J’avais vu la quatrième de couverture et lu le début au salon du livre avec les quelques pages de prépublications … Et j’en voulais plus, je voulais savoir ce qui arrivait à Sam ! Je ne suis pas déçue (triste un peu mais pas déçue).
The Memory Book est un de ces bouquins qui vous donne un sentiment étrange entre l’envie de le finir vite car on est pressé de vivre avec le protagoniste et l’envie de ne pas le continuer car on sait pertinemment comment ça va se finir et on ne veut pas que ça arrive. Ici j’ai tenté de me freiner, d’éviter le crash émotionnel mais mon liquide lacrymal à quand même refuser de rester cloîtrer derrière mes paupières et à couler lentement sur mes joues. Et quelque part, ça fait du bien ! Mais à l’inverse de Nos Etoiles Contraire où j’ai eu ma dose de tristesse puissance 1000 en fermant le bouquin, ici je l’ai eu aussi mais pas que. Il ressort du texte beaucoup d’amour, de joie, de force.
Désolée mais comment ne pas comparer ces deux ouvrages qui parlent avec brio de maladies graves qui touchent tout le monde, y compris les adolescents ?
Sam est une jeune fille brillante, intelligente et surtout pleins de projets. Mais les médecins lui ont diagnostiqué une maladie dégénérative. Sa mémoire va être la première chose touchée … Elle qui misait tout dessus, voilà un obstacle assez énorme.
J’ai bien aimé les phases de l’acceptation de la maladie que nous vivons avec Sam et qui sont également valable pour nous. Au début elle se dit que non, elle a la maladie mais ça ne peut pas lui arriver. Alors, on espère et puis vient le jour de la première crise et là on se dit avec elle « c’est juste une fois » … Enfin la maladie s’installe dans son quotidien et dans notre lecture.
Découvrir la vie de Sam via son « Memory Book » est assez intéressant puisqu’en plus d’être une forme de journal intime d’ado, c’est aussi une explication de la maladie vue par le malade. Le lecteur entre véritablement au coeur de la vie de Sam et découvre ses doutes mais ses forces également. En effet, loin de se laisser aller à la tristesse, Sam met en place de multiples stratagèmes pour éviter de se sentir perdu lors des pertes de mémoire.
Et outre la maladie, c’est aussi une magnifique histoire d’amour et d’amitié. Sam est en plein dans l’âge du doute, des premières relations sérieuses, des séparations due à la fin du lycée … Bref une vie d’adolescente chargée !
L’auteur à un style agréable, simple, fluide. Elle sait à merveille nous prendre au coeur de son histoire et ne plus lâcher son lectorat. Nous sommes sa proie et ça marche du tonnerre. On ne peut pas stopper cette lecture. En fonction de l’état de santé de Sam et de ce qu’elle a à nous raconter les chapitres font des tailles vraiment variées. En plus Lara Avery a réussit à faire de Sam un être profond, touchant, bien détaillé. Nous pouvons imaginer son enfance, ce qu’elle pense. Bref, elle a tout de l’être réelle. Ce qui rend la lecture encore plus poignante !
Je vais m’arrêter là car je pourrais vous en parler des heures. Rappelez-vous qu’il faut lire ce livre ! Je pense que pour la fête des Mères celui-ci va entrer dans la Pile à Lire de la mienne (il faut que j’aille le chercher, le mien JE LE GARDE ♥).
En bref, The Memory Book c’est une plongée dans le quotidien de Sam. Rire, larme, émotion et paire de claque qui se perdent sont au rendez-vous ! Lara Avery par son style et la profondeur de ses personnages a réussi à créer un roman subtile, touchant et tellement beau.
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