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Critiques de Laura Lee Guhrke (117)
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Jeunes filles en fleurs, tome 1 : Et il l'e..

Je vais l’avouer tout de suite : j’ai dévoré ce roman !



Le premier point différent de cette romance historique concerne son personnage féminin. En effet, celle-ci travaille, ce qui est finalement assez rare si on se réfère aux codes habituels. Emma est ici un personnage plutôt solitaire qui, si elle a un cercle de voisines avec qui elle fait régulièrement salon, n’a finalement aucune famille autour d’elle. Là aussi c’est plutôt rare puisque les héroines ont bien souvent une famille soudée. Dans ce roman, celui qui possède une famille aimante et quelque peu envahissante est le personnage masculin : Harry.



Ah Harry… Comme tout bon personnage de romance, Harry ne compte pas se marier. Mais il a finalement une bien bonne raison que l’on connait dès le départ et que l’on peut parfaitement comprendre. En-dehors de cela, Harry est bien loin d’être un bad boy et j’ai adoré ce personnage. Aussi craquant que disposé à reconnaître ses tords. Et surtout tellement étonné en se rendant compte qu’il n’a pas forcément toujours raison ! (Comment ça il a tord ? Impossible !😛 )



Les personnages sont l’un des points forts de ce roman. Emma et Harry sont tous les deux attachants, drôles et émouvants. Leurs discussions sont amusantes à lire et on en découvre beaucoup sur leur personnalité à travers celle-ci. On passe des façons de penser de l’un à l’autre régulièrement, nous permettant de voir les différentes visions qu’ils ont des évènements qui viennent de se dérouler.



Le deuxième point est l’intrigue : celle-ci ne tourne pas en rond. Il n’y a pas de « oui » puis « non » puis je repars en arrière puis « je ne sais pas » ou « j’hésite ». Lorsque l’un des deux prend une décision, il s’y tient. Et il avance. Par conséquent, le lecteur ne se lasse pas et avance avec eux.



En bref une romance prenante, pleine de sentiments comme de bonne humeur, avec des personnages attachants et une intrigue qui va droit au but. Un régal !
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

J'ai longtemps eu honte de dire que je ne lisais que des romans Harlequin, les livres de cette maison d'édition étaient sans cesse dénigrés par mes chers professeurs de littérature et je rougissais chaque fois que j'allais au supermarché et que la caissière m'adressait un clin d'oeil en voyant la montagne de romans Harlequin à la couverture parfois suggestive que j'achetais. J'avais donc pris l'habitude de les lire en cachette et je les sortais rarement de chez moi. Mais quelques années plus tard, je peux en parler plus librement, notamment grâce au succès de certains romans "érotiques", ces livres passent mieux, certaines blogueuses parlent des romans Harlequin qu'elles lisent et j'ai donc voulu me lancer également à mon tour. En fait, pour être franche, c'est le premier roman Harlequin que je lis depuis... 4-5 ans, mais j'en ai quand même lu plus de 300 par le passé et ma collection préférée a toujours été "Les Historiques". J'adorais ces histoires de jeune fille noble qui tombait amoureuse d'un homme peu recommandable et je trouvais que le cadre historique apportait un petit plus à ces histoires d'amour et faisait battre mon coeur un peu plus vite. Quand je suis tombée sur ce roman, le synopsis m'a tout de suite rappelé Les Historiques d'Harlequin que j'aimais tant lire : une jeune femme froide, peu portée sur l'amour, qui rencontrait un homme séduisant mais inaccessible qui plus est dans l'Angleterre du 18e siècle. Il n'en fallait pas plus pour me séduire et me donner envie de lire ce roman, au point que je n'ai même pas remarqué qu'il n'appartenait pas à la collection Les Historiques mais à la collection "Victoria". Pour être franche, cela m'étonne qu'ils aient créé une nouvelle collection juste pour parler des romans qui se passent dans l'Angleterre victorienne car de très nombreux titres qui apparaissaient dans la collection Les Historiques avaient ce cadre pour contexte, c'est quelque peu redondant non ? Cette impression m'a suivie pendant toute ma lecture : créer une nouvelle collection était pour moi inutile (même si j'avoue que c'est ma période préférée pour les romans d'amour).



Passons donc au roman en tant que tel. Je pense que si j'avais lu le roman quand j'avais 20 ans, je l'aurais adoré et j'aurais mis une note bien plus élevée car tous les hommes que les ferventes lectrices de Harlequin aiment s'y retrouvent : une femme au caractère bien trempé qui ne veut pas tomber amoureuse, un homme avec une réputation sulfureuse et puis comme toujours ils dépassent les antagonismes, se rendent compte qu'il faut dépasser les apparences et la jeune femme finit par succomber au charme du séducteur et c'est le grand amour. Oui, ce livre aurait été parfait sous tous les angles pour moi à une époque, mais je pense que maintenant, je suis devenue plus cynique et plus pointilleuse, j'ai donc besoin de plus qu'une simple histoire d'amour et j'ai parfois trouvé l'auteure un peu naïve lorsqu'elle décrivait les sentiments des hommes présents dans le roman (on voyait vraiment que c'était une femme qui projetait sur les personnages masculins ses propres représentations de l'Homme "parfait").



Mais ce roman m'a malgré tout semblé plus intéressant que la plupart des romans publiés aux Editions Harlequin. En effet, il me semble que la "marieuse" et les "mariages arrangés" ne sont pas un sujet très fréquent dans les romans Harlequin. Ils ont tendance à nous vendre du rêve et on a l'impression qu'on tombe facilement amoureux et qu'on se marie toujours par amour. Or ici, les deux aspects sont abordés et de manière très nette. Belinda, l'héroïne, avoue qu'elle est tombée sous le charme de son mari et qu'elle s'est peut-être trop vite précipitée dans son mariage vu que lui ne l'aimait pas en retour. De plus, elle essaye toujours d'arranger des mariages entre des personnes qui peuvent tomber amoureux l'un de l'autre, mais parmi les couples qu'elle a mariés, certains ne sont pas basés sur l'amour et si elle les considère comme un échec, les personnes qui sont impliquées ont parfois un avis divergeant sur la raison, permettant d'élargir les raisons qui mènent à un mariage et de voir la société victorienne sous un autre angle, plus proche de la réalité selon moi (il serait utopique de penser qu'à l'époque toutes les femmes se mariaient par amour, ce que tend à suggérer la grande majorité des romans Harlequin).



J'ai également beaucoup apprécié le personnage de Belinda parce qu'elle est différente de la plupart des héroïnes des romans Harlequin. En effet, Belinda a déjà été mariée et ce premier mariage s'est révélé être un échec ce qui a permis d'aborder la sexualité sous un autre angle : pour une fois, l'héroïne n'est pas une jeune oie blanche dont le premier amour est le "bon" et dont la première fois se passe comme sur un nuage. Il est utile parfois d'arrêter d'idéaliser les relations amoureuses pour que toutes les lectrices puissent se retrouver dans le personnage principal. Autre point fort de ce roman est que les scènes de sexe ne sont pas si nombreuses que ça, j'avais peur que ce roman soit trop érotique comme certains romans que j'ai eu l'occasion de lire, mais il reste malgré tout assez soft, privilégiant la relation amoureuse et son évolution (ce qui n'est pas plus mal).



Mis à part ça, le roman se lit facilement, on retrouve les éléments qui ont fait le succès des éditions Harlequin mais j'ai mis uniquement trois étoiles car j'ai trouvé que l'histoire était trop prévisible (même si au début il y a un vrai doute pour savoir avec qui le marquis va finir, je n'étais pas sûre à 100% dans un premier temps, mais comme toujours - et malheureusement -, le suspens ne dure pas longtemps). Les ferventes lectrices d'Harlequin y trouveront leur bonheur mais je pense que j'en ai lus tellement que maintenant j'ai besoin de lire quelque chose qui sort un peu de l'ordinaire, avec une psychologie des personnages plus affinée. Je ne pense donc pas lire la suite de la saga "Les héritières américaines", mais les livres peuvent se lire de manière indépendante donc si vous ne lisez que ce roman, vous aurez un début et une fin, ça ne pose pas de problèmes.



Les personnes qui aiment les romans Harlequin apprécieront ce roman car elles y retrouveront les ingrédients qu'elles aiment : on est vraiment transféré dans une autre époque qui fait rêver avec ses bals et autres festivités d'une époque désormais révolue. Ce roman est également assez original pour cette maison d'édition et je pense que si je dois conseiller un roman Harlequin, il fait partie du top 10 grâce à l'originalité du traitement du personnage de Belinda. L'histoire n'en reste pas moins assez banale, mais je pense que c'est ce qu'on aime dans ces romans : on a envie de s'évader au loin pendant quelques heures, de vivre une belle histoire d'amour et de rêver un peu. 7/10.
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Les héritières américaines, tome 2 : Une épouse à séduire

Ce second volume des « Héritières américaines » se concentre ici sur le personnage d'Edie, ancienne protégée de Belinda (héroïne du précédent volume). Nous apprenions qu'elle avait conclu un pacte avec son mari, Stuart, avant leur mariage. À l'entendre, cette « union » semblait les satisfaire. Et je vous avoue avoir partagé la même impression.

Mais un jour, sur le quai d'une gare, Edie voit Stuart se tenir devant elle, entouré de ses valises. Est-ce un mirage ? Non, il ne peut pas rompre un pacte qui jusqu'à maintenant fonctionnait parfaitement ! Passant du choc à l'énervement, elle s'enfuit sans l'attendre et essaye de comprendre son retour. Quant à Stuart, il va essayer, avec toute sa sincérité, de prouver à sa femme, son souhait de vivre à ses côtés et ne plus la quitter. Un pari et l'aide d'une malicieuse petite soeur pourront-ils arranger les choses ?

L'auteur utilise ici la même trame du précédent roman: Une jeune femme qui a souffert d'une précédente relation et d'un jeune homme qui doit prouver sa bonne foi pour conquérir son coeur. Ici la relation entre les deux protagonistes est, à mon goût, bien plus forte niveau sentimental. Nous comprenons très vite les raisons qui ont poussé Edie à faire ce pacte avec Stuart et son désarroi face à son retour. Derrière l'image de la duchesse sûre de soi et qui sait gérer d'une main ferme la demeure et ses nombreuses dépendances, se cache une femme blessée et effrayée. Elle aimerait ne plus avoir cette « peur » et croire en son mari. Pour Stuart, qui revient changé d'un long voyage de 5 ans en Afrique, il s'armera de patience et de tendresse pour lui prouver sa sincérité et ses sentiments. Quand il comprendra la raison de l'attitude de sa femme, il sera d'une telle douceur et de compréhension, qu'on ne peut qu'être touché par ce personnage.

En ce qui concerne la pointe d'humour de l'auteur, elle passe ici par le personnage de la petite soeur d'Edie, Johanna. Jeune demoiselle de 15 ans, éprise de liberté et qui n'a pas peur de dire ce qu'elle pense, elle sera une très bonne aide pour son cher beau-frère. J'ai beaucoup apprécié ce personnage plein de fraîcheur qui désamorce les situations tendues avec une certaine malice. Nous aurons aussi le plaisir de retrouver Bélinda et Nicholas et avoir quelques nouvelles du couple depuis la fin du premier volume. Pour les autres personnages secondaires, ils serviront bien plus d'appui pour l'avancement de l'histoire.

Et bien plus que la romance, l'auteur nous offre à travers ses personnages, une idée du statut des femmes de cette époque et de leurs paroles qui n'avaient guère de poids face à un homme (comme vous pourrez le voir avec Edie), mais aussi une critique des missionnaires en Afrique lors de la discussion entre Stuart et le pasteur Ponsonby. J'apprécie ces petits détails qui nous renvoient à la période historique ne servant pas simplement « d'arrière-plan ». Les personnages y sont bien ancrés et nous le montrent bien.

CONCLUSION:

Après avoir apprécié la plume de l'auteur dans « La perle rare », mon sentiment s'est confirmé dans ce second volume avec son style léger toujours accompagné d'une pointe d'humour.

Et bien que la source de ce pacte et de l'attitude d'Edie ait déjà été vue mainte fois, Laura Lee Guhrke arrive à nous faire savourer le jeu de séduction de Stuart pour toucher le coeur de sa femme et nous donner le désir de voir celle-ci ne plus être « prisonnière » de son passé.

Et que dire de sa fin à part que le dernier geste d'Edie et sa dernière phrase offrent une belle conclusion à ce roman.

Cette histoire au goût de rédemption pour l'un et de libération pour l'autre fera le plaisir des lecteurs de romance.
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Abandonnées au pied de l'autel, tome 1 : Le m..

J'ai passé un excellent moment avec Beatrix et Will que j'ai trouvé attendrissants. Ils ont passé leur jeunesse ensemble, se sont fiancés mais deux semaines avant leur mariage, Will est parti pour l'Egypte, abandonnant Beatrix. Six ans ont passé, et Beatrix est sur le point de se marier avec Aidan quand Will revient en Angleterre.

Les deux vont tout faire pour éviter de se croiser, mais vont vite se rendre compte qu'ils ont toujours des sentiments, l'un envers l'autre.



Le scénario est plutôt banal mais très efficace car comme je le disais précédemment, les personnages sont attachants. Les personnages secondaires sont aussi a la hauteur :j'ai adoré Julia ou la tante Eugenia.



Bref, j'ai passé un bon moment avec ce premier tome de cette saga qui me semble prometteuse.
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

Le premier tome de cette série de romances m'a beaucoup plu. Si l'intrigue, dans sa construction, reste très classique, l'idée sur laquelle repose le roman ouvre une porte sur des situations souvent drôles. J'ai aimé cette idée tout comme j'ai aimé les personnages qui ont des personnalités qui ont su me charmer et qui ont ce petit caractère qui laisse la part belle à de savoureux dialogues. La fin un peu rapide et un changement chez Nicholas, dans l'attrait qu'il porte à Belinda, un peu moins subtile que le reste, m'ont très légèrement gêné, mais bien évidemment, ça n'a pas modifié mon avis au final. Une romance historique que je recommande chaudement.
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

Ravie d'avoir été sélectionnée à cette Masse Critique et de découvrir cette nouvelle Collection "Victoria" de chez Harlequin.

Lady Belinda, veuve qui a souffert auprès de son défunt mari et désormais "marieuse", veut éviter les mêmes mésaventures aux jeunes débutantes et les aide à trouver le mari idéal et sérieux. Hors, Lord Trubridge, désargenté, vient lui demander de l'aider à trouver une épouse riche. Il se montre tout à fait franc dans sa demande mais Lady Belinda a déjà décidé qu'elle ne l'aiderait pas et irait même contrecarrer ses plans. C'est une histoire agréable à lire. Cependant je n'ai pas été transportée. L'histoire est bien écrite et le style est assez fluide. C'est l'histoire en-elle même et surtout le personnage de Lady Belinda trop têtue, qui alourdit le tout. Jusqu'à environ les 3/4 du livre, elle fait tout pour empêcher Lord Trubridge d' atteindre son objectif alors même que celui-ci montre ses faiblesses et une facette plus sincère. Du coup, j'ai trouvé l'histoire un peu "longuette", heureusement ça bouge un peu vers la fin. Moi qui adore les romans sentimentaux historiques, celui-ci m'a apporté un bon moment de détente mais sans plus.
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

La perle rare est une romance historique écrit par Laura Lee Guhrke et publié chez Harlequin dans leur nouvelle collection Victoria.



A travers de cette collection, la maison d'édition nous propose un titre avec une nouvelle charte graphique. C'est à mes yeux un excellent travail éditorial. Harlequin conserve leur format poche, très caractéristique des romances, mais il nous propose une couverture avec un visuelle sublime et dont la matière est velouté au toucher, très agréable à tenir en main. Pour ma part, je trouve la couverture juste magnifique (et vous auriez beaucoup ri en me voyant caresser la couverture du livre dans le métro! Non non je ne suis pas atteinte, promis)



Les éditions Harlequin ne s'arrêtent pas uniquement à un très bon travail sur l'objet-livre. Avec La perle rare, il nous offre une romance historique sans faute, avec lequel je me suis véritablement régalée.



Dans ce livre, nous y suivons Lady Belinda, américaine de naissance, et veuve respectée de la société anglaise. Elle a pour objectif de trouver des maris aux jeunes débutantes américaines afin de leur éviter les faux-pas en société et de les éloigner des chasseurs de dots. Mais un jour, elle voit débarquer dans son salon Lord Trubrige un vaurien de la pire espèce qui cherche une riche fiancée et qui souhaite son aide. Mais bien sur Lady Belinda n'y voit pas du tout de cet œil-là, et compte bien lui dire ce qu'elle pense.



Notre romance commence dans les grandes formes avec la rencontre de nos deux héros qui, bien évidemment fait des étincelles. Les personnages principaux ont deux forts caractères, et n'hésite pas à dire ce qu'ils pensent sans détour. C'est donc avec grand plaisir que nous suivons les nombreuses joutes verbales de nos héros. Pour ma part, j'apprécie les romances où les héros ne se sautent pas dessus au bout de vingt pages. Et c'est le cas ici, car au début Belinda et Lord Trubridge se détesteraient presque.



Mais le vrai plus de La perle rare reste l'intrigue. Dans la romance, on tombe vite dans les clichés et déjà vu. Je ne dis pas que ce livre n'en comporte pas mais je trouve pour ma part que la trame de fond est originale. Ici, l'auteur utilise les codes de l'époque, les thématiques suivantes: les mariages arrangés, les héritières américaines fortunés et les lords anglais titrés désargentés. Une part de l'originalité de ce roman réside dans le choix de notre héroïne. Habituellement, dans ce type de romance, nous suivons ici plutôt une héritière américaine qui va réussir à convertir le beau vaurien titré grâce à son amour. Pour autant l'auteur prend parti pris de réaliser une romance avec une veuve, qui organise des mariages arrangés. Elle aborde en arrière fond de sa romance les grandes thématiques du système de l'époque: le mariage, les convenances et les normes sociales, les distractions de l'époque (bals, ballades, invitations pour le thé...) Cette romance du point de vue historique est très bien menée. Elle met bien en avant la place de la femme et le rôle du mariage dans la société anglaise de l'époque.

Je suis une grosse lectrice de ce genre de romance et le seul point où je pourrais chipoter est que l'auteur ne nous place pas de dates. Nous ne pouvons pas situer la période de la romance (Géorgienne, Victorienne ou régences). On se doute avec la nom de la collection que cette romance est situé en période victorienne mais ce n'est qu'une supposition. Mais finalement, ce n'est qu'un détail.



Du côté des personnages, j'ai adoré Lady Belinda et Lord Trubridge. Une bonne romance repose sur le travail des personnages. Et je dois dire qu'ici, je n'ai pas eu à m'en plaindre. Je me suis très vite attachée à nos héros. Belinda est une jeune femme qui protège son cœur, suite à la désillusion de son précédent mariage. Lord Trubridge est au premier abord un dandy et un vaurien mais dès qu'on creuse sous la carapace, on comprend vite que son personnage est beaucoup plus que cela. Chaque personnage possède son propre passé, et ses propres douleurs de la vie. On comprends pourquoi ils sont devenus ainsi. C'est vraiment sympathique d'en savoir plus sur eux au cours de notre lecture.



La romance est également très bien travaillée. Nos personnages, malgré leur attirance mutuelle, ne s'apprécie pas au début du roman. Il font tomber leurs préjugés mutuelles au cours de leurs nombreux échanges. Il apprenne à se connaitre, et à s'apprécier. J'apprécie ce type de romance. Avec l'arrivé de l'érotisme au sein de nos lectures, on a de plus en plus de romances ou les héros se sautent dessus au bout de 50 pages, sans avoir échanger un mot. Ici ce n'est pas le cas, à mon plus grand plaisir. Et c'est ce que j'apprécie avec cette histoire, la romance s'installe petit à petit. Elle est crédible!



La plume de l'auteur est fluide et agréable à lire. Au niveau des dialogues, elle respecte parfaitement les convenances de l'époque en rigueur.



Comme toute romance, la fin est prévisible. Mais c'est avec mon plus grand plaisir que je l'ai vu arriver, des étoiles dans les yeux et un sourire aux lèvres. Pour ma part, La perle rare a très bien fonctionné. Et je vous la recommande.



En Bref,



La perle rare est à mes yeux une romance sans faute qui m'a fait passer une excellent moment de lecture. Elle présente une intrigue bien menée et des personnages bien construits. Les amoureux de jolis romans d'amour seront servis. Et pour ma part, je me suis simplement régalée avec l'histoire de Lady Belinda et de Lord Trubridge. La suite de cette série sort en juillet 2016 et je serais au rendez-vous.
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

Très bonne lecture. Encore une fois, Laura Lee Guhrke, m’a fait rêver, j’aime beaucoup sa plume, sa romance est géniale, une fin superbe. Je trouve ce roman moderne, Belinda est une femme indépendante et moderne malgré son époque. J’aime beaucoup.
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

Je remercie tout d'abord Babelio et les éditions Harlequin de m'avoir sélectionnée lors de la Masse Critique. Ils m'ont permis de découvrir la plume de cette auteure et de lire une très belle romance dans l'Angleterre du début XIXème.



Bien avant que les sites de rencontres ne pullulent sur internet et les portables, pas mal de personnes, désirant rencontrer leurs « futures moitiés », passaient par des agences matrimoniaux ou bien des "marieuses". Cette pratique de rencontres était très présente lors des siècles précédentes et même, il y'a une cinquantaine d'années. Je me suis toujours demandée si ce type de mariage pouvait conclure quelque fois à une vraie union, malgré l'aspect financier et des directives de la famille. Les plus belles rencontres n'arrivent t-elles pas au moment où on ne s'attend pas ?

Lady Belinda Featherstone, notre chère héroïne, va le découvrir à ses dépens dans « La Perle rare ».



Lady Belinda Featherstone, jeune veuve de 28 ans, est la « marieuse » la plus populaire de Londres. Tous les riches héritières américaine, qui désirent rentrer dans la grande société anglaise, demandent ses services. Les prenant sous son aile, et ayant une grande confiance en son instinct, elle a pour propre consigne de trouver le bon conjoint, bien titré, qui donnera une union heureuse pour ses protégées. Belinda ne veut surtout pas qu'elles connaissent les affres d'un mauvais mariage avec un conjoint débauché comme elle a pu en souffrir.



Alors que Belinda essaye de convaincre Rosalie, une de ses protégées, de ne pas s'écarter de Sir William, Lord Nicholas Trubidge, se présente chez elle. Écourtant son rendez-vous et se rappelant que cet homme fut un ami de son défunt mari, c'est avec d'un air hautain qu'elle va l'accueillir. Et c'est sans surprise, qu'elle écoute sa requête. Celui-ci recherche une riche héritière pour renflouer ses caisses. Refusant qu'une autre jeune fille tombe dans les griffes d'un coureur de dotes, Belinda fera tout pour empêcher les plans de Nicholas à se réaliser. Quant à celui-ci, par défi et ne voulant pas être sous le joug de son père, il s'appliquera à déjouer les intrigues de la jeune femme. Nous allons avoir une confrontation teintée d'humour et de passion !



Comme j'ai pu vous le dire, j'aime beaucoup les histoires se déroulant dans une période historique pour laquelle j'ai un grand intérêt. Pour ce roman, qu'elle fut ma joie de voir qu'elle se déroule au XIXème, en Angleterre lors de la Régence. J'ai tout de suite pensé aux romans de Jane Austen (cette pensée va être bien plus présente au fil de ma lecture). C'est avec empressement que je me suis plongée dans ce récit... Et je ne fus pas déçue !



J'ai apprécié cette romance à cause de ces deux personnages principaux. J'avais l'impression de retrouver un célèbre couple qui a beaucoup marqué mes lectures. Hé oui! Je parle encore de cette allusion à Jane Austen:

- Belinda, avec son air hautain, juge Nicholas sur les préjugés qu'on a sur lui. Lorsque son attirance pour lui va être de plus en plus forte, elle se demandera si elle peut se compromettre à avoir une relation avec cet homme. J'y ai vu un peu de notre cher Mr Darcy.

- Nicholas est un personnage qui s'avère fort agréable. Son orgueil l'aide à ne pas se soumettre aux règles que lui imposent son père. Il aime taquiner Belinda en lui démontrant que toutes les unions qu'elle a aidé à mettre en place, sont, une grande partie, toutes guidées pour l'obtention d'un titre ou d'une dote. Et là, j'y ai vu un peu de notre chère Elizabeth Bennet.



Pour une fan de Jane Austen, je pouvais qu'approuver cette influence. D'ailleurs, "Orgueil et préjugés" est le livre préféré de la jeune Rosalie qui utilisera une de ses citations lors d'une scène, qui, j'avoue, m'a bien fait rire.



Tout au long de ce roman, on succombe aux charmes de Nicolas et on découvre la « vraie » Belinda qui se cache derrière l'apparence de la femme sûre de soi. La tension érotique entre les deux personnages est intense et sans dénuer d'humour à certains moments (Je plains les couples qui devaient se batailler entre les corsets, jupons et jupes. Certes l'attente aiguise l'excitation mais pas les doigts coincés dans les agrafes!).



La plume de l'auteur a réussi à me charmer avec cette belle histoire d'amour et, une fois n'est pas coutume, à me faire craquer pour le personnage masculin. J'ai aimé son humour, le désir de s'affranchir de son père et de vouloir une situation respectable pour être avec Belinda. Mince alors ! J'ai presque voulu être à la place de l'héroïne!



CONCLUSION:

Certes, la trame de la romance est déjà-vu et certains éléments sont prévisibles, mais j'ai vraiment apprécié ce roman qui m'a rendu les transports en commun beaucoup plus agréables l'espace d'un instant. La lecture est fluide et très amusante avec les piques que se renvoient les deux protagonistes.

On ressent parfaitement l'attirance qui les unit et on savoure lorsque Belinda baisse sa garde, pour accepter ce qu'elle ressent pour Nicholas.

Ce sera avec un grand plaisir que je lirais un autre roman de Laura Lee Guhrke.



Je conseille la lecture à ceux qui aiment l'Angleterre du début du XIXème, avec ces intrigues amoureuses accompagnées d'une pointe d'humour « so British ».
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

Je remercie Babelio de m'avoir sélectionnée pour cette masse critique et les éditions Harlequin pour m'avoir permis de découvrir cette nouvelle collection et la plume de Laura Lee Guhrke.

Je tiens à préciser que je ne lis pas habituellement de romans des éditions Harlequin. Celui-ci mérite un 5 étoiles.

J'ai craqué pour cette romance historique pour différentes raisons.

D'abord, la couverture du livre est vraiment jolie et délicate et colle parfaitement avec le texte. Ensuite le style de Laura Lee Guhrke est très agréable à lire. Passées les quelques minutes d'appréhension face à ces noms anglais à retenir, j'ai vite pris mes repères et me suis laissée porter par l'histoire.

J'ai rêvé et j'ai plongé dans l'ambiance british avec délice: les corsets, les carnets de bal, le ton badin, les chaperons, les parties à la campagne, les règles de bienséance... Tout m'a ravi et fait penser à orgueil et préjugés ou encore les liaisons dangereuses.

J'ai aimé la romance entre les personnages. Certaines critiques déplorent que la trame soit cousue de fil blanc. oui ils s'aiment et ça se termine bien. Et bien franchement, ça fait du bien ! Ca change de ces histoires où tout finit mal, où les gens sont malheureux comme des pierres ou tout le monde meurt (ou un des amoureux).

J'ai apprécié les dialogues qui nous rappelle le décalage avec notre période.

J'ai aimé enfin l'histoire entre Belinda, une jeune américaine veuve qui vit à Londres et s'est reconvertie en marieuse après un mariage désastreux et le beau Nicholas à la réputation sulfureuse. Lorsque le père de Nicholas lui coupe les vivres pour le forcer à rentrer dans les rangs et trouver une épouse, le jeune lord se tourne vers Belinda, le modèle de droiture. Celle-ci consent à l'aider lorsque Nicholas croise le chemin de Rosalie, une de ses protégées et amies. Belinda craint pour la réputation de Rosalie et essaie de trouver une épouse à Nicholas pour le détourner de Rosalie. Nicholas est fortement attiré par Belinda et l'on découvre avec plaisir que ce n'est pas un débauché et un bon à rien coureur de dot.

J'ai apprécié la tension romantique et érotique entre les deux personnages. Certains passages m'ont étonnée d'ailleurs mais ravie. C'est très bien écrit.

Je ne pensais pas aimer ce genre de roman. C'est une belle découverte.
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

Un tout grand merci à Babelio et Victoria pour ce livre.



J'ai pris énormément de plaisir à le lire.

Les scènes se succèdent rapidement et s'enchainent bien. On prend plaisir à découvrir les personnages principaux, leur caractère, leur passé.



Je me suis doutée très rapidement de comment l'histoire allait finir, mais c'est tout de même un filière d'Harlequin.



J'ai apprécié en apprendre un peu plus sur cette période de l'histoire et les marieuses, de comment la société fonctionnait également.



Par contre, je me serai très bien passée de deux scènes de sexe vers la fin du livre. Cela n'apporte vraiment rien à l'histoire
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

D'origine américaine, Lady Belinda Featherstone est déjà veuve à 28 ans. Mariée à 19 ans à un Lord anglais avec lequel elle a vécu profondément malheureuse, aujourd'hui elle prend sa revanche sur la vie. Et devient très vite la « marieuse » la plus célèbre d'Angleterre. De jeunes héritières américaines viennent ainsi lui demander son aide pour dénicher LE Lord anglais titré qui saura les faire briller dans la haute société londonienne. Et puis surgit Lord Nicholas Trubridge. Le « débauché ». L'homme à la réputation sulfureuse, le goujat, le mufle du livre. Qui souhaite que la marieuse lui trouve une jolie jeune femme américaine riche, très riche. Et que Lady Belinda, heurtée, scandalisée, n'a absolument pas l'intention d'aider…

Et je m'arrête ici. Parce que ce serait dommage d'en dévoiler davantage, même si on imagine très bien ce qui va occuper le reste du roman.

On pense évidemment à Jane Austen (qui est d'ailleurs mentionnée dans le livre), à ses héroïnes naïves ou rebelles et ses héros coriaces et implacables. Et même si Laura Lee Guhrke ne déploie ni la finesse ni la poésie de la grande romancière anglaise, son style ne manque pas de piment, piqueté de notes d'humour, parfois tendre, doux, et parfois plus aigu, plus cynique. Les dialogues sont énergiques et pertinents, les personnages évoluent dans de beaux costumes et de beaux décors, la plume coule, sans fioritures inutiles, relativement simple mais efficace.

J'ai particulièrement aimé l'évolution des personnages. Sans en dévoiler de trop, voici que les arrogants s'adoucissent, les distants s'enflamment, les fragiles se révèlent. Seul petit bémol : la facilité du scénario cousu de fil blanc : mais au final, n'est-ce pas ce que l'on attend d'une romance historique ? Une histoire d'amour qui se finisse bien ?

En conclusion, ce que j'ai vraiment retenu de « La perle rare », c'est ce poids des apparences, presque écoeurant, cette importance – voire puissance – du « titre » pour « devenir quelqu'un » dans la haute société de l'époque. Mais c'est surtout pour moi un joli roman sur les dangers des jugements hâtifs : on étiquette trop vite les individus, persuadés de les savoir incapables d'évoluer, de se corriger, de s'améliorer. On les emprisonne dans de vilaines cases. On les mesure, on les évalue, on les jauge, et puis on décide s'ils sont dignes d'être fréquentés ou non. S'ils sont du côté des belles gens ou de l'autre côté. Sauf que chacun peut changer, au contact d'un autre ; les personnalités s'affinent et s'enrichissent, les coeurs s'épurent, les âmes s'élèvent. Et on réalise en refermant le roman combien il est difficile d'être soi, simplement soi, avec ses failles, ses doutes, ses grandes vulnérabilités, ses peurs, mais aussi ses beautés.

J'ajoute que ce n'est absolument pas le genre de roman que j'ai l'habitude de lire, mais ce premier essai m'a plutôt convaincue. Sans oublier que la couverture choisie est absolument sublime…

Un grand merci aux éditions Harlequin et à Babelio pour l'envoi de ce roman.
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

Londres, XIXe siècle ...



Le beau Lord Nicholas Trubridge n'a plus le choix.

En effet, pour subvenir à ses besoins, il doit épouser une riche héritière.

Il frappe donc à la porte de la plus grande marieuse de Londres, la sublime Lady Belinda pour l'aider à trouver la perle rare.

Il va lui exposer son projet, une dot contre un titre (comme cela se fait dans l'aristocratie de la Régence).

Lady Belinda, outrée par la demande du Lord va-t-elle l'aider ? ... suspens!!!

Je ne vous dévoile pas la suite mais vous invite à lire cette lecture plaisante, légère et pas prise de tête.



Une lecture très agréable que je conseille aux amateurs et amatrices de jolies romances.



La plume de Laura Lee Guhrke est piquante. Les dialogues sont drôles et les situations entre les protagonistes principaux sont cocasses.



Un joli conte de fées!



Merci Babelio et les éditions Harlequin de m'avoir sélectionnée pour cette Masse Critique.



La perle rare de Laura Lee Guhrke est l'un des trois premiers romans paru dans la nouvelle collection Victoria.

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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

Après des lectures quelques peu désagréables, j’avais besoin de me vider la tête et d’apprécier mon roman. Je remercie donc la masse critique de Babelio et les éditions Harlequin de m’avoir permis cette belle découverte.



Lorsque l’on parle des romans Harlequin, on connait déjà le genre de notre histoire. Une romance historique qui suit des schémas très simples, mais qui fonctionnent à tous les coups !

Pour ce récit on ne change donc pas une équipe qui gagne, on nous présente un marquis débauché qui doit se marier pour l’argent et une marieuse, veuve, solitaire mais magnifique.

Le lord Trubridge est un jeune homme qui vient d’être privé de sa rente par son père, sous contrainte de se marier. Mais pour ce célibataire endurci l’amour n’est qu’une passion et si elle l’a déjà consumé, il se refuse d’y replonger. Lady Belinda est une veuve, qui après être tombée amoureuse de son mari a compris bien vite que celui-ci, coureur de jupon invétéré, préférerait toujours la boisson et la luxure mais en dehors de toute vie maritale. Les deux vont se rencontrer, se détester, s’apprécier … Vous voyez où je veux en venir ?



J’ai adoré cette petite lecture. C’est drôle, c’est délicat et ça se lit d’une traite. Dans cette histoire, on nous apporte une fraicheur très agréable. J’ai aimé découvrir la plume de cette auteure qui arrive à nous faire rire, nous attrister, nous surprendre, nous émoustiller tant sa passion est enflammée. Je me suis laissée prendre au jeu et j’ai adoré cela !



Le récit n’est pas surprenant mais cela nous est bien égal. Car on souhaite que la fin soit celle que l’on avait prévue et pour cela, on ne sera pas déçu ! C’était une très belle découverte à tel point que je me suis empressée d’aller voir ces autres romans. Cette lecture n’est pas transcendante, mais on n’a pas besoin de toujours lire des classiques pour apprécier la littérature !



Je me suis laissée entraîner dans les tumultes amoureux de la bourgeoisie anglaise, et si la romance historique vous attire, n’attendez plus, foncez !
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

Fan de romans anglais du XIXème siècle du style de Jane Austen, je ne pouvais pas passer à côté de la nouvelle collection Victoria. (En aparté, la couverture du roman est magnifique et possède un velouté très agréable au toucher). Je remercie d'ailleurs au passage les éditions Harlequin et Babelio de m'avoir sélectionné pour cette Masse Critique.



La perle rare est le premier tome d'une trilogie : Lady Belinda Featherstone est une charmante jeune femme, d'origine américaine. Mariée à l'âge de dix neuf ans à un Lord anglais, elle se retrouve veuve à vingt huit ans. Ayant de l'expérience dans le domaine, elle devient marieuse et en fait sa principale activité : elle provoque donc les rencontres entre de jeunes et riches héritières américaines et des Lords anglais désargentés mais titrés. le jour où Lord Nicholas Trubridge, à la réputation sulfureuse, lui demande son aide pour se trouver une riche épouse, elle refuse de prime abord puis accepte de relever le défi...



Autant le dire tout de suite : si des lecteurs sont à la recherche d'un roman historique, il vaudrait mieux qu'ils passent leur chemin. En effet, les éléments représentatifs de la Régence (1795-1837) sont rares et très peu prégnants, dans le récit. Tout juste peut-on noter l'usage du corset, la présence de voiture à cheval avec un cocher ou les réverbères illuminés au gaz. Hormis ces quelques détails, j'avais le sentiment que le roman pouvait autant s'inscrire au XIXème siècle qu'au XXIème siècle : quelle grossière erreur! Nos deux sociétés sont pourtant complètement antinomiques!

De plus, s'il est évident que l'auteur a lu Orgueil et Préjugés et nous ressort quelques règles de bienséance représentatives de la haute société anglaise de cette période, (comme la présence du chaperon entre deux jeunes personnes du sexe opposé, pas plus de deux danses accordées à un seul homme, lors d'un bal, etc...), le reste me paraît bien peu crédible, notamment dans la relation entre Lady Featherstone et Lord Trubridge qui conviendrait bien mieux à notre époque qu'aux moeurs étriqués du XIXème siècle. Je pense que la période de la Régence est juste un prétexte pour l'auteur et que son but premier n'est pas d'écrire un roman historique, mais plutôt de permettre à un lecteur lambda de s'immiscer immédiatement dans son récit et de s'identifier directement aux personnages. Pour ma part, j'ai trouvé l'ensemble trop léger et le manque de référence du contexte social et historique de l'époque m'a fortement manqué, voire passablement agacé.



En revanche, les adeptes de romance, quant à eux, seront comblés. La relation entre Lady Feathestone et Lord Trubridge est intéressante et ne manque pas de piquant. En effet, j'ai trouvé que la psychologie des deux personnages principaux étaient très développée. Et je me suis même prise d'affection pour eux, notamment pour Lord Trubridge : je le trouvais très stupide et superficiel au départ, puis son personnage s'est de plus en plus étoffé et complexifié, au fur et à mesure de l'intrigue. En cela, j'ai retrouvé quelques éléments d'Orgueil et Préjugés.

Bien que l'intrigue est plutôt convenue et qu'il n'est pas difficile de deviner sa conclusion, la plume de l'auteur est très agréable et plutôt fluide.



En conclusion, j'ai été un peu déçue de prime abord car je m'attendais à un roman historique, ce qui n'est pas le cas. Puis, je pensais que la Perle rare ressemblerait davantage à un Orgueil et Préjugés du XXIème siècle, ce qui n'est pas totalement le cas non plus car les conventions sociales de l'époque sont peu respectées. En revanche, il s'agit d'une bonne romance mais dont l'inscription dans la période de la Régence est simplement un prétexte.
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

La Perle Rare fait partie des trois premières sorties de la nouvelle collection Victoria paru ce mois-ci. En bonne adepte de romance historique, j’étais vraiment curieuse de voir ce qu’Harlequin allait nous sortir. Et je dois dire que j’ai beaucoup aimé !



Nous faisons donc la connaissance de Belinda qui, si elle s’est mariée par amour, a très vite déchanté une fois que son époux lui a passé la bague au doigt. A présent veuve et alors que sa dot a été dilapidée par son défunt mari, Belinda s’est donnée comme but d’aider les jeunes héritières américaines cherchant à se marier en Angleterre à éviter les coureurs de dots.



C’est là qu’arrive Nicholas (oui Nicholas est celui pour lequel vous allez soupirer mesdames :P et messieurs peut-être ?). Coureur de dots assumé puisque son père lui a coupé les vivres. Et qui, puisque Belinda est reconnue comme mettant en contact des jeunes gens entre eux pour les marier selon les convenances, vient sans ambages lui demander une riche héritière. Ce qui, bien évidemment, n’est pas au goût de Belinda (alors que le physique de Nicholas l’est. Quand même. Il faudrait être difficile, avouons-le !)



Au niveau de l’histoire, même si la fin est courue d’avance (et c’est exactement ce qu’on lui demande), on suit donc les changements qui s’opèrent chez les protagonistes tout au long du roman. Et, c’est là ce que j’ai particulièrement apprécié, si Nicholas change quelque peu, c’est surtout Belinda qui évolue dans cet ouvrage. Loin d’avoir un homme débauché qui va modifier son comportement en découvrant l’amour, on découvre un homme qui, s’il n’est pas parfait, n’est vraiment pas si mal ! Alors que la femme qui lui fait face campe sur ses positions et sur les a priori qu’elle a de ses déboires passés.



C’est donc assez rafraichissant de voir que, pour une fois, l’intrigue est légèrement différente. Le roman nous propose aussi une réflexion sur les mariages plus ou moins arrangés de l’époque et sur la manière de faire la cour très porté sur les convenances alors que les faits sont malgré tout assez clairs : une position contre de l’argent. Tout est basé sur les non dits et, dans cet univers très codifié, les conversations de Belinda et Nicholas sont une bouffée d’oxygène, l’un comme l’autre n’hésitant pas à mettre cartes sur table, provoquant des réparties amusantes.



Au niveau des personnages secondaires, j’ai adoré Edie et Denys. Tout comme j’ai détesté le père de Nicholas.



En bref une romance très sympathique qui m’aura fait passer un très bon moment !
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

Pour commencer, je tiens à remercier Babelio et les éditions Harlequin pour ce livre que j'ai eu la chance d'obtenir lors de la masse critique organisée par Babelio en janvier.



"La perle rare" est une romance historique qui se passe pendant l'époque Régence en Angleterre. Lady Belinda Featherstone est une marieuse reconnue pour son talent en Angleterre. Celle-ci aide les jeunes héritières américaines à trouver un bon Lord comme mari. Lord Nicholas Trubridge lui demande son aide pour trouver une riche héritière pour renflouer ses caisses. Leur première rencontre est explosive car Lady Belinda ne souhaite en aucun cas aider cet homme qui est tout le contraire de ce qu'elle propose comme mari à ses clientes.



J'ai apprécié découvrir cette époque et tout ce qui tourne autour du mariage en Angleterre entre Lords et riches héritières. Laura Lee Guhrke a un style d'écriture fluide, léger et très agréable. J'ai lu l'histoire d'une traite et j'ai adoré.



J'ai aimé la romance et l'évolution des personnages tout au long du livre.

Lady Belinda est une femme froide qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui n'a plus confiance envers les hommes suite à son mariage qui ne s'est pas bien passé. C'est pour cela qu'elle aide les jeunes héritières à trouver un bon mari. Lord Nicholas est sur de lui, provocateur, libertin, bref tout ce que n'aime pas Lady Belinda. Leur relation est explosive et intéressante à suivre.



En bref, c'est une romance historique très bien menée et sortant un peu de l'ordinaire avec des personnages intéressants. J'ai hâte de lire le second tome.


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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

Lady Featherstone est une marieuse réputée à Londres, c’est pour cette raison que le tumultueux Lord Trubridge fait appel à ses services. Il n’a pas d’autre choix que d’épouser une jeune femme à la dot conséquente afin de toucher l’argent bloqué par son père. Mais comment Belinda peut-elle accepter de l’aider, lui, cet homme à la réputation sulfureuse ? Elle va pourtant finir par accepter, mais cela ne va pas être de tout repos et sans conséquence pour les deux.



Cette histoire se déroule dans la capitale anglaise durant la période Régence. Nous sommes donc très vite plongés dans La Saison, ses bals, ses campagnes et ses coutumes. L’auteure nous transporte grâce à des descriptions et dialogues précis dans une époque bien différente de la nôtre. C’est très intéressant de lire la vie de ces londoniens, de voir la nécessité d’être respecté et vu de la haute société. On ressent le côté stricte qui est imposé aux femmes, elles n’ont le droit à aucune erreur tant sur le plan vestimentaire que morale, le choix de leur époux est purement et simplement calculé, les sentiments n’étant que peu considérés.



Lady Belinda Featherstone est une magnifique veuve au comportement irréprochable. Elle dégage une prestance époustouflante, ce qui nous permet facilement d’accepter sa notoriété et le respect qu’on lui porte. Nombreuses familles se tournent vers elle afin de trouver le gendre parfait pour leurs filles, cependant, malgré son côté guindé, elle nous dévoile une volonté farouche de protéger au mieux ces jeunes femmes en les orientant vers des hommes respectables, on comprend alors très vite que sous cette carapace de femme forte et digne, se trouve une Belinda qui a souffert et qui a été malheureuse avec son défunt mari. Elle en devient que plus attachante.



Lord Trubridge a une réputation des plus sulfureuse, passant ainsi pour un nanti aux yeux de beaucoup. C’est un homme au charme envoûtant et qui ne prête que peu d’importance aux coutumes, il dégage un côté rebelle appréciable. La détermination qui l’habite quant à se trouver une riche épouse est impressionnante, il en apparait versatile, pourtant au fil des pages il nous permet de mieux le cerner et nous découvrons un homme qui a été de nombreuses fois brisé, il devient alors sensible et touchant.



L’évolution de l’histoire entre nos deux protagonistes est captivante, on passe du mépris au doute, de l’attirance physique à l’amour, le tout ponctué de réparties cinglantes, de coups bas et de remise en question. Ils se découvrent réellement petit à petit, acceptent doucement leurs sentiments et font ainsi face à certains problèmes que cette société leur pose. Une romance historique belle et délicate qui va repousser les conventions.
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

Nicholas, marquis de Trubridge, a désespérément besoin d'argent. Son père, le froid et arrogant duc de Landsdowne, lui a coupé les vivres, souhaitant voir son fils épouser une jeune femme de la noblesse, une épouse de son choix. Nicholas et son père se détestent, l'un passant sa vie à agir de manière inconvenante tout au long de sa vie d'adulte pour mettre en rage son père. Cette fois-ci encore le marquis compte s'opposer à lui en choisissant sa future épouse selon ses propres termes. Pour cela, il fait appel à lady Belinda Featherstone, une marieuse connue et reconnue par ses pairs, à la notoriété impeccable et respectueuse des convenances. Mais cette dernière refuse, considérant le jeune homme comme un chercheur de dotes, briseur de cœurs, comme le fût feu son époux. Afin de préserver l'innocence des jeunes héritières, Belinda va tout faire pour empêcher Nicholas de parvenir à ses fins.

La perle rare est le premier volet de la série Les héritières américaines. L'auteure nous propose une romance historique agréable avec deux personnages aux caractères opposés qui pourtant s'associent parfaitement. Nicholas est loin d'être aussi mauvais que le pense Belinda. Blessée par son mari, elle s'évertue à faire en sorte que d'autres jeunes filles ne subissent pas la même blessure qu'elle. Pourtant, Nicholas ne souhaite que trouver son indépendance vis-à-vis de son père. Pour lui, devenir un homme digne et, par la suite, gagner le respect de Belinda, vont devenir ses priorités. Il va alors totalement changer de vie. Avec son côté séducteur, Nicholas est un personnage attrayant qui donne un peu de cachet à une intrigue plutôt simple et prévisible. J'ai trouvé qu'il manquait d'un soupçon de piquant dans le final qui m'est apparu sans surprise. Je pense que, tout comme moi, les fans de romance historique se déroulant dans l'ère victorienne, apprécieront tout de même de découvrir cette petite histoire.
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

Ce roman est une jolie incursion dans l’époque régence. La nouvelle collection d’Harlequin offre la part belle à cette période historique. Laura Lee Guhrke signe un premier tome qui est déséquilibré mais possède assez de charme pour maintenir l’attention. La romance offre un spectacle divertissant assez réussi. La séduction agit en grande partie grâce à ses deux personnages principaux. Leur réparties, l’amour entre deux opposés qui succombent et laissent leur coeur s’exprimer ont été à l’origine d’une lecture sympathique, dépaysante, sans être un coup de coeur, elle permet de s’évader en rencontrant Belinda et Nicholas. A savourer si vous appréciez les romances historiques, les bals, les salons de thé…et les héros craquants.
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