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Critiques de Laurence F. Daigneau (9)
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Le trou du diable

Adolescents vous avez votre professeur de français fragile du cœur, suggérez-lui d’étudier ce roman historique sur la Préhistoire avec toute la classe. Confiez-lui l’ouvrage en insistant bien sur tout ce que vous avez appris grâce à lui sur cette période des origines et sur le nom de certaines figures de style. Dans une semaine vous devriez avoir un nouveau professeur, le précédent ayant connu un infarctus avant d’être arrivé à la fin du livre qui donne certaines clés.



Grâce à divers extraits choisis et cités, vous devriez comprendre pourquoi. Sinon lisez un vrai documentaire sur la Préhistoire.



Plaisanterie faite, voilà un roman pour les jeunes fréquentant le collège. Les choses surprenantes sont là pour nous mette la puce à l’oreille autour de ces aventures qui accrocheront les adolescents et leur donneront l’envie de faire un stage de survie.



Devant le succès cet ouvrage a connu une suite "Les Témoins d’Ufuviaxarou" puis un dernier tome a clôt ce qui est devenu une trilogie avec "Candela, candela, mon œil !". Toutefois "Le trou du diable" de Laurence F. Daigneau peut très bien se lire sans qu’on poursuive cette série.

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Mamie Potiron

Voilà un joli album parfaitement en phase avec l’imaginaire enfantin. Mélanie, à la veille de son anniversaire, imagine qu’une voisine, très âgée dont le mode de vie et le style de son habitation l’intriguent, a décidé de l’inviter.



C’est l’occasion de retrouver des objets aujourd’hui désuets comme une lampe à huile et l’imbrication de la forme du potiron dans de nombreuses représentations de choses.



On passe grâce à d’habiles transitions d’un épisode fantastique à l’autre.



Les illustrations au feutre noir sont d’une rare élégance.



L'histoire convient à un auditoire ou un lectorat de 4 à 9 ans.
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Jeu de mémoire de mon encrier pour

Laurence Daigneau est une auteure et illustratrice de livres jeunesse à qui on doit de très nombreux ouvrages depuis une douzaine d'années. Elle reprend ici quelques-uns déjà parus dans ceux-ci et en donne des inédits afin de proposer un jeu de mémoire avec des cartes à découper.

Ainsi la tête de chameau et l'oeil de crocodile proviennent du livre "Les Témoins d'Ufuviaxarou" (second tome d'une trilogie romanesque), la boule de Noël provient du titre "Dans le coeur d'Eléonore", les visages assemblés et l'adolescent aux yeux verts et à la capuche sont tirés de "Motifs à coloriage" alors que le garçon boudeur est repris de l'ouvrage "L'incroyable aventure de Cachou".



Parmi l'ensemble de autres originaux, on relève notamment le coq avec des lorgnons, la fillette à la coiffure travaillée comme un jardin, le haut d'un vieux scaphandre, le lapin, le jeune homme à la barbichette, le lion sculpté provenant d'une vieille maison de Vannes, Anne de Bretagne, le visage imaginaire d'un Bouddha, l'oiseau couleur sépia tiré de la mythologie Sri-Lankaise, la dame tenant un chat.



Dans du papier glacé un peu épais, on découpera 36 dessins en double-exemplaire ; avec ces 72 cartes on constituera un mémory. Au dos des cartes on retrouve les mêmes inscriptions renvoyant au nom de l'auteur et au nom de ce jeu. Par ailleurs, comme le signale l'auteur, on pourra prendre prétexte de certaines illustrations pour faire inventer une histoire sur le mode oral d'abord puis sur le mode écrit ensuite. On sait combien l'expression écrite est un exercice difficile pour les enfants, la proposer à partir d'un support onirique de qualité produira une motivation à la rédaction.

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D'une nouvelle à l'autre

Une série de nouvelles qui ont pour point commun de croiser des destins qui joue au bord de précipices et font souvent le grand pas en avant fatal. Au bal masqué et aux amours de jeunesse contrariés les retours de bâton sont tardifs et imprévisibles. La société du XXIe siècle a perdu bien de ses repères et une nouvelle imagine ce que la terre est devenue dans cette logique à l’orée du cinquième millénaire.



Le lecteur redécouvre avec délice cet amusant jeu de diction :

« Chez les Papous, il y a des Papous papas et des Papous pas papas. Il y a aussi des Papous à poux et des Papous pas à poux ».



On se réjouit à la découverte des dessins très sophistiqués de l’auteur qui illustre elle-même magnifiquement des textes.

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Candela, candela, mon oeil !

Dernier volume d'une trilogie débutée avec "Le trou du diable" et "Les témoins d'Ufuviaxarou".



Depuis le second tome, l'auteure met des illustrations au feutre ; elles sont porteuses d'une grande expressivité.



Ouvrage placé sous le signe de la sérendipité, de l'uchronie, du retour vers le passé (la Préhistoire), du conte philosophique. Cohésion d'un groupe d'adolescents et grand respect de ces adolescents pour un de leur professeur sont valorisés.



L'auteure demande que "celui qui connaît un Homme ou une Femme préhistorique fâché(e), blessé(e) par (ses) interprétations pas assez "limées", (lui) jette le silex ".
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Un souci pour Iris

Un conte à l’action assez complexe autour de la crainte de ne pas voir se lever de nouveau le soleil. Dodo le dronte est aphone et c’est une petite fleur qui se charge de chanter pour faire venir le soleil. Tout ne se passe pas comme prévu et Iris a bien du mal à accomplir sa mission.

L’action semble se dérouler il y a deux siècles à l’île Maurice, appelée ici "île de M". Ponctuellement des traits d'humour se présentent bien dans le goût des jeux de mots enfantins.



Ce récit semble adapté à des enfants de 7-10 ans. Une introduction sur le conte en général livre les éléments qui permettent son déroulement et ces grandes lignes (à adapter marginalement au vocabulaire des enfants) peuvent servir de pistes pour l’expression écrite avec des élèves de la fin de l’enseignement élémentaire.

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Bestiaire et autres petites choses médiévales t..

Le choix s'est fait de donner une apparence de vieux manuscrit pour ce livre de deux cent pages qui est très largement illustré par des dessins originaux inspirés par une iconographie puisant ses sources dans un graphisme inspirés par des caractéristiques de l'enluminure médiévale. Allant jusqu'à couvrir parfois une demi-page, les dessins proposés dépassent la centaine.



L'auteure s'appuie sur des textes divers pour donner une image dynamique et très souvent bien personnelle d'animaux fantastiques. Ce travail a une dimension historique car il permet d'approcher le sens et les origines de représentations liés à un imaginaire de diverses époques, tout en incitant à découvrir des divers récits appartenant au patrimoine de la littérature religieuse ou profane. L'univers des civilisations perse, chinoise ou japonaise est ponctuellement présent comme avec une chimère Kotobuki issue d'une gravure sur bois datée du milieu du XIXe siècle et imaginée par l'artiste Shigemitsu Entrousai. Parfois c'est un univers des Temps modernes ou de l'époque contemporaine qui fait son apparition comme avec la "Bilderbuch für Kinder", une oeuvre du début du XIXe siècle attribuée à Friedrich Johann Justin Bertuch membre de l'école princière de Weimar.



Sont notamment évoqués le "Psautier de Luttrell" réalisé au début du XIVe siècle, la légende arthurienne, la Légende dorée de Jacques de Voragine, une fable du XIIe siècle de Marie de France et l'oeuvre de Christine de Pizan. le contenu de connaissances véhiculées dans cet ouvrage est copieux ; il met notamment en exergue gargouilles, mascarons, griffons et chimères. Parfois sont décrites les conditions de travail de certains métiers comme celui de tailleurs de pierre. L'ouvrage est disponible auprès de l'auteur en contactant l'auteur par le biais de cette page https://sites.google.com/view/laurencefdaigneau/home

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D'une nouvelle à l'autre

De maintenant à après-demain.

Auteur et illustratrice morbihannaise dont j'ai fait la connaissance au salon du livre de Vannes puis retrouvé pendant le festival interceltique de Lorient.

Recueil de 8 nouvelles après deux textes très intéressants :

Note de l'auteur et introduction qui comprend cette définition de la nouvelle :

- Ainsi dans la nouvelle, tout est rapide, intense. L'auteur n'a pas, n'a plus le temps. Il doit mêler intention et nuances en rythme jusqu'au terme que certains manient en véritables maîtres.

"L'époque d' Arzhura" est un texte très réussi d'anticipation...très lointaine ! Nous sommes au "Val sans Retour" et effectivement le retour en arrière est impossible ! La date, le 16 juin 4004 ! Une vieille dame nous raconte son quotidien et l'histoire de la terre à travers la sienne ! Tout a changé, même le langage. Ce texte en forme de lettre commence ainsi :

Bonjournelle à vous.

Le reste est à l'avenant, plein de découvertes et de surprises linguistiques. Nous sommes après "La Révolutionnade", la Terre ne va pas bien, l'Homme ou son dérivé futuriste a conquis l'Univers !

Beau récit à la chute inattendue !

L'éternité c'est long, surtout quand on est jeune et réuni dans la même tombe, c'est la triste conclusion de "En vol" Un grand amour touché en plein vol !

Dinard, pour certains comme moi, cela évoque les touristes anglais et dans le texte policier "La monnaie de sa pièce" Agatha Christie. Un salon de la littérature policière des auteurs tués, une petite fille détective en herbe et sa maman....vacances studieuses.

"Rencontre" L'amour avance masqué au propre comme au figuré. Deux prénoms d'emprunts, une rencontre discrète, le visage couvert d'un masque identique, une soirée et adieu. Alors que rien ne le laisse présager, l'amour s'invite, l'alchimie des corps devient fusion, l'accord parfait. Alors, épuisés et heureux, vient l'heure de tomber le masque. Et là, soudain le cauchemar !

"Alex", Alexandrie, Alexandra, Alexina...que cache ces nombreux vols de perruques ? Un esprit dérangé, un farfelu, un fétichiste ? La vérité est beaucoup plus dramatique que ces simples suppositions.

"Un dragon de feu" et un dernier péché de chaire, pas grave me direz vous, l'extase sexuelle finale, sauf si le mourant est un prêtre ! Épectase, mon père épectase !

Léo refait le chemin que son frère décédé avait fait des années avant lui. Onze ans c'est le temps que le courrier a mis pour arriver, en selle Léo !

Un hêtre vous manque et tout est dépeuplé dit le proverbe forestier ! Enfin je pense.

Que devient un arbre qu'on abat ? Pour certains ils finissent entre nos mains, fidèles compagnons de nos jours et de nos nuits. Passeports pour des voyages lointains, des aventures trépidantes, compagnons de soirées mélancoliques, des hêtres absolument indispensables dans nos maisons.

Un recueil de lectures agréables et variées, pas de fil conducteur apparents, mais des textes de qualité égale qui procure un bon moment de littérature.

Ce livre est superbement illustré par l'auteur, illustrations riches de détails en noir et blanc dans un style parfois un peu abstrait, je pense en particulier au dessin figurant sur la couverture.
Lien : http://eireann561.canalblog...
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Jean-Tiburce Dupondt dans les terres de l'a..

Jacques Baulande a tenu la gageure d'écrire ce conte à partir d'une collection de dessins de Laurence F.Daigneau. Il calligraphie ses phrases d'un trait si fin et si juste qu'elles figurent les images qui les inspirent avec autant d'art que la dessinatrice. Et ces images forment la trame de cette errance dans un au-delà savant et loufoque où les mythes de l'antiquité grecque rejoignent les légendes russes ... et la bédé belge pour notre ravissement amusé. Un espace en noir et blanc ondule, tourbillonne comme un maelstrom puis se déploie comme un jardin "à la mesure de nos aspirations et de nos terreurs secrètes". Entre deux pirouettes, le conteur philosophe sait nous faire réfléchir sur la vanité de la vie d'ici bas à la sauce moderne et sur la richesse singulière des rêves que chacun porte en soi. Un" saute-marée", un régent à l'allure de magicien, une jeunette à tenue de chaperon rouge sont quelques uns des personnages fantasques qui croisent ou accompagnent jean-Tiburce. Dans cet au-delà aux décors clair obscur , la moindre merveille n' est pas celle d'un jardin anglais aux "camaïeux de gris" où "un gris tourterelle semblait avoir tenté une incursion vers la couleur"....
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