Citations de Katie McGarry (176)
- Aucun garçon n'aura jamais le courage de m'aimer, ai-je murmuré.
chapitre de Noah
- Tu sais que quand tu commences à comprendre qu'il se peut que j'ai raison, en fin de compte, tes pupilles se dilatent tandis que tu penches la tête sur le côté ?
Je me suis forcé à redresser la tête. j'ai même plissé les yeux, dans l'espoir de réduire la taille de mes pupilles.
- Je t'aime, Echo.
Le sourire radieux qu'elle m'a décoché n'a duré qu'une seconde. L'instant d'après, c'était devenu le sourire le plus triste du monde.
- Tu aimes encore davantage tes petits frères, Noah. Et je ne t'en veux pas, loin de là. En fait, c'est même une des choses que j'adore, chez toi. Tu avais raison, en disant que j'avais envie d'un véritable famille, moi aussi. Seulement je ne pourrais jamais me pardonner d'être l'obstacle qui t'empêche de réunir la tienne.
J'avais les larmes aux yeux, et la gorge si serrée que j'ai cru que je n'arriverais pas à lui répondre.
- Tu ne vas me faire le coup du sacrifice, Echo. Je t'aime, tu m'aimes, nous sommes faits l'un pour l'autre. Point barre.
Elle s'est blottie contre moi avant de me passer une main dans les cheveux. Ses yeux brillaient de larmes.
- Je t'aime assez pour ne pas te forcer à choisr un jour ou l'autre.
Sur ces mots, elle s'est mise sur la pointe des pieds et, m'attirant à elle, m'a déposé un doux baiser sur la bouche.
Tout en moi s'est révolté.
Non, non et non. Ce ne pouvait pas être un adieu. Je l'avais ramenée à la vie. Il lui manquerait toujours quelque chose, sans moi. Elle le savait.
Je l'avais faite mienne. Mes mains voulaient caresser ses cheveux, ses reins. Mes lèvres voulaient se poser sur les siennes, goûter sa langue sucrée. Je l'ai sentie frémir à mon contact. Ses joues étaient salées. Elle a détourné la tête, je me suis accroché à elle.
- Non, ma beauté. Par pitié, non.
- Je suis désolée, Noah, a-t-elle dit, en me repoussant des deux mains avant de passer devant moi.
Je ne l'ai vue sortir que dans un brouillard.
Parce que je pleurais, moi aussi.
J'aurais voulu rester dans cette famille, avec cet homme qui me comparait à un dragon. Lui, il voyait en moi la vie, pas la destruction. Ma mère a gâché ma chance d'être heureux parce qu'elle ne voulait pas me perdre. Parce qu'elle voulait contrôler ma vie, même depuis sa prison.
(Isaiah).
Je suis écœurée par sa mauvaise foi et je ne cherche pas à le lui cacher.
- Regarde-moi dans les yeux et dis-moi que les membres de cette famille ne préfèrent pas que je leur cache ce qu'ils ne peuvent pas assumer.
Echo était assise en tailleur au milieu des tombes, les mains jointes sous son menton, les yeux rivés sur une sépulture de marbre blanc. Ses boucles rousses voletaient doucement sous la brise, le soleil dardait ses rayons sur son crâne ... un ange, au beau milieu de l'enfer.
Ça me plaît en tout cas que nous ayons le même âge, même si quelque chose me dit que son âme est plus vieille que la mienne.
- Il y aura Isaiah et Beth.
- Beth ? a-t-elle relevé, un sourcil en l'air. Tu sais bien qu'elle me déteste, non ?
J'ai pouffé de rire. Encore une chose que j'adorais, chez Echo : sa franchise. Je lui ai encadré le visage des deux mains, me délectant au passage de la douceur de sa peau sous mes doigts.
- Et toi, tu es le centre de mon univers. Ca compense, tu ne crois pas ?
Echo a pâli. Quand je l'ai vue écarquiller les yeux, je me suis demandé ce que j'avais pu dire pour provoquer une telle réaction. Je me suis rejoué la scène que nous venions de vivre ... et je me suis figé en me souvenant des mots que je venais de prononcer.
Cela faisait si longtemps que je ne m'étais pas autorisé à craquer pour qui que ce soit ... J'ai soutenu son regard, et je l'ai sentie s'apaiser. Le petit sourire qui est apparu aux commissures de ses lèvres m'est allé droit au cœur.
Incroyable ... J'était amoureux !
Echo a posé ses mains gantées sur mon visage pour m'attirer à elle. Savourant la chaleur qui émanait de son corps souple, j'ai approfondi notre baiser. C'était vraiment génial, de sentir ses lèvres contre les miennes ! Sa langue avait un goût délicieux. J'aurais pu me perdre, me noyer dans cet amour ... pour toujours.
Elle a baissé la tête. J'ai continué à coiffer sa chevelure soyeuse, en écoutant les oiseaux se faire la conversation. Les épaules de ma sirène ne bougeaient pas.Aucune larme ne coulait sur ses joues. La pire manière de pleurer n'est pas forcément la plus évidente. Rien à voir avec les lamentation qu'on entendait parfois devant un cercueil. Non. Le pire, c'est quand on pleure à l'intérieur et qu'on est inconsolable. Aucun mot, aucun geste, aucune pensée ne peut guérir une âme en deuil. Il y a toujours des séquelles, une cicatrice, un bleu au coeur.
C'est Gavin qui commande. Il a toujours commandé. Mais le fait qu'on lui obéisse ne signifie pas qu'on l'admire.
Et puis elle m'a attiré à elle. Comme d'habitude, j'ai commencé par m'imprégner de son odeur de cannelle. Ses lèvres étaient sucréés, elles aussi, et j'ai eu vraiment conscience du cadeau que me faisait Echo.
Elle me possédait corps et âme. Elle s'était ouverte à moi ; elle m'avait accordé son amour sans jamais rien demander en retour.
Je t'aime, Echo, ai-songé, tandis que j'approfondissais mon baiser.
Sauf que je ne lui ai pas dit.
J'aime son calme et son côté protecteur. J'aime sa voix et son rire. J'aime sa présence fiable, rassurante. Mais si la fin du monde était pour demain, ce n'est pas lui que je voudrais avoir à mes côtés. Je l'aime. Je l'aime tellement que je sais qu'il mérite une fille qui fondra à son contact. Il mérite d'être avec une fille dont le coeur s'arrêtera chaque fois qu'il la regardera. Il mérite quelqu'un qui l'aime d'amour.
Les blessures cicatrisent en surface, tu as l'impression que tu n'as plus mal, et puis, au moment où tu t'y attends le moins, le chagrin, resurgit, histoire de te rappeler que tu ne seras plus jamais le même.
- Fais-moi confiance.
- Je ne peux pas, dis-je dans un murmure.
J’ai fait confiance à Scott, à ma mère, à mon père. J’ai fait confiance à Luke, à ma tante, à Isaiah. Tous m’ont laissée tomber. Tous se sont éclipsés. Mon cœur a été lacéré trop de fois, et chaque fois j’ai dû le raccommoder toute seule. Je connais mes limites et, si quelqu’un le met encore en pièces, je n’aurai jamais la force de recoller les morceaux.
Et Noah Hutchins, sexy, fumeur de joints et prêteur de blouson, a disparu dans l'obscurité.
Dans la vie, il y a une limite au nombre de coups qu'on peut encaisser, Noah.
Je me suis avancé vers elle d’un pas aussi félin que celui du guépard dans ses travaux d’approche. Elle s’est blottie contre le mur, ce qui ne m’a pas arrêté, bien au contraire. Elle était ma proie. Je me suis collé à elle, pour sentir ses formes sensuelles. J’avais envie de caresser son corps tout entier. Son odeur sucrée me faisait tourner la tête.
Si ses yeux continuaient à rire, son sourire, lui, s’était figé. Elle se mordillait la lèvre.
Bon sang… Est-ce qu’elle avait conscience de l’effet qu’elle me faisait ? Elle qui voulait me tenir à distance, elle obtenait l’inverse à son corps défendant.
Je ne la comprends pas et je comprends encore moins d’où vient ce mélange de colère et de trouble qui m’envahit.
J’avais pourtant cru me faire une raison, avoir relégué notre baiser au rang des vieux souvenirs. Ça n’aurait pas été la première fois que j’aurais tiré une crois sur une fille après l’avoir embrassée. Mais avec elle, c’est impossible. Elle s’est glissée en moi, si profondément que je ne parviens plus à l’extirper de mon être.
Ce petit frimeur, je te jure que je vais me le faire. Le pire, c’est que les autres l’idolâtrent encore plus depuis le coup du gymnase. Ryan ceci, Ryan cela… Ryan est un dieu… Ryan est un abruti, oui ! Je suis déjà tombée sur des mecs comme lui. J’en ai même eu un dans mon lit. Enfin, c’est plutôt lui qui m’a eue dans le sien. Mais je ne suis plus une gamine écervelée, et je ne tomberai plus dans les bras du premier beau gosse venu.
- Et comment tu le vois, ton avenir?
Il a souri.
- Avec toi, j'espère
- Qu'est-ce que tout cela signifie, pour nous, pour notre relation, Noah ?
- Ca signifie que tu m'appartiens, ai-je répondu, le front appuyé contre le sien.