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Citations de Kim Edwards (43)


Son père avait essayé de figer la vie, de la transformer en une succession d'images statiques, mais l'univers était en mouvement perpétuel et ne pouvait être emprisonné.
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Personne n'avait le droit de décréter ce que c'était que la vie et à partir de quel modèle elle devait être taillée.
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Il fut frappé par l'accablante certitude que ce qu'il avait fait autrefois pendant cette nuit de neige, ne resterait pas impuni. La vie avait continué, pleine de satisfactions, riche d'expériences et de rencontres; au yeux du monde il offrait l'image de la réussite. Et cependant, parfois, aux moments les plus inattendus -au beau milieu d'un acte chirurgical, quand il traversait la ville en voiture pour rentrer chez lui, ou lorsqu'il était sur le point de s'endormir-, il sursautait, écrasé par le poids de la culpabilité. Il avait donné leur bébé. Ce secret se dressait entre sa famille et lui comme un mur. Norah et Paul s'y heurtaient constamment, sans comprendre ce qui se passait car ils ne pouvaient ni le voir ni l'abattre.
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Oui, David avait tout fait pour procurer à son fils une vie agréable et douce. Mais il n'en demeurait pas moins que cette vie était bâtie sur un mensonge. Il avait tenté de lui épargner tout ce dont lui-même avait souffert enfant : la pauvreté, l'incertitude du lendemain, la douleur de perdre un être cher. Mais en voulant le protéger, il avait éveillé d'autres souffrances, plus dévastatrices encore. le mensonge avait grandi entre eux, déformant leur existence, comme deux arbres qui poussent tordus pour contourner un obstacle.
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Ce que je vois chaque jour, c’est une petite fille avide d’apprendre, qui aime tout le monde, sans discrimination. Et ce que je vois ici, c’est une assemblée de juges qui semblent avoir oublié que ce pays promet l’accès à l’éducation à tous ses enfants – quelles que soient leurs aptitudes intellectuelles.
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Bien sûr, à l'époque il était accaparé par son travail et ses photographies... mais c' était surtout la culpabilité qui l'avait tenu éloigné de son fils. Il avait donné leur fille à Caroline Gill, et ce secret avait pris racine dans le terreau de sa vie ; il avait grandi et s'était épanoui au centre de sa famille comme une fleur monstrueuse.
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David contempla son fils, profondément endormi sur la couverture, sa tête tournée sur le côté, ses cheveux bruns bouclant sur sa nuque potelée de bébé. Lui, au moins, il avait réussi à le protéger. Paul ne grandirait pas dans l' ombre de sa sœur malade. Il ne pleurerait pas sa perte. Il ne serait pas toujours obligé de se débrouiller tout seul parce que sa sœur nécessitait une attention de chaque instant..
Cette pensée et l'amertume dont elle était empreinte le choquèrent. Il était convaincu d'avoir pris la bonne décision en donnant sa fille à Caroline Gill. Ou tout au moins de l'avoir fait pour les bonnes raisons. Mais peut-être pas, finalement. Peut-être n' était-ce pas tant Paul qu'il avait cherché à protéger, cette nuit-là, que l'ombre du petit garçon qu'il avait été jadis.
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Ces derniers temps, ils se comportaient comme deux planètes qui tournaient autour du même soleil, et si elles n'entraient pas en collision, c'était parce qu'elles n'avaient pas la même orbite.
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Si Nora continuerait probablement à virevolter d'un bout à l'autre du globe comme un cerf-volant, ce genre de vie n'était pas pour lui. Ses racines étaient bien enfoncées dans le sol ; elles voyageaient, mais en profondeur.
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Citations de presse :

L'Enfant de tous les silences - Santé Magasine - Octobre 2009
Un roman passionnant, touchant, plein d'humanité, qui pose de vraies bonnes questions.

L'Enfant de tous les silences - L'Yonne Républicaine - Août 2009
De beaux portraits de femmes habitent ce livre sensible et émouvant, qui délivre aussi une belle leçon de tolérance.

L'Enfant de tous les silences - France Soir - Mai 2009
Non-dits, déchirements sont au cœur de ce roman bouleversant, le premier de Kim Edwards, qui lui valut de rester 89 semaines dans la liste des meilleures ventes aux Etatrs-Unis.
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- C'est une fille, dit-il.
Il la tenait serrée contre lui, face au sol, et lui tapota le dos jusqu'à ce qu'elle crie. Puis il la retourna.
Sa peau délicate luisait de liquide amniotique et de traces de sang. Ses yeux étaient bleu marine, ses cheveux d'un noir de jais, mais il ne vit rien de tout cela. ce qu'il regardait, c'était ce visage caractéristique : les paupières fendues obliquement, comme si elle riait, le nez aplati à la base. Un cas typique. Il lui sembla entendre la voix de son professeur quand ils avaient examiné un nourrisson identique, il y avait de nombreuses années. Un mongolien. Pouvez-vous me décrire les conséquences de la malformation? Il était interne, alors, et avait récité les symptômes tels qu'il les avait appris dans le manuel : diminution du tonus musculaire, développement psychomoteur retardé, complications cardiaques possibles, déficience intellectuelle, espérance de vie limitée. Le professeur titulaire avait hoché la tête, appliquant son stéthoscope sur le torse nu du bébé. Pauvre gosse. Ses parents ne peuvent rien pour lui. Le mieux à faire, c'est de la placer dans un foyer : ils s'épargneront ainsi bien des souffrances.
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Il avait tenté de lui épargner tout ce dont lui-même avait souffert enfant [...] la douleur de perdre un être cher. Mais, en voulant la protéger, il avait éveillé d'autres souffrances, plus dévastatrices encore.
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Oui, David avait tout fait pour procurer à son fils une vie agréable et douce. Mais il n'en demeurait pas moins que cette vie était bâtie sur un mensonge. Il avait tenté de lui épargner tout ce dont lui-même avait souffert, la douleur de perdre un être cher. Mais en voulant le protéger il avait éveillé d'autres souffrances, plus dévastatrices encore. Le mensonge avait grandi entre eux, déformant leur existence, comme deux arbres qui poussent tordus pour contourner un obstacle.
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- C'est une fille, dit-il.
Il la tenait serrée contre lui, face au sol, et lui tapota le dos jusqu'à ce qu'elle crie. Puis il la retourna.
Sa peau délicate luisait de liquide amniotique et de traces de sang. Ses yeux étaient bleu marine, ses cheveux d'un noir de jais, mais il ne vit rien de tout cela. ce qu'il regardait, c'était ce visage caractéristique : les paupières fendues obliquement, comme si elle riait, le nez aplati à la base.
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La douleur et la colère infectent les coeurs autant qu'une maladie.
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Il avait tenté de lui épargner tout ce dont lui-même avait souffert enfant[...] la douleur de perdre un être cher. Mais, en voulant le protéger, il avait éveillé d'autres souffrances, plus dévastatrices encore.
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Tu sais, j'ai essayé d'imaginerà quoi ça pouvait ressembler, déclara-t-elle. Je parle de la vie avant la naissance. C'est trop bête qu'on ne puisse pas s'en souvenir.
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Cela faisait partie des choses qu'il savait et que Paul, lui, ignorait : le monde était incertain et parfois cruel. Lui avait dû se battre pour obtenir ce que son fils considérait comme un dû.
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Elle s’attarda sur le palier pour les écouter. Le monde était un lieu imprévisible et parfois effrayant, mais en cet instant, il se montrait clément. Sa fille riait avec son petit ami, son mari somnolait, un livre sur les genoux, et elle n’avait pas besoin de cuisiner le dîner. Elle prit une profonde inspiration. Un parfum de roses flottait dans l’air, peur et frais – comme la neige.
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Caroline recueillit le Polaroïd entre le pouce et l'index au moment où il sortait de l'appareil photo. L'image commençait déjà à se dessiner : la table recouverte d'une nappe blanche flottant sur un océan de gazon ; Phoebe comme un brouillard pâle dans sa robe de confirmation.
Caroline agita la photo pour la faire sécher. Un roulement de tonnerre gronda au loin. Un orage de fin d'été menaçait. Une brise souleva les serviettes en papier.
- Encore une, dit caroline.
- Oh, maman! protesta Phoebe.
Elle se leva d'un bond à la seconde où elle entendit le déclic et courut jusqu'à l'endroit où Avery Swan, leur voisine de huit ans, serrait dans ses bras un minuscule chaton de la même teinte orange foncé que ses cheveux.
Phoebe, treize ans, était petite pour son âge, potelée, impulsive et passionnée, lente à comprendre, mais capable de passer de la joie à la tristesse et de nouveau à la joie à uine vitesse stupéfiante.
- Je suis confirmée! criait-elle maintenant en tournoyant sur la pelouse, bras levés, attirant sur elle le regard amusé des invités.
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