman. Je n'évoquerai même pas (bon en fait si) le manque de cohérence dans la défaite du grand méchant. Restent un monde horrifique agréable à ses prémices et un périple qui se suit malgré son manque de saveur. Petite déception pour moi qui souhaitait rester dans une éminente lignée noire du fantastique après le magistral Quelques Minutes après Minuit.



Comme diraient les jeunes aujourd'hui « j'suis dég ».

Depuis le décès de sa mère, Ollie trouve refuge dans la littérature. Quand elle croise une femme au bord de la rivière prête à y jeter un livre, Ollie le lui arrache des mains et cours pour échapper aux mises en garde de la mystérieuse femme.

L’ouvrage raconte une étrange histoire : celle d’Elizabeth, de son mari et de son beau-frère, disparus après avoir passé un pacte avec un sinistre personnage.

Le lendemain, lors d’une visite scolaire à la ferme, Ollie se rend compte que le livre recoupe l’histoire de cette ferme encerclée par les épouvantails et que la mystérieuse femme n’est autre que la propriétaire.

Ollie se rapproche alors de deux camarades, Coco et Brian. Tous les trois tentent d’échapper au destin qui semble les attendre: être engloutis par le brouillard et disparaître à leur tour. Arriveront-ils à percer le mystère de cette ferme ?



Un livre jeunesse plaisant que je vous conseille de lire en automne. J’ai aimé l’ambiance spooky que dégage cette histoire : une ferme au milieu de nulle part, entourée par d’interminables champs de maïs, où d’étranges personnages prennent vie la nuit. Pas de grosses surprises cependant dans le récit, ni de chair de poule compte tenu du public visé. Une lecture agréable qui change de ce que j’ai l’habitude de lire, mais je ne peux pas dire qu’elle me restera longtemps en mémoire.

On continue donc dans les joyeusetés avec des lectures légères, sans intrigues, sans peur ....



JE DECONNE ! J’ai pas osé l’avouer à Jack quand il m’a posé la question mais il est fort probable que j’ai eu un tout petit riquiqui peur ( mais minuscule hein ^^)

J’ai l’âge que j’ai et je voulais me faire une semaine frayeur et bien C’EST GAGNÉ !



En petit résumé : Ollie vient de perdre sa maman et pour oublier sa douleur se plonge dans les livres. Un jour elle trouve une dame au bord de l’eau qui mène à de jeter un livre à l’eau ... c’est trop pour Ollie qui récupère l’ouvrage et commence à le lire.

Le lendemain elle a une sortie d’école à la ferme et va très vite comprendre que le bouquin et cet endroit sont étroitement liés.



Ce coups ci j’ai été clairement influencée par @coulercommelancre et encore une fois j’ai eu raison de la suivre.

C’est très sympa à lire même si il est fort probable que j’ai fait un tout petit minuscule cauchemar et que je me suis retrouvée dans le fauteuil parce que vraiment il y avait des bruits bizarres dans ma chambre 😰 mais bon il semblerait que c’est la période des nuits d’oiseaux ...



Et quand je pense que je suis en train de lire un autre bouquin qui va me faire peur ... je dois avoir un problème !



Bonjoooooouurrrrrrr Audreeeeyyyyyyy

Ce roman me confirme que je n'apprécie pas vraiment les épouvantails et qu'ils me font un peu peur ! ^^' Ayant grandi avec la série télévisée Chair de Poule dans les années 90/2000, je me faisais une joie de lire cet ouvrage jeunesse légèrement flippant. Oui, très légèrement, pour les adultes tout du moins (enfin me concernant, on a tous nos sensibilités).



J'ai aimé suivre Ollie dans cette histoire mais je me demande quand même : pourquoi avoir pris le livre à cette inconnue qui voulait le jeter dans la rivière? C'était selon moi illogique au possible... Mais... Ce tome 1 « Terreur à Smoke Hollow » n'existerait pas sinon, haha.

Ollie finira par se plonger dans ce fameux bouquin qui raconte l'histoire d'Elizabeth et de ses fils.

Le lendemain, une sortie scolaire à la ferme est prévue pour la jeune fille et ses camarades de sixième. Attention à ne pas craindre les épouvantails, il y en aura absolument partout... Vous connaissez la suite : la tombe d'Elizabeth, rencontrée dans le fameux livre volé à l'inconnue, est là-bas... étrange, n'est-ce pas ?

"L'aventure" peut commencer...



J'ai tout de suite été happée par le récit qui est assez addictif, se lit bien et de façon dynamique grâce aux chapitres ni trop long ni trop court. L'histoire en elle-même et les rebondissements m'ont semblés prévisibles mais je n'oublie pas que je ne suis pas la cible principale visée. Pour les enfants ça reste chouette si on souhaite se faire peur. De mon côté, je ne m'attendais pas à ce que le deuil et la perte d'un parent soit un thème si présent. Je pense, que j'aurai préféré que ce sujet soit moins fort. Mais il s'agit là d'une sensibilité personnelle. Autres petits bémols, le trop-plein de noms au début m'a perdue et la fin m'a semblé un poil précipité. Quoi qu'il en soit, je suis ravie d'avoir découvert cette saga jeunesse grâce à @Amy_ (coucou ! :D), et je compte poursuivre ma découverte frissonnante avec le tome 2 incessamment sous peu.

(Retrouver tous mes avis lectures sur mon instagram : @ocean.ofbooks)





"NOUS VOUS VOYONS"



Connaissez-vous l'expression "Un brouillard à couper au couteau"?



Dans cette histoire aussi terrifiante qu'amusante, nous allons suivre une petite fille de onze ans Ollie, ainsi que deux de ses camarades de classe Brian et Coco.



Tout commence lorsque Ollie sauve un livre nommé "Recoins". Lors d'une sortie scolaire à la ferme, Ollie découvre avec terreur que ce livre est étrangement lié à cet endroit.



Je m'arrête là, préférant en dévoiler le moins possible et vous laissez le plaisir de découvrir cette histoire qui m'a fait penser aux "chair de poule" que je lisais enfant. J'ai passé un bon moment et même si je regrette que certaines questions reste sans réponses, c'est une lecture que je recommande surtout en période d'halloween

J’ai beaucoup entendu parler de Katherine Arden pour « l’ours et le rossignol ». Mais c’est avec son roman jeunesse « Terreur à Smoke Hollow » que je découvre l’auteure. J’ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman fantastique qui, s’il ne révolutionne rien, est d’une efficacité redoutable.



Comme je l’ai dit, avec « Terreur à Smoke Hollow » on est dans du roman jeunesse assez classique. Les personnages sont vraiment des archétypes. Ollie, l’héroïne, est une jeune fille volontaire, déterminée qui s’est renfermée sur elle-même suite à un drame personnel et qui trouve refuge dans les livres. Ce type de caractérisation me parait assez récurrent dans les romans à destination du jeune public. C’est aussi le cas de la caractérisation des deux acolytes de Ollie. Ainsi, Coco parait mièvre au début du récit et va se révéler au cours de l’aventure, une évolution de personnage assez typique. En tout cas, dès sa première apparition, j’ai su comment Coco allait être traitée. Quant à Brian, le beau gosse sportif, comme attendu il se révèle plus intelligent et plus sensible que ce que laissait penser sa première apparition. Ce manque d’originalité dans la caractérisation ne m’a pas gênée. J’ai bien parlé d’archétypes et pas de stéréotypes. Si les personnages et leurs arcs transformationnels ne sont pas inattendus, ils n’en sont pas moins efficaces et plutôt attachants.



Le point fort du roman réside véritablement dans son ambiance assez singulière. L’auteure instaure une atmosphère étrange et sombre, comme un conte avec une allure de gothique rural, une ambiance très bien dosée, suffisamment inquiétante pour susciter des sensations mais pas trop pour ne pas traumatiser le jeune lecteur. L’intrigue est bien menée et aborde de façon originale et pertinente le sujet du deuil.



L’écriture est très efficace. C’est fonctionnel, il n’y a pas un style marquant mais c’est vraiment du page-turning, ça se lit très vite et avec avidité. C’est très cinématographique, au cours de la lecture, on visualise sans peine des images.



« Terreur à Smoke Hollow » n’est peut-être pas un roman inoubliable, il ne va pas marquer la littérature jeunesse, mais il fait le job. J’ai passé un moment de lecture très plaisant. Il n’est pas impossible que je lise un jour « l’ours et le rossignol » de la même Katherine Arden.

Ollie, 11 ans, lit tranquillement au bord d'une rivière quand elle aperçoit une femme qui a l'intention de jeter un livre à l'eau. Pour Ollie, pas question de la laisser faire même si cette dernière prétend que le le livre est maudit. La jeune fille vole le manuscrit et dévore son histoire en une nuit. Il raconte l'histoire d'Elizabeth et ses deux fils, Caleb et Jonathan, disparus mystérieusement après avoir passé un pacte avec un être étrange. Le lendemain, Ollie et sa classe, sont de sortie pour aller visiter une ferme ; celle où est enterrée Elizabeth...

Ce roman jeunesse d'épouvante est une bonne entrée en matière pour les enfants qui voudraient se faire peur. On y trouve un méchant, des fantômes et des épouvantails, le tout dans une ferme entourée de champs de maïs et coupée de la civilisation. L'ambiance terrifiante est le point fort de ce récit avec la plume simple et efficace de Katherine Arden.

Un sympathique roman jeunesse à lire en période d'Halloween.

Moi, la seule fois où j'ai eu un Chair de Poule entre les mains, j'avais une douzaine d'années, et je ne l'ai pas lu, je l'ai planqué sous une pile de t-shirts dans mon armoire fermée à clef... Je suis une flipette. Je regardais bien les Fais-moi peur (on se souvient tous de ce générique qui fout tellement les chocottes) et j'avais un livre sur les fantômes, mais je n'ai jamais été très brave.



Alors lire ce roman, j'avoue que ça ne me rassurait pas vraiment. Mais bon, l'amour du métier, toussa toussa, et son éditrice me l'avait vendu de ouf comme la série qui pourrait nous changer des Chair de Poule. Et ça fonctionne, parce que l'autrice a repris quelques ingrédients diablement efficaces : une gamine qui finit par se faire des amis (donc un petit groupe soudé), une bonne dose de mystère et... des épouvantails. Ris pas, j'ai eu les boules une ou deux fois ! Ces adultes aveugles à l'étrangeté, ces personnages inexpressifs, presque absents. Cette brume, et ces recoins sombres. Très efficaces.



Dans un style différent de celui de R.L. Stine, on retrouve le goût de la pétoche douce, pour ceux qui aimeraient trouver une bonne lecture d'Halloween à lire planqué sous la couette.

Attention, livre qui fait peur ! Alors oui, je suis très bonne public mais quand même ! J'ai eu des frissons en lisant ce roman.



Ce roman d'horreur transporte le lecteur dans une atmosphère captivante dès les premières pages. L'intrigue se révèle progressivement complexe et immersive. La tension monte et quand elle arrive à son paroxysme, le pur, le vrai horreur, prend le relai.



Les personnages sont dépeints avec profondeur et nuance, ajoutant une dimension humaine à l'horreur. Ollie, avec son courage et sa détermination, se démarque comme une héroïne attachante, tandis que les autres personnages apportent des couches de mystère et de tragédie à l'histoire.



Les thèmes explorés dans le roman sont divers : la perte, le deuil, l’amitié, le courage et la lutte contre le mal sont tous des éléments clés qui enrichissent l'expérience de lecture. L'exploration du pouvoir des mots et des histoires, ainsi que la manière dont ils peuvent façonner la réalité, ajoute une dimension métaphorique intrigante à l'histoire.



Le style crée une tension palpable tout au long du récit. Les descriptions des lieux sinistres et des événements surnaturels sont saisissantes, transportant le lecteur dans l'horreur du monde fictif.



En conclusion, ce roman d'horreur offre une expérience de lecture captivante, mêlant habilement suspense, mystère et émotion. Avec une intrigue bien construite, des personnages mémorables et des thèmes profonds, il réussit à tenir en haleine le lecteur jusqu'à la dernière page, laissant une impression durable longtemps après sa lecture.
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C'est l'histoire d'Ollie, une jeune fille de 11 ans, passionnée de lecture.

Un jour elle croise par hasard une femme voulant jeter un livre à la rivière. Mais quel sacrilège, Ollie ne peut laisser faire ça. Elle s'empare du livre et s'enfuit.

Ollie commence alors une lecture passionnante.

Le lendemain, elle part avec sa classe en visite dans une ferme bordée de champs de maïs et d'épouvantails et elle se rend compte avec horreur qu'il y a beaucoup de similitudes entre cette ferme et son livre.

Quelques minutes après le départ le car tombe en panne, et Ollie et ses amis Brian et Coco décident de ne pas rester là.

C'est dans une ambiance de brume et de peur que l'aventure va commencer.

Qui sont vraiment tous ces épouvantails qui prennent vie la nuit?



A partir de 10 ans



Une histoire pleine de suspense et terriblement terrifiante écrite par Katherine Arden

Un vrai coup de coeur pour cette lecture 💞
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Après avoir entendu tellement de bien de la trilogie de fantasy de l'autrice et après avoir lu de beaux éloges concernant sa saga plus jeunesse avec Terreur à Smoke Hollow, je me suis jetée dessus, avide de retrouver la « Chair de Poule » vibe que j’ai adoré plus jeune. Et je pense l’avoir trouvée !



Ce que j’ai aimé avec cette histoire est qu’on plonge immédiatement dans l’étrange, les mystères et les histoires de fantômes. On se retrouve rapidement dans une ferme assez inhabituelle où des évènements plutôt horribles se sont déroulés par le passé. Cela à beau être un roman jeunesse, le récit, la plume et l’ambiance ne sont pas simplistes et n’ont pas manqué de me faire frissonner plus d’une fois ! Je n’ai jamais été une grande fan d’épouvantails, mais alors maintenant …



Les personnages sont de très jeunes adolescents aux personnalités assez clichées (le beau gosse n’est finalement pas si bête et la jolie poupée n’est pas si superficielle) mais pas moins attachants pour autant. Bien que ce soit des enfants, Ollie et ses amis ne sont pas naifs et simplets dans leur comportement et leurs réactions. Ils ont l’esprit ouvert typique de leur âge et ils nous entraînent avec eux dans leur aventure.



On trouve une belle histoire d’amitié et de loyauté dans cette histoire mais pas que. On y parle de deuil, de solitude, de perte de repères.



C’est un roman qui se dévore en une soirée ou un week-end, idéal pour se faire gentiment peur en cette fin octobre. Sa suite est d’ailleurs encore meilleure, nous plongeant dans un vrai film d’horreur de fantômes. Cette saga est à découvrir, c’est une évidence, alors foncez !

J’ai beaucoup aimé ce roman jeunesse qui dans le genre est très bien réalisé !!!

Les personnages avec chacun leurs caractères sont très attachants !!!

Il y a beaucoup d’émotions dans ce roman. On rit on pleure on a peur.

Il ne faut pas oublier que c’est un roman à partir de 8 ans !!!

L’écriture est agréable et la lecture aisée.

Je le recommande vivement.

Et puis une fois terminé vous ne regarderez plus les épouvantails de la même manière….

Parfois on a besoin d'une centaine de pages avant de se faire une idée. Tandis que pour d'autres livres, dès la 1e page, on le sait ! Ça m'a fait cet effet avec Smoke Hollow. J'adore Ollie et son père, l'atmosphère creepy mais chaude dans le confort de 4 murs. Le soupçon d'originalité rigolote ajoute un petit quelque chose fort sympathique. Je me sens bien en lisant ce roman et je ne veux pas m'arrêter de lire pour connaître la suite.



Au niveau de l'horreur et du frisson, faut savoir que je suis un bébé. J'ai peur de tout et très facilement, donc l'horreur certainement pas pour moi et les thrillers pareil. Donc si vous êtes aussi sensibles que moi, Smoke Hollow ça passe. Je n'ai pas eu trop peur (jusqu'à la page 120 et des brouettes, après l'atmosphère change complètement) ! Mais il est vrai que je lis le jour et rarement le soir, vu que je tombe de fatigue dès que je me mets au lit 😪 (l'âge sans doute 😂). Il y a quelques chapitres qui font bien peur à partir du milieu, mais ne lisez pas le soir et ça ira ! On arrive dans de la course poursuite qui fout les jetons, il faut se cacher dans une ferme délabrée quand le compte-à-rebours arrive à 0, en croisant quelques fantômes, sortir du labyrinthe pour s'échapper du monde des ténèbres, tout en sauvant les kidnappés. Un vrai film bourré d'action !



J'ai filé acheter le 2, MOI, facilement apeurée, mais j'ai vraiment beaucoup aimé ce Tome 1 !! C'est une ambiance générale qui me change de d'habitude, c'est sûr 🤭🙈
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La Trilogie d'une nuit d'hiver est un de mes coups de cœur absolu de ces dernières années : quelle joie quand j'ai vu que Katherine Arden publiait un nouveau roman ! Je n'ai regardé le résumé que très brièvement, juste assez pour savoir que ça se passait pendant la Première guerre mondiale. Le titre et le nom de l'autrice m'ont suffi pour avoir envie de le lire.



Et c'est un coup de cœur !



Difficile de rendre par écrit et en quelques mots ce que j'ai ressenti pendant cette lecture. L'impression de vivre un rêve éveillé, même si c'était un rêve cruel orchestré par un être démoniaque : dans un monde qui sombre dans le chaos, au milieu des horreurs de la guerre, ne vaut-il mieux pas fuir dans un cauchemar ? Qu'est ce qui pourrait être pire que la réalité ? Les monstres sont-ils sur le champ de bataille ou dans cet étrange hôtel ? Combien de fantômes errent sur les terres ravagées par les combats, et qui les convoquent ?



J'ai eu l'impression de revenir à nouveau dans la Minuit, sauf qu'il n'y avait pas Vassya ni Solovei... Ni Medved. À la place, il y avait Laura, Hans, Freddie... Et Faland. Et une atmosphère toute à la fois belle et lugubre, au son lancinant d'un violon. Une inquiétante étrangeté.



En plus de cela, j'ai été touchée par le thème des souvenirs, qui, bons ou mauvais, façonnent les êtres. Peut-on rester soi-même sans mémoire ?

Et j'ai aimé le rythme, assez lent, presque contemplatif et la construction de la narration, deux chronologies au départ, à quelques mois d'écart, qui finissent par se rejoindre.



Bref, je n'espère plus qu'une chose : qu'il soit traduit. Parce que je sais que je le relirai et qu'ainsi je découvrirai d'autres aspects.

On suit avec plaisir et terreur la vie de l'héroïne au milieu de ces terribles hivers, dans un Moyen-âge russe. Le folklore russe se mêle avec bonheur à l'Histoire et on navigue entre fantastique et brutale réalité. J'ai bien aimé. C'est plutôt addictif et on ne lâche pas le livre même si 3 tomes s'enchaînent.

Contes, folklore, magie, sorcellerie… ah, que j’aime ces univers !

Revisitant les contes populaires russes, cette saga avait tout pour me plaire. Il n’est alors pas étonnant que je ressorte de cette lecture émue: c’est un coup de cœur.

Cependant, il faut avouer que c’était assez mal engagé. Les tomes de cette trilogie sont plutôt inégaux, et le premier m’a parut très introductif. Rien de plus logique, certes, avec un sujet si riche; mais l’action arrivant sur le tard, je redoutais de me plonger dans la suite, qui présentait alors un changement de lieu qui ne me plaisait pas de prime abord… pourtant, ce second opus m’a totalement embarquée. Le dernier, exploitant enfin dans toute sa mesure l’essence même de l’idée de base clôt cette histoire avec brio.

En nous immergeant dans la Rus’ médiévale, Katherine Arden nous présente l’ancêtre de cette Russie où les tsars n’existaient pas encore; les codes de l’époque, sa rusticité, ses forêts et leurs étranges ombres, les intrigues politiques, les superstitions et l’arrivée croissante de la nouvelle religion (le christianisme orthodoxe), sont dépeints comme un tableau dont on ne pourrait décrocher le regard. Mais c’est quand l’autrice laisse parler l’action et le sentiment qu’elle accroche le mieux son/sa lecteur.ice, et si elle se permet de prendre le temps de peaufiner chaque détail, c’est que ces derniers ont de l’importance. Les personnages sont tout en nuances, la romancière ne cache jamais les défauts sous les qualités de ses protagonistes. Et j’ai rarement vu décrite une si belle évolution que celle de Vassilissa – Vassia – Pétrovna. D’enfant sauvage à jeune fille naïve, se trouvant en danger de bien des manières, on découvre la femme et la sorcière émergeant dans la puissance, parfois à la limite de la folie. Quelle beauté ! Lumière et ombre se jaugent, s’affrontent, s’allient, et c’est diablement passionnant.

A l’heure où j’écris ces lignes, je n’en veux plus trop à Katherine Arden de m’avoir brisé le cœur dans son dernier tome – enfin presque plus – puisque toutes ces douleurs, peines, terrifiantes épreuves qu’elle inflige à ses personnages s’avèrent nécessaires pour parvenir à la conclusion de cette aventure.

C’est peu dire que l’autrice m’a fait passer par toutes les émotions possibles: excitation de la découverte, fascination, ennui, frustration, curiosité, inquiétude, esprit dubitatif, colère, espoir, désespoir, éblouissement… quelle aventure ce fut !
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