Finalement, l'attente a été plus courte que je ne le pensais car ce tome est sorti fin mai et non courant juin ou juillet comme je le prédisais à la fin du tome 5. Tant mieux donc :-) Ma curiosité sera plus rapidement satisfaite :-)
En avant donc pour la suite des aventures de Kucabara, Bichura et Idamaria à Devildom :-)
La couverture de ce tome nous permet de découvrir Legato tout vêtu de bleu dans sa forme évoluée. Peu de détails sont visibles car toute la couverture, ou presque, est noyée sous le bleu clair et le mauve du serpent de Legato.
Il a été un peu dur de se remettre dans l'ambiance de ce manga car nous tombons en plein combat, commencé à la fin du tome 5. Le mieux est d'avoir les 2 tomes sous la main pour s'y retrouver dans les évènements.
Dans ce tome, nous découvrons le passé commun de Kucabara et Bichura, et ainsi les raisons de leur rapprochement malgré leurs divergences d'opinion. Nous en apprenons également plus sur Bichura et son propre passé. L'histoire prend donc une nouvelle ampleur grâce à ces nouvelles informations. La suite promet d'être très intéressante :-) Idamaria apprend également ce passé de la bouche de Bichura. Certains graphismes sont vraiment superbes où l'on voit, entre autre, une Idamaria soucieuse et un Bichura peiné par l'attitude de son maître.
Vers la fin de ce tome (chapitre 27), un dessin est vraiment magnifique, il représente les visages de Kucabara et Bichura (après prise de Dark Matter) comme sur une seule tête, de façon à ce que chaque visage devienne l'arrière du crâne de l'autre. Un très beau dessin, tout en détails et en profondeur... :-)
Ce tome est définitivement mon préféré de la série, j'ai eu quelques coups de cœur sur certains graphismes absolument magnifiques dont un en particulier où l'on voit une jeune femme ligotée en premier plan et sa tête en gros plan derrière elle. Les 2 plans s'imbriquent parfaitement entre eux et donnent un très beau rendu.
C'est également un tome chargé d'émotions, comme la joie et la tristesse, grâce au passé commun de Kucabara et Bichura, plutôt semé d'embûches à cause du père de Kucabara et ses manigances.
Malgré ce retour dans le passé, nos amis continuent leur traversée des différents enfers à la recherche des parents de Jupiter, une petite fille à laquelle Idamaria s'est beaucoup attachée.
Il me tarde donc la sortie des 4 derniers tomes de cette série en espérant qu'ils gardent le même rythme de sortie que pour les précédents. Je pense que le tome 7 devrait sortir d'ici un mois. Je croise donc les doigts !! ^^
Je commence à bien apprécier le style de ces mangakas, je vais peut-être me laisser tenter par le premier tome du « Nouvel Angyo Onshi » bien qu'il me semble un peu plus violent que celui-ci et dans un tout autre univers, celui des samouraïs. À voir donc :-)
Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie         210
Idamaria devient incontrolable après avoir battu Brilhart, sa haine envers les démons la contrôle. Comment la faire revenir à la raison en sachant que son corps semble contenir une très grande quantité de matière noire ?
Tome plutôt important il me semble d'autant plus que le lecteur découvre pourquoi Idamaria est aussi puissante.
C'est également l'occasion de découvrir le pourquoi du comment de la loyauté de Bichura envers Kuracaba.
Un tome plein d'amitié, tensions en tout genre et révélations.
Commenter  J’apprécie         10
Je dois bien avouer que j'ai un peu tardé pour lire la fin de cette série (2 ans) alors que j'avais les derniers tomes en ma possession.
Mais finalement, grâce au petit résumé en début de tome, l'histoire et les personnages principaux me sont revenus rapidement. Pour les personnages, ils sont facilement reconnaissables entre eux donc difficile de les oublier. Par ailleurs, ils ne sont pas nombreux sur la totalité de la série.
Dans ce tome, nos amis continuent leur chemin à travers les différents enfers et se font une nouvelle alliée grâce à leur force d'esprit et leur amitié sans limite. Dès les premières pages, j'ai retrouvé le plaisir que j'avais eu dans les premiers tomes à lire ce manga hors norme mais si agréable à découvrir. Les personnages sont extravagants et à doubles facettes, et pourtant, en amitié, ils ne font pas de demi-mesure. Ils sont prêts à aider leur prochain même si cela implique qu'ils peuvent en mourir. C'est une des raisons pour lesquels j'apprécie ce manga même si le thème général parle des démons, Kucabara est là pour nous rappeler que tous les démons ne sont tous mauvais et irrécupérables. Il y a quelques bonnes âmes au milieu qui le sont devenues à cause des méfaits et de la méchanceté de certains.
Un très bon manga, pour moi, qui prend la société actuelle à l'inverse pour en faire une sorte de comparatif. J'attends la lecture du dernier pour en donner un avis plus global et je vais de ce pas lire le tome 8.
Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie         180
Kucabar est toujours en route avec Idamaria et Bicura vers le palais des enfers pour arrêter Legato. Pour cela, ils doivent traverser les diférents enfers correspondants à différents shinigami.
Cependant, peut-être que leur voyage n'est pas aussi long que ce qu'ils pensent ... .
Après avoir eut le plus gros des "petites" réponses, ce septième tome annonce deux alliances inattendues et de futures "grosses" révélations en perspectives !
Nouvelles accélérations pour la série après un petit temps mort !
Commenter  J’apprécie         40
Des méchants assez facile à vaincre mais de plus en plus puissant quand même. Des informations bouleversantes sur les origines des pouvoirs d'Idamaria, et une nouvelle alliée pour les "gentils". Un rude combat s'annonce pour la suite.
Commenter  J’apprécie         10
La couverture de ce tome nous permet de découvrir Kucabara sous sa forme démoniaque, et avec les couleurs, c'est encore mieux.
Ce tome est relativement plus calme que les précédents. Nos amis sont arrivés au bout de leur quête qui les obligeait à traverser différents enfers mais ils ne sont pas pour autant au bout de leurs peines. L'auteur profite donc de ce tome pour nous dévoiler quelques pans de son intrigue et surtout du passé de certains personnages, comme le père Selma ou Idamaria.
L'humour est toujours aussi présent et les graphismes sont très bien réalisés. Les quelques combats de ce tome sont très clairs et explicites malgré la complexité de certains. L'univers créé est des plus complets et des plus inventifs. Il me tarde donc de connaître le fin mot des aventures de nos amis. Et je vais de ce pas lire le tome 9.
Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie         190
Un combat touchant contre un oiseau immortel, le Phoenix. C'est très rapide comme déroulement de l'histoire mais on retrouve enfin les parents de Jupiter et le groupe allié à Kucabara s'agrandit encore. Un volume vraiment bien, et un scénario de mieux en mieux ficelé.
Commenter  J’apprécie         10
Samus rejoint le petit groupe et l'attirance de Kuracaba pour Idamaria est de plus en plus visible.
De son côté Sugarl est sur le point de repartir pour Devildom, ce qui fait de la peine à Jupiter. S'étant attaché à l'enfant, il va lui promettre de sauver ses parents. Ce qui lui fait un point commun avec Kucaraba...
Tome très intéressant car il prépare le terrain pour la grosse révélation de l'intrigue !!
En prime, le lecteur apprend le passé du père Selma dans la foulée de celui d'Idamaria.
La fin de a série se ressent car plus aucun temps mort n'est à déplorer, le lecteur essuyant les révélations en rafale !
Commenter  J’apprécie         60
Encore une fois, la noirceur d'Idamaria prend le contrôle pendant un combat, à tel point qu'elle fera quelque chose d'irréparable...Lorsqu'elle reprend ses esprits, elle sent qu'elle a fait quelque chose mais personne ne lui en parle. Elle décide de rentrer dans le monde des humains mais attéri chez un être qu'elle n'aurait jamais pensé rencontré.
C'est le début des révélations sur la grande machination.
Rien à ajouter si ce n'est que je suis pressée de lire le prochain et dernier tome de la série !
Commenter  J’apprécie         60
Finalement, cette série est bien plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord et les stratégies de chacun apparaissent enfin au grand jour. On découvre ainsi la face cachée de certains personnages, cela a rendu la lecture de ce tome encore plus intéressante et captivante. En lisant le premier tome de cette série, je ne me serais jamais attendue à avoir une histoire et une intrigue à ce point développées. Tout pour me plaire donc ! Petit plus, les graphismes sont toujours aussi magnifiques quelque soit les situations et les scènes imaginées par l'auteur. Je vais de ce pas en lire l'ultime tome, qui j'espère me réserve de belles surprises !
Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie         200
VOICI VENIR L'ANYO ONSHI !!! le scénariste Youn In-Wan et le dessinateur Yang Kyung-Il ont voulu réaliser un "Berserk" coréen, et ils ont été à deux doigts d'être au niveau de l'oeuvre d'exception de Kentaro Miura qui a fait et fait toujours référence dans l'univers du manga fantasy…
L'univers relève de la supracoolitude !
On a d'un côté une Europe steampunk, et d'un autre côté une Asie dark fantasy, du coup on assiste à des rencontres et à des affrontements entre guerriers, magiciens, pistoléros et artistes martiaux, ce qui donne parfois un côté western post-apo à la Hokuto no Ken avec guns, épées et karaté !!! L'essentiel de l'action se déroule dans le Royaume du Jushin, alter ego fantasmé de la Corée qui puise dans son histoire, ses contes, ses légendes et ses mythes... (et pour ne rien gâcher le scénariste nous explique en appendices le pourquoi du comment de leurs détournements ^^)
L'histoire relève de la supracoolitude !
Pour commencer des auteurs vont la part belle aux héros biclassés espions / justiciers propres à l'histoire coréenne. Les mêmes causes produisent les mêmes effets : on avait les mêmes dans l'Empire perse (les Yeux et les Oreilles du Roi), l'Empire byzantin (les Agentes in Rebus) et l'Empire carolingien (les Missi Dominici). En leur offrant carrément un habillage tokusatsu (à la Powers Rangers pourrait-on dire pour les néophytes ^^), nous entrons dans le domaine de la supracoolitude (quel dommage que les guerriers fantômes n'aient pas été explicitement les âmes perdus de ses compagnons disparus, la touche moorcockienne aurait alors été parfaite !)…
Mais ce n'est qu'un début : les petits gens qui ne connaissent le héros ni d'Eve ni d'Adam l'accueille à bras ouvert, tandis que les grands qui semblent tous le connaître l'accuse de haute trahison… Que s'est-il passé pour qu'il en arriver là ? Nous découvrons petit à petit sa véritable identité et son véritable objectif, ainsi que sa relation avec le défunt Roi du Jushin… Et derrière une histoire de vengeance d'anthologie, les auteurs nous offrent les remakes et/ou les détournements des classiques de la culture populaire coréenne, du coup on se retrouve avec les équivalents asiatiques des Contes de Perrault ou de Grimm, mais à la sauce Dark Fantasy ! Oh Yeah !!!
Les personnages relèvent de la supracoolitude !
Mun-su, qui ressemble pas mal au personnage principal de la série Island des mêmes auteurs, est terriblement badass : il est même au top du top des personnages manga/anime les plus badass de tous les temps ! A ses côtés Chun-Hyang, sa garde de corps surpuissante dont la timidité n'a d'égale que les compétences martiales hors du commun, puis l'Ecuyer, le petit gros sans pouvoir ni expérience mais dont la volonté est sans égale… Puis Wonsul le bretteur maudit, Mito le général magicien, Yonsil le champion de Taekwondo, Ulpaso le pistoléro rigolo, Teyu l'épéiste manchot qui s'essaye à la sorcellerie, Marlène von Lucida l'escrimeuse anglaise, Miss Fang la justicière féministe… et dans le camp des méchants c'est bien fourni aussi : chacun des personnages principaux ou secondaires de cette série a largement les épaules pour porter sa propre série !
Mieux Mun-su qui a renoncé à tout pour repartir de zéro, accusé d'avoir trahi son pays et tué sa bien-aimée et qui parcourt des jeunes royaumes en ruines poursuivi par une terrible maladie qui l'affaiblit… Il ne vous rappelle personne ? si, si, cherchez bien… Elric de Melniboné ! Oh Yeah !!! (du coup sa némésis Ajite officie carrément en tant que sosie du dieu-démon Arioch ! ^^)
Mais il y a quelques trucs qui tirent un peu l'ensemble vers le bas…
- le comic relief ça va, l'humour cartonnesque ça va, mais des fois ça jump the shark et bonjour les dégâts surtout quand la transition entre l'épique et le comique est abrupte… Encore que, tout cela c'est quand même un peu les goûts et les couleurs, toutefois il y a un truc vraiment enquiquinant mais assez difficile à expliquer donc je vais prendre un exemple : à un moment on fait le remake du Robin des Bois coréen, OK, on aborde une opposition entre deux vision antagonistes de la justice, OK, on fait porter tout cela par une bâtarde kagemusha, pourquoi pas, on l'entoure de compagnons dotés de super pouvoirs, pourquoi pas, mais quand déboule un gangsta afro-américain doté d'épées-fouets et un samouraï racaille qui retournent leurs vestes je dis stop ! ^^
- le build up est mine de rien sacrément déséquilibré… Au début on a une série de saynètes dark fantasy où un justicier solitaire vient châtier ceux qui ont fauté quoi qu'il puisse en coûter, puis on met en avant les mythes et légendes de la civilisation coréenne, puis un climax avec l'affrontement avec Wonsul et Wonhyo, puis un autre climax avec l'affrontement avec les Walbin… Et là boum, on attaque directement le compte à rebours final qui annonce l'ultime bataille du Bien et du Mal… Il est été plus pertinent de faire de chaque épisodes l'occasion d'apporter à l'antihéros badass des réponses à ses question et des alliés en vu de la bataille finale (d'ailleurs c'est ce que font les auteurs mais trop peu malheureusement) !
- mais d'abord et surtout, au bout de 3500 pages impossible de savoir qui est vraiment l'archi-ennemi de l'antihéros et ce qu'il veut vraiment… (mais aucun doute, celui-ci est l'une des pires ordures de l'Histoire de la Planète Manga !)
On apporte bien des explications mais aucune d'entre elles n'apportent vraiment les réponses attendues, et avec moult incohérences des familles on alterne entre le saint déjanté, le réformateur illuminé et le démon suprématiste… Ce flou artistique coupable fait que l'évolution psychologique de pas mal de personnages frôlent le WTF, pourtant allégoriquement c'est simple car on est comme dans "Berserk" dans une réappropriation du "Devilman" de Go Nagai, et on voit bien qu'il y a une opposition existentielle entre Ajite, le Grand Tentateur/Corrupteur qui derrière ses discours humanistes n'apporte que le désespoir (car il voit le mal en chacun, et en flattant les bas-instincts transforment les gens en démons hédonistes et le monde en enfer suprématistes), et Mun-Su qui derrière ses déclarations misanthropes répétées apporte l'espoir là où il n'y en avait plus (car il tapasse les faibles pour avoir été trop faibles avant de se retrousser les manches pour aller tabasser les forts pour avoir abusé le leurs forces : « aide-toi, le Ciel ne t'aideras pas » !)… Quels que soient ses pouvoirs Ajite ne peut rien contre Mun-Su qui lui est diamétralement opposé : l'antihéros qui a tout perdu et qui n'a plus rien à perdre n'est que force d'âme et inébranlable résolution (et si jamais il se met à douter, il peut compter sur celui qui possède encore plus de force d'âme et d'inébranlable résolution que lui : son écuyer !!! ^^)… Si Ajite est un prédateur lâché parmi les hommes alors Mun-Su est un prédateur lâché parmi les démons, et si Ajite avait tout prévu pour amener Mun-Su sur les sentiers de la perdition, pas une seconde il n'a envisagé que Mun-Su avait tout prévu pour lui faire subir le même sort ! Justice Forever certes, mais nous sommes dans une série coréenne donc préparez à l'avance vos mouchoirs car la Grande Faucheuse ne va pas se gêner pour prélever son terrible tribut en n'épargnant rien ni personne…
Les couvertures de cette édition double sont très classes, et dans cette 1ère intégrale nous découvrons le justicier cynique et sarcastique dont le mantra est "aide-toi, et peut-être que le Ciel d'aidera", nous découvrons ensuite Chun-Hyang la jeune, laconique et peu vêtue garde du corps aux capacités surhumaines, mais aussi un pays à la dérive soumise aux forces obscures de la crevardise... Et c'est en découvrant l'envers du décor d'une île paradisiaque aux plages de rêves que Mun-su trouve le premier indice qui le met sur la route de sa Némésis Ajite, en la personne d'un médecin qui n'a plus rien d'humain...
si besoin est, rdv aux critiques 1.0 :
http://www.babelio.com/livres/Yang-Le-Nouvel-Angyo-Onshi-tome-1/440181/critiques/1280739
http://www.babelio.com/livres/In-Wan-Le-Nouvel-Angyo-Onshi-tome-2/167815/critiques/1282428
Challenge Pavés 2016-2017 1/9
Commenter  J’apprécie         160
VOICI VENIR L'ANYO ONSHI !!! le scénariste Youn In-Wan et le dessinateur Yang Kyung-Il ont voulu réaliser un "Berserk" coréen, et ils ont été à deux doigts d'être au niveau de l'oeuvre d'exception de Kentaro Miura qui a fait et fait toujours référence dans l'univers du manga fantasy…
L'univers relève de la supracoolitude !
On a d'un côté une Europe steampunk, et d'un autre côté une Asie dark fantasy, du coup on assiste à des rencontres et à des affrontements entre guerriers, magiciens, pistoléros et artistes martiaux, ce qui donne parfois un côté western post-apo à la "Hokuto no Ken" avec guns, épées et karaté !!! L'essentiel de l'action se déroule dans le Royaume du Jushin, alter ego fantasmé de la Corée qui puise dans son histoire, ses contes, ses légendes et ses mythes... (et pour ne rien gâcher le scénariste nous explique en appendices le pourquoi du comment de leurs détournements ^^)
L'histoire relève de la supracoolitude !
Pour commencer des auteurs vont la part belle aux héros biclassés espions / justiciers propres à l'histoire coréenne. Les mêmes causes produisent les mêmes effets : on avait les mêmes dans l'Empire perse (les Yeux et les Oreilles du Roi), l'Empire byzantin (les Agentes in Rebus) et l'Empire carolingien (les Missi Dominici). En leur offrant carrément un habillage tokusatsu (à la Powers Rangers pourrait-on dire pour les néophytes ^^), nous entrons dans le domaine de la supracoolitude (quel dommage que les guerriers fantômes n'aient pas été explicitement les âmes perdus de ses compagnons disparus, la touche moorcockienne aurait alors été parfaite !)…
Mais ce n'est qu'un début : les petits gens qui ne connaissent le héros ni d'Eve ni d'Adam l'accueille à bras ouvert, tandis que les grands qui semblent tous le connaître l'accuse de haute trahison… Que s'est-il passé pour qu'il en arriver là ? Nous découvrons petit à petit sa véritable identité et son véritable objectif, ainsi que sa relation avec le défunt Roi du Jushin… Et derrière une histoire de vengeance d'anthologie, les auteurs nous offrent les remakes et/ou les détournements des classiques de la culture populaire coréenne, du coup on se retrouve avec les équivalents asiatiques des Contes de Perrault ou de Grimm, mais à la sauce Dark Fantasy ! Oh Yeah !!!
Les personnages relèvent de la supracoolitude !
Mun-su, qui ressemble pas mal au personnage principal de la série Island des mêmes auteurs, est terriblement badass : il est même au top du top des personnages manga/anime les plus badass de tous les temps ! A ses côtés Chun-Hyang, sa garde de corps surpuissante dont la timidité n'a d'égale que les compétences martiales hors du commun, puis l'Ecuyer, le petit gros sans pouvoir ni expérience mais dont la volonté est sans égale… Puis Wonsul le bretteur maudit, Mito le général magicien, Yonsil le champion de Taekwondo, Ulpaso le pistoléro rigolo, Teyu l'épéiste manchot qui s'essaye à la sorcellerie, Marlène von Lucida l'escrimeuse anglaise, Miss Fang la justicière féministe… et dans le camp des méchants c'est bien fourni aussi : chacun des personnages principaux ou secondaires de cette série a largement les épaules pour porter sa propre série !
Mieux Mun-su qui a renoncé à tout pour repartir de zéro, accusé d'avoir trahi son pays et tué sa bien-aimée et qui parcourt des jeunes royaumes en ruines poursuivi par une terrible maladie qui l'affaiblit… Il ne vous rappelle personne ? si, si, cherchez bien… Elric de Melniboné ! Oh Yeah !!! (du coup sa némésis Ajite officie carrément en tant que sosie du dieu-démon Arioch ! ^^)
Mais il y a quelques trucs qui tirent un peu l'ensemble vers le bas…
- le comic relief ça va, l'humour cartonnesque ça va, mais des fois ça jump the shark et bonjour les dégâts surtout quand la transition entre l'épique et le comique est abrupte… Encore que, tout cela c'est quand même un peu les goûts et les couleurs, toutefois il y a un truc vraiment enquiquinant mais assez difficile à expliquer donc je vais prendre un exemple : à un moment on fait le remake du Robin des Bois coréen, OK, on aborde une opposition entre deux vision antagonistes de la justice, OK, on fait porter tout cela par une bâtarde kagemusha, pourquoi pas, on l'entoure de compagnons dotés de super pouvoirs, pourquoi pas, mais quand déboule un gangsta afro-américain doté d'épées-fouets et un samouraï racaille qui retournent leurs vestes je dis stop ! ^^
- le build up est mine de rien sacrément déséquilibré… Au début on a une série de saynètes dark fantasy où un justicier solitaire vient châtier ceux qui ont fauté quoi qu'il puisse en coûter, puis on met en avant les mythes et légendes de la civilisation coréenne, puis un climax avec l'affrontement avec Wonsul et Wonhyo, puis un autre climax avec l'affrontement avec les Walbin… Et là boum, on attaque directement le compte à rebours final qui annonce l'ultime bataille du Bien et du Mal… Il est été plus pertinent de faire de chaque épisodes l'occasion d'apporter à l'antihéros badass des réponses à ses question et des alliés en vu de la bataille finale (d'ailleurs c'est ce que font les auteurs mais trop peu malheureusement) !
- mais d'abord et surtout, au bout de 3500 pages impossible de savoir qui est vraiment l'archi-ennemi de l'antihéros et ce qu'il veut vraiment… (mais aucun doute, celui-ci est l'une des pires ordures de l'Histoire de la Planète Manga !)
On apporte bien des explications mais aucune d'entre elles n'apportent vraiment les réponses attendues, et avec moult incohérences des familles on alterne entre le saint déjanté, le réformateur illuminé et le démon suprématiste… Ce flou artistique coupable fait que l'évolution psychologique de pas mal de personnages frôlent le WTF, pourtant allégoriquement c'est simple car on est comme dans "Berserk" dans une réappropriation du "Devilman" de Go Nagai, et on voit bien qu'il y a une opposition existentielle entre Ajite, le Grand Tentateur/Corrupteur qui derrière ses discours humanistes n'apporte que le désespoir (car il voit le mal en chacun, et en flattant les bas-instincts transforment les gens en démons hédonistes et le monde en enfer suprématistes), et Mun-Su qui derrière ses déclarations misanthropes répétées apporte l'espoir là où il n'y en avait plus (car il tapasse les faibles pour avoir été trop faibles avant de se retrousser les manches pour aller tabasser les forts pour avoir abusé le leurs forces : « aide-toi, le Ciel ne t'aideras pas » !)… Quels que soient ses pouvoirs Ajite ne peut rien contre Mun-Su qui lui est diamétralement opposé : l'antihéros qui a tout perdu et qui n'a plus rien à perdre n'est que force d'âme et inébranlable résolution (et si jamais il se met à douter, il peut compter sur celui qui possède encore plus de force d'âme et d'inébranlable résolution que lui : son écuyer !!! ^^)… Si Ajite est un prédateur lâché parmi les hommes alors Mun-Su est un prédateur lâché parmi les démons, et si Ajite avait tout prévu pour amener Mun-Su sur les sentiers de la perdition, pas une seconde il n'a envisagé que Mun-Su avait tout prévu pour lui faire subir le même sort ! Justice Forever certes, mais nous sommes dans une série coréenne donc préparez à l'avance vos mouchoirs car la Grande Faucheuse ne va pas se gêner pour prélever son terrible tribut en n'épargnant rien ni personne…
Dans cette 2e intégrale de la saga du "Nouvel Angyo Onshi", aux nouvelles couvertures très classes, dans le récit humoristique initial le chevalier errant Mun-su trouve enfin son Ecuyer, à moins que l'Ecuyer n'ait enfin trouvé un justicier solitaire pour aller combattre le mal ensemble… Bang Ja est comme le Frodon du "Seigneur des Anneaux" de JRR Tolkien un petit bonhomme qui n'a pour lui que sa bonne volonté, mais il voit le bon en chacun et sa foi en l'humanité est capable de déplacer des montagnes : bien que souvent totalement démuni, c'est jusqu'à l'ultime combat contre le seigneur des forces obscures de la crevardise qu'il défendra l'Espoir aux côtés de Mun-su !
Le récit monte d'un cran immédiatement avec l'épisode 7 intitulé "La Fleur de l'enfer" où la team Mun-su affronte des barons de la drogue qui s'avère être les anciens compagnons d'armes du notre antihéros plus badass tu meurs, au service d'Ajite sa Némésis qu'il juré sur le Ciel Bleu d'éliminer sans pitié… Pour sauver Mun-su, Chun-Hyang doit affronter Wonsul le maître épéiste victime des fêlures de son âme, et pour sauver Chun-Hyang Mun-su doit affronter Wonhyo la démone magicienne qui aurait voulu naître humaine… Il faut 2 ou 3 lectures pour bien comprendre à quel point c'est graphiquement et scénaristiquement très bien réalisé, car la connaissance du destin passé et à venir de tous les personnages manipulés par Ajite offre immédiatement un niveau de lecture plus élevé : les auteurs font de la Fantasy à la Michael Moorcock, c'est-à-dire de la tragédie shakeaspirienne ! (et il n'y a qu'en France ce pays élitiste sans élites qu'on a vu ni l'un ni l'autre…)
si besoin est, rdv aux critiques 1.0 :
https://www.babelio.com/livres/In-Wan-Le-Nouvel-Angyo-Onshi-tome-3/167816/critiques/1285246
https://www.babelio.com/livres/In-Wan-Le-Nouvel-Angyo-Onshi-tome-4/167817/critiques/1286182
Challenge Pavés 2016-2017 2/9
Commenter  J’apprécie         140
Avec ce deuxième tome, le nouvel Angyon Onshi continue progressivement de prendre une dimension fantastique. Les mythes et légendes asiatiques sont étudiés par les deux mangakas avec un réel travail de documentation à la clef.
A nouveau les auteurs nous livrent des histoires courtes et indépendantes les unes des autres. Dans la première histoire, c'est le mythe des Yojin, une tribu guerrière coréenne ayant réellement existé qui nous met l'eau à la bouche avec ses combats. La deuxième histoire quant à elle aborde la relation de maître à disciple, entre Mun-Su et Sendo en prise avec la nature et ses créatures mythiques. La mandarage sème l’illusion dans tout un village hanté par la mort, ici le sens moral prend pas sur la technique. C'est l'histoire qui m'a le plus captivé et je dois dire qu'il se dégage de cette oeuvre un sens profond de symbolisme et de philosophie qui me plait énormément.
Commenter  J’apprécie         20
VOICI VENIR L'ANYO ONSHI !!! le scénariste Youn In-Wan et le dessinateur Yang Kyung-Il ont voulu réaliser un "Berserk" coréen, et ils ont été à deux doigts d'être au niveau de l'oeuvre d'exception de Kentaro Miura qui a fait et fait toujours référence dans l'univers du manga fantasy…
L'univers relève de la supracoolitude !
On a d'un côté une Europe steampunk, et d'un autre côté une Asie dark fantasy, du coup on assiste à des rencontres et à des affrontements entre guerriers, magiciens, pistoléros et artistes martiaux, ce qui donne parfois un côté western post-apo à la "Hokuto no Ken" avec guns, épées et karaté !!! L'essentiel de l'action se déroule dans le Royaume du Jushin, alter ego fantasmé de la Corée qui puise dans son histoire, ses contes, ses légendes et ses mythes... (et pour ne rien gâcher le scénariste nous explique en appendices le pourquoi du comment de leurs détournements ^^)
L'histoire relève de la supracoolitude !
Pour commencer des auteurs vont la part belle aux héros biclassés espions / justiciers propres à l'histoire coréenne. Les mêmes causes produisent les mêmes effets : on avait les mêmes dans l'Empire perse (les Yeux et les Oreilles du Roi), l'Empire byzantin (les Agentes in Rebus) et l'Empire carolingien (les Missi Dominici). En leur offrant carrément un habillage tokusatsu (à la Powers Rangers pourrait-on dire pour les néophytes ^^), nous entrons dans le domaine de la supracoolitude (quel dommage que les guerriers fantômes n'aient pas été explicitement les âmes perdus de ses compagnons disparus, la touche moorcockienne aurait alors été parfaite !)…
Mais ce n'est qu'un début : les petits gens qui ne connaissent le héros ni d'Eve ni d'Adam l'accueille à bras ouvert, tandis que les grands qui semblent tous le connaître l'accuse de haute trahison… Que s'est-il passé pour qu'il en arriver là ? Nous découvrons petit à petit sa véritable identité et son véritable objectif, ainsi que sa relation avec le défunt Roi du Jushin… Et derrière une histoire de vengeance d'anthologie, les auteurs nous offrent les remakes et/ou les détournements des classiques de la culture populaire coréenne, du coup on se retrouve avec les équivalents asiatiques des Contes de Perrault ou de Grimm, mais à la sauce Dark Fantasy ! Oh Yeah !!!
Les personnages relèvent de la supracoolitude !
Mun-su, qui ressemble pas mal au personnage principal de la série Island des mêmes auteurs, est terriblement badass : il est même au top du top des personnages manga/anime les plus badass de tous les temps ! A ses côtés Chun-Hyang, sa garde de corps surpuissante dont la timidité n'a d'égale que les compétences martiales hors du commun, puis l'Ecuyer, le petit gros sans pouvoir ni expérience mais dont la volonté est sans égale… Puis Wonsul le bretteur maudit, Mito le général magicien, Yonsil le champion de Taekwondo, Ulpaso le pistoléro rigolo, Teyu l'épéiste manchot qui s'essaye à la sorcellerie, Marlène von Lucida l'escrimeuse anglaise, Miss Fang la justicière féministe… et dans le camp des méchants c'est bien fourni aussi : chacun des personnages principaux ou secondaires de cette série a largement les épaules pour porter sa propre série !
Mieux Mun-su qui a renoncé à tout pour repartir de zéro, accusé d'avoir trahi son pays et tué sa bien-aimée et qui parcourt des jeunes royaumes en ruines poursuivi par une terrible maladie qui l'affaiblit… Il ne vous rappelle personne ? si, si, cherchez bien… Elric de Melniboné ! Oh Yeah !!! (du coup sa némésis Ajite officie carrément en tant que sosie du dieu-démon Arioch ! ^^)
Mais il y a quelques trucs qui tirent un peu l'ensemble vers le bas…
- le comic relief ça va, l'humour cartonnesque ça va, mais des fois ça jump the shark et bonjour les dégâts surtout quand la transition entre l'épique et le comique est abrupte… Encore que, tout cela c'est quand même un peu les goûts et les couleurs, toutefois il y a un truc vraiment enquiquinant mais assez difficile à expliquer donc je vais prendre un exemple : à un moment on fait le remake du Robin des Bois coréen, OK, on aborde une opposition entre deux vision antagonistes de la justice, OK, on fait porter tout cela par une bâtarde kagemusha, pourquoi pas, on l'entoure de compagnons dotés de super pouvoirs, pourquoi pas, mais quand déboule un gangsta afro-américain doté d'épées-fouets et un samouraï racaille qui retournent leurs vestes je dis stop ! ^^
- le build up est mine de rien sacrément déséquilibré… Au début on a une série de saynètes dark fantasy où un justicier solitaire vient châtier ceux qui ont fauté quoi qu'il puisse en coûter, puis on met en avant les mythes et légendes de la civilisation coréenne, puis un climax avec l'affrontement avec Wonsul et Wonhyo, puis un autre climax avec l'affrontement avec les Walbin… Et là boum, on attaque directement le compte à rebours final qui annonce l'ultime bataille du Bien et du Mal… Il est été plus pertinent de faire de chaque épisodes l'occasion d'apporter à l'antihéros badass des réponses à ses question et des alliés en vu de la bataille finale (d'ailleurs c'est ce que font les auteurs mais trop peu malheureusement) !
- mais d'abord et surtout, au bout de 3500 pages impossible de savoir qui est vraiment l'archi-ennemi de l'antihéros et ce qu'il veut vraiment… (mais aucun doute, celui-ci est l'une des pires ordures de l'Histoire de la Planète Manga !)
On apporte bien des explications mais aucune d'entre elles n'apportent vraiment les réponses attendues, et avec moult incohérences des familles on alterne entre le saint déjanté, le réformateur illuminé et le démon suprématiste… Ce flou artistique coupable fait que l'évolution psychologique de pas mal de personnages frôlent le WTF, pourtant allégoriquement c'est simple car on est comme dans "Berserk" dans une réappropriation du "Devilman" de Go Nagai, et on voit bien qu'il y a une opposition existentielle entre Ajite, le Grand Tentateur/Corrupteur qui derrière ses discours humanistes n'apporte que le désespoir (car il voit le mal en chacun, et en flattant les bas-instincts transforment les gens en démons hédonistes et le monde en enfer suprématistes), et Mun-Su qui derrière ses déclarations misanthropes répétées apporte l'espoir là où il n'y en avait plus (car il tapasse les faibles pour avoir été trop faibles avant de se retrousser les manches pour aller tabasser les forts pour avoir abusé le leurs forces : « aide-toi, le Ciel ne t'aideras pas » !)… Quels que soient ses pouvoirs Ajite ne peut rien contre Mun-Su qui lui est diamétralement opposé : l'antihéros qui a tout perdu et qui n'a plus rien à perdre n'est que force d'âme et inébranlable résolution (et si jamais il se met à douter, il peut compter sur celui qui possède encore plus de force d'âme et d'inébranlable résolution que lui : son écuyer !!! ^^)… Si Ajite est un prédateur lâché parmi les hommes alors Mun-Su est un prédateur lâché parmi les démons, et si Ajite avait tout prévu pour amener Mun-Su sur les sentiers de la perdition, pas une seconde il n'a envisagé que Mun-Su avait tout prévu pour lui faire subir le même sort ! Justice Forever certes, mais nous sommes dans une série coréenne donc préparez à l'avance vos mouchoirs car la Grande Faucheuse ne va pas se gêner pour prélever son terrible tribut en n'épargnant rien ni personne…
Dans cette 3e intégrale de la saga du "Nouvel Angyo Onshi", aux nouvelles couvertures très classes, les auteurs revisitent magnifiquement plusieurs contes du folklore asiatique avant de s’attarder sur la légende d’Ondal et Pyong Gan… Après avoir rencontré son Frodon notre antihéros badasse rencontre son Gandalf en personne du forgeron magicien Mito, mais celui-ci le charge de trouver un remède au mal de la princesse Pyong Gan amoureuse d’Ondal le sauvageon idiot qui se rêve artiste martial au grand de son frère et de son père… Nous sommes au royaume des illusions et les auteurs nous offrent un thriller psychologique magistral sur fond d’invasion étrangère qui rappelle étrangement le destin de la Corée du XIXe siècle IRL… Accrochez-vous, ça va secouez !
si besoin est, rdv aux critiques 1.0 :
https://www.babelio.com/livres/In-Wan-Le-Nouvel-Angyo-Onshi-tome-5/167818/critiques/1289696
https://www.babelio.com/livres/In-Wan-Le-Nouvel-Angyo-Onshi-tome-6/255642/critiques/1290874
Challenge Pavés 2016-2017 3/9
Commenter  J’apprécie         160
Un peu difficile de s'y retrouver dans les tomes sur Babelio puisqu'avec la sortie des tomes doubles, le nouveau tome 2 inclue ce tome 3 et le tome 4.
Bref, mon avis sur ces deux tomes que j'ai mis sur le "tome 2", à l'origine, lol :
Un super tome 2, malgré qu'ici, il y ait une histoire principale qui prend quasiment tout le tome, "la Fleur de l'Enfer", et en plus, elle ne finit pas ici ! Snif !
Ce qui m'oblige à me pencher sur l'achat du tome 3, lol !
Les dessins sont vraiment magnifiques. Je ne me lasse pas d'y revenir, les démons, le sando de Mme Fang, ses sorcières (les autres aussi mais on les connaissait déjà !), c'est un pur bonheur des yeux, purement fantastique, les traits sont d'une finesse inouïe, les décors magnifiques, c'est vraiment d'une beauté à tomber !
Dans la première petite histoire, Mun-Su récupère un écuyer trop rigolo qui m'a fait penser au petit compagnon d'Arcturus ou à celui d'Albator, également, le faire-valoir qui apporte humour potache et maladresse mais qui s'avère d'une aide précieuse dans les situations désespérées.
Bref, j'aime beaucoup, je trouve que c'est une vraie réussite, ce manga coréen.
Commenter  J’apprécie         70
Force est de constater que je surkiffe cette série manga fantasy ! D'ailleurs j'ai déjà le double tome 5 sous la main... Et c'est une bonne chose, vu qu'on n'a pas la fin de "la légende de Hongil Dong" dans ce tome ! Gniiiiiiiiiiiii !
Toujours égal à lui-même, Mun-Su, cynique mais au grand coeur quand même, combat ses anciens démons, ou plutôt son ancien amour qui dirige les Walbins, une bande de surhommes mal-intentionnés et mal embouchés. On ne sait pas trop si c'est du lard ou du cochon, d'ailleurs, ce qui rend le toutim encore plus intéressant. Et il a perdu Sando en route et récupéré un mort-vivant qui l'aide tout en voulant le ramener à Ajite (le truc c'est que je comprends pas trop ce qu'il fabrique, celui-là), et un mort-vivant c'est pas toujours finaud, donc parfois ça marche, parfois il est un brin hors-limite, et Mun-Su a toutes les peines du monde à le cadrer, mdr !
En plus son nouveau mahai a beau être plus puissant, c'est un brin une daube puisqu'il peut plus s'en servir qu'une fois par mois, moi je dis qu'il y a arnaque sur la marchandise, arf !
Les dessins sont toujours d'une beauté hallucinante, un pur bonheur visuel... Bref, j'adore !
Commenter  J’apprécie         110