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Critiques de Laurent Ladouari (95)
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

Merci infiniment aux éditions HC et à Babelio pour la découverte de cette véritable pépite !

J'ai été un peu rebutée par l'aspect brouillon de la couverture et le très énigmatique résumé, et je m'y suis plongée presque par devoir - fallait bien que j'écrive une critique !



Oh que j'ai bien fait !



Quelle lecture enrichissante, palpitante, envoûtante, rebondissante, perturbante, on est surpris à chaque chapitre, à chaque page, on essaie de jouer au Cosplay, de deviner qui est qui, comment tout ça va finir, quel est le but d'Adamas...

Chaque page est plus énigmatique que la précédente, tout en laissant filtrer suffisamment 'informations pour accrocher le lecteur.



Un des meilleurs livre de ce genre que j'aie jamais lu, mon coup de coeur de fin 2013, et vivement la suite !
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

Je me suis vraiment régalée avec ce bouquin qui nous fait vivre une aventure palpitante au coeur d'un jeu virtuel. Un jeu où les participants sont les membres d'une Société et dont les dirigeants tirent les ficelles. Les employés en participant à ce jeu vont se retrouver face à un choix "sauver la boîte" ou "couler la boîte". Leurs participations ne seront pas sans conséquence. Ce livre amène aussi à une question: "Qu'êtes-vous prêt à faire pour de l'argent?". Haine, coup bas, manipulation, cruauté ... voilà juste quelques exemples de quoi seront capables les participants. Mais, qui sont les véritables "mauvais" dans ce jeu? Un livre qui fait l'effet d'une bombe, une écriture sublime, une histoire fantastique ... je crie haut et fort "Je veux la suite"!!!
Lien : http://chezcookies.blogspot...
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

J'avais une très grosse envie de changer de style. Out le noir, le thriller ...Ce roman m'a été conseille par mon ami David du blog C'est Contagieux (vous retrouverez d'ailleurs son avis en fin d'article ). Conseillé que dis-je c'est même plus que ça, car l'auteur étant présent au salon de Saint Maur en juin 2016, David m'a limite forcé à le prendre (j'exagère bien entendu, je suis une femme ;) ). David si tu passes par là, MERCI !



L'entreprise 1T va mal. Elle vient d'être rachetée par Adamas, un homme d'affaires mystérieux que les médias méprisent, et se retrouve avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Ce qui n'est pas de bol pour Katie qui a justement un entretien pour travailler chez eux. Adamas prévoit de faire jouer toute l'entreprise à un jeu de réalité virtuelle nommé Cosplay pendant trois jours. Quel est le but de cet homme ?



Zoran Adamas vous propose de jouer à détruire 1T (…). Qui n'a jamais rêvé de tout casser, d'envoyer paître son patron, de mettre le feu à son bureau ?

On se retrouve dans une époque post révolution. Le fossé entre les riches et les pauvres c'est encore creusé, un mur " de protection" a été dressé autour de la ville qui nous fait un peu penser à Berlin ou au projet de Trump d'ailleurs. Il faut passer toute une barrière de sécurité pour rentrer dans cette ville afin d'y travailler. La banlieue est pauvre, mais pour ce qu'on y voit ses habitants n'y sont pas malheureux.



Il n'en reste pas moins que les riches sont des Hommes avec leurs perfidies et leurs envies de richesse et de gloire. Rien ne change, quel que soit le monde.



Une certaine "caste", élevée par Adamas, a un enseignement qui frôle le fantastique. Une pointe de magie et d’émerveillement pour ce roman. Entre génie et avancée technologique, cette histoire permet de révéler bien plus qu'une fiction. Elle met à nue l'âme de l'humanité qui pensant se cacher derrière certains masques se permet les pires ignominies.



Vous l'aurez compris, j'ai aimé cette lecture qui me fait d'ailleurs penser à "Player one" de Ernest Cline pour son côté jeu vidéo et son monde en perdition.Je vous conseille dans rentrer dans le Cosplay afin de croiser un Zorro avec un bazooka ou Gandhi avec un semi-automatique ! Un excellent moment de détente et un univers qu'on ne retrouve qu'ici !



Ce roman est le premier d'une trilogie, il est sorti dans un premier temps sous le titre Cosplay chez HC Editions. Ne vous trompez pas, se sont bien les deux mêmes romans !




Lien : https://lesciblesdunelectric..
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

Je n'ai pas été particulièrement emballée par ce premier tome. Le résumé m'a attirée parce qu'il avait un petit côté dystopique, et l'anarchie dans un jeu, en général, j'adhère plutôt bien ! Mais tout au long de ma lecture, j'ai surtout ressenti une intrigue basée sur la destruction d'une grosse entreprise plutôt que sur un jeu et c'est là que je suis déçue. Je n'en attendais pas les bonnes choses.





J'ai bien eu du mal à rentrer dans l'histoire. J'ai trouvé la première partie, où l'entreprise et les personnages sont présentés très longues... Autant j'étais curieuse de connaître chacun avant que l'on entre pleinement dans l'intrigue, autant j'ai fini par trouver les descriptions longues et ennuyeuses.

Mon intérêt est revenu lorsque le jeu a commencé. L'intrigue était évidemment toujours la même, mais tout est devenu bien plus prenant ! On voit les personnages sous un autre angle, on se retrouve plonger à leurs côtés dans ce jeu original.





Mon enthousiasme n'a eu lieu que pour le jeu, et encore, pas autant que je le pensais. En comparaison, c'est à partir de ce moment-là, quand le jeu a commencé, que j'ai vraiment apprécié ma lecture mais ce n'était pas autant que je l'espérais. En effet, j'ai eu surtout du mal avec le style d'écriture ; des descriptions que j'ai trouvé trop longues, beaucoup de personnages décrits avec lesquels je me perdais parfois, une intrigue plus complexe qu'elle n'en a l'air et surtout très ciblée sur l'entreprise, des événements parfois prévisibles par leur simplicité... C'est ce qui m'a beaucoup gênée dans ce premier tome.





Le jeu au sein de l'intrigue a tout de même changé la donne pour ma part, parce que je ne l'aurai certainement pas fini sans cela... Mais je ne dirai pas non plus que c'est un "mauvais" roman car j'ai bien conscience du contraire ! L'action est présente, l'intrigue est bien exploitée et riche en détails malgré certains points prévisibles et les personnages, bien que trop nombreux pour moi, sont assez développés pour être convaincants. Simplement, je ne m'attendais pas tout a fait à cela et je n'ai donc pas su l'apprécier dans son intégralité.
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

Quelque part, dans une Capitale protégée de la Zone par un Mur, Zoran Adamas, richissime et énigmatique homme d’affaires, haï de tous, a racheté 1T, une entreprise moribonde. Son ambition est simple : la détruire. Son moyen : un jeu virtuel, le Cosplay - un bal costumé, chaque employé se voyant affublé d’un masque, un persona, qui le rend anonyme. Dans cette ambiance de fin du monde, une jeune thésarde, Katie, débarque à 1T pour un entretien d’embauche. Elle se voit embarquée dans le Cosplay. Pour le meilleur et pour le pire…



« Cosplay » est un livre qui déroute de prime abord, à la fois ambitieux et exigeant.

Ambitieux tout d’abord, à l’image de sa forme : un soin tout particulier a été porté à la présentation et la typographie. Chaque chapitre se clôt par une marque de fin identique et soignée. La typographie permet de distinguer le virtuel – les séances de Cosplay – de la réalité. Ambitieux également au niveau du langage puisque l’auteur ne craint pas de parsemer l’intrigue, çà et là, de quelques néologismes sympathiques.

Exigeant également de par son érudition et ses références littéraires multiples. Chaque personnage de la réalité de 1T se voit doublé d’un persona dans la virtualité du Cosplay, masque qui porte le nom d’un personnage historique ou littéraire. Mais les autres masques du jeu, comme le lecteur, d’ailleurs, ignorent l’identité réelle que chaque masque protège.

Ambition et exigence se mêlent donc pour le plus grand bonheur du lecteur, et l’on est vite entraîné dans cette fiction-anticipation, comme les employés dans le Cosplay. Une anticipation dans laquelle on ne se perd pas pour autant, puisqu’on retrouve les repères de l’occident au présent : luttes pour le pouvoir, soif inextinguible d’argent, monde impitoyable du travail, concurrence débridée, mais aussi appel à la créativité, au potentiel de chacun pour maintenir l’entreprise à flot, soif de découvertes intellectuelles stimulantes…

« Cosplay » est une œuvre qui joue avec le lecteur, ses références culturelles, et qui l’invite à jouer avec ses personnages à double face. Même si, au fur et à mesure qu’on s’aventure dans ce « Cosplay », on mesure la dimension assez manichéenne de l’intrigue, le plaisir demeure tout du long des presque 500 pages de lecture. C’est une belle aventure costumée que réserve ce « Cosplay » dont l’énigmatique sous-titre s’intitule : « Première volution ». Y en aura-t-il une seconde ?



Je tiens à remercier Babelio et HC éditions pour cette belle aventure à laquelle ils m’ont conviée dans le cadre de l’Opération Masse Critique !
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

Une fois n’est pas coutume, je ne résumerai pas l’histoire du roman car la quatrième de couverture résume parfaitement le principal, sans trop nous en dévoiler non plus. J’avoue que je ne m’attendais pas à grand chose de ce livre. Il m’intriguait vraiment mais j’avais un peu peur de tomber dans quelque chose d’un peu trop "management d’entreprise". Mais je dois dire que j’ai été très agréablement surprise par ce roman !



Cosplay est un roman intéressant puisqu’il nous propose un monde totalement nouveau et inédit. Adamas propose aux employés de 1T de participer à un jeu virtuel où ils vont pouvoir choisir leur avatar : Cléopâtre côtoie Néron, Robespierre, Madonna ou encore Sherlock Holmes. Sous leurs masques, les employés n’ont plus peur de rien. Toutes les inhibitions sont levées et les mots fusent. Les vérités explosent, les magouilles des uns et des autres sont exposées à la vue de tous.



C’est là que les têtes tombent et que les employées éliminent un à un les courges pourries qui tirent l’entreprise vers le bas. Le Cosplay est un jeu fabuleux qui va faire ressortir les véritables personnalités des uns et des autres. Car le Cosplay n’élimine pas seulement les mauvais joueur, il met également en avant les perles qui se cachaient au sein de l’entreprise.



Même si ce principe de jeu de rôle implique un grand nombre de personnages et que je me suis sentie parfois perdue au milieux de tous ces avatars et de ces personnages, j’ai beaucoup aimé cet univers et que le Cosplay ne révèle pas seulement le mauvais ! J’ai trouvé également très intéressant que le jeu du masque trouve sa place également hors du Cosplay puisque plusieurs personnages nous étonnent tout du long du roman. Je dois d’ailleurs souligner que les personnages sont très bien mis en place et très étoffés malgré leur nombre.



J’aime également beaucoup la couverture. Au premier abord, elle peut paraître un peu étrange (je l’ai d’ailleurs trouvée étrange au départ), mais elle prend tout son sens au fil de la lecture ! Elle représente merveilleusement bien le roman dans sa totalité.



Certains éléments des derniers chapitres promettent une suite très intéressante que j’attends avec impatience. C’est un très bon livre qui nous donne plusieurs leçons très instructives. Un livre à découvrir !
Lien : http://deslivresenpagaille.w..
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Adamas maître du jeu (Cosplay)





ça y est, le jeu est terminé!



Si vous appréciez les romans à légère anticipation, la même histoire sur plusieurs plans, les devinettes, les défis et les personnages mythiques, vous plongerez avec délectation dans Cosplay.



Le choix de deux typographies permet de se repérer aisément dans les différents espace-temps.

De temps à autre un cliché semble s'y glisser mais l'auteur manie suffisamment bien l'écriture, l'histoire et ses personnages pour éviter, justement l'écueil du lieu commun: les informations apportées conservent leur fraîcheur. Les rebondissements tombent à point nommé et respectent le rythme de la partie.



L'écriture fluide sert autant la partie "réelle" que les phases de jeu. On s'approprie sans difficulté les règles et l'entreprise 1T, tant est si bien que le lecteur peut facilement enfiler un costume d'avatar aux côtés des employés.



Un jeu où la liberté violente offre à chacun de prendre la place qu'il pense la sienne au sein de leur entreprise. les puissants ne sont pas ceux qu'on croit. Qui aujourd'hui n'a jamais pensé "si j'occupais ce poste là, si on me donnait la possibilité, mes compétences seraient plus utiles". Un thème très actuel je trouve!



Ne sachant pas vraiment écrire, chers Babelnautes, sachez néanmoins que je rejouerais volontiers une partie de Cosplay.



Je m'arrête là: j'ai rendez vous avec Adamas sur le toit terrasse pour qu'il me raconte, en savourant une tasse de thé, ce qu'il projette pour ses protégés Non-Pareils, tellement envoûtants !



Editions HC, et Babelio: Merci!



















18 décembre 2013

Non non, je n'ai pas terminé de lire Cosplay, tout juste déposé dans ma boîte aux lettres (merci Babelio!).

Simplement je suis pressée de vous dire que ce Cosplay est addictif dès les premiers chapitres; vous savez, un peu comme ces jeux d'arcades dont on a du mal à se détacher?

A peine la première page lue que déjà on est dans les starting-blocks, prêt à s'élancer dans le jeu. Très fort...



Je reviens donner mon ressenti global une fois l'œuvre intégralement lue.
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

D'abord je tiens à remercier l'auteur pour le temps précieux qu'il m'a accordé en m'offrant une belle réaction à cet article. Un bonus que vous trouverez en bas de page bien sûr !







Laurent Ladouari est ingénieur. Cosplay est son premier roman. Ce livre est certainement le premier tome d'une série palpitante à venir.







Après la guerre du Pacifique – la troisième guerre mondiale - contre La Commune, sur Le Continent, dans La Capitale encerclée d’un Mur la séparant de la Zone ; les yeux sont tournés vers 1T. Une société technologique productrice de microprocesseurs à l’agonie. Victime de la stratégie offensive de la concurrence, elle subit une OPA par un milliardaire mystérieux et maître omnipotent de la société Phenix. Adamas.







Les employés de 1T se trouvent confrontés à une proposition insolite : Adamas leur impose la participation à un jeu de rôle virtuel pendant 3 jours, le Cosplay. Les employés de 1T ont la possibilité de démissionner avant et pendant l’activité – à défaut d’être éliminé bien sûr.



C’est le moins que l'on puisse dire, l’auteur offre une palette de personnages aussi mystérieux que colorés. L’excentricité habille la connaissance et dénude la bassesse d’esprit. Les personnalités se dévoilent, les caractères s’affirment et se découvrent.







La volution, l’aube d’une nouvelle ère, c’est plus qu’une traditionnelle évolution, c’est un changement radical. Pour agencer et contrôler la transition interviennent une équipe de jeunes élites très intelligentes qui ont été formées pour se rapprocher du savoir absolu – des polymathes à l’université des Nonpareils, et ce, en tout domaine y compris physiquement.



L’influence de la culture asiatique apporte un côté drastique, méticuleux, exigent, posé et teinté de poésie dans l’univers de l’auteur. On retrouve les ingrédients qui produisent du mouvement comme la convoitise, la manipulation, le rêve, le désespoir, etc. Le caractère dynamique entre autres de Katie Dûma (personnage principal), ou encore celui de Killicat sont attachant et le bienvenu.







Un décor post-apocalyptique qui se situe entre un Hunger Games pour l’usage d’un jeu et des déguisements et un Matrix pour la virtualité ; dans les deux cas, emprunt de la notion de changement par une révolution – l’Incendie dans le Cosplay, le besoin d’un changement pour améliorer un style de vie quasi dictatorial, mettre fin à la corruption de dirigeants peu scrupuleux. Et le meilleur moyen de dire ce qu’ils pensent librement, c’est à travers des avatars allant de Cléopâtre (personnage historique) à Athos le mousquetaire (personnage fictif).







Petit grincement dent : l’auteur reste toutefois discret sur l’époque, les raisons de la guerre, les conséquences, le pourquoi de la méfiance et du besoin de continuer à se protéger de la Commune. Pareil pour la condition humaine, dans le sens où une seule famille représente les habitants de la zone, il est réducteur de ne contenir l’essentiel du fonctionnement d’une société qu’à travers un seul microcosme – l’esprit d’entreprise. La sentimentalité avancée est parfois quelque peu classique, bancale – je pense par exemple à la relation entre Tancrède Malatesta et celle qui l’aime. Pour finir ce paragraphe plein de jérémiades, je dirai que les chansons qui tombent à point nommé pour illustrer une scène ne sont pas nécessaires.







La construction facilite l’attachement à l’aventure grâce aux grands nombres de petits chapitres aux titres énigmatiques – par exemple, un nom d’emprunt, un numéro de joueur qui annonce qui sera quoi dans le scénario du Cosplay initié par Adamas. Donc, cela presse le lecteur à poursuivre sa lecture ; en plus de la division de l’histoire en 3 parties principales. C’est un faux gros volume, car il est très bien aéré et donne une sensation de rapidité lors de la lecture. L’avantage annihilant le risque de surinformation devant tant de nuances technologiques et scientifiques c’est la distribution d’informations de manière éparse.



Est-ce que je conseillerais ce livre ? Oui, bien sûr. Il y a une grande maîtrise d’un tout complexe avec une belle mise en avant de l’intelligence collective et partagée qui pourrait être la clé de la réussite.



Oui, car l’auteur a réussi à transmettre un plaisir de nous raconter quelque chose de neuf, une passion de la connaissance avec beaucoup de minutie bien placée pour un résultat agréable à lire.







Réaction de Mr Ladouari :







Bonjour Christophe, et merci pour ce message et cette superbe critique !



Je sais que les livres doivent se justifier par eux-mêmes, mais comment résister à répondre aux questions que vous posez, à l’heure des réseaux sociaux ? Tout ce qui pose problème à la lecture est délibéré : la suite de l'histoire apportera à chacun les explications nécessaires et doit continuer à déranger, à sortir du cadre et peut-être provoquer la réflexion sur quelques points que la littérature laisse en jachère.



Par exemple les guerres nucléaires, les révolutions sociales qui sont des lieux communs de l'anticipation, parce qu'elles sont une inquiétude constante pour les démocraties. La Guerre du Pacifique et la Commune qu’elle provoque par contrecoup seront évoquées dans d’autres histoires, mais elles sont laissées ici tout au fond du tableau, pour que l'attention puisse se fixer sur des sujets plus prosaïques en apparence, qui se relient toutefois au tout : la démocratie de proximité, vécue au quotidien, là où les décisions qui nous affectent le plus se décident, une entreprise vue comme un village moderne, ce que votre critique rend bien.



Pour ce qui est de Tancrède et d'Hélène, l'histoire des Malatesta étant au cœur de la saga, c'est une façon de montrer que certains super-héros peuvent choisir d'être limpides dans leur intimité. Ce qui n'est pas le cas de tous les personnages de Nonpareil, et cela distingue encore Tancrède du reste de la troupe. Cela me semble une idée intéressante, qu’un être aussi doué n’écoute ni son cerveau, ni le qu’en-dira-t-on, pour choisir qui l’accompagne.



Enfin, pour les chansons, le choix a été un vrai casse-tête. Je voulais que ça semble décoratif voire horripilant en première instance, qu'on ait envie de les supprimer du livre (j’aurais tendance à le vouloir ainsi si je découvrais Cosplay en tant que lecteur !)... pour mieux installer l'idée que, dans un univers "pop", les chansons, comme le management et les contes pour enfants, font partie intégrante de la culture et sont des objets de connaissances dignes d’être pris pour références. Surtout quand ces chansons sont citées comme des révélateurs de l'action ou de la psychologie des personnages.



Je complète en donnant une clé que personne à ce stade ne semble avoir choisie pour lire le livre : COSPLAY prend toute ses lettres dans le mot APOCALYPSE. Les chansons, le nom des parties, les trois jours de jeu, etc... racontent, de façon ludique, la fin du monde. Comme chaque étape, chaque « volution » de la saga.

Encore une fois, merci de lire avec autant d'attention et de cœur, je suis heureux de vous compter parmi mes premiers lecteurs.

A vous aussi, très bonne continuation, et à certainement à très bientôt, à se lire mutuellement !

Laurent Ladouari
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

Quand j’ai vu ce roman arriver dans ma BAL, j’ai directement été attirée par son titre et sa couverture mystérieuse. Le résumé est également très alléchant et il m’a donné envie de m'immerger dans ce Cosplay de toute urgence.



A peine plongée dans ce roman, j’ai eu beaucoup de difficulté à la refermer tellement j’étais happée par l’histoire et l’écriture fluide et entraînante de Laurent Ladouari. Ce livre est un gros coup de cœur qui restera longtemps gravé dans ma mémoire. Sans vouloir faire de jeu de mot, cet ouvrage est une véritable bombe et je tire mon chapeau à l’auteur pour l’originalité de l’histoire.

Cet écrit est fait de courts chapitres qui donnent un certain rythme à l’histoire.



J’ai été complètement captivée par ce jeu du virtuel qui apporte un énorme suspense au roman. Ce Cosplay m’a énormément intriguée car à aucun moment je n’ai vu où l’auteur voulait emmener le lecteur et, à chaque révélation, j’ai été très agréablement surprise.



Les personnages sont assez nombreux et j’ai eu un peu peur de ne pas savoir qui était qui mais, finalement, je n’ai eu aucun problème.

Les différents protagonistes sont tous très intéressants car ils apportent tous quelque chose à l’histoire. Ils sont très bien réussis.

Il y en a deux en particulier qui ont attiré mon attention plus que les autres. Il s’agit d’Adamas car j’ai beaucoup apprécié son côté mystérieux et j’ai hâte d’en savoir un peu plus sur lui et Katie qui a un caractère qui m’a beaucoup plû.



Pendant le Cosplay, je me suis prise au jeu d’essayer de savoir qui se cachait derrière les diverses personnalités.





Cosplay c'est aussi une playlist très variée et très agréable que vous pouvez retrouver ici.

Quel bonheur d'avoir certaines chansons en tête au cours de la lecture comme "Heroes" de David Bowie, "Money" de Pink Floyd ou encore "The end" de "The doors".



Arrivée à la fin de ce premier tome, je n’ai qu’une hâte c’est de découvrir le suivant car la finale annonce un deuxième opus très prometteur. Vivement la suite.





En bref, Cosplay est un gros coup de cœur que je relirais certainement très bientôt. Si vous cherchez un roman original avec une intrigue bien ficelée, n’hésitez pas à vous jeter sur cet ouvrage.
Lien : http://lestribulationsdunele..
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

Que se cache derrière ce mot inconnu (pour moi, en tout cas !) de Cosplay ? Selon Wikipédia,c'est un mot valise composé des mots anglais "costume" et "playing", qui consiste à jouer le rôle de ses personnages ou héros préféré en se déguisant comme lui.



Mais quel est le pitch de ce roman et le rapport avec le cosplay ? Nous somme dans un pays indéterminé, dans une époque future tout aussi indéterminée où la démocratie chancelle, où les libertés sont misent tous l'éteignoir et où les richesses sont détenues par un petit nombre de puissants qui se partagent le gâteau. Un seul sort de cette uniformité, le milliardaire Adamas, de part ses origines tziganes et sa personnalité. Adamas rachète un ancien fleuron de l'informatique au bord de la faillite, 1T avec le but avoué de la détruire. Les 3000 employés de cette entreprise doivent se plonger pendant trois jours dans l'univers d'un jeu virtuel où sous couvert d'anonymat et sous les traits d'un de leurs personnages préférés ils pourront dévoiler leur véritable caractère. Plus de hiérarchie, le pouvoir est a prendre.



Premier tome de la saga "volution" (combien de tomes prévus ?) qui nous entraine dans une entreprise au bord de la faillite. A première vue, rien de bien exaltant dans tout cela. Mais détrompez vous, tout dans ce roman est de nature a vous rendre accroc. D'abord l'idée même du jeu vidéo pour détruire de l'intérieur une entreprise est novateur et en plus parfaitement mis en place et rondement mené de bout en bout. L'idée d'apporter un coté futuriste a une situation malheureusement contemporaine permet au lecteur une distanciation sans pour autant l'empêcher de s'identifier a certains personnages de ce Cosplay. Car un autre des points forts de ce roman sont ses personnages qu'ils soient virtuels ou "de chair et d'os" car l'auteur leurs donne une véracité et une épaisseur qui les rend crédibles. L'intrigue est parfaitement dosée et dense et la vie en entreprise est assez finement observée.



Un premier tome réussi, addictif qui nous laisse sur notre faim et sur de nombreuses questions sans réponse. Plus qu'a espérer que la suite soit aussi réussie .



Un grand merci a Babélio et aux éditions HC pour ce partenariat et pour cette lecture passionnante.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

J'ai reçu ce livre dans le cadre de la Masse Critique Babelio, je remercie donc le site, HC Éditions et l'auteur Laurent Ladouari, qui ont permis à de nombreux lecteurs de découvrir "Cosplay, Première Volution" en avant-première.

Ce roman fera à coups sûrs, parler de lui dès le 2 janvier prochain.

Je ne m'attendais pas à aimer autant !



Le résumé se suffit à lui-même et est parfait, comme rapide explication, donc je ne vous fais pas le petit résumé habituel.

J'ai été happée par l'histoire, dès les premières pages. L'univers dystopique me plait, le sujet est très bien traitée. Le monde de l'entreprise, passant des dirigeants, managers aux employés, associé au "Cosplay" est une idée originale et qui plus est très bien menée tout au long de ce roman.

Autre point qui m'a plu, ce sont les courts chapitres, qui rythment le roman.



Nous entrons dans une société dystopique, qui m'a beaucoup intéressée. On apprend ce qu'il s'est passé avant, pourquoi le coeur de la ville est séparé du reste. Cependant, nous ne savons pas en quelle année ou période l'histoire se déroule, ni où elle à lieu, bien que je soupçonne le contient européen. Mais cela ne gêne en aucun cas. J'ai d'ailleurs trouvé cela plutôt intéressant, car cela permet au lecteur de se faire sa propre idée de la date ou du lieu auxquels se rattache l'histoire. C'est donc pour moi un point positif.



Il y a un certain nombre de personnages (employés, dirigeants, etc...), mais leur personnalité à chacun est différente, donc on ne s'embrouille pas du tout. Qui plus est, chaque employé et dirigeant à un personnage dans le jeu virtuel, le "Cosplay", là encore, on ne s'emmêle pas les pinceaux.

Tout d'abord, nous avons Katie Dûma, jeune femme très intelligente, qui vient de rejoindre l'entreprise 1T, alors que cette dernière est au bord de la faillite et est un personnage central du "Cosplay". Vient ensuite Zoran Adamas, homme d'affaire milliardaire, qui vient de racheter l'entreprise. Cet homme est redouté par tout le monde, mais son idée de reprendre 1T est remise en question, étant donné la situation de l'entreprise. C'est un personnage mystérieux et, tout ce mystère autour de ce personnage est intriguant. Viennent ensuite ses associés, qui font fonctionner le "Cosplay", qui sont des personnages tout aussi intéressants.



Ensuite, le "Cosplay". Il s'agit donc d'un jeu virtuel, prenant place dans les locaux quelques peu modifiés de la société 1T, dans lequel il n'y a aucune règle... tout est permis.

L'entreprise est donc "conviée" à se prêter au jeu, mais à également le choix de quitter la société. Dans ce jeu, dirigeants et employés sont invités à choisir un personnage historique, mythique ou bien tiré de romans (personnage ou auteur).

C'est très connu, mais cela m'a quand-même surpris : voir à quel point des gens peuvent s'adonner à toutes sortes de débordements, tels que violence, règlements de compte, délation. Le tout sous couvert d'un masque et d'un personnage choisi par leur soin. Mais ces débordements paraissent tout à fait plausibles.



En bref, c'est une histoire passionnante, mystérieuse qui m'a énormément plu et je n'ai plus qu'une envie : savoir ce qui se passera par la suite, dans le deuxième tome.



Vous pourrez retrouver Cosplay de Laurent Ladouari, en librairie dès le 2 Janvier 2014 !
Lien : http://les-lectures-de-roxy...
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L'or des Malatesta

Un grand merci aux éditions HC et à Agnès Chalnot Communication pour l'envoi de ce roman vraiment pas comme les autres ! La logistique a été un peu compliquée, le timing difficile, mais je suis vraiment ravie d'avoir pu le découvrir : c'est réellement une petite pépite !



J'ai découvert Laurent Ladouari il y a presque trois ans avec son livre Cosplay que j'avais eu la chance de découvrir en avant première. Ce roman m'avait absolument fascinée et je me souviens m'être dit qu'à peine refermé, je pourrai le relire sans problème tant l'univers est riche et que j'étais persuadée d'avoir encore des tas de trucs à découvrir dans cette histoire... Bon, du coup, je ne l'ai pas relu depuis ! Mais quand Agnès m'a proposé de m'envoyer le dernier nouveau-né de l'auteur, j'aurai bien sauté de joie si je n'étais pas en Allemagne ce qui m'a empêcher d'amasser les livres papier (qu'il faut ensuite ramener...), du coup, elle a proposé de m'envoyer un exemplaire numérique que je n'ai jamais reçu jusqu'à ce qu'elle s'enquérisse de ma lecture bien quatre mois après ! Ce n'est donc que pendant mes (merveilleux) exams que je l'ai reçu et qu'il n'y a qu'une semaine que je me suis enfin plongée dedans...

Bref, tout ça pour dire, que je l'ai vraiment attendu avec impatience et que je ne suis pas déçue de cette lecture même si je l'ai trouvé assez en dessous de Cosplay. Mais bon, il faut dire aussi que celui-ci était vraiment une pépite parmi les pépites !



L'or des Malatesta est sans doute plus commun ou peut-être que je me suis un peu habituée à l'univers de Laurent Ladouari. En fait, il m'a moins surprise bien qu'il reste très bien : c'est juste que je m'attendais toujours plus ou moins à ce qui allait se passer... Il faut dire aussi que le roman reste assez effrayant avec ses 700 pages, mais une fois dedans, on arrive rapidement à la fin ! Je n'ai vraiment pas vu ma lecture passer : ça coule de source, c'est fluide, mystérieux et un peu envoûtant.

Il y a vraiment quelque chose de fascinant dans l'histoire de L'or des Malatesta, un peu comme si quelques chose nous échappait totalement sans que l'on puisse réellement mettre des mots sur ce truc... Personnellement, je pense que cette impression est due au fait que l'on est dans un monde qui ressemble au nôtre bien que sa société reste différente. J'ai cherché constamment à faire des liens entre les évènements historiques décrits dans ce roman et ceux de notre Histoire tout comme j'ai cherché des similitudes entre les villes mentionnées dans ce livre et des villes françaises bien connues... Le tout sans grand résultat !



J'ai vraiment aimé retrouvé des personnages de Cosplay comme Kathie et Adamas mais j'ai un peu honte : je ne les ai pas reconnu tout de suite tant les deux histoires sont différentes malgré leur univers en commun... Il faut dire aussi que ces deux-là ne sont pas vraiment au coeur de l'action même si ils sont souvent évoqués au cours de la lecture. Du coup, on garde un regard un peu protecteur de maman poule qui voit ses enfants devenir grands et faire leur vie : ils sont là, un peu lointain mais on continue à les couver du regard.

Dans ce tome, l'on découvre les Malatesta au nom maudit par les actes impardonables d'un père mafieux, trafiquant d'armes qui aurait entraîné la mort de milliers de personnes dans le monde... et à l'or caché sous terre. S'en poursuit une course contre la montre pour récupérer celui-ci, ce qui nous donne l'occasion de faire plus ample connaissance avec ses deux fils : Julien, qui tente de se faire oublier et de se construire une vie loin de la malédiction familliale, et Tancrède, personnalité farfelue notoire de la ville. Dans ce roman, on suit davantage Tancrède que Julien : c'est réellement lui qui est au coeur de l'histoire ou, plutôt, qui l'a fait avec ses idées parfois bien étranges... J'ai aimé sa répartie et son intelligence mais c'est vraiment Julien mon petit chouchou dans cette histoire. Il est plus discret, plus simple, plus "normal". Sa discrétion est touchante et son rapport avec les autres juste adorable. C'est un vrai ami, un confident extraordinaire, l'amoureux que l'on aimerait toutes avoir ! Bref, il vaut le détour ;)



J'ai vraiment pris plaisir à retrouver l'écriture de Laurent Ladouari : c'est vraiment un auteur à suivre ! J'aime son style fluide, acéré et très intelligent. Ses histoires sont complexes mais d'une simplicité stupéfiante : tout est en nuances et en détails... Comme pour Cosplay, je pourrai relire immédiatement L'or des Malatesta que je découvrirai sans aucun doute de nouvelles facettes à cette histoire.

Personnellement, j'ai préféré Cosplay mais je pense que L'or des Malatesta plaira à plus de monde : son univers est moins pointu et parlera sans aucun doute à davantage de lecteurs ! C'est moins geek, mais tout aussi amusant et surprenant !

Une lecture redoutable ;)
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L'or des Malatesta

Dans un futur incertain, le monde est divisé entre les villes protégées par un Mur, et la Zone avec les pauvres. Zoran Adamas s’est hissé petit à petit au niveau des plus grandes fortunes et rachète des entreprises moribondes. C’est ce qui se passe avec 1T, une entreprise qui a connu son heure de gloire 20 ans plus tôt avec le génie Protéus qui lui a légué ses plus belles inventions. Aujourd’hui 1T s’est encroûté et est la proie des actionnaires demandant simplement le profit et plus l’innovation … Grâce à ses « Nonpareils », des jeunes étranges qui ont reçu une éducation des plus curieuses, Adamas s’empare d’ 1T et propose aux employés de jouer au Cosplay … Chaque employé, derrière un masque, devra être à même de participer à la renaissance de l’entreprise … ou de constater sa mort.



Avec L’Or des Malatesta, nous nous retrouvons quelques mois après cette formidable aventure de Cosplay, qui a permis, outre son histoire extraordinaire, de camper tous les personnages : la brillante Katie Dûma, venue de la Zone, et sa famille ; les Nonpareils Tancrède, Franck, Ayako ; le mystérieux Julien qui cache un lourd secret ; et surtout le sombre Adamas, que l’on voit peu mais qui domine toute l’histoire.



Autant Cosplay était un concentré de génie, fulgurant malgré ses 400 pages ; autant L’Or tranche avec le double : Laurent Ladouari s’attache à dépeindre son monde, résolument futuriste cette fois – ce qu’il avait peu fait dans un premier opus se déroulant dans une sorte de huis-clos – et il le fait très bien !



Avec ce tome, je me rends compte que ce que j’aime avec cet auteur c’est qu’il nous offre une œuvre qui résiste, qui demande de la concentration pour appréhender tous les tenants et les aboutissants : il semble ainsi nous inviter à nous mettre au niveau de Tancrède et des autres Nonpareils, à se fondre dans leur moule. Ce que j’aime, c’est qu’en le refermant, on sait qu’on a lu une très belle histoire mais on a surtout l’impression d’avoir appris quelque chose en le refermant, puisqu’il nous parle de politique, d’argent et de pouvoir, avec ce qu’il faut d’idéal et d’utopie pour nous le rendre supportable ! Un magicien, vous dis-je !



On ne sait donc plus où donner de la tête entre les révélations sur le père de Tancrède, Alexandre Malatesta, richissime bandit ; les extravagances et les manipulations du fils ; les heurts entre chaque personnage, même les plus soudés, qui font montre de leurs faiblesses – y compris mon « chouchou » Tancrède. L’auteur prend aussi le soin d’y développer des personnages que l’on pensait être secondaires, tels le frère de Katie. Et puis il nous régale encore et toujours de son humour, de sa verve, de sa maîtrise narrative qui me semble toujours autant incroyable, entre Jules Verne et Alexandre Dumas …



Que dire d’autre sans trop vous dévoiler l’histoire ?



Que vous en saurez un peu plus sur la manière de construire une cathédrale ?



Que vous en saurez un peu plus sur l’art de redorer une réputation écornée ?



Que vous en saurez un peu plus sur le concept mathématique le plus compliqué et le plus simple du monde ?



Que vous en saurez un peu plus sur comment participer au bonheur des peuples, fondé sur la sécurité, la santé, l’éducation, le travail, la justice, et la confiance en l’avenir ?



Que vous vivrez une formidable aventure et que vous ne pourrez plus le lâcher, tout simplement ?



Si vous n’êtes pas convaincus par tout ça, alors c’est que : soit vous vous l’êtes déjà procuré, soit je jette l’éponge ! Alors, à vos bibliothèques, à vos librairies ! Bref, à l’attaque ! !



PS1 : Les couvertures et les illustrations, magnifiques, sont de Christopher Evans, dont il faut saluer la qualité !



PS2 : Cosplay, le tome 1, vient d’être édité en poche sous le titre de « Adamas, maître du jeu ». J’écris ça juste en passant … :-)
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

J'ai lu ce livre, dans le cadre du programme Masse Critique de Babélio, par simple curiosité après avoir lu le synopsis.







Le livre ne situe ni géographiquement, ni chronologiquement l'intrigue. Tout ce que l'on peut en déduire c'est que cela se passe dans notre monde (référence à de nombreux auteurs classiques, groupes de musique, multinationales) mais à une époque ultérieure (technologie plus avancée que la notre dans la réalité virtuelle) et à l'issue d'un conflit mondial ayant atteint la planète entière.



Toutefois, je me risquerai à situer l'histoire en Amérique ou en France.



Le décor est séparé en deux : d'un coté une ville riche et de l'autre les ghettos.



Adamas le milliardaire rachète 1T dans le but apparent de la détruire sans que cela ne lui rapporte rien et d'une façon peu commune : en faisant jouer les employés à un jeu de réalité virtuelle d'une durée de trois jours et, à l'issue de laquelle, 1T fermera.



Chaque employé se voit confier un stylo sur lequel est affiché en temps réel la prime touché par celui-ci s'il démissionne avant la fin du jeu.



C'est dans cette ambiance chaotique qu'arrive Katie Dûma, jeune thésarde issue de la ville pauvre, ayant postulé avant l'annonce du rachat par Adamas et qui refuse d’abandonner sans n'avoir rien tenté.



C'est ainsi qu'elle se retrouve plongé dans un jeu où tout es permis, les bonnes comme les mauvaises actions, sous le couvert du masque de l'avatar que chacun choisit.



C'est sous l'avatar d'Athos (avec un nom de famille pareil, ce n'est pas une surprise) que Katie se lance dans le combat.



L'écriture est simple et entrainante. Pourtant, je suis sur qu'il y a d'avantage caché derrière cette histoire, en particulier à propos des véritables desseins d'Adamas.



Cependant, la mise en place du Cosplay a un peu freiné ma lecture car je ne voyais absolument pas où cela menait.

Mais au fur et à mesure, je me suis pris au jeu et ai suivi Athos et la Morgane la fée qui tentait de faire renaitre 1T de ses cendres avec intéret.



Au final, ce fut une lecture original et divertissante à laquelle j'attibuerai la note de 4 sur 5.




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Adamas maître du jeu (Cosplay)

Katie Dûma vit dans la banlieue, un espace où vit la population de classe moyenne inférieure. Lorsqu’elle était enfant, son père l’a emmenée dans un musée où elle a pu voir l’oeuvre de son idole : Nikola Protéus. Un ingénieur surdoué, sur lequel elle a essayé de calquer sa vie, jusqu’à faire sa thèse sur lui et son travail.



Elle a un entretien d’embauche chez 1T, une grande entreprise au bord de la faillite, là où Protéus a établi sa carrière. 1T se trouve dans la capitale, de l’autre côté du mur qui la sépare de la banlieue. Or, un grand bouleversement se produit dans le secteur de l’industrie. Adamas, milliardaire parti de rien qui aujourd’hui s’offre tout, vient de racheter 1T. Quel est son but ?



Ce rachat suscite bien des commentaires dans la presse. Adamas veut détruire 1T, sa soif de pouvoir n’a aucune limite. Pourtant Katie n’en démord pas, elle veut travailler au seint d’1T. Mais est loin de se douter à quoi elle va assister…



Un COSPLAY. Adamas a décidé de mettre les employés et dirigeants de 1T à l’épreuve en les faisant jouer à un jeu virtuel dans lequel chacun évolue masqué. Et donc libre de faire ce qu’il entend, avec qui il l’entend, de crier sa haine, de se défouler. Ce qui est intéressant, c’est que les alliances et mésalliances se font uniquement en fonction des personnages, et plus du tout en fonction de la hiérarchie établie au sein de l’entreprise. Des personnalités fortes émergent, les suppositions quant à leur identité réelle vont bon train.



Tout ce petit monde est dirigé par les envoyés d’Adamas, nommés entre autres Tancrède Malatesta ou Franz Cabral. Ce sont des personnages hauts en couleur, au charisme indéniable. Comme nous, ils observent ce qu’il se passe au niveau du Cosplay.



J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman. L’auteur manie bien le rythme de l’histoire, distille quantité d’informations sans que ce soit trop, on apprend ce qu’il faut au bon moment. C’est étoffé, on se rend compte des différences entre la banlieue et la capitale, du contexte socio-économique, du passif de 1T, de celui d’Adamas.



Le jeu du cosplay est évidemment ce qu’il y a de plus captivant. Il est intéressant d’observer les individus agir quand ils sont masqués. Leurs personnalités s’affirment, ou au contraire s’effacent. Les forts dans la vie ne le sont plus forcément dans le jeu. L’anarchie cède naturellement la place aux règlements, des clans se forment, faisant fi des origines sociales, du niveau hiérarchique au sein de l’entreprise. Les individus sont jugés et estimés pour ce qu’ils sont réellement.



C’était un très bon divertissement, bien écrit, bien construit, pertinent et intelligent. Ludique aussi, car la police change en fonction de la situation, vie réelle ou cosplay. Vraiment très sympa :)
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

Hmmm difficile de critiquer ce roman car au final je ne sais pas si j'ai aimé ou non. On est pris par la lecture mais au final rien ne se révèle surprenant, on devine vite où l'auteur nous emmène, ce qui est dommage car l'histoire renferme un bon fond d'originalité qui aurait pu en faire un excellent roman. Les goûts et les couleurs ça ne se discute pas et je suis restée en marge de ce roman qui m'avait été conseillé par mon conjoint qui l'avait dévoré !
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

Une entreprise sur le déclin,1T, a été rachetée par un richissime homme d’affaires qui déclare vouloir la détruire. Avec son équipe de choc, il organise un cosplay auquel doivent participer tous les employés.

Ce jeu virtuel va bouleverser toute l’organisation de l’entreprise et lui permettre de renaître tel un phénix. De nouvelles personnalités vont pouvoir émerger.



L’histoire est parfaitement maîtrisée de la première à la dernière ligne, l’écriture est impeccable et l’auteur montre l’étendue de sa culture.

J’ai vibré avec l’héroïne dans ce maelström virtuel, m’amusant de ce jeu de cache-cache des identités jusqu’au « bas les masques » final.



Cosplay est un excellent roman : captivant, original, intelligent et positif, dont j’attends la suite avec intérêt.

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Adamas maître du jeu (Cosplay)

L'histoire: à une époque incertaine, dans une ville qu'on suppose avoir été Paris et désormais appellee "La Capitale"; après des évènements tragiques et peu explicités de Guerre du Pacifique et de Commune; un mystérieux milliardaire du nom de Zoran Adamas achète une entreprise moribonde d'informatique: 1T. Son but avoué: la détruire; sa méthode : un jeu de rôle le Cosplay.

Un livre original, captivant et en un sens, jubilatoire. En effet en cette époque de crise économique à rallonge et de morosité généralisée, qui n'a pas rêvé de donner une "bonne leçon" à tous nos oligarques surpayés? De tout détruire dans son entreprise pour établir une dictature de la competence? Une meilleure organisation, meilleure et plus performante?

Toutefois, on ne peut s'empêcher de regretter le côté manichéen que le roman possède dans sa manière de voir le monde professionnel: les plus compétents sont nécessairement des sous-fifres exploités et le grand patron un imbécile... Un rien démagogique peut-être?

Le deuxième point qui m'a un peu déçue, ce sont toutes les questions restées sans réponses: quels événements ont coduit à la construction du mur? Qu'est-il advenu du reste du monde? ... Tout ça a certainement pour but de créer l'attente d'un ou plusieurs autres volets de la " Volution" mais c'est quand meme un peu chiche en informations de base.

Mais bon, j'ai passé un agreeable moment donc quatre étoiles quand même.
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

Un bon petit roman d'nticipation qui réfléchit à la fois sur l'entreprise et sur le jeu vidéo (mélange que je trouve très intéressant de base).



Dans l'ensemble, j'ai passé un très bon moment, j'ai beaucoup aimé le concept et l'univers du Cosplay, et de la mise en scène de ce fameux "mensonge qui révèle la vérité".

Mais.

Déjà c 'est un peu too much (et je ne peux pas en dire plus sans spoiler mais bon, j'ai l'impression que le livre se spoile un peu lui-même), le final est un peu trop éclatant et idéaliste et "tous-les-morceaux-se-recoupent", pour que ça fonctionne vraiment. Le personnage principale de Katie m'a semblé d'une platitude mortelle. Et puis le style est très moyen. Pas mauvais mais moyen. Il y a quelques jolies tournures de temps en temps et l'ensemble est bien construit mais bon l'écriture en elle même est très très classique, sans beaucoup d'investissement de la part de l'auteur.



Ça reste néanmoins un super bouquin qui se lit vite, qui peut faire rire, reflechir (ou en tout cas espérer un brin) e et qui fait un poil de crossover anachronique, ce qui est toujours sympa.
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

Adamas , puissant homme d'affaire énigmatique que tout le monde craint , rachète 1T , une entreprise de haute technologie sur le déclin . Il veut la détruire et propose à ses 3 milles employés de jouer à un jeu : le cosplay . C'est un jeu video qui permet à tous d'évoluer dans un lieu virtuel grandeur nature , sous des costumes qu'ils auront choisit et cachés par un masque.

Que va-t-il se passer ? Adamas veut-il vraiment détruire 1T ? Que vont faire tous ces gens maintenant que sous couvert de l'anonymat ,tout est permis ? Ou cela va-t-il les mener , et finalement pourront-ils , voire, voudront -ils sauver 1T ?



les vrais natures remontent à la surface , et il se passe alors de stupéfiantes découvertes ! J'ai vraiment apprécié ce bouquin , il se lit vite et on a envie de savoir la fin
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