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Citations de Laura Nsafou (47)


Ce ne sont pas les intentions qui priment à long terme, mais les conséquences de nos actes.

p.177
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Au fond, l'espoir était ce que nous avions de plus lourd à porter, avec nos doutes.

p.189
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Je ne ressentais rien. Ni la fatigue, ni la faim. Les seules choses qui me rappelaient mon existence étaient le poids du sac à dos sur mes épaules, et le poids du deuil sur mon cœur.
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Les deux soeurs échangèrent un sourire, puis contemplèrent la nuit étoilée.
Désormais, Jada n'aurait qu'à lever les yeux pour être rassurée : que l'on soit le soleil, les étoiles ou la lune, il existe de nombreuses manières de briller.
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C'était avant tout.
Avant que les fleuves ne se jettent dans les mers, que les arbres n'offrent des fruits, des feuilles et des fleurs sur leurs branches ; bien avant que le rire du soleil ne soit appelé l'été, et la force de son silence, l'hiver.

p.73
Ch.4
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Ma mère m’a dit que la Nuit n’avait pas toujours été là, qu’il fut un temps où une gigantesque boule de lumière éclairait le monde et révélait ses couleurs. Elle me parle souvent de teintes que je n’ai jamais vues, d’une saison où il faisait si chaud qu’elle changeait l’odeur du blé, de l’herbe et des arbres, et la couleur du ciel en fin de soirée. Je l’ai toujours écoutée avec attention, j’ai regardé certaines photos qu’elle me montrait. Mais après tout ce temps, j’en viens à me demander s’il n’aurait pas mieux valu que je n’en sache rien. Le Jour a disparu, et nous marchons sans discontinuer à sa recherche.
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Aimer, c'est montrer aux autres ce qui nous fait du bien.
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- Arrêtez de vous moquer, dit Lemzo. Viens, Adé, on s'en va.
Son frère lui prit la main, mais le mal était fait. Adé remit sa capuche sur ses nattes mouillées par la pluie et ses joues mouillées par les larmes.
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Loin de là, Jada avançait dans les bois, curieuse.
Leur partie de cache-cache avait duré jusqu’au soir : alors, peut-être
verrait-elle un enfant de la Nuit ? Elle se demandait où ils pouvaient bien habiter.
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D'une main, Maman passa la brosse dans le creux de son cou. De l'autre, elle lissa le frisottis autour de son front. Comme ses cheveux étaient doux ! Elle attendit une minute, puis deux, puis trois. toujours rien.

- Maman, il n'y a pas de papillons. Ils ont disparu ?
- Non, dit Maman. Il faut les habiller avant de les rencontrer. Attrape le bandeau.

Adé pencha la tête et Maman l'enfila. Comme ses cheveux noirs scintillaient avec son bandeau coloré ! Elle attendit une minute, puis deux, puis trois. Elle bâilla.
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Depuis quelques heures, je m'étais surprise à oublier Guddi, Juddu et notre périple, pour me perdre dans la contemplation des étoiles. C'était l'un de ces rares moments où je ne faisais rien d'autre qu'être là.

[p266]
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- [...] Tu ne vois pas que ça ne change rien ? Être une femme seule ne me rendra jamais moins capable d'élever mon enfant, et tu devrais le savoir mieux que quiconque !
- Mais je vous ai élevés avec l'aide des nôtres ! Ta tante Aby, ton oncle Phil, les voisins d'à côté... Je t'ai élevée au sein d'une communauté ! Pas au milieu de la brousse nocturne, où des animaux sauvages vont vous déchiqueter et des hommes, vous agresser ! Tu es irresponsable de ne pas voir la différence !
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La vie, c’est pas qu’une affaire de choses logiques et de rhétoriques…Les relations sont floues et complexes.
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Le hasard est un jeu auquel nous avons gagné le droit de nous perdre.
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- Eh bien, ne naissent-ils pas chenilles, grosses comme des coussins ? Ne se transforment-ils pas dans des cocons secs comme du sable ? Et je sont-ils pas noirs comme le charbon, eux aussi ?
- Si...
- Alors pourquoi t'es cheveux seraient si différents ?
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Il y a deux choses que je n’ai jamais vues, c’est mon père et le soleil
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Tous les invités devaient être présents... et personne ne manqua à l'appel ! On avait convié ceux des quartiers voisins, téléphoné à ceux qui vivaient trop loin, afin de rassembler toute la famille.
Sofia les accueillit à la porte, arborant fièrement son foulard bien noué. Elle raconta à tous son voyage chez mamie, et décrivit sa demeure dans le ciel. Ils l'écoutèrent attentivement, une assiette et un verre entre leurs mains, et eurent le sentiment que mamie était présente.
Pendant ce temps, il trônait sur son fauteuil brun une part de gâteau et un verre rempli.
Comme promis.
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La vie, c’est pas qu’une affaire de choses logiques et de rhétoriques…Les relations sont floues et complexes.
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- Tu dis ça comme si on avait mérité ce qui nous arrive...
- Je ne sais pas qui est ce "on" dont tu parles mais, si les humains n'ont pas mérité la folie de Guddi, ils ont mérité que la nature se retourne contre eux. On ne peut pas passer des siècles à l'exploiter, la malmener, la déboiser, ignorer ses rituels, puis pleurer un jour qu'elle nous tue en retour.

[p121]
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Après tout, pourquoi chercher à être aimée d'un seul village, quand on est aimée des étoiles du monde entier ?
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