Kentaro Miura

Si jusque là on pouvait pas dire qu'on est au pays des bisounours, avec ce tome on passe un niveau dans la violence avec ce monstre totalement over the top qui viole, démembre, écrabouille, détruit tout sur son passage et on a un fight homérique contre Guts. Les dialogues deviennent moins obscur et on sent que la fin est proche et dans tout ce chaos, Miura réussit à mettre de la romance au milieu de toute cette noirceur. Encore une masterclass

Je lis Berserk sur le tard, en effet, j'ai commencé à lire cette oeuvre seulement après la mort de Kentaro Miura.



Paradoxalement, c'est la mort de l'auteur qui m'a donné envie de découvrir son oeuvre, mais cela m'a aussi fait hésiter par le fait qu'il n'y aurait peut être jamais de fin.



Si je suis encore loin d'avoir lu tous les tomes disponibles, pour le moment je n'ai aucun regrets à m'être lancé dans cette lecture.



En effet, l'arc de l'Age d'or est si bon qu'il justifie à lui seul de lire ce magnifique manga.

J'ai bien aimé mais ce tome traîne un peu en longueur

Le premier « anormal » est là. Il se tapie dans la figure du pire des soldats, un brigand meurtrier qui jouit de sa domination et de la dégradation de l’objet de son envie.

Il va affronter alors Guts et Casca. Griffith ne devient plus qu’un regard derrière un masque.



Quelque chose commence à tramer dans ce tome 11, quelque chose qui se moque du vivant, qui joue avec et qui prend plaisir a le déchiqueter.

LA vie d’un petit vieillard sans intérêt qui voulait en croquer encore, et encore, et encore ayant perdu tout désir et fouettant son envie a s’abandonnant aux pulsions les plus macabres.

C’est le macabre qui monte.

C’est un Agamemnon rêvant de déchiqueter Troie, après avoir oublié pourquoi.

Tiens le tome 12 me fait signe
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J'ai aimé le tome mais pour moi, peut être que je suis une fille y fait beaucoup, il y a beaucoup trop de monstres dans ce tome, en version animé c'est super mais dans le manga c'est trop je trouve, du coup j'ai trouvé qu'il n'y avait pas trop de dialogue comparé aux autres tomes, mais ça reste un très bon manga très voir trop détaillé.

Ça y est, nous sommes aux portes du cauchemar ! On me parle de ce tournant depuis le début de Berserk et malgré tout je n'étais pas prête alors qu'on n'en est qu'au début... Ce tome est d'une intensité rare. On frémit dès le début. On a la boule au ventre d'anticipation de ce qui va se passer parce qu'on sent bien qu'on est en plein dans le calme avant la tempête.



Les Faucons viennent de réaliser que leur chef, Griffith, n'est plus en état de les diriger. C'est très dur pour eux et ils ne sont pas prêts. Griffith non plus d'ailleurs, il rumine sa jalousie vis-à-vis de Guts et de sa relation avec Casca en prime. Cette dernière réalise l'état de grande faiblesse dans lequel est Griffith et ce que ça remue en elle. Quant à Guts, il commence à comprendre qu'il s'est peut-être trompé en partant et qu'il est peut-être, en partie, responsable de tout ça. Ça fait beaucoup de remises en question et de cheminements et questionnements pour tout le monde, ce qui peut tournebouler pas mal l'esprit du lecteur de la saga.



Mais là où ça nous bouleverse vraiment, c'est quand on comprend les conséquences de l'infini mal être de Griffith et qu'on voit sa manifestation en image, ça nous fait complètement basculer dans l'horreur et c'est saisissant. Si je devais trouver une image glauque et angoissante de l'Enfer, c'est celle-ci qui me viendrait à l'esprit désormais. Kentaro Miura nous transporte dans un univers juste insoutenable en une fraction de seconde pour nous emmener vers cette Occultation annoncée de longue date et tout prend sens. J'ai été soufflée par l'ambiance terriblement lourde qui montait peu à peu alors que concrètement il ne se passe pas encore grand-chose côté action, ça viendra sûrement dans le tome suivant, je le crains.



Non, toute l'horreur de la situation se joue sur le plan psychologique. On a de très belles pages sur le drame de la relation Guts-Griffith qui nous réchauffent et nous refroidissent le coeur tout à la fois. On sent qu'une amitié très forte et peut-être même trop forte les unis et que ce sera le ciment du drame qui se joue. C'est d'une tristesse ! Griffith me soulève le coeur. Je me doutais bien que ce n'était pas l'homme froid et insensible qu'on nous annonçait. Et Guts devient de plus en plus humain, ça atteint des sommets. Il est prêt à tout pour son ami, mais... ça ne suffit pas et c'est là le drame V.V



Je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir aux lecteurs qui liront ces pages, juste que graphiquement on est très très loin des débuts un peu maladroit de l'auteur. Son trait est devenu fin, précis, poétique et plein de métaphores. Il sublime l'horreur qui se joue devant nous et la rend encore plus palpable. J'ai très très peur pour le tome suivant, je ne sais pas si mon coeur résistera...
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Et voila s'en est finit de la troupe du faucon, le chaos est arrivé Griffith sur le point de succomber découvre que les God Hand lui expliquent qu'il aura un rôle à jouer dans ce monde des ténèbres, il devra pour cela offrir en sacrifice ses anciens camarades, Guts tente malgré tout de survire à ce désastre mais c'est peine perdu, que faire...



Je ne sait pas où Kentaro Miura à puiser ses idées des personnages certes les god Hand sont inquiétants mais bien badass mais que dire des monstres, ils sont à la fois horribles et intriguant mais il est vrai qu'il y a qu'un seul mot pour la troupe du faucon face à ses créatures cauchemardesques : désespoir



Une nouvelle ère commence...

Je lis Berserk sur le tard, en effet, j'ai commencé à lire cette oeuvre seulement après la mort de Kentaro Miura.



Paradoxalement, c'est la mort de l'auteur qui m'a donné envie de découvrir son oeuvre, mais cela m'a aussi fait hésiter par le fait qu'il n'y aurait peut être jamais de fin.



Si je suis encore loin d'avoir lu tous les tomes disponibles, pour le moment je n'ai aucun regrets à m'être lancé dans cette lecture.



En effet, l'arc de l'Age d'or est si bon qu'il justifie à lui seul de lire ce magnifique manga.

Début de la fin, l'éclipse arrive et avec ce tome on comprend pas trop encore, on se dit qu'il y a un échappatoire car c'est la force des grandes oeuvres, même quand elle commence par la fin en nous montrant la mort d'un personnage on croit à sa survie (Carlito ! !) Et ici pareil on croit encore à la survie de tout le monde malgré le bordel total, et on doute encore sur la trahison de Griffith mais tout est en place pour le massacre total.

S’incarne alors par le trait le mal absolue. C’est étrange de lire cela en même temps des haïku de maitre zen et Fromager sur Camus et Zundel et la question du mal. Le mal cette question qui interroge qui nous ouvre ou nous éloigne de la foi. Comme si le mal était un maelstrom de nos regrets et remords à la fin de nos vies qui n’ont pour ce monde aucune valeur.



Porte vers le nihilisme, jouissance du néant ou mise en garde ?



Je continue donc
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Et voilà, ce qu'on pressentait depuis un moment finit effectivement par arriver dans ce douzième tome... Ca ne rend pas pour autant la chose plus facile à digérer ! On sent beaucoup de tensions et de non-dits dans la relation Guts/Griffith, c'est fascinant à observer.



On découvre entre autres comment est apparue la marque dans le cou de Guts. Les amateurs de monstres seront ravis d'en croiser des dizaines et des dizaines, ainsi que les membres de la God Hand. Les illustrations sont particulièrement sombres dans ce tome.



Je prévois évidemment le pire pour la suite, va falloir que je me blinde...

Dans ce tome 12, c'est complètement désespéré quant à sa situation d'handicapé que Griffith tente vainement de se suicider. Et quand survient l'Occultation, il utilise ses dernières forces pour faire fuir ses compagnons de la troupe du Faucon, car il sait qu'il ne pourra pas résister à la tentation… C'est non seulement son dernier acte d'humanité, mais également son dernier acte en tant qu'être humain car il déjà trop tard, n'ayant plus de voix pour le faire… Envers et contre tout, le destin est en marche !



L'Eclipse survient et les Apôtres en quête d'eucharistie anthropophage comme les compagnons de la troupe du Faucon sont projetés dans une dimension parallèle chaotique et horrifique à la Michael Moorcock et/ou Clive Barker. Slan, Ubik, Conrad et Void, font leur apparition dans toute leur sombre majesté et expliquent aux humains médusés qu'ils sont là pour assister à la naissance du cinquième membre de la God Hand. Il s'agit de Griffith… En fait, il a toujours été question qu'il s'agisse de Griffith…

En plein délire, ce dernier est soumis à la tentation par le Démon, qui prend l'apparence du petit enfant soldat dont la mort l'avait poussé sur les premiers pas du chemin de la compromission et donc de la damnation (cf. tome 7). A la force de ses bras, Guts parvient au sommet de la tout de chair où les membres de la God Hand président à la cérémonie d'avènement du Malin, pour voir Griffith lui adresser un dernier sourire avant de vendre son âme au diable, et ainsi commencer sa transfiguration en roi-démon par le sacrifice humain de tous ses compagnons d'armes qui avaient risqué leurs vies pour lui…

Le sort de tous les protagonistes du drame est scellé, et le festin peut commencer dans d'horrifiantes scènes de massacres unilatéraux comme le peintre flamand Jérôme Bosch savait si bien le faire. Guts sombre dans une folie furieuse et se jette dans la mêlée pendant que le petit Rickert, dernier survivant de l'arrière-garde de la troupe du Faucon, arrive aux abords de la singularité dimensionnelle pour assister à la confrontation entre Zodd l'Immortel et le Chevalier Squelette…



OH MON DIEU !!! MAIS QUELLE HORREUR ! COMMENT PEUT-ON INFLIGER CELA A DES PERSONNAGES QU'ON A SUIVI SUR 10 TOMES…



Si vous avez l'âme sensible, fuyez pauvres fous car le pire reste à venir dans le tome suivant ! Dans le cas contraire, préparez-vous néanmoins à plusieurs nuits de cauchemars en perspective, car s'il s'agit clairement de l'un des meilleurs mangas de tous les temps il faut avoir l'estomac sacrément bien accroché pour pouvoir l'apprécier…

"Il n'y a pas d'autre mot que désespoir" voilà qui résumé bien ce tome. Je ne me souvenais plus vraiment de ce qu'il se passait pendant l'Eclipse, j'ai été servis. C'est quand même assez fou et audacieux d'y aller aussi fort, qui plus est après des tomes à développer des relations, un groupe ...



J'adore le design des God Hands, et globalement les scènes où ils apparaissent. Je ne me souviens plus du tout de ce qu'il se passe par la suite alors j'ai hâte de continuer.

Kentaro Miura fait progressivement monter la tension dans les souvenirs de Guts. Le gars a trouvé l'amour et c'est quelque chose de super rare. Il a trouvé des amis, une famille et tout doit s'arrêter. A partir de là tout va partir dans le drame. Griffith a pactisé avec le pire et l'immonde. Progressivement, on découvre des êtres sans coeur, sauvage qui se délectent de la souffrance et de la cruauté des autres. Les personnages nous mettent la chair de poule tellement c'est horrible. Nous voyons des cadavres, des corps décharnés, des choses dévorant des êtres humains vivants... La troupe du faucon servira de repas aux monstres. Bien entendu, la sexualisation n'est pas mise de côté. N'oublions que nous nous adressons à un public masculin. Les femmes nues qui s'offrent ou au bord de l'extase ne manquent pas. Elles sont minces, cheveux long avec des poitrines des plus généreuses. Cela fait partie de l'univers fantastique et c'est le côté pulpeux dans l'épouvantable. La suite s'annonce encore plus sombre et désespérante. Il va falloir à nouveau s'accrocher émotionnellement.
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Le cauchemar commence, les souvenirs de l'anime remontent to... Après une tentative de suicide raté de Griffith, les God Hand sont invoqué. Guts les rencontrent donc pour la première fois. Tentant vainement de sauver son ami, ce dernier accepte de donner la troupe du faucon en sacrifice... Personne n'y croit, surtout pas Guts, mais tous sont marqué par la marque du sacrifice... Le tome s'achève sur un face à face entre Zodd et le Guerrier Squelette.

L'horreur ne fait que commencer...

Pour moi le premier tome réellement excellent de Berserk.

Littéralement cauchemardesque et chaotique, ca m'a mis dans un malaise profond et un dégoût total, j'ai rarement vu une telle violence dans un manga auparavant et ca m'a presque donné la nausée pourtant je me considère pas fragile ! Je m'en souviendrai longtemps de cette Occultation, c'est clair.

Ca fait vraiment plaisir que ca se soit totalement réveillé à ce niveau là et que tout soit enfin clair pour nous lecteurs et qu'on puisse enfin vraiment se lancer dans l'histoire. Le fait que les 10 premiers tomes soient aussi triviaux et répétitifs au final aide beaucoup à rendre ce massacre encore plus violent et intense. Un mal pour un bien en somme (meme si je maintiens clairement que les 10 premiers tomes ne sont vraiment pas passionnants).

La plongée dans l’enfer avec ces deux volume et la fin du grand flashback depuis les tomes 1 et 2.



S’incarne alors par le trait le mal absolue. C’est étrange de lire cela en même temps des haïku de maitre zen et Fromager sur Camus et Zundel et la question du mal. Le mal cette question qui interroge qui nous ouvre ou nous éloigne de la foi. Comme si le mal était un maelstrom de nos regrets et remords à la fin de nos vies qui n’ont pour ce monde aucune valeur.



Porte vers le nihilisme, jouissance du néant ou mise en garde ?



Je continue donc


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OH MON DIEU ! C'EST ENCORE PLUS HORRIBLE ET PLUS TRAUMATISANT QUE LE TOME 12 ! COMMENT PEUT-ON INFLIGER CELA A DES PERSONNAGES QU'ON A SUIVI SUR AUTANT DE TOMES…



Les massacres continuent, les membres de la troupe du Faucon se faisant démembrés, déchiquetés et dévorés dans une multitude de planches absolument gores… (Des dessins angoissants pour les habitués du genre, et insoutenables pour les non habitués)

Pippin et Judeau se lancent dans une opération de la dernière chance pour essayer de soustraire leur capitaine Casca à leur triste sort, mais meurent tout les deux dans la douleur et la terreur, Judeau n'ayant même pas le temps d'avouer à Casca ses sentiments…

Tandis que Griffith se dissout dans néant avant de renaître transfiguré, Guts opère un carnage chez les démons, troquant son épée brisée contre une corne de démon, dévalant la tour de chair pour découvrir le bain de sang dont personne n'est sorti vivant… Sauf Casca, qui sert de jouet aux Apôtres avant de passer au dessert. Guts se rue à l'assaut pour sauver ce qui peut l'être, sombrant de plus en plus dans folie, la violence et de désespoir quand apparaît le cinquième membre de la God Hand, le cinquième ange gardien du désir.

Femto, les ailes des ténèbres, inaugure son règne en violant sauvagement Casca sous les yeux de Guts réduit à l'impuissance, qui perd un oeil en débattant avant de se couper lui-même le bras gauche pour tenter de lui porter secours…

Les démons jubilent et Slan la succube sado-masochiste verse des larmes de joie quand le Chevalier Squelette brise la frontière entre les dimensions pour exfiltrer Guts et Casca malgré l'opposition de Void et Femto…

De retour dans le monde réel, il demande à Rickert de soigner les deux rescapés et Zodd ne reporter leur titanesque duel à plus tard, se dernier s'exécutant bien volontiers en l'honneur de la chance/malchance de Guts…



Quatre jours et quatre nuits plus tard, Guts se réveille dans la grotte de Godo et Erika, le maître forgeron et sa petite fille Erika, un ancien sanctuaire elfique à l'abri des forces maléfiques. N'osant pas répondre aux questions du petit Rickert, il se précipite au chevet de Casca pour découvrir qu'elle a régressé mentalement à l'âge de 2 ans, ayant sombré dans folie pour ne pas avoir à affronter les souvenirs traumatiques des événements précédents. Hurlant au désespoir, Guts dévale monts et vallées pour s'écrouler épuisé dans une vaste lande rapidement envahi par des dizaines de formes ectoplasmiques… le Chevalier Squelette lui révèle qui désormais porteur de la marque du sacrifice, pour achever ce qui a été commencé durant l'Eclipse, esprits malins et créatures des ténèbres le traqueront sans merci jour et nuit (enfin, surtout la nuit ^^)…

Au lieu s'abandonner à son triste sort, Guts se relève et lance une déclaration de guerre aux forces des ténèbres ! Quoi qu'il puisse en coûter, il retrouvera celui qui les a tous trahi et le tuera de ses propres mains…



Guts a survécu à l'Occultation, et les lecteurs aussi, du moins je l'espère :

le manga commence vraiment maintenant !

Un tome qui m'a énormément plus. Même les passages avec le nombre incalculable de monstres qu'il y a dans ce tome, là il y a de l'action comme je l'attends. Je suis impatiente de lire la suite et tout particulièrement Casca, c'est ce personnage qui m'a le plus touché.

La vision ultime de l'enfer, à côté de ce tome Hellraiser c'est des bisounours.

Et je pèse mes mots mais on est clairement devant le plus grand tome de l'histoire des manga (voir bd/comics), c'est le tome le plus marquant, quand on l'a lu on peut pas l'oublier, on peut pas oublier les images, on peut pas oublier jusqu'où Miura ose aller, on a rarement vu un héros en chier autant.