Laurent Lefeuvre

De belles couleurs pour faire passer un message grave !

Ce documentaire graphique de Laurent Lefeuvre attire le regard par ces très belles couleurs vives. Puis dès les premières pages, on comprend que l'auteur va nous raconter des rencontres à deux moments particuliers, en Bretagne, avec des personnes survivantes de l'horreur : l'exil, la guerre...

Il nous explique l'origine et l'histoire de cet album dense et réussi.

J'ai été subjuguée par les textes et les dessins très réalistes, des couleurs chaudes pour raconter des vies difficiles. On ressent beaucoup l'empathie et l'envie de l'auteur de faire des portraits positifs et joyeux.

Très pédagogique, nous comprenons bien le démantèlement de la jungle de Calais ainsi que l'origine de la guerre en Ukraine.

Le rôle également de la CMCAS est très bien expliqué. Rôle et positionnement que j'ai d'ailleurs découvert.

Un petit bémol cependant au choix d'une taille de police d'écriture parfois trop petite et à la densité du texte mais on comprend que l'auteur souhaite certainement faire passer de nombreuses informations essentielles.

Une belle découverte pour un album important.

Fox-Boy c’est un peu le Batman franchouillard à la sauce bigoudène. Une fois passé la surprise d’avoir un héros qui se promène au pays du Kouign-amann, on y découvre un héros en plein voyage tripo-dimensionnel pour y arrêter un super mutant mi-homme mi-spiruline. A la Dickens, l’auteur raconte les origines de son héros. Au départ très antipathique, il arrive à devenir supportable. Après tout, c’est un héros français. Normal qu’il soit donc râleur et prétentieux. Si la narration peut dérouter au premier abord, de par sa structure, on se laisse vite absorber par l’histoire. Il faut dire que les dessins sont superbes et aident à s’immerger dans cet univers bleu-blanc-rouge-biniou. De ce côté, ce comics français n’a rien à envier à ses homologues américains. C’est du très haut niveau. Hâte de voir la suite de ses aventures, avec j’espère, juste un peu plus d’enjeu.

C’est un vrai dépaysement que de découvrir la Bretagne, ses côtes déchiquetées, ou encore le quartier de la gare à Rennes dans des points de vue crépusculaires super-héroïques. Et on se dit que si le Nouveau Monde n’avait pas existé, la vieille Europe aurait sans aucun doute développé sa propre mythologie super-héroïque et que Laurent Lefeuvre en aurait été le "king".
Lien : https://www.actuabd.com/Fox-..

Ce super-héros local ne m'a pas du tout convaincu. Il est encore un jeune adolescent vivant dans la capitale de la Bretagne à savoir Rennes qui devient pour l'occasion une sorte de Gotham City.



C'est tout de même assez étonnant de voir un comics à la française sur le thème des super-héros. Il est vrai que cela avait attiré ma curiosité. Cependant, une fois passée, il ne reste pas grand chose.



On préférera sans doute Samantha Fox à ce Fox-Boy et encore ! Une série sans doute destinée à la jeunesse comme lectorat de base. Il en faut pour tout les goûts.

Encore une bd qui fait encore très vieille France comme on n'en fait plus. A vrai dire, je n'ai pas été séduit par ces 5 petites histoires un peu lugubres et qui puisent dans le folklore local de nos provinces.



En effet, les chutes de ces récits m'ont paru un peu stériles. Même la mise en scène me semble un peu désorganisé malgré un réel effort. C'est surtout les phrasés qui m'ont achevé.



Par contre, le graphisme en noir et blanc est plutôt réussi car il donne de la profondeur aux différents protagonistes. Le trait est fin et plutôt détaillé. C'est dommage car le dessin fait bonne figure.

10 bonnes raisons de découvrir Fox-Boy :



- C'est Français !

- C'est beau !

- Ça se passe à Rennes et dans d'autres patelins de Bretagne, non à Paris (Les Provinciaux savent à quel point c'est important de rappeler que Paris n'est pas La France toute entière...)

- C'est truffé de références artistiques et culturelles.

- C'est intelligent.

- C'est fun.

- C'est joliment édité par Komics Initiative.

- Deux tomes parus précédemment chez Delcourt sont en cours de réédition chez KI, avec des ajouts.

- Non mais la Bretagne, ça vous gagne !!!

- 140 pages environ, c'est déjà pas mal pour faire connaissance.



Du coup, amateur de BD, qu'est-ce que tu fais encore là ? T'as pas envie de faire un petit tour en Bretagne, toi ? Moi, j'irai bien me rafraîchir sous les arbres de Brocéliande ou marcher à la Pointe du Raz, manger une bonne crêpe et boire une Duchesse Anne en terrasse (ma moitié à côté me souffle qu'il préférerait une Telenn Du).

Bref, t'as compris.

La formidable faconde de Claude Seignolle mise en image par Laurent Lefeuvre !

Le style "EC Comics" (The Haunt of Fear...) du dessinateur sied à merveille à ces histoires extraites du second tome des Malédictions - constituant par ailleurs le deuxième volume de la trilogie intégrale des œuvres de Claude Seignolle chez Libretto.



Ces contes cruels, que n'auraient pas renié un Ambrose Bierce, ne sont pas à mettre entre toutes les mains. C'est triste, âpre, souvent impitoyable. Ça fleure bon le terroir, mais pas dans son versant nostalgique et bienveillant. Du pur Seignolle.



Le style comics de Laurent Lefeuvre ne s'arrête pas seulement au trait, mais aussi à cette manière d'introduire chaque histoire en une planche incarnée par une figure narrative - ici Claude Seignolle lui-même.



Une belle et enthousiasmante préface de Pierre Dubois ne gâche rien au plaisir de la lecture de cet album.



Une superbe porte d'entrée dans le monde du regretté Claude Seignolle, conteur extraordinaire, à la gouaille effervescente. Un pari admirablement réussi par Laurent Lefeuvre.

Tom et William avait tout pour me plaire sur papier glacé.



Un gamin, Tom, amoureux éperdu de vieilles BD, se retrouve, comme quelques-uns de ses contemporains, à errer dans un monde dépeuplé désormais aux prises avec des créatures fantastiques qui ne lui veulent pas que du bien.

William, adulte également en quête de réponses, décide de le prendre sous son aile.



Le pitch était prometteur.

Le graphisme ultra plaisant.

Mais le propos traité de manière si répétitif aura eu raison d'une bienveillance qui se sera fait la malle aussi rapido-presto qu'une bonne résolution (souvent avinée) de début d'année.



Si le pourquoi du comment s'avère capillotracté, il tient cependant la route pour peu que l'on pratiquasse assidûment les chemins de traverse. Grosses, les traverses.



Un journal de bord de fin de récit, reproduisant idéalement de vieilles couv' de comics, achèvera de me convaincre du potentiel affirmé de l'auteur que je ne manquerais pas de suivre lors de ses prochaines pérégrinations.

C'est curieux mais j'ai lu il y a peu de temps une série dont le principe était le même à savoir la création de l'esprit d'un monde imaginaire où vont évoluer des personnages. Dans Nocturnes (Lombard), il s'agissait de partir dans un monde imaginé par un écrivain de roman. Ici, cela sera à partir de vieilles bd de super héros un peu démodé comme pour rendre hommage aux illustrés populaires d'antan.



Il y aura bien un postulat de départ qui sera remise en question mais la chute ne sera véritablement pas bien amenée. Par ailleurs, on ne pourra que constater les faiblesses du dessin. Les décors sont par exemple vides alors qu'il y avait de quoi faire.



Bref, c'est parti d'une bonne idée à savoir le pouvoir de l'imagination mais cela a été mal exploitée. Cela reste lisible bien entendu. Les nostalgiques aimeront sans aucun doute.

Un Comics étonnant.

Lorsque les bad boys deviennent des héros, cela donne ça.

Pol n'a que 16 ans lorsqu'il reçoit ses étranges pouvoirs de "Fox-Boy".

Peter Parker alias Spider Man a appris de son oncle Ben que "Des super-pouvoirs impliquent de grandes responsabilités".

Pol n'a plus son père pour lui prodiguer ce genre de conseils, il est fan en revanche de Batman, Spider Man et tous ces héros américains légendaires et il retiendra la leçon.



Pol, qui n'était jusqu'ici qu'un simple lycéen d'un milieu aisé, très arrogant avec ses professeurs, doué de facilités scolaires et plutôt cruel avec les élèves plus réservés, va finalement se dicter une nouvelle conduite à tenir.

C'est l'heure de la seconde chance, même pour les caïd du lycée.

Pol va teste quelque chose de nouveau, se montrer exemplaire et peut-être qui sait, devenir un héros dont son père pourrait se montrer fier.



Le style graphique un peu daté renvoie à des premiers succès français des années 80, "Photonik" de Cyrus Tota et "Mikros" de Jean-Yves Mitton.

Fox-Boy a ceci d'intéressant qu'il restitue sur un ton assez juste un univers ado dans lequel les lecteurs pourront se reconnaître.

Il fait le lien entre les classiques cités précédemment et le Comics français nouvelle génération d'Hexagone Comics.

Le comics français a de bonnes années encore devant lui.

Belle démonstration de la maîtrise du graphisme à l’américaine, tendance EC Comics, de la part de Laurent Lefeuvre, sur de macabres contes populaires adaptés (ou réinventés) par Claude Seignolle, à l’occasion du centenaire de cet écrivain majeur du fantastique…
Lien : http://bdzoom.com/117478/bd-..

Un album hypnotique que l'on dévore à la fois admiratif devant ces textes sans compromis qui nous rappelle combien ces vieilles histoires sont pleine d'imagination, de force et de richesse, mais surtout devant, une nouvelle le dessin sans faille de Laurent Lefeuvre !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Plus mature, plus sombre, plus inquiétant que dans le premier volume, Laurent Lefeuvre nous fait découvrir un héros plus adulte.
Lien : http://www.bdencre.com/2016/..

Encore sous le charme et l'enthousiasme du précédent volume je découvre cette suite qui confirme tout le bien que je pouvais penser de la série et de son auteur, Laurent Lefeuvre !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Plaisant et raffiné, c’est en quelque sorte, la rencontre du Comics avec la BD franco-belge.
Lien : http://www.actuabd.com/Fox-B..

J'ai bien aimé ce comics breton : très original et plutôt bien mené.

de 1949 à 1984, Les éditions ROA ont permis de faire vivre au jeune lectorat des milliers d'aventures. Guerre, western, chevaliers, etc. Avec un détail. Toutes les revues publiées dépassaient rarement la Bretagne !



La Merveilleuse Histoire des Editions Roa est un double récit. Tout d'abord, c'est celui, passionné, d'Alain Chevrel. IL raconte sur son blog puis dans ce livre, les éditions ROA. Une "petite" maison d'édition qui de 1949 à 1984 a créé des centaines de revues. Tous les genres vont être abordés et si tout ne se fait pas dans la finesse (censure, clichés, etc.), les 112 titres ont eu le mérite d'exister. Quand on pense que les mensuels n'ont existé que par la volonté d'un seul homme : John King alias Jean Roy qui donne légitimement son nom aux éditions. Toutes les idées de scénario sont de lui. La profusion des titres, la profession de foi de plaire à tout le monde (quitte à retourner sa veste) montre la passion autour de ce métier : raconter des histoires.

Alain Chevrel puis Laurent Lefeuvre l'auront bien compris. Ils explorent le catalogue des éditions tout en le "comparant" aux mensuels tels que Akim, Blek Le Roc ou les éditions Marvel, voire le mensuel Strange. Outre les histoires, il y a ces mystères : On ne sait presque rien de Jean Roy et pourquoi retrouve-t-on des mensuels en Asie ou en Israël, alors qu'il semble impossible de les trouver en France. Son terreau (fertile) semble être la Bretagne. Comme gage de qualité, plusieurs auteurs montrent à leurs façons le respect qu'ils ont des éditions Roa : François Boucq, Franck Margerin ou François Corteggiani.

Ce livre a aussi une jolie histoire. Laurent Lefeuvre, jeune auteur, reprend à son compte Tom et William et Fox-Boy, tous deux issus du catalogue des éditions Roa (alors défuntes). Alain Chevrel, se décide à le rencontrer. Une entente réciproque se lie entre les deux passionnés. Le résultat, vous l'avez entre les mains !



Le deuxième récit se dilue dans le premier. Tout ce que vous avez lu sur les éditions Roa est faux. Laurent Lefeuvre, seul à la barre, écrit des chroniques sur le blog des éditions Roa. Le blog deviendra ce beau livre, édité en forme de faux-documentaire. Pourquoi un tel canular (exceptionnel en passant) ? Laurent Lefeuvre, malgré son jeune âge à une mémoire et une curiosité exceptionnelles. De Strange à Akim, de Captain Swing à Hercule, des contes de Bretagne à l'Echo des Savanes, l'auteur a su garder l'esprit ouvert, à remettre dans leurs contextes les histoires et les auteurs. Ce formidable savoir, il l'applique dans les fictives éditions Roa. On découvre des tarzanides, des dessinateurs mercenaires quand d'autres ne veulent pas voir leurs noms cités. Si on reconnaît nombres de héros "pastichés" pour l'occasion (Sergent Rock, Iron-Man, Cyclope, etc), il n'oublie pas les auteurs : Frisano, Mitton, Molinari, même s'il détourne les noms.

Oui, Laurent est un farceur. Dans son texte comme dans ses dessins, il n'hésite pas à emprunter les patronymes, les attitudes de personnages, à critiquer les productions, tout en jouant avec le lecteur. Ainsi, dès la première page, un lecteur attentif comprendra la supercherie (l'image du footballeur se prénommant Laurent Lefeuvre...)



Si ce travail est titanesque, on peut en tirer deux choses : C'est un formidable hommage aux revues qui sévissaient chez les marchands de journaux. Revues qui n'existent plus. D'autre part, c'est une continuité entre divers médias (livres-Internet-revues) montrant que les héros sont immortels. Ainsi, de Tom et William à Fox-Boy en passant par le Garde Républicain, plusieurs fils rouges s'éparpillent pour dissimuler la même source : l'amour des histoires et le coeur d'un "grand" gamin.



On ne pourrait refermer ce livre sans remercier les éditions Mosquito. Leur travail éditorial n'est pas assez mis en avant et la prise de risque d'un tel livre est haute. Merci à eux de l'avoir édité.
Lien : https://tempsdelivresdotcom...

Lien : http://un-mec-qui-lit.fr/201..

Pol Salsedo, adolescent rennais, est devenu le premier super héros de la ville bretonne sous le pseudonyme de Fox-boy. Il raconte sa transformation, comment il a obtenu ses pouvoirs…



Les BD de super héros à la française sont peu nombreuses et rarement réussies.

Mais c'était avant l'arrivée de Fox-boy.

Au niveau du graphisme la série n'a rien à envié a ses illustres ainés américains.

Tout en étant très référencée, l'histoire sait aussi se démarquer et être originale.



Drôle sans jamais être parodique, mélangeant avec finesse action et réflexion sociale, un excellent début de série.


Lien : https://bibliotheque.brest-m..

Pol Salsedo, adolescent rennais, est devenu le premier super héros de la ville bretonne sous le pseudonyme de Fox-boy. Il raconte sa transformation, comment il a obtenu ses pouvoirs…



Les BD de super héros à la française sont peu nombreuses et rarement réussies.Mais c’était avant l’arrivée de Fox-boy.

Au niveau du graphisme la série n’a rien à envié a ses illustres ainés américains.Tout en étant très référencée, l’histoire sait aussi se démarquer et être originale.



Drôle sans jamais être parodique, mélangeant avec finesse action et réflexion sociale, un excellent début de série.