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Critiques de Laure-Mi Hyun Croset (32)
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Le beau monde

Un roman étonnant. Je l'ai choisi car j'ai entendu l'auteure à la radio et cela a piqué ma curiosité.



Il s'agit d'une histoire qui raconte un mariage dans la haute société où la mariée ne vient pas. Plusieurs invités parlent ensuite de leur rapport à la mariée et évoquent sa vie d'avant, pas toujours en terme élogieux.



En lisant ce texte, on a l'impression d'être au mariage et de passer de groupe en groupe au fil de conversations pour un peu mieux cerner Louise qui n'est pas venue. C'est original.
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Polaroïds

Il est de ces rencontres dont on se souvient par leurs circonstances, d'autres parce que votre découverte est douce et délicate. Ce récit fait assurément partie de la deuxième catégorie: intime et léger à la fois, il a bercé quelques-unes de mes soirées belges et suisses.
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Made in Korea

S’agit-il d’un prospectus de l’office du tourisme de Séoul ou manuel pour apprendre à gérer son diabète sans stress ?



Agréable et facile à lire, souvent drôle, ce petit livre reste en surface de toute problématique. Reste un joli voyage à Séoul pour y découvrir quelques curiosités et, pourquoi pas, stimuler les volontés touristiques…



Mais cette fin, misère ? Vite, entamons notre Glucose révolution avec Jessie Inchauspé ? Non ! Là, c’est trop
Lien : https://www.noid.ch/made-in-..
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S'escrimer à l'aimer

La solitude pesant, une femme noue une relation épistolaire avec un homme via une petite annonce.



Une mignonne nouvelle sur l’éveil des sens, les attentes, les fantasmes et les peurs de l’inconnu qui se dévoile au fil de ses lettres.
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On ne dit pas « je » !

« On ne dit pas ‘Je’ » est l’unique ouvrage que j’aurai lu durant mes vacances. D’ordinaire, j’ai plutôt tendance à dévorer les pages par centaines (Tom Clancy, Stephen King, Franck Thilliez et d’autres sont mes compagnons estivaux), mais là, j’avais rendez-vous avec Laure Mi Hyun Croset.

J’avais pourtant une appréhension : ayant lu précédemment d’autres récits que j’estimais a priori comparables, dont un « Flash ou le grand voyage » qui m’avait envoyé deux claques, je me méfiais de « l’effet-d’un-récit-de-plus » à propos de l’enfer de la drogue.

J’avoue être bon client de la narration de Laure Mi Hyun Croset : la lecture de ses deux premiers ouvrages m’a enchanté. La délicatesse de son style demeure intacte dans ce nouvel opus, mais il s’est dépouillé de ses teintes d’humour et de dérision, presque déshabillé, pour venir frôler son héros au plus près.

Bien sûr, nous suivons ensemble l’enfance, l’adolescence, l’errance de Lionel, bien sûr, la pente est douce au début, et les dérapages sans gravité, avant que l’on ne voie peu à peu le vide à travers les planches, jusqu’à ce qu’ensuite elles s’écartent. Bien sûr, on se désole de l’insuccès des traitements, du soutien sans limite - et souvent vain - de son entourage, et l’on trébuche avec Lionel à en s’écorcher les membres, pour qu’enfin Lionel se sauve, et se pardonne.

Mais l’essentiel est ailleurs. « On ne dit pas ‘Je’ » est un texte-toboggan, qui serre le ventre en pleine descente, et nous projette en l’air une fois la courbe inversée. Il montre la perle cachée au fond du monstre aussi sûrement qu’un dramaturge peut l’imaginer, mais ne la révèle qu’une fois le voyage terminé.

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S'escrimer à l'aimer

« Much ado about feelings »



Tout commence par une démarche d’un autre siècle, par une petite annonce postée dans un journal. À l’heure où les communautés virtuelles de célibataires jouissent de l’instantané des photos et autres vidéos au-travers de la Toile, l’héroïne de Laure Mi Hyun Croset tente l’aventure amoureuse en différé. Ses points cardinaux : papier, stylo, patience, fantasmes. Le tout avec d’exquises lenteurs, celles où l’on se dévoile et où l’on se cache en même temps, où tous les mensonges sont pieux, où tous les excès sont véniels.



Nous contemplons, l’espace d’une petite heure de lecture, la relation épistolaire qui tend, s’étend, s’étire, se dresse, puis penche inexorablement vers la rencontre, qui en prophétise la force, tant la langue délicate de Laure Mi Hyun Croset dessine – non sans ironie – le moindre frisson que cette relation à distance suscite chez son héroïne. Elle taquine sa patience, cultive son obstination, exacerbe ses frustrations.



Le récit est bref, on y plonge d’un coup, on en ressort à peine mouillé, mais on se sent traversé par une onde de chaleur, comme celle que laisse aux sportifs une brève poussée d’adrénaline.



Retour aux vestiaires.

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Le beau monde

Mitigé par ce roman.

Je vous fais grâce de la trame – « Tout est prêt pour un mariage parfait. Le beau monde est réuni, l’atmosphère pétillante, l’élégance au rendez-vous. Il ne manque que la mariée. »

Le journaliste vantait les mérites de l’écrivain qui devait découvrir lui-même la personnalité de la mariée, qui devait participer à la lecture. Là j’ai été déçu.

Approche originale j’en conviens, mais fort répétitive.

Est-ce que l’auteur a une dent contre la noblesse ou la haute bourgeoisie ? Je le pense.

C’est bien de tourner les convenances sociales en dérision, mais l’approche est trop dichotomique à mon goût.

« À voir sa tenue et son élocution, on ne pouvait accorder aucune valeur à son témoignage. »

« Elle conjuguait tous les types d’insomnie. Elle ne parvenait pas à s’endormir, tant des idées nauséabondes couraient dans son cerveau malade. »

Bof…

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Le beau monde

Lorsque Charles-Constant se retrouve seul face à l'autel, on décide malgré tout de maintenir les festivités. De l'apéritif au dessert, les langues se délient pour tenter de dresser le portrait de Louise, la mariée en fuite, et expliquer son geste. Les témoignages sur le caractère ou le passé de l'ex-future mariée se succèdent, souvent acerbes et accusateurs.



Originale, cette idée de dresser le portrait de l'absente par les invités! Mauvaise foi et jalousie mêlées, les invités se découvrent autant que l'ex-mariée. C'est divertissant et plutôt comique: la satire du "beau monde" est amusante et fonctionne parfaitement. Elle est malheureusement un peu longue: les témoignages s'enchainent presque sans discontinuer et selon le même procédé sur 199 pages. Le procédé original devient malheureusement lassant, et débouche sur une conclusion très décevante.
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Polaroïds

Cette auto-fiction récompensée par le Prix Eve 2012 de l’Académie Romande est le deuxième livre de Laure Mi Huyn Croset après « Les velléitaires » dont j’ai déjà dit ici tout le bien que j’en pensais. Elle y fait le récit de sa vie de jeune femme, née en Corée en 1973 et adoptée par des parents suisses. Son père professeur de mathématiques, sa mère infirmière, ses frères et sœurs, son enfance et son adolescence durant lesquelles elle tentait maladroitement de s’intégrer, ses relations difficiles avec les hommes, ses tentatives parfois maladroites pour trouver sa place dans la société : tout cela nous est raconté avec simplicité et sincérité sans pathos inutile et dans une langue agréable et élégante.



La suite sur mon blog : http://lepandemoniumlitteraire.blogspot.fr/2012/06/polaroids-de-laure-mi-huyn-croset.html
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Les velléitaires

La plume délicate de Laure Mi Hyun Croset se plaît à nous livrer ses « Velléitaires » à petites doses, comme un café serré servi dans un dé à coudre, un généreux Calvados au fond d'un ample ballon ou une coupe de champagne dans une tour de cristal. Certes ses personnages sont conformes au titre du recueil, mais le plaisir d'entrevoir leurs états d'àmes est entièrement dû au regard amusé de son auteure. De jolis moments de plaisir à venir pour tout lecteur gourmet...
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Les velléitaires

Dans son premier livre, l’écrivain suisse d’origine coréenne Laure Mi Hyun Croset, brosse le portrait d’une jeunesse dorée qui s’ennuie, se cherche une raison de vivre, n’a pas les moyens de ses ambitions ou de bien médiocres ambitions. En une vingtaine de courtes nouvelles, elle pose un regard acéré, parfois cruel mais le plus souvent habité par une tendre ironie sur des individus évoluant pour la majorité dans des milieux favorisés : beaucoup d’écrivains, des critiques d’art, des reporters, des artistes plasticiens. Tout ce beau petit monde boit du champagne, mange des noix de Saint-Jacques, abusent des anxiolytiques, ne fait pas grand-chose de ses journées.



La suite sur mon blog :

http://lepandemoniumlitteraire.blogspot.fr/2012/05/les-velleitaires-de-laure-mi-hyun.html
Lien : http://lepandemoniumlitterai..
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Le beau monde

Rigolote critique de « la haute », là où ils sont tout aussi petits qu’en dessous. Comme un portrait en négatif de la noblesse et de ses ingravissables échelons pour qui n’est pas bien né. Ses rites, coutumes, usages et ses basses mesquineries.



Une fiancée, roturière, parvenue, laborieuse… ne se rend pas à son mariage le jour de ses noces avec Charles-Constant. Qu’en dira-t-on ?



C’est drôle et doucement piquant.
Lien : http://noid.ch/le-beau-monde/
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Le beau monde

Laure Mi Hyun Croset nous avait habitués jusqu’ici à des récits courts, à un regard bienveillant – ou pas – posé sur les petites fêlures ou les addictions dévorantes de ses personnages, qu’ils soient de pure fiction ou bien réels.

Il aurait pu en être de même pour son dernier opus, mais celui-ci, édité chez Albin Michel, plante un jalon majeur sur le chemin ascendant de l’écrivaine suisse.

On pourra bien sûr douter de ma partialité dans la mesure où je lis les écrits de Laure Mi Hyun depuis ses (quasi) premiers, édités chez Luce Wilquin, dans la mesure où j’ai conversé avec elle depuis presque autant de temps, alors qu’elle œuvrait chez BSN Press, ou encore dans la mesure où elle m’a fait l’honneur de participer avec quatorze autres auteurs à un ouvrage collectif intitulé « Celles d’un soir » que j’ai fait paraître en 2017. On pourra, et on ne se privera peut-être pas.

C’est pourtant avec une pointe d’appréhension que j’ai abordé « Le beau monde », peu après avoir appris une anecdote sur la genèse de ce projet : au détour d’un salon, Laure Mi Hyun Croset croise la route de Jean-Christophe Grangé, qui découvre à cette occasion un des premiers ouvrages de l’écrivaine (« Les velléitaires »). Il n’en faut pas moins que le maître du thriller ne favorise un échange d’idées entre son éditeur, Albin Michel, et l’intéressée. Une commande se profile à l’horizon : ce sera un roman choral.

Une commande ? Oui. So what ? Une commande n’est pas un ordre, et Laure Mi Hyun n’est pas femme à se laisser dicter ses propres textes. Elle se lance donc dans ce projet.

Revenons à mes doutes : à vrai dire, je ne m’attendais pas à ce que l’auteure quitte le format de la nouvelle ou du roman court, et s’éloigne ainsi de sa zone de confort (ou de maîtrise, si vous préférez). En tant que lecteur, je doutais que l’exercice d’un texte plus long et moins « autoportant » pût sourire à sa plume, à son style dense et élégant.

Et pourtant.

L’intelligence de l’auteure s’est justement appliquée à mettre toute la délicatesse de sa plume au service d’une intrigue où toutes les élégances se rassemblent le temps d’une fête de mariage. L’intrigue se brosse en deux coups de couverts en argent : Charles-Constant épouse Louise, leurs familles respectives – lyonnaise et genevoise – au quasi grand complet se réunissent pour couronner leur alliance. Tout est prêt : les costumes sont tirés à quatre épingles, les bulles millésimées se rangent au frais, les photographes posent le doigt sur le déclencheur, les témoins sourient et anticipent la larme à l’œil. Mais Louise n’apparaît pas, et l’on devine bien vite que cette absence sera perpétuelle. Lorsqu’il est décidé, contre toute attente, de laisser la fête suivre son cours, toutes les conservations se mettent à graviter autour de la mariée et des motivations qui pourraient justifier son absence. D’orateur en orateur, comme on pourrait le faire de l’hommage rendu à un défunt, chacun se souvient, partage son souvenir tantôt ému, tantôt désenchanté, et, les boissons s’accumulant dans les gosiers, les interventions se font moins nuancées. Les coups de griffes prennent lentement toute la place.

Il y a du Chabrol dans ce récit, comme une impression de déjà-vu terriblement cinématographique : de la même manière que l’on ne peut (au mieux) entrevoir Louise que par son effeuillage progressif, on imagine à peine le visage de chaque contributeur à sa légende. Les voix se font off, à tel point qu’on finit par douter de la réalité de la mariée. On en raconte tout et son contraire, et on devine peu à peu que l’orage ne tardera pas à tonner. Laure Mi Hyun Croset reprend alors la main pour, à la manière d’un magistrat, nous sommer de répondre à une unique question : les gens qui se côtoient le temps d’une fête sont-ils faits pour se fréquenter ?

Au terme de cette lecture, je peux confirmer que l’exercice était périlleux, voire volontairement casse-gueule, mais que tout le (beau) monde se rassure : il est pleinement réussi.

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Le beau monde

Les invités aux noces de Louise Jeanneret et Charles-Constant Cotton du Puy-Montbrun sont arrivés, la cérémonie va commencer, on n’attend plus que la mariée... qui s’est éclipsée. Par souci des convenances, le repas aura cependant lieu, occasion pour chacun d’évoquer l’absente, et de tenter de la décrypter. Un roman grinçant, décapant, à l’humour corrosif et bourré de références culturelles, dont aucune sphère de la société (et surtout pas l’élite bourgeoise et intellectuelle) ne sort grandie. Et une chute magistrale pour ce premier roman d’une auteur genevoise à suivre.
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S'escrimer à l'aimer

Se lit en une soirée, surprenant, chaud, on en redemande
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Made in Korea

J'ai lu ce tout petit roman étonnant, comme une initiation à la culture coréenne en quelques pages, une opposition entre Europe et Orient extrême.





Un trentenaire découvre qu'il est diabétique. Ayant peur des conséquences de cette maladie, il décide de changer radicalement de mode de vie. Lui qui vivait sur son canapé entre jeux vidéos, travail on line et junk food, il décide de partir en Corée suivre un stage de taekwondo, s'initier à la nourriture réputée saine du pays et par la même occasion découvrir sa culture d'origine dont il ne s'était pas soucié jusqu'alors.



D'une plume mordante, Laure parvient en une centaine de pages à nous présenter ce pays ambivalent où tout va très vite, la technique est à la pointe et la recherche de l'excellence constante, mais qui reste proche de ses coutumes ancestrales. Elle brosse également le portrait d'un enfant adopté qui part peur de l'abandon préfère ne pas s'attacher.



Le choix de ce format très court m'interpelle... tel un apéritif, il met en bouche mais ensuite, point de plat de résistance. Pour ma part, je préfère les ouvrages un peu plus consistants car là je n'ai qu'une envie, en savoir plus !
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Pop-corn girl

Je me suis régalée de cette Pop-Corn Girl acidulée qui m’a, au passage, enseigné quelques expressions idiomatiques venant d’outre-Atlantique. Si vous êtes un amoureux du grand écran, vous apprécierez les références cinématographiques qui aromatisent certaines scènes.
Lien : https://myriamsupplicy.blogs..
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S'escrimer à l'aimer

Lecteur agréable. L'auteur décrit avec finesse et précision le trouble et l'émoi de l'héroïne au fil de la relation épistolaire qu'elle noue avec un inconnu.
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Le beau monde

Une autofiction totalement assumée, où Laure Mi Hyun Croset nous parle de son enfance, de sa jeunesse et de ses débuts d'écrivaine, au moyen de son double, Louise. Une démarche probablement intéressante pour l'auteure et ses fans; mais j'ai personnellement eu du mal à trouver de l'intérêt à cet auto-portrait. J'ai néanmoins apprécié son style, moins dépouillé  que dans ses précédents textes.
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Le beau monde

Cela fait des mois que Louise Jeanneret prépare son mariage avec Charles-Constant de Cotton de Puy-Montbrun. le choix du traiteur, de la salle, le plan de table, de la musique, et de la robe, il faut absolument que tout soit parfait, le moindre détail à son importance !

Mais finalement, munie de sa petite valise à roulettes, elle décide de prendre la poudre d'escampette et de laisser en plan son fiancé devant l'autel.

Est-ce la tension qui était trop lourde à supporter pour elle ? A-t-elle simplement eu peur de perdre sa liberté ? Peut-être simplement que c'est dû à ses origines modestes ? Elle l'enfant trouvée qui épouse un homme de la haute-bourgeoise française a-t-elle craint de ne pas être à la hauteur de ses noces ?



Pour ne pas perdre la face, devant les 500 convives et aussi pour ne pas gaspiller l'argent de l'organisation de cette somptueuses noces, les parents du marié décident de maintenir l'apéritif et même le repas. Quitte à prendre le risque que les gens plus modestes se mélanges avec les nantis !



Et aux grès des conversations les langues se délient, et une question demeure dans les esprits des convives : Au fond, qui est Louise ?

Une fille d'origine populaire qui a fait toute seule son éducation ou une monstrueuse arriviste ?

Une femme passionnée ou une femme complètement cinglée ?

Une amie sincère ou une manipulatrice ?

Une amoureuse sincère ou une vulgaire opportuniste ?



Laure Mi Hyung Croset, nous offre un magistrale roman !

Plus qu'un roman, c'est presque une étude sociologique du comportement des différentes couches sociales en société qu'elle retranscrit avec son écriture si délicate et fine. Un pur délice.

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