Citations de Kyu-sok Choi (34)
Moi je vous le dis, si les péchés existent, c'est tout simplement parce que les hommes ont le désir d'en commettre. Nier cette vérité permet aux hommes d'oublier la honte, la culpabilité, l'expiation et la repentance.
A mon âge, ce n'est pas demain la veille que je vais changer.
« Aucune règle ni aucune intention logique à cette damnation. Cette existence transcendante qu’est le Seigneur… Joue en fait avec nous. »
- Vous avez des économies ?
- presque rien,
- des perspectives d'héritage ?
- même pas
- un fils dévoué plein aux as ?
- eh non,
- vous devez donc travailler pour survivre et pour cela vous n'avez que votre corps ! or il vient de vous lâcher.
Tant qu'il y aura des pigeons comme toi pour se faire avoir, les sectes auront de beaux jours devant elle.
- Vous prétendez que la France est favorable à la cause ouvrière...
- en effet
- comment ça se fait que mon supérieur français rejette le syndicat ?
- parce qu'il peut se le permettre chez nous !
Il fût un temps où les ouvriers qui se réunissaient pour étudier le droit du travail étaient coffrés et torturés.
"Non seulement vous devez séduire l’auditoire, mais les déserteurs ne risquent aucune sanction. Trouvez-vous un allié qui a le sens du contact. Ce sera plus simple. »
Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui m'écoute... et qui me raconte des histoires amusantes et tendres... Pour ma famille, je ne suis qu'une enfant à problèmes
- Il faut dégraisser le personnel de vente...Par n'importe quel moyen.
- Pourquoi la hiérarchie voudrait que...
- Ne posez pas de questions, obéissez.
- Mais, comment ?
- Faites appel à votre imagination ! Au pire, harcelez-les ou poussez-les à la faute.
- Je ne suis qu'un grain de sable emporté par un raz-de-marée. Vous devez regarder ce qui arrive devant vous. Se focaliser sur un grain de sable ne fera en rien disparaître le raz-de-marée.
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Le combat n'oppose pas les gentils aux méchants. Le but est d'empêcher des imbéciles forts de maltraiter des imbéciles faibles.
Il y a toujours un modérateur dans une salle de sport,...ce qui n'est pas le cas dans le monde du travail.
Ceux qui n'ont jamais souffert ne prennent pas la vie au sérieux...
Le mot de l'auteur : J’ai toujours rêvé d’écrire une bande dessinée sur le monde du travail. Il m’aura fallu des années de recherche pour arriver à mes fins. La lutte des travailleurs est un condensé d’histoires humaines extraordinaires. Cela rend le sujet aussi passionnant que complexe. J’ai failli jeter l’éponge plus d’une fois face à l’ampleur du défi. Mais les hommes et les femmes que j’ai croisés au gré de mes enquêtes m’ont donné la motivation nécessaire pour mener le projet à terme. J’ignore si j’ai réussi à rendre fidèlement compte de ces parcours jalonnés de doutes, de victoires et de blessures intimes. J’espère néanmoins que mon livre apportera un peu de réconfort à ces combattants dont le courage et la volonté agissent comme des coups de poinçon sur notre société.
Mon père, qui se montrait si gentil et généreux avec moi, traitait ma mère avec la cruauté d'un chat avec une souris.
Quand on s'intéresse à quelque chose avec passion, on apprend vite.
A dix-sept ans, je voulais devenir quelqu'un de responsable. Mais responsable de quoi ? J'ai cherché. Je n'ai jamais trouvé.
C'était l'époque où, pour la première fois de ma vie, je commençais à voler de mes propres ailes...
J'avais dix-sept, dix-huit ans... Après ça, la vie ne fut que prolongations.
Je ne fais pas ce travail pour être apprécié. La façon dont je me comporte dépend de la situation de ces pauvres gens.