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3.19/5 (sur 231 notes)

Nationalité : Suède
Né(e) à : Uppsala , 1953
Biographie :

Kjell Eriksson est un écrivain suédois.

Il a écrit de courts textes pour un journal syndical au début des années 80 lorsqu'il travaillait dans l'aménagement paysager, comme employé. Un reportage qu’il réalise sur la vie d’agriculteur l’amène à troquer le sécateur contre la plume.

En 1999, il reçoit le prix du meilleur Premier Roman Policier suédois pour "Den upplysta stigen". Dès son second, "La terre peut bien se fissurer" (Jorden må rämna, 2000), son personnage principal prend l’épaisseur, la stature et la crédibilité des vrais héros de polars.

En 2002, Kjell Eriksson se voit décerner le prix du meilleur Roman Policier suédois pour "La Princesse du Burundi" (Prinsessan av Burundi, 2002).

Entre 1999 et 2009, il a écrit deux romans, un documentaire et dix romans policiers. Ces derniers sondent systématiquement la société actuelle, dans sa ville natale d'Uppsala.
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Source : www.bibliosurf.com
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Citations et extraits (78) Voir plus Ajouter une citation
- Vous semblez avoir dissimulé quelques millions, vous vous livrez à des expériences sur des animaux que les activistes de la défense des animaux - et quelques autres peut-être - qualifient de mauvais traitements, le patron de votre service de Recherches écrase sa femme avant de suicider, et vous trouvez étrange que les gens se posent des questions ? Qu'est-ce qui se passe, chez MedForsk, au juste ?
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— Remonte sur la chaussée, tu vas salir tes chaus­sures !

La petite fille cueillit une dernière fleur et en tendit une poignée à sa mère.

— Les trèfles à quatre feuilles, ça porte bonheur.

— On va les mettre sur la tombe.

La femme en fit un bouquet, après avoir ôté une feuille morte.

— Grand-mère aimait le trèfle, dit-elle pensivement, en détournant les yeux vers l’église puis vers la fillette qui marchait près d’elle. “Un seul jour, pensa-t-elle, vous n’avez passé qu’un seul jour ensemble, sur la terre.”

Emily était née six ans et un jour plus tôt et, dès le len­demain, sa grand-mère mourait. A chaque anniversaire, elles se rendaient au cimetière pour déposer des fleurs sur sa tombe. La mère et la fille prenaient un instant place sur un banc de pierre pour boire l’une du café, l’autre du sirop.

Le cimetière se trouvait à une demi-heure de marche de chez elles. Elles auraient donc pu prendre la voiture mais préféraient s’y rendre à pied. En approcher lentement permettait de mieux s’y préparer intérieurement.
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Si, jusqu'à vendredi, l'existence lui avait paru pleine d'oncertitude, elle lui faisait maintenant l'effet d'être encore plus fragile et précieuse. Chaque seconde méritait d'être vécue de façon convenable. Il s'étonnait de la quantité de vie dont étaient dépositaires ceux qui avaient vécu plus longtemps que lui et il avait soudain compris, au cours de ces heures pendant lesquelles il était resté paralysé sur son lit, combien il était difficile de vivre. Jusque-là, tout avait été non pas dépourvu de tracas, mais assez évident. Or, Ali avait maintenant peur à la fois de vivre et de mourir.
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Il avait élaboré une sorte de théorie sur l' influence du paysage sur l'homme et sur la façon dont les différents types humains reflétaient la contrée dans laquelle ils vivaient.La bonne terre agricole de Ramnäs,son lieu d'origine,où il avait travaillé pendant vingt ans dans la plus grande ferme,aurait dû modeler des êtres riches,généreux et larges d'idées,tandis que les habitants des îles au sol rude seraient renfermés et maussades.Mais les théories ne résistent pas toujours à la diversité humaine.(p 88)
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C’est grand, l’Amérique, mais pas aussi grand que l’amour.
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Qui désire faire la fête, quand on est privé de ses forces vives ? Pour bien des jeunes, partir vers le Nord était une sorte de rite d’initiation. Manuel pensait que c’était l’une des raisons pour lesquelles Angel et Patricio désiraient tellement qu’il les emmène en Californie. Ils voulaient devenir des hommes.
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Elle avait la manie de la propreté et avait hérité de sa propre mère la conviction que tout devait être à sa place, expliquait le grand-père, à la fois soucieux et amusé.
- Les femmes veulent toujours tout contrôler, disait-il, c'est la seule façon pour elles de dominer la vie "et pour toi d'avoir des pantalons propres et bien repassés" pensait Ali sans oser le dire.
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_Merde alors,dit Fredriksson.Qui est-ce?
Il alla se pencher sur Veronica Hirmanen et ce qu'il vit le fit se recroqueviller comme un animal effrayé.Ce dos courbé et le visage blême de Haver furent pour Lindell l'image même de l'horreur et du dégoût, mais aussi de la tristesse de voir qu'on avait pu soumettre un être humain à pareil traitement.
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Hôtel de police d’Uppsala, septembre 2003


– Votre père était-il déprimé, ces derniers temps ?

Åsa Lantz-Andersson baissa les yeux dès qu’elle eut posé la question. Le regard de la femme qui se trouvait en face d’elle était si impérieux qu’il était difficile à soutenir. Laura Hindersten la clouait sur place comme pour lui dire : je ne crois pas que vous retrouverez mon père, pour une simple et bonne raison : vous êtes une bande d’incapables qui a juste enfilé un uniforme pour se déguiser.

– Non, dit-elle d’une voix ferme.

Åsa poussa inconsciemment un soupir. Son bureau était couvert de dossiers et chemises.

– Il ne donnait pas de signes d’inquiétude ?

– Je vous ai déjà dit que non, il était comme d’habitude.

– C’est-à-dire ?

Laura Hindersten éclata d’un rire sec et bref qui rappela à l’agent une institutrice qu’elle avait eue jadis : elle pourrissait l’existence des enfants par son orgueil mêlé à l’amertume de devoir supporter des élèves aussi stupides.

– Mon père est chercheur, il enseigne à l’université et il consacre son existence tout entière à l’œuvre de sa vie.

– À savoir ?

– Ce serait trop long de vous expliquer mais, pour faire bref, je peux vous dire que c’est un des experts de Pétrarque les plus en vue de tout le pays.

– Je comprends, fit Åsa en hochant la tête.

Nouveau rire sec et bref.

– Il a donc quitté la maison familiale vendredi dernier. Vous a-t-il fait part de ses projets pour la journée ?

– Aucun. Comme je vous l’ai déjà dit, j’ai constaté sa disparition en rentrant de mon travail. Il n’a pas laissé de mot sur la table de la cuisine et je n’ai rien trouvé dans son agenda, quand je l’ai consulté.

– Avez-vous relevé des indices laissant penser qu’il ait emporté des affaires personnelles ?

– Non, pas à ce que je sache.

– Son passeport ?

– Il est toujours dans le tiroir de son bureau.

– Votre père a soixante-dix ans. A-t-il donné des signes de perturbation, a-t-il…

– Si vous voulez dire qu’il serait atteint de démence sénile, je peux vous assurer que vous vous trompez. Il est en pleine possession de ses facultés intellectuelles.

– Parfait, reprit Åsa. A-t-il l’habitude d’aller se promener et, dans ce cas, où ? Il y a un bois, pas très loin de chez vous.

– Il ne sort jamais se balader.
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C’est Modig qui reçu l’appel à 7h35. […]
- Quelqu’un a étranglé Ansgar, dit une femme affolée. […]
- Du calme! lança-t-il.
- Il est mort!
- Qui?
- Ansgar, je vous l’ai dit!
- Comment vous appelez-vous?
- Gunilla Karlsson.
Elle ne respirait plus aussi fort, maintenant.
- Où habitez-vous?
La femme parvint péniblement à donner son adresse et Modig la nota sous la dictée.
- Racontez-moi ce qui s’est passé.
- Je l’ai trouvé pendu à la clôture, en sortant sur la terrasse.
- Ansgar?
- Bien sûr que oui. Je viens de vous dire qu’il était mort.
Mais il n’est pas à moi. Mon Dieu, comment est-ce que je vais lui expliquer ça? Elle va être au désespoir, Malin.
- Qui est Ansgar?
- Le lapin de la voisine.
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