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Critiques de Laurent Ladouari (95)
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

C'est une chronique que je repousse depuis très longtemps parce que c'est un livre que j'ai lu il y a très longtemps pour un livre que j'ai eu très longtemps dans ma PAL

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Difficile pour moi d'écrire cet avis 🙂 Pour faire très rapide, c'est un coup de cœur. Pour un livre que je n'ai jamais vu passé sur #booksta pour un livre dont je repoussais la lecture.

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L'intrigue de départ était alléchante : un magnat rachète une entreprise dans laquelle l'héroïne travailler et lance un cosplay géant au sein de l'entreprise. Pourquoi me direz-vous ? C'est à découvrir dans le roman 😉

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Au début j'ai eu du mal à rentrer dedans. Et une fois le jeu commencé, les intrigues commencent donnant de la profondeur au roman et requalifiant l'histoire en page turner.

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Vraiment j'ai adoré ! 🧡 Je me suis retrouvée face à un roman bien pensé qui réfléchit sur la psychologie humaine, le fonctionnement de l'être humain et de la société et leurs problématiques. Mais surtout c'est une analyse fine de l'entreprise et de ses rouages pernicieux

❤️/5
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

L'univers dystopique créé ici montre une société après une guerre dont on ne sait finalement pas grand chose. Cette société s'est organisée en un centre regroupant des privilégiés et une périphérie, la zone pauvre.

Katie vient de la périphérie. Elle est enfin embauchée dans l'entreprise de ses rêves, 1T. Malheureusement cette entreprise informatique est aujourd'hui complètement dépassée et n'a pas un bel avenir. Katie y entre le jour où Zoran Adamas vient de la racheter. Et le jour où il décide de lancer un jeu virtuel qui va durer 3 jours, dans le but d'auto-détruire 1T.

Comme je l'ai dit plus haut, on sait peu de choses sur l'univers autour de 1T. Pour le coup, ça manque un peu de détails pour remettre l'intrigue dans un contexte. Zoran Adamas est un personnage devant être mystérieux mais je le trouve finalement juste absent. Malgré ces petits défauts, cette lecture m'a bien plu. Ça soulève le phénomène de tout ce qu'on peut se permettre lorsqu'on est protégé par l'anonymat. Les inhibitions tombent, ça fait ressortir le pire de chacun, mais aussi parfois de bonnes surprises. Quand on n'a rien à perdre, on ose, on ré-adapte son éthique à un nouveau fonctionnement.
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

Coup de cœur pour ce roman, son message et sa galerie de personnages.

Au début, ça met un peu de temps à démarrer, et j'ai peiné sur les premières dizaines de page, sans bien comprendre où l'auteur nous emmenait. Mais au moment où j'ai compris, les pages ont filé.

Dans un Paris futuriste plus inégalitaire que jamais, l'excentrique Adamas met en place le Cosplay à 1T ; ou comment le jeu de rôle secoue une organisation vieillissante et en révèle les talents cachés. La violence et les dérives ne sont jamais loin, et le jeu en direct nous livre presque (je dis bien presque) un petit manuel de révolution miniature.

Le hic, c'est que je suis intriguée par la suite, maintenant...

Mention spéciale pour le jeu entre personnages et avatars.
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

Au vu du titre et parce que ce roman m'a été recommandé suite à ma lecture de Player One, je pensais me retrouver de nouveau dans l'univers du jeu vidéo. Mais en réalité, ce n'est pas vraiment le cas.

Loin d'être déçue de cette attente non comblée, j'ai rapidement pris goût à cette lecture : les personnages sont intrigants et l'histoire nous emporte même s'il n'y a pas d'actions.

On comprend à travers le Cosplay que l'auteur décrit notre société. Sans donner de références datées dans son roman, on s'identifie facilement aux personnages et à la situation décrite. Les mentions de Dumas, de la Commune, etc., accentuent cet effet intemporel au moment de la lecture.

Miroir de notre société, ce roman donne une morale : il y a partout des gens mauvais de nature ou qui le deviennent par cupidité ou autre ; mais il y a aussi, partout, des talents qui n'attendent qu'à faire leurs preuves si l'opportunité leur ai donnée.



Que dire enfin de cet épilogue ? Il nous pose question, nous intrigue et ne nous donne qu'une envie : lire la suite !
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L'or des Malatesta

L'impatience de lire la suite est mon maître-mot !!!

J'ai retrouvé avec plaisir Tancrède et Julien, mais pas du tout dans le même cadre et la même ambiance que le tome 1. Cette fois-ci le livre se focalise sur leurs vies après le cosplay et l'intrigue acquiert en substance et profondeur. Les liens entre les personnages de l'Ecole des Non pareils s'étoffent, les enjeux politiques se complexifient, les caractères des personnages se dessinent mieux. Ce deuxième tome se focalise sur les deux frères qui ont appris leur lien de parenté avec le mafieux Alexandre Malatesta : Tancrède accepte de porter ce nom maudit et organise tout pour réhabiliter la mémoire de son père avec l'or volé par ce dernier et Julien quitte tout pour vivre dans l'ombre. Après la complicité des frères, c'est la complicité amicale qui s'organise. L'écheveau se tisse et les pièges et rebondissements sont nombreux ! J'a-do-re !
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

J'ai eu vraiment du mal à arriver au bout du livre...

L'intrigue démarre par le rachat d'une grande entreprise, nommé 1T, par le mystérieux Zoran Adamas, personnage à la fois célèbre et mal connu... Que va-t-il faire de 1T, de ses dirigeants et de ses employés ?

On pourrait croire dans les premiers chapitres à une analyse des rapports de force entre les cadres supérieurs d'une entreprise qui se trouve en difficulté, et de leurs comportements.

Mais voilà que Zoran Adamas a l'idée de faire participer tout le personnel de 1T à un jeu vidéo, le Cosplay, qui place les employés dans un monde virtuel ou chacun, sous le déguisement d'un avatar, va pouvoir s'exprimer totalement et bouleverser la hiérarchie classique.

Et là, j'ai eu l'impression de me retrouver dans un roman pour adolescents. J'ai trouvé les personnages simples, sans grand relief, avec une touche d'irréel, comme le monde environnant, dont on devine qu'il s'agit de Paris mais décalé après un cataclysme sur lequel on ne saura pas grand'chose...

Le jeu s'étend sur trois jours d'une façon que j'ai eu du mal à suivre, et finalement pour ma part j'ai trouvé tout cela assez ennuyeux.

Je pense que je vais attendre un peu avant d'envisager le tome 2, l'Or des Malatesta...
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L'or des Malatesta

Voici mon avis sur la suite de la série et la encore ce fut une claque.



Déjà, par l'aspect de la couverture qui est sobre, flash avec ce jaune et qui est très énigmatique je vous en dit pas plus sur l'aspect visuel de l'objet livre parce que vous seriez étonné de la pertinence de cette couverture, l'auteur ne laisse rien au hasard.



L'univers crée par l'auteur est toujours aussi complet et très bien détaillé, l'écriture est fluide, la petitesse des chapitres permet une immersion intense dans la lecture afin de vivre complètement les actions.



Les thèmes abordés sont vraiment très intéressants, nous passons à de la géopolitique en passant par des thèmes plus touchants comme l'importance des liens familiaux.



"L'auteur nous propose un puzzle dans la construction de son récit"



L'auteur nous propose des miettes par endroits dans son récit ce qui finalement fait que nous nous attendons jamais à ce que nos certitudes soient confirmées et ce jusqu'à la fin.



J'ai vraiment adoré plongé dans l'univers de ces Malatesta.



Avec cette fin l'auteur ne peut pas nous laissez avec encore des questions, alors j'attends une suite avec grande impatience.
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L'or des Malatesta

J'ai lu Cosplay au moment de sa sortie, et j'avais un super souvenir de cette expérience et en même temps aucun souvenir clair de l'histoire précise. Ce qui me fait dire que c'était sympa mais pas marquant, alors que le sujet aurait du laisser un marque plus importante.



Et voilà quelques jours que j'ai lu L'or des Malatesta, et l'effet est le même. En vérité, je ne me souviens presque que de la fin.



A vrai dire, lors de ma lecture, j'ai aussi moins apprécié. Il n'y a quasiment aucun lien avec Cosplay et j'avais quand même bien aimé suivre les employé de T1, alors je suis aussi un peu déçue de leur absence. Katie fait des apparitions courtes, impromptues, et je pense qu'utiliser sa présence pour présenter certains événements n'était pas nécessaire.

Sa famille est très intéressante, et le petit voisin est bien agréable.

Venons en aux Malatesta. Tancrède et ses amis non-pareils sont... non-pareils. Vraiment, je ne comprends pas toujours ce qu'ils font, pourquoi, est-ce nécessaire de s'habiller comme des clowns en toutes occasions, quel intérêt? C'est un peu surfait je trouve. le plan de Tancrède n'est dévoilé que sur la fin, et il veut perdre ses ennemis mais il m'a aussi perdue moi.

Et Julien, franchement, je ne vais rien en dire parce que je vais être vulgaire.



Il y a des thèmes intéressants: le pouvoir véritable des hommes de pouvoir et des homme riches, les méchants criminels n'ont-ils que des défauts?, l'humanité est-elle condamnée à répéter les mêmes erreurs? Et une qui me trotte tout le long dans la tête: celui qui vend les armes mérite-t-il d'être plus méprisé encore que ceux qui appuient sur le bouton? Parce que je vous avoue, je trouve qu'on pourrait laisser Charogne un peu tranquille.



Il y a donc des bonnes interrogations, un traitement original (sinon trop) et j'ai l'impression que le prochain tome sera vraiment en lien avec celui-ci, je suis donc loin d'être dépitée par cette lecture, mais loin d'être charmée.

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Adamas maître du jeu (Cosplay)

J'ai beaucoup aimé le scénario et les personnages. Le vocabulaire est parfois assez compliqué, dommage.
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L'or des Malatesta

C'était un véritable plaisir de retrouver certains protagonistes du précédent livre de Laurent Ladouari, "Cosplay". Ici l'enjeu est différent car il ne s'agit pas d'un jeu. Enfin pas vraiment, encore que tout dépends qui joue.



Dans un monde futuriste où les guerres nucléaires on tout détruit, l'humanité s'est peu à peu reconstruite. Mais malgré les dégâts occasionnés l'homme n'a rien appris de ses échecs et ce monde là est aussi inégal et opportuniste que le précédent.



Les rivalités, la convoitise, les complots sont plus que jamais de mise quand il s'agit de mettre la main sur le "trésor de guerre" d'Alexandre Malatesta, que tous haïssent mais dont ils voudraient bien faire main basse sur ses millions de lingots d'or.



Seul Tangrède se reconnait comme son fils est décide de porter son nom. Julien refuse et rejette même son frère pour se défaire du poids de la honte d'implique le nom de Malatesta. Sous des dehors fantasques voire fantaisistes Tangrède poursuis un but, et avec l'aide de ses amis de l'école nonpareil mettra tout en oeuvre pour le réaliser. Mais ce but est-il honorable? Cet or maudit que tous convoitent y compris le peuple de la zone, laissé pour compte derrière le mur protégeant les riches, va-t-il lui aussi le pervertir? Quel est le prix à payer pour tous ceux qui côtoient ce nom honni, Malatesta ?



Ce pavé de plus de 800 pages aurait pu m’impressionner, mais le précédent en avait à peine moins alors je n'allais pas reculer devant ce "poids lourd". Et je ne le regrette pas, tant cette lecture fut enrichissante.

Bien sur il n'y a pas vraiment de surprise, mais ça n'a pas d'importance parce que là ne réside pas son intérêt. Ce qui importe c'est l'humain, et comment chacun réagi face à l'appel de la richesse. C'est effrayant et beau à la fois. c'est fort, et triste. C'est existant et très énervant. C'est humain.



Une belle lecture, et j'ai bien sur hâte de lire la suite.





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Adamas maître du jeu (Cosplay)

J'avais une très grosse envie de changer de style. Out le noir, le thriller ...Ce roman m'a été conseille par mon ami David du blog C'est Contagieux (vous retrouverez d'ailleurs son avis en fin d'article ). Conseillé que dis-je c'est même plus que ça, car l'auteur étant présent au salon de Saint Maur en juin 2016, David m'a limite forcé à le prendre (j'exagère bien entendu, je suis une femme ;) ). David si tu passes par là, MERCI !



L'entreprise 1T va mal. Elle vient d'être rachetée par Adamas, un homme d'affaires mystérieux que les médias méprisent, et se retrouve avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Ce qui n'est pas de bol pour Katie qui a justement un entretien pour travailler chez eux. Adamas prévoit de faire jouer toute l'entreprise à un jeu de réalité virtuelle nommé Cosplay pendant trois jours. Quel est le but de cet homme ?



Zoran Adamas vous propose de jouer à détruire 1T (…). Qui n'a jamais rêvé de tout casser, d'envoyer paître son patron, de mettre le feu à son bureau ?

On se retrouve dans une époque post révolution. Le fossé entre les riches et les pauvres c'est encore creusé, un mur " de protection" a été dressé autour de la ville qui nous fait un peu penser à Berlin ou au projet de Trump d'ailleurs. Il faut passer toute une barrière de sécurité pour rentrer dans cette ville afin d'y travailler. La banlieue est pauvre, mais pour ce qu'on y voit ses habitants n'y sont pas malheureux.



Il n'en reste pas moins que les riches sont des Hommes avec leurs perfidies et leurs envies de richesse et de gloire. Rien ne change, quel que soit le monde.



Une certaine "caste", élevée par Adamas, a un enseignement qui frôle le fantastique. Une pointe de magie et d’émerveillement pour ce roman. Entre génie et avancée technologique, cette histoire permet de révéler bien plus qu'une fiction. Elle met à nue l'âme de l'humanité qui pensant se cacher derrière certains masques se permet les pires ignominies.



Vous l'aurez compris, j'ai aimé cette lecture qui me fait d'ailleurs penser à "Player one" de Ernest Cline pour son côté jeu vidéo et son monde en perdition.Je vous conseille dans rentrer dans le Cosplay afin de croiser un Zorro avec un bazooka ou Gandhi avec un semi-automatique ! Un excellent moment de détente et un univers qu'on ne retrouve qu'ici !



Ce roman est le premier d'une trilogie, il est sorti dans un premier temps sous le titre Cosplay chez HC Editions. Ne vous trompez pas, se sont bien les deux mêmes romans !




Lien : https://lesciblesdunelectric..
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Adamas maître du jeu (Cosplay)

Ce fut ma grosse surprise dont je n attendais rien au depart et qui s avera formidable.

Une amie m a prêté ce livre; j ai bien du le garder un an et demi sur l étagère proche de mon lit et un jour je me suis dit que je devrai quand même le rendre a sa propriétaire qui jusqu ici etait très conciliante.

Mais au dernier moment j ai eu le regret de le rendre sans en avoir rien lu.

Et là. .. je m y suis mis !

J ai immédiatement plongé dans l histoire.

C était le dépaysement garanti.

J etais pris dans l intrigue d Adamas.

J ai fini ce livre dans la semaine.

Ca faisait longtemps que je n avais pas été aussi surpris par un texte.

J ai rendu ce livre a sa gentille propriétaire

Je m en suis racheté un dans la foulée. Quand un livre est extraordinaire je le garde. C est pour ca que je n ai que 50 livres chez moi. Les autres je les partage avec des associations.

Et j en ai même offert un exemplaire pour qu il intègre la petite bibliothèque d une association accueillant des ados en difficulté.



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L'or des Malatesta

Un livre qui n’est pas mon genre de lecture.



Ce livre est une « suite » à Cosplay (renommé Adamas, maitre du jeu). Je n’ai pas lu ce premier tome qui trône dans ma bibliothèque depuis bien longtemps. Ceci dit, L’or des Malatesta peut se lire individuellement sans soucis. Bien sûr, je pense que certains points ont été plus parlants pour les lecteurs de Cosplay, mais je n’ai pas ressenti de gêne particulière. En revanche, ce n’est pas dit que ce tome ne spoile pas le premier. À voir avec les lecteurs de Cosplay.



Perso, j’ai eu quand même du mal avec ce livre. Déjà, je l’ai trouvé bien trop gros ! J’avoue que j’ai eu l’impression de trainer le livre pendant des lustres bien que l’écriture soit fluide et agréable sans difficulté particulière.

Je pense qu’il y a un problème de rythme. J’ai trouvé l’intrigue assez linéaire dans son déroulement. Ça manque de retournement de situation spectaculaire, de scènes tendues, de retournement de situations. Je n’irais pas dire qu’il y a des choses « convenues », mais je n’ai jamais été surprise.



Le livre possède cependant des qualités. Une écriture plaisante à lire. Mais aussi toutes les ribambelles de personnages d’horizon très différents. Niveaux diversités, il n’y a rien à dire ! Pareil pour les personnages féminins.

Comme quoi, on peut faire des récits proches du « post-apocalype » et offrir aux lectorats des personnages de la diversité et des héroïnes dignes de ce nom. Quand on veut on peut dit le dicton.



Les personnages sont tous bien construits et hormis le personnage de Julien que j’ai eu du mal à apprécier et à comprendre, je pense qu’il n’y a rien à dire à ce sujet. Par ailleurs, je me suis demandée sur les deux prénoms des protagonistes, Tancrède et Julien n’avaient pas un sens caché. Non que le livre soit cryptique, mais je pense qu’il joue sur des références.



Pour ce qui est de l’intrigue, pas facile d’en parler sans en dire trop. Surtout que le livre traite des sujets auquel je ne suis pas familière. De plus, ce n’est jamais vraiment le type de récit que je recherche en général. Je ne suis pas le public type. Je pense aussi que l’aspect « ostentatoire » de certaines choses ainsi que la facilité avec Tancrède parvient à ses fins n’a pas réussi à me convaincre.

Le récit est engagé politiquement, je l’ai ressenti. Hélas, comme je l’ai dit plus haut, certains aspects presque « convenus » donnent une sensation de gros. Il faut dire que l’on est un peu dans un récit genre « complotistes ». Et ce n’est pas ma tasse de thé.



L’or des Malatesta n’est pas un mauvais livre en soi. Mais sa lecture ne m’a pas emballé. Je ne suis pas le public type. De plus, je ne suis pas friande de ce type de récit.

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Adamas maître du jeu (Cosplay)

Je n'avais jamais lu de dystopie se déroulant dans le monde de l'entreprise.

C'est chose faite avec cet étonnant roman ayant pour cadre l'industrie des micro-processeurs.



1T est une société au bord du gouffre et elle est rachetée par un mystérieux millionnaire aux méthodes peu orthodoxes.

L'équipe qu'il envoie reprendre en main la firme propose à tous les employés, cadres et dirigeants compris, de jouer à un jeu de réalité virtuelle où sous les masques d'avatars librement choisis chacun décide du sort de l'entreprise.

Et c'est le début du jeu de massacre et de la remise à plat de tous les sujets.



C'est jouissif, grinçant, parfois drôle, souvent bigrement pertinent.

Cette fable d'anticipation sous ses allures de récit fantastique dynamite toute la philosophie entrepreneuriale classique, questionne le recrutement habituel des ressources humaines.

J'aurai aimé que cette école des Nonpareils existe vraiment.



En outre, la "culture geek" et les références japonaises qui courent tout au long du livre en font une oeuvre bien dans l'air du temps.

J'ai également beaucoup apprécié les citations musicales et littéraires qui parsèment le récit et qui le rythment.

On peut aussi s'amuser à retrouver les sites parisiens qui se cachent derrières les lieux de cette Capitale post-apocalyptique.



En bref, c'est donc un roman dont le cadre original nous souligne une fois encore la vertu des romans de dystopie : nous parler de toutes les facettes de notre société en les déformant ou les grossissant.
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L'or des Malatesta

Un grand merci aux éditions HC et à Agnès Chalnot Communication pour l'envoi de ce roman vraiment pas comme les autres ! La logistique a été un peu compliquée, le timing difficile, mais je suis vraiment ravie d'avoir pu le découvrir : c'est réellement une petite pépite !



J'ai découvert Laurent Ladouari il y a presque trois ans avec son livre Cosplay que j'avais eu la chance de découvrir en avant première. Ce roman m'avait absolument fascinée et je me souviens m'être dit qu'à peine refermé, je pourrai le relire sans problème tant l'univers est riche et que j'étais persuadée d'avoir encore des tas de trucs à découvrir dans cette histoire... Bon, du coup, je ne l'ai pas relu depuis ! Mais quand Agnès m'a proposé de m'envoyer le dernier nouveau-né de l'auteur, j'aurai bien sauté de joie si je n'étais pas en Allemagne ce qui m'a empêcher d'amasser les livres papier (qu'il faut ensuite ramener...), du coup, elle a proposé de m'envoyer un exemplaire numérique que je n'ai jamais reçu jusqu'à ce qu'elle s'enquérisse de ma lecture bien quatre mois après ! Ce n'est donc que pendant mes (merveilleux) exams que je l'ai reçu et qu'il n'y a qu'une semaine que je me suis enfin plongée dedans...

Bref, tout ça pour dire, que je l'ai vraiment attendu avec impatience et que je ne suis pas déçue de cette lecture même si je l'ai trouvé assez en dessous de Cosplay. Mais bon, il faut dire aussi que celui-ci était vraiment une pépite parmi les pépites !



L'or des Malatesta est sans doute plus commun ou peut-être que je me suis un peu habituée à l'univers de Laurent Ladouari. En fait, il m'a moins surprise bien qu'il reste très bien : c'est juste que je m'attendais toujours plus ou moins à ce qui allait se passer... Il faut dire aussi que le roman reste assez effrayant avec ses 700 pages, mais une fois dedans, on arrive rapidement à la fin ! Je n'ai vraiment pas vu ma lecture passer : ça coule de source, c'est fluide, mystérieux et un peu envoûtant.

Il y a vraiment quelque chose de fascinant dans l'histoire de L'or des Malatesta, un peu comme si quelques chose nous échappait totalement sans que l'on puisse réellement mettre des mots sur ce truc... Personnellement, je pense que cette impression est due au fait que l'on est dans un monde qui ressemble au nôtre bien que sa société reste différente. J'ai cherché constamment à faire des liens entre les évènements historiques décrits dans ce roman et ceux de notre Histoire tout comme j'ai cherché des similitudes entre les villes mentionnées dans ce livre et des villes françaises bien connues... Le tout sans grand résultat !



J'ai vraiment aimé retrouvé des personnages de Cosplay comme Kathie et Adamas mais j'ai un peu honte : je ne les ai pas reconnu tout de suite tant les deux histoires sont différentes malgré leur univers en commun... Il faut dire aussi que ces deux-là ne sont pas vraiment au coeur de l'action même si ils sont souvent évoqués au cours de la lecture. Du coup, on garde un regard un peu protecteur de maman poule qui voit ses enfants devenir grands et faire leur vie : ils sont là, un peu lointain mais on continue à les couver du regard.

Dans ce tome, l'on découvre les Malatesta au nom maudit par les actes impardonables d'un père mafieux, trafiquant d'armes qui aurait entraîné la mort de milliers de personnes dans le monde... et à l'or caché sous terre. S'en poursuit une course contre la montre pour récupérer celui-ci, ce qui nous donne l'occasion de faire plus ample connaissance avec ses deux fils : Julien, qui tente de se faire oublier et de se construire une vie loin de la malédiction familliale, et Tancrède, personnalité farfelue notoire de la ville. Dans ce roman, on suit davantage Tancrède que Julien : c'est réellement lui qui est au coeur de l'histoire ou, plutôt, qui l'a fait avec ses idées parfois bien étranges... J'ai aimé sa répartie et son intelligence mais c'est vraiment Julien mon petit chouchou dans cette histoire. Il est plus discret, plus simple, plus "normal". Sa discrétion est touchante et son rapport avec les autres juste adorable. C'est un vrai ami, un confident extraordinaire, l'amoureux que l'on aimerait toutes avoir ! Bref, il vaut le détour ;)



J'ai vraiment pris plaisir à retrouver l'écriture de Laurent Ladouari : c'est vraiment un auteur à suivre ! J'aime son style fluide, acéré et très intelligent. Ses histoires sont complexes mais d'une simplicité stupéfiante : tout est en nuances et en détails... Comme pour Cosplay, je pourrai relire immédiatement L'or des Malatesta que je découvrirai sans aucun doute de nouvelles facettes à cette histoire.

Personnellement, j'ai préféré Cosplay mais je pense que L'or des Malatesta plaira à plus de monde : son univers est moins pointu et parlera sans aucun doute à davantage de lecteurs ! C'est moins geek, mais tout aussi amusant et surprenant !

Une lecture redoutable ;)
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L'or des Malatesta

Dans un futur incertain, le monde est divisé entre les villes protégées par un Mur, et la Zone avec les pauvres. Zoran Adamas s’est hissé petit à petit au niveau des plus grandes fortunes et rachète des entreprises moribondes. C’est ce qui se passe avec 1T, une entreprise qui a connu son heure de gloire 20 ans plus tôt avec le génie Protéus qui lui a légué ses plus belles inventions. Aujourd’hui 1T s’est encroûté et est la proie des actionnaires demandant simplement le profit et plus l’innovation … Grâce à ses « Nonpareils », des jeunes étranges qui ont reçu une éducation des plus curieuses, Adamas s’empare d’ 1T et propose aux employés de jouer au Cosplay … Chaque employé, derrière un masque, devra être à même de participer à la renaissance de l’entreprise … ou de constater sa mort.



Avec L’Or des Malatesta, nous nous retrouvons quelques mois après cette formidable aventure de Cosplay, qui a permis, outre son histoire extraordinaire, de camper tous les personnages : la brillante Katie Dûma, venue de la Zone, et sa famille ; les Nonpareils Tancrède, Franck, Ayako ; le mystérieux Julien qui cache un lourd secret ; et surtout le sombre Adamas, que l’on voit peu mais qui domine toute l’histoire.



Autant Cosplay était un concentré de génie, fulgurant malgré ses 400 pages ; autant L’Or tranche avec le double : Laurent Ladouari s’attache à dépeindre son monde, résolument futuriste cette fois – ce qu’il avait peu fait dans un premier opus se déroulant dans une sorte de huis-clos – et il le fait très bien !



Avec ce tome, je me rends compte que ce que j’aime avec cet auteur c’est qu’il nous offre une œuvre qui résiste, qui demande de la concentration pour appréhender tous les tenants et les aboutissants : il semble ainsi nous inviter à nous mettre au niveau de Tancrède et des autres Nonpareils, à se fondre dans leur moule. Ce que j’aime, c’est qu’en le refermant, on sait qu’on a lu une très belle histoire mais on a surtout l’impression d’avoir appris quelque chose en le refermant, puisqu’il nous parle de politique, d’argent et de pouvoir, avec ce qu’il faut d’idéal et d’utopie pour nous le rendre supportable ! Un magicien, vous dis-je !



On ne sait donc plus où donner de la tête entre les révélations sur le père de Tancrède, Alexandre Malatesta, richissime bandit ; les extravagances et les manipulations du fils ; les heurts entre chaque personnage, même les plus soudés, qui font montre de leurs faiblesses – y compris mon « chouchou » Tancrède. L’auteur prend aussi le soin d’y développer des personnages que l’on pensait être secondaires, tels le frère de Katie. Et puis il nous régale encore et toujours de son humour, de sa verve, de sa maîtrise narrative qui me semble toujours autant incroyable, entre Jules Verne et Alexandre Dumas …



Que dire d’autre sans trop vous dévoiler l’histoire ?



Que vous en saurez un peu plus sur la manière de construire une cathédrale ?



Que vous en saurez un peu plus sur l’art de redorer une réputation écornée ?



Que vous en saurez un peu plus sur le concept mathématique le plus compliqué et le plus simple du monde ?



Que vous en saurez un peu plus sur comment participer au bonheur des peuples, fondé sur la sécurité, la santé, l’éducation, le travail, la justice, et la confiance en l’avenir ?



Que vous vivrez une formidable aventure et que vous ne pourrez plus le lâcher, tout simplement ?



Si vous n’êtes pas convaincus par tout ça, alors c’est que : soit vous vous l’êtes déjà procuré, soit je jette l’éponge ! Alors, à vos bibliothèques, à vos librairies ! Bref, à l’attaque ! !



PS1 : Les couvertures et les illustrations, magnifiques, sont de Christopher Evans, dont il faut saluer la qualité !



PS2 : Cosplay, le tome 1, vient d’être édité en poche sous le titre de « Adamas, maître du jeu ». J’écris ça juste en passant … :-)
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L'or des Malatesta

Il faut aussi rappeler que la fortune accumulée par la charogne alias Malatesta a été engendrée par une guerre nucléaire aux conséquences dévastatrices pour les peuples du pacifique ; c’est par conséquent sur une terre dévisagée par une atmosphère post apocalyptique que se déroule les événements. Un décor et un peuple ravagé à cause de ce nom lourd à porter.







Celui qui est à l'origine de ces lignes jubilatoires serait-il un Nonpareil ?

Ses idées débordantes d'imagination l'approchent fortement de cet état d'esprit logique, lucide, pratique, cultivé des jeunes formés à Nonpareil. La quête du Nouveau Monde, du savoir universel (avec « Make », une encyclopédie collaborative renfermant en quelque sorte le savoir absolu. De là vient Cosplay par exemple. Et Wikipedia en est-il une partie ?) n’est pas insignifiant et est un des thèmes majeurs de l’œuvre ; d'ailleurs, Laurent Ladouari en parle très bien dans sa présentation vidéo publiée sur Babelio.

On sent une évolution de notre présent vers un bouleversement inévitable et très proche, avant une possible renaissance. Cela doit passer par la maîtrise de la connaissance et donc de son bon usage. Il y a ce message d'espoir et de confiance qui conforte cet idéal cité dans le livre :



« - Crois-tu que le bonheur des hommes se déduise seulement des lois et des institutions ? » (page 255)



Il y a aussi des antagonistes comme le contraste marquant entre une vente chez l'antiquaire Mme Fujiwara et les enchères à l'opéra. De la simple gratuité à la richissime extravagance. Un écart monstrueux dans la répartition des richesses et une question : Et si quelqu’un avait la richesse nécessaire pour transformer le monde, pour le rendre meilleur.



*** Message flash du commentateur : Je suis bien conscient que ça part dans tous les sens, c’est normal, c’est à cause de ces ingérables sensations positives qui sont en train de pogoter à l’étage supérieur. ***



C’est un réel plaisir de retrouver l’univers de Cosplay, en fond cette fois, quelque part ; en avant, c’est plutôt le système politique animé par les complots, la mise en lumière d’interconnexions douteuses.

L’auteur a eu l’intelligence de provoquer une pluie de questions pour pousser une lecture jusqu’au-boutiste. Une lecture qui va au-delà de l’histoire et qui pousse à trier une multitude d’images qui jaillissent à mesure que l’on s’imprègne de ce monde hostile et à bon escient enfantin. C’est un roman pop comme le dit si bien l’auteur dans son interview sur Babelio.



Le régime qui est présenté est un mélange de ceux existant à l’heure actuelle à travers le monde tous genres confondus. On peut y retrouver la gestion de l’État syrien avec ses multiples mouvances et rébellions, comme celui d’un État républicain français en mal de popularité en 2016, comme celui d’une feinte démocratie turque… ou russe… depuis la fin du communisme, etc. ; dans un monde où les murs s’érigent de plus en plus (voir cartographie France culture).



L'auteur met en relief le paradoxe qu'il reste encore à affronter, c’est-à-dire la récurrente et évidente manipulation des masses. Tancrède s'en amuse avec une facilite presque insultante. Nous sommes toujours à l'aube de notre intelligence. Cela ressort fortement de l'aventure proposée.



Pour finir, il est impossible de ne pas être marqué par la relation entre les deux frères, la densité émotionnelle qu’implique l’adoption, la relation au père, l’amitié, la valeur morale puissante de la fidélité et enfin de la vengeance. Le déchirement entre deux frères sous forme d’une tragédie racinienne.



L. Ladouari est un véritable dramaturge nous ressortant la cigüe tel Socrate se la voyant imposée à ces dernières heures. Le récit transpire le conflit d’intérêts bafouant les principes respectables, ranime la tragédie de l’amour presque impossible, clame de la littérature dans la cohue de la livresque malle bouffe… une création aussi méticuleuse qu’une mythique pièce de théâtre, et pourquoi pas « Le mariage de Figaro »*.

*« Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur. » est l'une des répliques célèbres de cette pièce, critique acerbe des privilèges accordés à la noblesse. Cette pièce de Beaumarchais, jouée pour la première fois en 1784, semble être le précurseur de ce que sera la Révolution française.





Imaginez Tancrède, c’est Socrate au cœur gros comme celui de Tristan… un peu plus excentrique.

Renaître nécessite des sacrifices. C’est beau et triste à la fois.

En conclusion, l’impatience naîtra de la fin…



Voici d’une certaine manière l’apologie de Tancrède Malatesta.







P.S :



Proposer une cartographie avec explication de base dans la légende. Genre géopolitique simplifié.
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L'or des Malatesta

Ce roman est le deuxième épisode du cycle Volution commencé par "Cosplay, Adamas maître du jeu". Premier épisode que j'avais énormément apprécié, il ne me restait plus qu'a me plonger dans ce second épisode pour savoir si Laurent Ladouari pouvait réussir le pari de faire une suite aussi addictive que le premier. Autant le dire tout de suite, il n'est pas aussi addictif il l'est encore plus (si c'est possible !). Pour cela on prend les mêmes et on recommence, enfin presque car si on garde les même personnages, on change de héros passant de Katie Dumas à Tancréde Malatesta et les Non Pareil. Il y a du Alexandre Dumas dans ce Laurent Ladouari, dans sa manière de nous tenir en haleine du début jusqu'à la fin de ce pavé de plus de 800 pages. Allez savoir pourquoi je n'ai pas arrêté a penser au "Comte de Monte-Cristo" pendant ma lecture. Surement dans sa capacité a insuffler un souffle romanesque tout le long de son roman et a plonger son lecteur dans son univers très personnel. Il a aussi cette capacité a se renouveler complètement tout en gardant le même univers et ses personnages. Des personnages complexes, attachants, machiavéliques et extravagants qui donne un supplément d'âme a une intrigue foisonnante de péripéties et de mystères. On dit souvent que pour qu'un livre soit réussi il faut que sa fin soit réussie, alors ici on peut dire que c'est un excellent roman. En résumé une franche réussite, il ne reste plus qu'a attendre la suite. Ma note 9/10.

Un grand merci aux éditions HC et à Agnes Chalnot pour m'avoir proposé ce roman.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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L'or des Malatesta

Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions HC pour l'envoi de ce roman en service presse!



L'or des Malatesta se déroule dans un univers de science-fiction, pas si éloigné de notre siècle, où une ville désignée sous le nom de "la Capitale" regroupe les classes aisées de la société tandis que les classes les plus pauvres vivent séparées de l'autre côté du Mur. A sa mort, Julien et Tancrède apprennent qu'ils sont les fils et héritiers de "Charogne", célèbre mafieux qui leur cède son faramineux héritage à la condition qu'ils portent son nom, Malatesta. Si Tancrède accepte, Julien s'y refuse. Sept ans plus tard, le magot demeuré introuvable échappe à l'Etat et une frénésie sans précédent va gagner la ville et même au-delà.



Pour être tout à fait honnête, les premières pages ont été laborieuses. J'avais lu Cosplay, premier roman qui se passait dans le même univers mais qui mettait en scène le personnage de Katie Dumas face à un jeu révolutionnaire qui sauvait une entreprise de la faillite. Ma lecture remontant à plusieurs années, il m'a été difficile de remettre protagonistes, lieux et péripéties passées. Finalement, j'ai réussi à me remettre dans le bain.



Sur certains aspects, ce livre me fait penser à la série Game of Thrones de George R. R. Martin (en largement moins violent, quand même), c'est-à-dire qu'il met en scène l'affrontement des riches et des puissants en quête d'argent et de pouvoir. Il est vrai que l'on a plus affaire à un univers de science-fiction et que les Starks et les Lannisters sont remplacés par de grosses multinationales.



Katie Dûmas cède donc sa place de personnage principal à Tancrède. Son excentricité agace autant qu'elle intrigue ; j'ai apprécié ce personnage dont l'intelligence et les talents de stratèges ne font aucun doute. J'ai aussi aimé que l'école de Nonpareil et ses élèves soient autant présents, car c'est l'une des facettes du récit qui m'a le plus passionné. D'autant plus que les Fondateurs m'ont particulièrement plu, surtout Ayako. Dans l'ensemble, l'univers construit par l'auteur est solide, cohérent et d'une richesse phénoménale.



Reste que L'or des Malatesta est un sacré pavé comptant près de 800 pages et pas toujours évident à lire et à comprendre. Même s'il n'est pas nécessaire d'être un expert en géopolitique pour lire ce roman, les thèmes économiques et politiques ne sont peut-être pas le plus relaxant à lire, le soir avant de dormir. Ce livre est comme un immense puzzle dont on remet peu à peu les pièces en place : on change de lieux et de personnages d'un chapitre à l'autre sans comprendre le lien qui les unit, et ces liens deviennent visibles au fur et à mesure qu'avance l'intrigue. Alors oui, parfois il faut un peu de patience pour réussir à tout démêler.



La fin est complètement inattendue, et m'a laissée sonnée. Passé le cap des 50 dernières pages, je ne pensais pas assister à un tel renversement de situation! Cette fin appelle à une suite qui me donne envie de poursuivre dans cette série.



En guise de conclusion, je tiens à souligner que la couverture est splendide. Cela ne fait pas la qualité du fond, mais j'apprécie énormément le travail du maquettiste.
Lien : http://readusblog.canalblog...
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L'or des Malatesta

Je n'ai pas lu le précédent livre de l'auteur mais je n'ai pas été gênée outre mesure dans ma lecture. C'est un vrai page turner de plus de 800 pages mais je l'ai lu beaucoup plus rapidement que certains autres livres de 200 pages. Tout est bien construit, tout s'emboite à merveille, l'histoire est passionnante, les personnages passionnants. Une vraie réflexion sur la politique, le pouvoir, l'argent qui tombe d'ailleurs à pic avec tout ce qui se passe actuellement en France. J'ai immédiatement pensé que cela ferait une superbe série tant il est facile de voir défiler les images de ce que je lisais.



Je ne sais pas trop dans quelle case ranger ce roman car c'est plusieurs styles à la fois c'est un roman d'aventure, un roman de SF post apocalyptique, un livre initiatique et surtout l'auteur fait preuve d'une bonne dose d'optimisme et d'utopie que j'aime beaucoup. Une bonne suprise donc pour moi et de nombreuses heures de lecture coupée de tout, plongée dans un autre monde, un autre univers. C'est un roman qui plaira autant aux ados qu'aux adultes, les descriptions sont nombreuses que ce soient de lieux, de personnages. J'ai aimé cette plongée dans l'univers de la mafia, avec ses deux frères dont on suit le destin.



VERDICT



Une dystopie sous fond de mafia qui ravira les lecteurs du genre , un roman d'aventure très réussi et que l'on a du mal à mettre de coté une fois commencé
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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