Le monde moderne n’a que faire de la mythologie. Le labyrinthe moderne n’est pas celui de Dédale, mais celui du baron Haussmann. Nous nous perdons dans toutes ces façades identiques. L’homme moderne est un fantôme qui se glisse silencieusement sur le pavé mouillé de la ville grise.
- Germaine m'a parlé de votre nouvel ami.
-Tchang ?
-Vous semblez très proches.
- Oui, il est formidable, il m'apporte beaucoup. C'est bien simple, j'ai eu l'impression de trouver un autre moi-même.
- Vous savez Georges, rien n'est simple.
- Il n'y a rien de pire dans la vie que les certitudes...
- Si ce n'est se mentir à soi-même
- Et c'est vous qui me dites ça, monsieur l'Abbé ?
- Oui, justement. Je sais de quoi je parle.
Il n'y a pas d'ensemble. Ce sont les imbéciles qui voient un ensemble.
Je ne fais pas de généralisation, je ne crois pas au groupe, je crois aux individus.
Mieux vaut être méprisé et le savoir, qu’être méprise et s’entendre flatter.
Les plus grandes aventures sont intérieures (Hergé).
Pour bien peindre il faut arrêter de penser.
Proudhon avait écrit : L’art en s’est occupé jusqu’à présent que des dieux, des héros et des saints. Il est temps qu’il s’occupe des simples mortels.
- Bravo Caillebotte, vos raboteurs sont magnifiques.
- Les travailleurs sont un noble sujet.
- Il y a de la noblesse dans le travail, c’est à nous de le montrer.
- Ils sont en bonne compagnie avec vos blanchisseuses, Degas
Mieux vaut être méprisé et le savoir qu’être méprisé et s’entendre flatter.
Messieurs, nous voila devenus impressionnistes. Soyons impressionnants!
"tu ne vois qu'a travers la peinture, Gustave.
- la vie est bien plus belle vue a travers la peinture.'"
Donnez pour l’érection de la sainte basilique du Sacré-Cœur.
Se retrouver jugés par des imbéciles est déjà comme une salissure.
Une peinture se doit d’être historique, religieuse ou mythologique, certainement pas vulgaire.
Dressons des barricades de couleurs et s'ils veulent récupérer nos canons, ce seront de nouveaux canons esthétiques!
Je ne crois pas être fait pour l’ennui matrimonial.
Caillebotte a exposé les raboteurs de parquet et un jeune à sa fenêtre d’un relief étonnant. Seulement c’est une peinture tout à fait anti-artistique, une peinture claire comme le verre, bourgeoise à force d’exactitude. La photographie de la réalité, lorsqu’elle n’est pas rehaussée par l’empreinte originale du talent artistique, est une chose pitoyable. - Émile Zola
Pourquoi figer la perspective dans des règles aussi strictes ? Après tout, Piero Della Francesca dépeignait la modernité de son époque comme il la voyait. Pourquoi ne pourrait-on dépeindre notre propre modernité ? Nous sommes dans l’ère de l’industrie de la vapeur, des trains et des gares.
- Je lis que ce Caillebotte a été l’élève de Bonnat.
- Ce pauvre Léon n’aura même pas su lui inculquer les bases de la perspective.
- C’est de la peinture de démocrate ça, de ces hommes qui ne chantent pas de linge et veulent s’imposer aux gens du monde.
L'homme moderne est un fantôme qui glisse silencieusement su le mouille de la ville grise.