Citations de Laurence Schaack (65)
Peter n’eut pas le temps d’hésiter. Il allongea la jambe et heurta le tibia du gros type qui arrivait à sa hauteur. D’un geste du coude, il l’envoya valser dans les partitions et fonça à son tour vers la porte, les yeux fixés sur le manche de la Telecaster qui dansait dans les bras de Damian à quelques mètres de là. Il rejoignit son copain au moment où il arrivait au niveau de la porte vitrée. Ils émergèrent d’un bond dans la rue. Peter se retourna et aperçut, derrière la vitrine, le vendeur plié de douleur qui agitait les bras en ouvrant la bouche comme un noyé.
– Cours ! hurla-t-il à Damian qui peinait déjà à reprendre son souffle.
Celui-ci se lança à fond de train dans King’s Road, en direction de Chelsea.
Un groupe de filles jacassaient devant une vitrine, sans prêter attention à ces deux types qui fonçaient sur elles. Sans cesser de courir, Damian dirigea le manche de la guitare dans leur direction et fit claquer sa langue dans un bruit de fusil-mitrailleur. Elles s’écartèrent en poussant des piaillements et l’une d’elles heurta Peter. Il s’arrêta une seconde, le souffle coupé, les oreilles trouées par les hurlements du vendeur qui avait fini par s’extraire du magasin.
Si toutes les sociétés sont fondées sur la répression, alors l’Angleterre est au sommet de la civilisation occidentale.
Sigmund Freud, psychanalyste
On vit dans la camelote. Tout ce qu’on a, c’est ce que d’autres ont mis à la poubelle.
Joe Strummer, chanteur des Clash
Je me suis dit que les Sex Pistols ne pouvaient pas durer, qu'ils avaient allumé une poudrière dont ils seraient les premières victimes.
Je ne peux pas vivre sans toi, mais je ne peux pas vivre que de toi
Je t’écoute de mes deux groseilles.
- Ce mec, continua-t-il, cet artiste comme tu dis, a exposé un chiotte... Et je suis censé penser quoi ?
Il se recula d'un mètre et observa de nouveau "l’œuvre d'art", les mains dans les poches.
- Que l'art, c'est là où on dépose sa merde ? Que la merde, c'est de l'art ? Que les merdeux qui font de l'art se payent ma tronche ?
- C'est punk, voilà tout, répondit Marie, lapidaire. (p. 77)
Révolutions est aussi précieux pour celui qui le déchiffre que dangereux pour celui qui le détient, comprends-tu ? Les découvertes qui y sont consignées ont une lourde portée politique. Le texte pourrait déstabiliser les monarchies, renverser les gouvernements, tu sais les hommes à s'arroger une liberté impossible à imaginer aujourd'hui. Le jour de sa publication, il élèvera l'humanité à un rang presque divin, l'égalité et la fraternité régneront. Sais-tu quel but il poursuit ?
"Il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel."
"Son cœur lui martèle la poitrine, mais elle ne montre rien." "Je suis l’aînée, je suis résistante, je n'ai pas le vertige , je connais les plantes et les simples, je cuisine."
Les paroissiens ont baissé la tête et se sont signés, pleins de terreur. De vieilles images de sabbat, de maléfices, de chasse aux sorcières flottent dans l'air...
La première fois que je l'ai vu, j'ai su que j'avais eu raison de faire la difficile jusque-là.
Une fille comme les autres, aussi épicée qu'une purée-jambon, aussi sexy qu'un cosmonaute en tenue de sortie...
Faut-il être pauvre, noir ou homosexuel pour haïr le monde tel qu'il est ?
Tu vis face à un mur.
Soit tu regardes le mur, soit tu fonces.
Les punks foncent, c'est tout.
Les punk n'est pas qu'un style vestimentaire c'est une révolution
On vit dans la camelote. Tout ce qu'on a c'est ce que d'autres ont mis à la poubelle.
- Six cordes, c'est beaucoup trop ! J'ai que cinq doigts, moi... on peut pas en enlever une ou deux ?
L'histoire appartient à ceux dui disent non.