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Critiques de Katherine Mosby (57)
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Sous le charme de Lillian Dawes

Katherine Mosby nous plonge dans le New York des années 50 dans une intrigue très bien ficelée.

Gabriel et Spencer unis par des liens fraternels découvrent l'emprise d'une femme au charme insoutenable : Lilian Dawes.

Mais qui est-elle au juste ?

Une aventurière, une jeune femme perdue dans un monde où elle n'a pas de place.

L'écriture de Katherine Mosby est fluide, tendre, elle nous entraîne dans le secret vertigineux de cette jeune femme qui se double d'un autre secret, celui de la famille des deux frères.

On se laisse vite entraîné dans cette histoire qui s'intègre très bien au décor d'un New-York qu'on imagine bercé par la voix d'Élie Fitzgerald.

J'ai vraiment passé un excellent moment de lecture, aussi plaisant que le joli sourire de l'héroïne sur la couverture du livre.

Je vous le recommande.
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Sanctuaires ardents

J'avais déjà succombé au charme du deuxième titre de Katherine Mosby : Sous le charme de Lilian Dawes.

Je récidive aujourd'hui avec bonheur avec son premier titre traduit : Sanctuaires ardents.

D'ailleurs, les deux livres sont en étroite corrélation.

Vienna, l'héroïne de sanctuaires ardents est peut-être la "mère" ou la grande sœur de Lilian Dawes .

Il y a quelque chose d'Autant en emporte le vent dans cette saga sudiste: une ségrégation raciale réelle. Il faut se rappeler qu'il n'y a guère plus de 70ans qui nous sépare de la guerre de Sécession qui a partagé l'Amérique entre le sud et le nord avec le cadre du roman qui navigue dans les années 30.

D'ailleurs, le lieu du roman se situe en Virginie dans le sud, il est intéressant de savoir que l'état juste au-dessus de la Virginie est la Virginie occidentale, état nordiste et donc limitrophe avec l'état de Virginie .

Vienna, l'héroïne de Sanctuaires ardents est une américaine de New York qui vient vivre dans la petite ville de Winsville par amour.

Car l'amour est au centre de ce roman, l'amour violent et fort qui vous transporte, mais aussi l'amour de la liberté.

Vienna est une femme affranchie, cultivée, audacieuse qui aime mais ne renonce pas pour autant à sa liberté pour plaire aux habitants de cette petite bourgade.

Rapidement un fossé , un abîme se crée entre les deux, son flamboyant mari la quitte en la laissant seule avec ses deux enfants .

Mais rien ne décourage Vienna, forte de sa foi païenne, de son amour de la vie, de l'amour qu'elle porte à ses deux enfants.

Elle va connaître des déchirements sentimentaux et la scène finale avec l'incendie nous ramène de très près à l'une des scènes les plus fascinantes du film: Autant en emporte le vent et soudain l'envie vous prend de revoir ce film même si on le connaît par cœur.

L'écriture de Katherine Mosby est belle, poétique, fantasque, elle nous porte de bout en bout.

Katherine Mosby considère que c'est un grand bonheur d'être traduit et lu en français.

Souhaitons que les éditeurs continuent dans cette cette voie, elle a encore écrit deux romans non traduits à ce jour.
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Sous le charme de Lillian Dawes

Gabriel Gibbs, à perdu son père depuis peu, et s'est fait renvoyer du pensionnat. Son frère aîné, Spencer, le recueille chez lui à Manhattan. Spencer est un apprenti écrivain, bohème. Lors d'une fête organisée par un ami de son frère, il fait la connaissance d'une jeune femme qui l'impressionne : Lillian Dawes. Les deux frères tombent amoureux d'elle. C'est une jeune femme indépendante et mystérieuse qui fait tourner la tête des hommes. L'histoire se passe dans les années 50, dans le monde bourgeois. Le roman est très bien écrit. Un bémol tout de même, j'ai trouvé beaucoup de longueurs dans ce récit ce qui me donne l'impression d'une lecture laborieuse, mais ce n'est que mon avis.
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Sanctuaires ardents

Ah la bonne tante Augusta, le grain de sable qui vient troubler l’existence de Vienna et de ses enfants, Willa et Elliott !



Parce qu’elle a été rejetée par ses parents au détriment de son jeune frère, Willard, héritier mâle et très beau, Augusta va se sentir investie d’une mission : apporter de l’ordre dans la vie de sa belle-sœur, Vienna érudite, intelligente, mais qui a le malheur d’être nordiste à Winsville, ville Sudiste et qui laisse ses enfants vivre comme des sauvageons, tout en leur inculquant une éducation intellectuelle oh combien plus riche que celle de l’école publique et qui a été abandonnée par Willard.



Vienna ne laisse pas indifférent. C’est un esprit libre, laïque et passionné. Elle déteint dans cette ville sudiste. Les hommes rêvent d’elle alors que les femmes la rejettent car en sa présence, elles se sentent médiocre.



Vienna va vivre retranchée dans sa maison, avec ses enfants. Sa vie sera ponctuée par les allers-retours d’Augusta. A la suite d’un drame, elle va se découvrir une vraie passion pour les arbres. Elle les chérira, les soignera, les aimera.



Je ne veux pas m’étendre plus sur la suite de l’histoire que je vous invite à découvrir.



Une belle écriture. Un livre à forte connotation émotionnelle, il m’a arraché des larmes.



Un petit mot sur les éditions de « la table ronde », « Petit Quai Voltaire » pour saluer la beauté du livre. Une très belle couverture, des pages en papier bible, des lettrines à chaque début de chapitre, et pour couronner le tout, un très beau marque-page, reprenant la 1ère de couverture.

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Sanctuaires ardents

Sanctuaires ardents de Katherine Mosby

L’arrivée de la famille Daniels à Winsville, Virginie, ne passa pas inaperçue, elle ne ressemblait à rien de connu dans le voisinage. Willard et Vienna, surtout elle, fumant le cigare, aimant les Nègres, belle, amoureuse des arbres et les enfants, Elliott et Willa, avides de tout, friands d’expériences en tous genres. Il y avait aussi, tante Augusta qui passait régulièrement, la famille l’appelait Sœur, sauf Vienna. Cette dernière pouvait avoir des comportements irrationnels mêlant violences et sanglots. Willa aime lancer de la terre ou des excréments sur un jeune garçon, Addison, qui la première qu’il l’a vit fut subjugué par sa beauté. Et un matin, Willard quitta la famille, Vienna laissa tout aller a volo, la poussière s’entassait, son retour à la vie fût laborieux. Que s’était il donc passé? Willard avait pensé que Vienna lui apporterait ce plus qui ferait de lui un »vrai »notable, lui, l’héritier des »Hauts» la demeure ancestrale des Daniels, des centaines d’hectares de terres, mais elle s’était fait trop d’ennemis et lui ne comprenait plus ce pays et sa femme, sa relation avec Alisha cette sorcière, il avait préféré fuir, pas elle, elle se battrait, elle résisterait. Alisha qui alimentait les rumeurs en étant la seule âme de Winsville à être admise dans la maison des Hauts et qui savait pourquoi Willard était souvent absent. Et puis il y avait John Aimes qui rachetait régulièrement des terres à Willard, le double de son prix, qu’avait il en tête, quel plan machiavélique poursuivait il?

Un roman que je recommande autant pour sa fine écriture que pour l’habile montage de son récit. Par petites touches, au détour d’une phrase anodine, un élément se fait jour qui sans vraiment changer l’histoire introduit un doute, une inflexion dans l’idée que l’on se faisait de l’héroïne. Car c’est avant tout le portrait d’une femme atypique, belle, cultivée, pétrie de culture grecque et latine, arrivée d’on ne sait où, qu’on trouve souvent au sommet d’un arbre, que fait elle dans cet endroit?

Katherine Mosby est américaine, née en 1957 à Cuba, elle a écrit trois romans.
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Sous le charme de Lillian Dawes

Le passage de l’enfance à l’âge adulte est toujours une période difficile où il faut quitter le monde insouciant de l’enfance et se confronter à la réalité de la vie. Pour Gabriel Gibbs ce passage va coïncider avec le décès de son père, le renvoi de son lycée et la vie en commun avec son frère aîné de 10 ans, Spencer. Pour certains de telles épreuves auraient pu paraître insurmontables, mais pour Gabriel c’est un vent de liberté et de découverte qui va souffler. Il a le sentiment de vivre un rêve éveillé.



A vivre aux côtés de Spencer qu’il admire et vénère, qu’il envie pour son indépendance et ses relations, il va découvrir une vie de bohème dans le Manhattan des années 1950, dans une sorte de légèreté et de frivolité, n’ayant comme but que la journée qui s’annonce, observant la faune qui l’entoure et voyant émerger parmi celle-ci un visage féminin, une allure, une apparition qui va devenir une obsession. Lillian Dawes !



Dans cet environnement où les deux frères évoluent grâce à l’héritage de leur père, il n’est pas de mise de se préoccuper du lendemain, pour Spencer il n’est question que de son premier ouvrage à écrire et pour Gabriel il s’agit d’errer dans la ville, de rendre visite à droite et à gauche car son plus grand plaisir est finalement d’observer et de comprendre le monde où il vit désormais : ses règles, ses codes, les attitudes à avoir.



Et Lillian Dawes allez-vous me dire ? Oh je ne l’oublie pas, mais cette femme est pendant une partie du roman qu’une image floue que le jeune homme croise d’abord par hasard puis il se lance dans une sorte de traque afin de savoir qui est cette femme qui l’obsède, qui l’intrigue par son mystère et sa beauté. Tout le monde connait Lillian Dawes mais personne ne sait réellement qui elle est, ce qu’elle fait, tout le monde tombe sous son charme mais elle semble l’ignorer. Elle est là où on ne l’attend pas, dans les bras d’un danseur, puis en salopette d’ouvrier sur un chantier.



Qui est-elle vraiment ? A-t-elle un but ? Pourquoi porte-t-elle plusieurs identités ? Aventurière, espionne ? Toutes les pistes sont envisagées par le jeune homme qui est fasciné par l’aura de la jeune femme. N’est-elle qu’un songe, un fantasme ou finalement qu’une opportuniste ?



Katherine Mosby mêle habilement la superficialité de cette société et ses codes et l’univers que Lillian à créer autour d’elle, une sorte de manipulatrice qui a compris comment fonctionne la société et qui l’utilise pour trouver des réponses à ses questions.



L’auteure évoque avec une écriture très féminine, très précise la vie à Manhattan, les lieux et les conventions, le ton est léger en apparence mais elle scrute et analyse et ce qui m’a particulièrement intéressée c’est la relation fraternelle de Spencer et Gabriel, très forte malgré une apparente distance.



On pourrait penser que l’arrivée de Lillian Dawes va être un obstacle et va bouleverser cette harmonie, devenir un objet de convoitise pour chacun ? Katherine Mosby s’attache à ne rien révéler avant les derniers chapitres, voire dernières pages. Le passage de l’adolescence à l’âge adulte se fera en douceur, avec des désillusions, des pertes mais sans drame. Même la disparition d’une tante aimée se fera avec une sorte de clin d’œil, une dernière pirouette envers les biens pensants, la famille et la société.



J’ai passé un agréable moment de lecture, entre les frères Gibbs, avec Spencer l’apprenti écrivain, silencieux, sombre mais bienveillant avec son jeune frère, lui laissant une certaine liberté « surveillée ». On retrouve toutes les figures habituelles d’une famille bourgeoise avec les « coincés » et les « affranchis » en particulier avec le personnage des tantes Lavinia et Grace.



Je me suis installée au milieu de cette histoire, dans cette vie de bohème, comme spectatrice, où rien ne semble important, où seul compte le moment présent et la création, j’ai regardé et écouté Gabriel découvrir le monde des adultes, découvrir que même dans sa famille, sous le vernis apparaissaient des zones d’ombre.



J’ai aimé l’écriture efficace de Katherine Mosby, elle possède un charme fou et colle parfaitement au récit. Elle donne à presque tout ses personnages une face brillante (je pense à tante Lavinia, Clayton et Hadley) puis peu à peu les vrais visages apparaissent sous le vernis et se révèlent mais sans jamais devenir détestables.



Un seul petit regret, la véritable identité de Lillian m’a un peu déçue car je l’ai trouvé un peu « tirée par les cheveux » mais cela ne m’a pas gâchée mon plaisir. Ce fut un moment entre parenthèses, doux et chatoyant, un peu à la manière de Gatsby le Magnifique, où sous les paillettes plane le mystère.



Elle me raconta une longue histoire, étrange, poignante et familière, dans le sens où tout récit qui nous touche fait résonner une mélodie déjà connue mais cachée dans notre cœur, attendant d’être jouée par telle phrase particulière ou telle image et qui, une fois exprimée, prend sa place dans le lieu indéfinissable de l’âme. (p279)
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Sous le charme de Lillian Dawes

J'ai adoré,surtout le personnage de Lillian Dawes,un personnage décrit à merveille,un personnage qui te rend heureux!
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Sanctuaires ardents

Un magnifique portrait de femme, forte et fragile à la fois qui nous prend aux tripes et nous bouleverse. Le récit poignant du droit à la différence à travers les yeux des enfants. L'auteur nous transporte dans l'Amérique profonde avec son étroitesse d'esprit, ses préjugés, son intolérance face à la différence, on retrouve ce qui fait le charme de ces écrivains du Sud comme Pat Conroy. Vienna est belle, libre, elle n'est pas du genre à faire des concessions et ne s'intègre pas dans cette petite ville où le cercle des dames patronesses fait la pluie et le beau temps. Une écriture magnifique au service d'un texte particulièrement émouvant sur le droit de vivre sa vie sans subir l'opprobre des gens "bien pensants". Un hymne à la liberté poétique et envoûtant.

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Sanctuaires ardents

Au début du 20ème siècle, Willard Daniels s'installe dans une propriété dont il a hérité dans une petite bourgade de Virginie. C'est un grand séducteur, seule sa femme lui résiste. La jeune Vienna, est New Yorkaise, aussi belle que cultivée. Lors d'une nuit dramatique, Willard se voit chassé de la propriété après de violentes disputes.

Alors, on suit pendant une quinzaine d'années la vie de Vienna, de ses enfants et de la bourgade.

Le récit est très romanesque; c'est un très beau portrait d'une femme combative, et indépendante. Une ode aux Hommes épris de liberté!

Il y a également un magnifique portrait de la nature car la famille vit au plus près d'elle, des arbres, des animaux.
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Sous le charme de Lillian Dawes

Un roman d'apprentissage, très américain, dans le New York des années 50. J'avoue qu'il ne m'a pas passionnée, peut-être une impression de déjà lu (en mieux d'ailleurs) ou alors tout simplement un manque d'intérêt pour le sujet que l'auteur n'a pas su retourner. Je suis passée à côté mais que cela ne décourage pas ceux qui s'y essaieraient...
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Sanctuaires ardents

Cette lecture a soulevé beaucoup d'émotions car il me semble qu'il évoque la différence, l'intolérance.

L'histoire est d'une tristesse sans fond.

Il me semble que c'est très "étatsunien", en fait... dans la narration, les relations nouées, la religion, et tout cela m'a gêné dans ma lecture.

Il n'en reste pas moins que ce livre est émouvant et bien écrit.
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Sanctuaires ardents

Vienna débarque à Winsville (Virginie) dans le sillage du beau Willard, avec ses malles craquant sous le poids des livres et sa collection de gants blancs.



Suite au mariage hâtif, son père lui avait dit :

"Tu regretteras ton caprice. Tu es impulsive et sans expérience. Tu t'imagines que ce qui est différent est charmant. C'est un luxe qu'on ne peut préserver qu'à distance. Tu ne t'adapteras pas, et Dieu merci, car les gens ne sont pas civilisés, dans le Sud".



Vienna, tout en ombre et lumière.

Érudite et passionnée, intransigeante et tendre, aristo et bohème, puissante mais si vulnérable.

Vienna et ses deux louveteaux.

Willa la rebelle et Eliott, le Tom Pouce au cœur pur (j'ai un faible pour le fils de Vienna qui installe son arche de Noë dans la grange, et y recueille tous les éclopés de poils et de plumes qui croisent sa route).



La plume est incroyablement riche, serrée, sophistiquée et poétique à la fois.

Une tessiture particulière, qui donne tout son souffle et ses couleurs au quotidien de Vienna, arc-boutée, écartelée entre ses racines et sa réalité.



Un monde traversé de turbulences, de plages de solitude aux doigts longs comme une nuit sans aube, mais aussi des trilles mutines du piano, du staccato des talons nus sur les dalles du perron, et du doux henissement d'Ulyssa, la jument que personne ne monte et qui accompagne Vienna dans ses traversées rêveuses, fendant la blondeur des champs.

Un monde dont on peine à s'extraire, une musique que l'on fredonne longtemps encore, alors que le disque s'est arrêté.



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Sanctuaires ardents

Début du 20ème siècle, États-Unis. Une vieille demeure du Sud. Vienna, une libre-penseuse intellectuelle d'origine new-yorkaise, arrive dans la petite ville de Minsville avec ses idées du Nord, admirée ou honnie pour ses différences d'avec ses voisin.e.s. Ses enfants sont deux sauvageon.ne.s aux pieds nus qui imaginent nombre d’aventures dans la nature entre deux leçons (piano, littérature, latin...).

Le roman suit cette famille fantasque depuis l’arrivée de Vienna dans cette maison, par périodes pas forcément chronologiques. Divers personnages gravitent autour d’elle, tels des papillons attirés par la flamme de leur magnifique liberté.



En surface, ce roman est champêtre et lumineux. L’harmonie de Vienna et de ses enfants avec la nature qui les entoure et leur farouche volonté de vivre à leur façon ne peuvent qu’émouvoir.

Mais la violence de la réalité les rattrape trop souvent. La hideuse haine des Noirs qui rôde, dangereuse. La bien-pensance étroite d’esprit qui s’exprime. Les obligations sociales qui veulent mettre tout le monde dans le même moule, même s’il est trop petit ou pas adapté.

Qu’à cela ne tienne. Sur le modèle d’Antigone, Vienna, Willa et Elliott tiennent bon et ne se laissent pas dompter.



Tel un rêve, ce roman coule de source à la lecture, mais ne se laisse pas facilement décrire. Cela tient en partie à la plume, qui décrit à la perfection et sans fioritures des impressions, des gestes. Cela tient aussi à l’atmosphère générale, à la fois sereine et fougueuse, douillette et dramatique, élégante et sauvage. Pour moi, ce roman a une ampleur qui va au-delà de l’histoire, mais que j’ai du mal à cerner.



J’ai terminé ce roman il y a deux jours et je regrette déjà que l’histoire s’estompe un peu dans mon esprit. Je crois que j’aurais pu rester pour toujours auprès de Vienna, Willa et Elliott.
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Sanctuaires ardents

long trop long, des descriptions de decors et de geste, dans un français alembiqué et imagé, je n'ai pas accroché et vu la longueur du livre...
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Sous le charme de Lillian Dawes

Très jolie histoire de deux frères bien différents, orphelins américains, riches, dans les années 1950, qui tombent amoureux d'une mystérieuse jeune femme, Lillian.

L'histoire tarde à démarrer mais on est très pris par l'ambiance et les personnages sont très attachants. La fin donne envie d'une suite …
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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Sanctuaires ardents

A découvrir absolument, une perle.

Un récit rempli d'émotions, on ne peut y rester indifférent, j'ai été bouleversée.

Difficile de résumer une lecture de ce type : sachez que tout est délicat, fin et subtil.

L'histoire plutôt simple nous plonge dans le quotidien d'une jeune femme dans les années 20 aux États-Unis. Intellectuelle, passionnée de littérature et poésie, Vienna quitte New-York pour vivre en Virginie avec son mari. Sa liberté de pensée et sa grande érudition déroutent les habitants de cette petite ville, non habitués à voir des femmes intelligentes et libres. Même son mari se lasse rapidement de son « extravagance » et déserte le foyer conjugal : il ne supporte plus une femme qui refuse de se plier aux convenances.

Vienna, seule ensuite avec deux jeunes enfants, survit au milieu des quolibets et de la jalousie de ses voisins. Une femme étrange qui élève seule ses enfants, les éduque elle-même et qui entretient des relations cordiales avec des « gens de couleur » comme on dit dans le sud. La petite ville désapprouve et le climat devient pesant.

J'ai apprécié ce beau portrait de femme, témoignage d'une époque et un bel hommage aux femmes qui se battaient pour être libres. Une ambiance à la « Pat Conroy » avec en prime une langue riche et savante mais jamais empesée.

L'histoire et la plume m'ont accrochée au récit que je posais à regret.

Grâce à cette belle réédition chez « Petit Quai Voltaire », j'ai pu découvrir ce texte paru en 2010 en France.

Faites comme moi, précipitez-vous sur ce beau roman, vous ne le regretterez pas.
Lien : http://www.despagesetdesiles..
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Sanctuaires ardents

Vienna et Willard (Willard! mais quel prénom!) viennent s"installer dans un petite bourgade de Virginie. Vienna vient de l'Est, de la bonne société. Willard est beau, plaisant, charmeur et ... très superficiel. Vienna est cultivée, réservée et sans concession aux bonnes moeurs de cette petite bourgade. Vienna a donc quitté un milieu aisé et cultivé pour suivre Willard tout absorbée par son sentiment amoureux (que celle qui n'a jamais succombé au mythe du prince charmant lui jette la première pierre). Une sorte d'Emma Bovary en quelque sorte. Leur couple fait jaser dans ce cercle fermé. Et un jour, Willard s'en va laissant Vienna s'occuper seule de leurs 2 enfants. Avec son refus de se fondre dans la communauté, son originalité, sa culture, Vienna va susciter ragots, rumeurs et jalousies. Mais ce qui fait tout son charme, c'est justement cela : ce mélange de force et de fragilité, ce refus de baisser les bras ou de sacrifier ce qu'elle est pour être ce que l'on attend d'elle. Elle va vivre en marge de cette petite ville et de ses habitants mais tout en y restant liée.



J'ai beaucoup aimé cette histoire, j'ai beaucoup aimé Vienna qui malgré l'adversité, malgré une certaine résignation continue à vivre selon ses lois, envers et contre tout. C'est un très beau roman, un peu triste (un peu beaucoup parfois) mais d'une délicatesse rare.
Lien : http://sevandco.canalblog.com
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Sanctuaires ardents

L’intérêt de ce roman vient du style de cette auteure, et puisque je ne lis pas l’américain, du bon travail de la traductrice. L’histoire raconte une fois encore l’étroitesse d’esprit des petites villes de l’Amérique profonde avant la deuxième guerre mondiale. Nous sommes dans les états du Sud donc du racisme ordinaire insupportable aujourd’hui, mais tellement banal à l’époque dans ces lieux là.



On pense à Ne tirez pas sur l’oiseau Moqueur, car l’histoire nous est racontée à travers les regards d’enfants.



Une jeune femme belle et cultivée, élève seule deux enfants, car son mari l’a abandonnée. Elle se fiche du conformisme social ambiant, les petits notables de province lui feront payer cher son indépendance d’esprit.



Tout le village n’st pas d’un bloc la personnalité du médecin est très intéressante et aussi celle de son voisin amoureux transi qui protège au mieux sa trop belle voisine.



On rentre dans ce roman comme dans un film car les descriptions ont très précises et ne surchargent pas le roman. Un vrai plaisir de lecture : dépaysement garanti.





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Sous le charme de Lillian Dawes

Sous la légèreté du roman d'initiation, derrière le contre-plaqué d'une frivolité dénoncée, Sous le charme de Lilian Dawes dépeint les projections du désir. Avec sa plume alerte, son ironie acerbe mais agréable dans sa capacité à nous rendre sympathique chaque personnage, Katherine Mosby signe un roman délicieux, une plongée joliment surannée dans le New-York des années 50.Sous la légèreté du roman d'initiation, derrière le contre-plaqué d'une frivolité dénoncée, Sous le charme de Lilian Dawes dépeint les projections du désir. Avec sa plume alerte, son ironie acerbe mais agréable dans sa capacité à nous rendre sympathique chaque personnage, Katherine Mosby signe un roman délicieux, une plongée joliment surannée dans le New-York des années 50.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Sanctuaires ardents

Après avoir lu Sous le charme de Lillian Dawes, du même auteur, j'ai subitement voulu lire Sanctuaires ardents, puisque ces deux romans sont inextricablement liés. Un portrait de femme attachant. Malgré un début quelque peu maladroit, l'auteur parvient à trouver un bon rythme pour son intrigue. Vienna, une mystérieuse femme dotée d'une culture remarquable et dense vient s'installer dans la petite ville de Winsville. Ce qui éveille la curiosité des habitants, intrigués par cette femme indépendante.



Ses enfants, Willa et Elliot, se fondent dans la nature, tels Adam et Eve, dans l'Eden autour de leur demeure. Tous deux découvrent la nature, se lient d'amitié avec des Noirs, au grand dam de leur tante, obnubilée par ce qui est 《convenable》. Ils tentent de s'intégrer auprès des autres enfants, en vain, et deviennent leur bouc émissaire. Vienna tente de faire front, elle résiste, mais au prix de lourdes épreuves.



Le roman se rapproche à certains égards de celui de Harper Lee, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur; en témoignent les rapports des enfants avec leur mère, qu'ils appellent par son prénom, le regard sur les laissés pour compte de la société. Le roman revêt une dimension élégiaque bouleversante, presque déchirante, au fur et à mesure que l'on approche du final.
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