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3.93/5 (sur 688 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Montmorency , le 30/10/1968
Biographie :

Laurent Loison est un auteur français.

Il mène depuis 25 ans une carrière éclectique d'entrepreneur, d'un night-club dans l'Arizona à la gestion de sites de strip-tease en ligne, en passant par l'immobilier.

Depuis "Charade", son premier roman, il a publié "Cyanure" (2017), "Chimères" (2018), et "Coupable ?" (2020).

son site:
http://www.laurentloison.com/



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Coupable ? de Laurent Loison aux éditions Slatkine & Cie https://www.lagriffenoire.com/1032960-nouveautes-polar-coupable-.html • Vos libraires de @lagriffenoire vous font livrer vos précieux livres à travers toutes la France ! Rendez-vous dans notre librairie en ligne les ami(e)s www.lagriffenoire.com • Votre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=newsletter • Info : Les livres commandés hors stock librairie, seront livrés dans un délai d'environ 10 jours selon la maison d'édition. • Nous vous remercions pour votre confiance inestimable envers les librairies que vous soutenez, @Jean-Edgar Casel & @Gérard Collard • • • #lagriffenoire #lagriffenoirejeunesse #lagriffenoirebd #librairies #conseillecture #librairiesuniesCovid2020 #lapetitelibrairie #editionsslatkine&cie
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La maison était sans dessus dessous, mais Ivan avait fini par tomber sur le porte-monnaie du pépé. Il le cachait au fond du congélateur, dans une boîte sur laquelle était inscrit « oseille », d’une belle écriture penchée. Il ne manquait pas d’humour.
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Julia se réveilla péniblement. Les yeux rougis, elle se jeta sous la douche pour reprendre ses esprits et fut rapidement rejointe par Nicola.
Une fois sorties, enveloppées par le cocon de douceur de leur épaisse serviette, la mère et la fille se dévisagèrent en silence. Un dialogue muet s’instaurera.
Qu’est-il arrivé ? Qu’allaient-elles devenir ? Comment feraient-elles face aux problèmes immédiats ?
Un vide immense remplirait désormais leur vie aux contours incertains. Le temps atténuerait la douleur, comme toujours. Mais la tristesse profonde et sournoise demeurerait toujours là, tapie dans un coin de leur cœur.
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La noirceur humaine ! Sujet inépuisable, abyssal. Les faits divers le nourrissent insatiablement. Les auteurs s'en inspirent (...).
Ainsi la littérature regorge de criminels et de monstres assoiffés de sang. Certains d'entre eux préfèrent martyriser leurs victimes psychologiquement au quotidien, et ce pendant des années.
Ceux-là défrayent moins la chronique, bien qu'ils soient plus nombreux.
(...)
La fiction dépasse-t'elle si souvent la réalité ? Nous souhaitons tous le croire. Cela nous aide à maintenir nos existences paisibles.
Cet adversaire est pourtant parmi nous, rôdant, furetant tel un oiseau de proie affamé.
Son simple et unique but : nous détruire, nous anéantir, nous dépecer.
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Emmanuelle regarda Loïc. Son acolyte, le visage défait, ne manifestait plus aucune émotion. Les yeux vidés, le visage exsangue, taris de tout sentiment humain.
Ressentait-il du dégoût ? Impossible de le percevoir.
De la révolte ? Simpliste et puéril.
Des envies de meurtre ? Compréhensible.
Elle voulut parler. Les mots restèrent coincés, quelque part dans sa gorge serrée.
Loïc la comprenait.
(...)
— Tu peux me croire. Cela cache quelque chose d’autre, affirma-t-elle. Rien de tout cela n’est cohérent. (...) J’ai étudié tous les putains de criminels en série que la planète a engendrés. Aucun, je te dis bien, aucun, n’a changé son mode opératoire de la sorte. Que les choses soient claires : JAMAIS ! Mais merde, ce malade est passé par tous les stades de l’ignominie.
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Lorsque la bouche carcérale vous avale de sa gueule aux dents acérées, le temps arrête de s’écouler. Plus d’envies, plus de projets, plus d’horizons, ou si lointains qu’ils en restent inaccessibles. Pour Michel — alias Ivan — la chute dans le trou noir fut rude. Il avait connu la rue, traîné ses guêtres dans des endroits malfamés, côtoyé des êtres privés de conscience – et peut-être était-il en passe d’en devenir un –, mais rien ne l’avait préparé à l’enfer de la prison.
De minuscules cellules crasseuses et surpeuplées, des repas que même un chien enragé aurait refusés, des gardiens pourris jusqu’à la moelle... Sans parler des autres incarcérés. Si Michel en imposait par sa carrure, il découvrit rapidement qu’il n’était qu’un lapin coincé dans un repaire de hyènes. Habitué à dissuader les petites frappes de se frotter à lui, il apprit qu’en prison les règles du jeu étaient différentes.
Il y en avait de plus grands, de plus baraqués et de beaucoup plus méchants que lui. Sans compter qu’il avait beau posséder des papiers qui lui donnaient dix-huit ans, il n’en avait que quatorze.
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"La Grey Goose faisait son oeuvre avec une application maléfique.
Le verre se vida doucement et le fond apparut, affichant toute la cruauté de sa solitude.
L'impérieuse nécessité de le remplir fut exaucée machinalement. Florent, comme un automate ridicule, avait actionné ses membres et ses muscles agirent sans connaissance des incidences.
Le verre rempli, les réflexions de Florent perdirent en lucidité, en cohérence.
Le but recherché était atteint.
L'alcool puissant étanchait la douleur du coeur.
La vodka riante le transportait vers le champs des braves tombés au combat.
La chaleur incandescente annihilait de son impitoyable efficacité sa mémoire délétère. Florent avait quitté la pièce, le monde, les gens.
Son esprit flottait au-dessus des toits moussus, des immeubles crasseux et voguait en direction de la mer amère et de ses vagues meurtrières.
Carole le retrouverait.
Il le sentait.
Et l'espérait."
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- Monsieur et madame Dion ont une fille, comment l’appellent-ils?
- Qu’est-ce que j’en sais, moi?
- Céline.
- C’nest pas drôle, commissaire.
- C’est ta tête qui l’est, Charles.
- Ce que vous pouvez être con, commissaire!
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La pénombre enveloppait la pièce. Helena souffrait d’un mal de tête intense.
Vif, lancinant, persistant.
Elle voulut porter la main derrière sa nuque. Rien ne bougea. D’abord inquiète, elle réitéra sans plus de succès. Était-elle paralysée ?
Elle paniqua franchement.
Aucun mouvement possible. Ses poignets, ses chevilles étaient solidement ficelés et les entraves l’étreignaient avec la rigidité d’un barbelé.
Elle hurla. Pas un son ne franchit la barrière de ses lèvres.
Helena tenta alors de tousser. Même résultat… elle n’était plus maîtresse de son corps.
Un tube en plastique bloquait sa respiration et toute tentative d’appel au secours.
Elle tourna sa tête de gauche à droite. Rien.
Une sangle en cuir lui enserrait la tête.
Ses yeux, seule partie de son corps qu’elle pouvait encore contrôler, firent le tour de la pièce. De ce qu’elle pouvait en voir.
Elle essaya de sourire, de reprendre espoir.
Un ange la regardait. Elle n’eut plus peur, un instant.
Était-elle morte ?
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L’agitation et la nervosité grandissantes de tous les acteurs du 36 quai des Orfèvres se faisaient sentir au-delà du raisonnable.
Le tueur à la charade s’en était pris à l’un des leurs.
Affront intolérable, insupportable et constitutif d’une déclaration de guerre en bonne et due forme.
Le monstre ne reculait devant rien.
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Bruno, Pierre, Cédric, Octave, Laurent, David et Stéphane dormaient encore. Certains allaient bientôt avoir la peur de leur vie.
Y a-t-il rien de plus désagréable que de se faire réveiller à l’aube par la police, au moment normalement délicieux et paresseux où l’on affiche un priapisme majestueux ?
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