Citations de Laura Barnett (58)
Eva s'était sentir submergée par une sensation de Paris, née de la tristesse, oui, mais aussi de la gratitude, de la joie, du souvenir. Jetai aimé, dit elle à Jim en silence. Et regarde ce que nous avons fait de cet amour.
p555
Depuis quand.... le monde entier est il devenu si absurdement jeune ?
p462
L'horrible vérité, c'est qu'il l'était vraiment, heureux... mais au plus profond e son être. Ce toute de bonheur était moins un état, il s'en endroit compte, qu'une forme de sincérité, une impression de justesse fondamentale. Il l'avait connu quand il était avec Eva à Cambridge et l'avait de niveau recherché avec Helena : il avait trouvé quelque chose de réel avec elle, quelque chose de vrai, mais pas ça. Et puis tant d'années après, Jim avait retrouvé le bonheur avec Eva du moins une variante de ce bonheur, mais embrouillée, compliquée.
p376
La meilleure mère n'était peut être pas, contre toute attente, celle qui tenait à protéger ses enfants, mais celle qui était franche, heureuse, fidèle à sa personnalité et à ses propres dessous désirs.
p347
Tu es la femme que je respecte le plus au monde. Je t'aime. Ne me quitte pas.
p310
- Pardon si c'était pénible mais je me voulais pas que tu partes.
Elle a enfoui le visage contre sa poitrine ; sa voiex étouffée quand elle dit :
- Je sais. Moi non plus, je ne voulais pas partir. Mais c'est dur, non ? De faire semblant
Il lui soulève la tête de la main. Il l'a aimé dès qu'il l'a vue avec sa bicyclette, il y a toutes ces années à Cambridge, et il l'aime encore.
p264
En parlant avec Jim - attentive à lui, même à distance - Eva éprouva la même chose qu'à New York : l'intensité de leur connexion, qui semblait au delà de toute logique, enraciné a dans quelque instinct dénué de mots.
p255
Les mains qu'il posait sur son corps lui manqueront, la façon dont grâce à lui elle se sentait belle et toute puissante, quand il lui disait qu'il l'aimait.
p202
C'est vrai, Mama. Je suis très malheureuse. Je crois que cela fait longtemps que ça dure.
p185
Elle s'était dit que je passe la lui donner éviter que ses ambitions projets ploient, se déforment sous le poids de la paternité était un acte d'amour. Et pourtant, à New York, elle avait vu le visage de Jim et su tout de suite que leur séparation l'avait fait souffrir bien plus profondément qu'elle l'avait jamais imaginé.
p183
Que serais ma vie, si je n'avais pas été au mariage d'une amie? Je n'ai aucune envie de le savoir. J'ai apprécié ce livre, qui permet d'imaginer plusieurs vies. Finalement aucune n'est meilleure que les autres, elles sont justes différentes.
Je pense à la Caverne de Platon, à cette terrible idée que la plupart d'entre nous passons notre vie le dos tourné à la lumière, à observer les ombres sur les murs
Je pense à la Caverne de Platon, à cette terrible idée que la plupart d'entre nous passons notre vie le dos tourné à la lumière, à observer les ombres sur les murs
Il est allé contre la loi naturelle des choses, cette loi qui affirme que l’occasion d’atteindre le bonheur ne se présente qu’une seule fois, avec une seule personne, et que si on la laisse passer, elle ne se représente jamais.
Ses aspirations pour le triptyque sont beaucoup plus ambitieuses. Le sujet du tableau, c’est la multitude de chemins que l’on n’emprunte pas, la multitude de vies que l’on ne vit pas. Il l’a intitulé Quoi qu’il arrive.
Eva se tait, regarde et se demande comment la grande pièce qu’ils se sont jouée - un mariage de convention autant que d’amour ; un divorce trop long à venir - a pu se réduire à un fou rire et à un vague résidu de souvenir partagé.
Dans le rêve, l’artiste ne se retourne jamais, ne montre jamais son visage. Mais chaque matin, quand Eva se réveille, elle sait exactement de qui il s’agit, ce qui éveille en elle une étrange et vague impression de désir : étrange parce qu’elle l’éprouve pour un homme et une vie qu’elle n’a jamais connus, et ne connaîtra sans doute jamais.
« L’homme qu’elle aurait pu, si facilement, rater : passant à vélo sans s’arrêter, emportant avec lui toute une vie, une vie qu’elle aurait pu ne jamais partager. »
« Jim faisait partie d’elle, il en serait toujours ainsi. »
« Il a une étrange vision du passage de leur vie comme deux voies parallèles, qui se rapprochent soudain, de façon inattendue. »