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Citations de Laurent Loison (119)


La maison était sans dessus dessous, mais Ivan avait fini par tomber sur le porte-monnaie du pépé. Il le cachait au fond du congélateur, dans une boîte sur laquelle était inscrit « oseille », d’une belle écriture penchée. Il ne manquait pas d’humour.
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Julia se réveilla péniblement. Les yeux rougis, elle se jeta sous la douche pour reprendre ses esprits et fut rapidement rejointe par Nicola.
Une fois sorties, enveloppées par le cocon de douceur de leur épaisse serviette, la mère et la fille se dévisagèrent en silence. Un dialogue muet s’instaurera.
Qu’est-il arrivé ? Qu’allaient-elles devenir ? Comment feraient-elles face aux problèmes immédiats ?
Un vide immense remplirait désormais leur vie aux contours incertains. Le temps atténuerait la douleur, comme toujours. Mais la tristesse profonde et sournoise demeurerait toujours là, tapie dans un coin de leur cœur.
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La noirceur humaine ! Sujet inépuisable, abyssal. Les faits divers le nourrissent insatiablement. Les auteurs s'en inspirent (...).
Ainsi la littérature regorge de criminels et de monstres assoiffés de sang. Certains d'entre eux préfèrent martyriser leurs victimes psychologiquement au quotidien, et ce pendant des années.
Ceux-là défrayent moins la chronique, bien qu'ils soient plus nombreux.
(...)
La fiction dépasse-t'elle si souvent la réalité ? Nous souhaitons tous le croire. Cela nous aide à maintenir nos existences paisibles.
Cet adversaire est pourtant parmi nous, rôdant, furetant tel un oiseau de proie affamé.
Son simple et unique but : nous détruire, nous anéantir, nous dépecer.
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- Monsieur et madame Dion ont une fille, comment l’appellent-ils?
- Qu’est-ce que j’en sais, moi?
- Céline.
- C’nest pas drôle, commissaire.
- C’est ta tête qui l’est, Charles.
- Ce que vous pouvez être con, commissaire!
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Emmanuelle regarda Loïc. Son acolyte, le visage défait, ne manifestait plus aucune émotion. Les yeux vidés, le visage exsangue, taris de tout sentiment humain.
Ressentait-il du dégoût ? Impossible de le percevoir.
De la révolte ? Simpliste et puéril.
Des envies de meurtre ? Compréhensible.
Elle voulut parler. Les mots restèrent coincés, quelque part dans sa gorge serrée.
Loïc la comprenait.
(...)
— Tu peux me croire. Cela cache quelque chose d’autre, affirma-t-elle. Rien de tout cela n’est cohérent. (...) J’ai étudié tous les putains de criminels en série que la planète a engendrés. Aucun, je te dis bien, aucun, n’a changé son mode opératoire de la sorte. Que les choses soient claires : JAMAIS ! Mais merde, ce malade est passé par tous les stades de l’ignominie.
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Lorsque la bouche carcérale vous avale de sa gueule aux dents acérées, le temps arrête de s’écouler. Plus d’envies, plus de projets, plus d’horizons, ou si lointains qu’ils en restent inaccessibles. Pour Michel — alias Ivan — la chute dans le trou noir fut rude. Il avait connu la rue, traîné ses guêtres dans des endroits malfamés, côtoyé des êtres privés de conscience – et peut-être était-il en passe d’en devenir un –, mais rien ne l’avait préparé à l’enfer de la prison.
De minuscules cellules crasseuses et surpeuplées, des repas que même un chien enragé aurait refusés, des gardiens pourris jusqu’à la moelle... Sans parler des autres incarcérés. Si Michel en imposait par sa carrure, il découvrit rapidement qu’il n’était qu’un lapin coincé dans un repaire de hyènes. Habitué à dissuader les petites frappes de se frotter à lui, il apprit qu’en prison les règles du jeu étaient différentes.
Il y en avait de plus grands, de plus baraqués et de beaucoup plus méchants que lui. Sans compter qu’il avait beau posséder des papiers qui lui donnaient dix-huit ans, il n’en avait que quatorze.
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"La Grey Goose faisait son oeuvre avec une application maléfique.
Le verre se vida doucement et le fond apparut, affichant toute la cruauté de sa solitude.
L'impérieuse nécessité de le remplir fut exaucée machinalement. Florent, comme un automate ridicule, avait actionné ses membres et ses muscles agirent sans connaissance des incidences.
Le verre rempli, les réflexions de Florent perdirent en lucidité, en cohérence.
Le but recherché était atteint.
L'alcool puissant étanchait la douleur du coeur.
La vodka riante le transportait vers le champs des braves tombés au combat.
La chaleur incandescente annihilait de son impitoyable efficacité sa mémoire délétère. Florent avait quitté la pièce, le monde, les gens.
Son esprit flottait au-dessus des toits moussus, des immeubles crasseux et voguait en direction de la mer amère et de ses vagues meurtrières.
Carole le retrouverait.
Il le sentait.
Et l'espérait."
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Bruno, Pierre, Cédric, Octave, Laurent, David et Stéphane dormaient encore. Certains allaient bientôt avoir la peur de leur vie.
Y a-t-il rien de plus désagréable que de se faire réveiller à l’aube par la police, au moment normalement délicieux et paresseux où l’on affiche un priapisme majestueux ?
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L’agitation et la nervosité grandissantes de tous les acteurs du 36 quai des Orfèvres se faisaient sentir au-delà du raisonnable.
Le tueur à la charade s’en était pris à l’un des leurs.
Affront intolérable, insupportable et constitutif d’une déclaration de guerre en bonne et due forme.
Le monstre ne reculait devant rien.
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La pénombre enveloppait la pièce. Helena souffrait d’un mal de tête intense.
Vif, lancinant, persistant.
Elle voulut porter la main derrière sa nuque. Rien ne bougea. D’abord inquiète, elle réitéra sans plus de succès. Était-elle paralysée ?
Elle paniqua franchement.
Aucun mouvement possible. Ses poignets, ses chevilles étaient solidement ficelés et les entraves l’étreignaient avec la rigidité d’un barbelé.
Elle hurla. Pas un son ne franchit la barrière de ses lèvres.
Helena tenta alors de tousser. Même résultat… elle n’était plus maîtresse de son corps.
Un tube en plastique bloquait sa respiration et toute tentative d’appel au secours.
Elle tourna sa tête de gauche à droite. Rien.
Une sangle en cuir lui enserrait la tête.
Ses yeux, seule partie de son corps qu’elle pouvait encore contrôler, firent le tour de la pièce. De ce qu’elle pouvait en voir.
Elle essaya de sourire, de reprendre espoir.
Un ange la regardait. Elle n’eut plus peur, un instant.
Était-elle morte ?
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L’amour, il n’y a que ça de vrai.
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Le pouvoir est une drogue puissante, et celle-là, elle est légale.
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stupéfiant!, je pense que l'auteur a du faire beaucoup de recherches concernant les serial killer afin de rédiger son oeuvre. beaucoup de détails dans les crimes sordides et violents de ces victimes,bravo! ame sensible s'abstenir. je conseille vivement ce livre,l'épilogue concernant le pervers narcissique, description parfaite. D'ailleurs qui n'a jamais rencontrer ce type d'individu au cour de sa vie, je souhaite à cet auteur qu'il poursuive son écriture et hâte de découvrir son prochain livre
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Dans tous vos doutes, dans toutes vos angoisses ou incertitudes sur une enquête, cet homme détient la vérité. Il ne se trompe jamais ! Souvenez-vous toujours, si le capitaine vous dit, « j’ignore » cela veut dire qu’il est sur une piste, « je ne sais pas trop » qu’il a une hypothèse solide non vérifiée, et « je pense que » qu’il est blindé et qu’il a tout le matos pour vous prouver qu’il a raison.
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On ne peut bâtir que des hypothèses pour l’instant. La seule chose certaine est qu’il joue avec nous. Il veut nous tester, nous éprouver, nous défier, nous montrer sa supériorité. Il est imbu de sa personne, supérieur aux autres. C’est ce qui le perdra ! Ça, j’en suis convaincu.
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Le seul moyen de parvenir à un résultat était d’attaquer avec des angles différents. Inattendus. Inexploités encore. Et même paraissant inutiles au premier abord.
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...je n’aime pas ceux qui court-circuitent la hiérarchie. Je n’aime pas que l’on me force la main. Et ce n’est pas votre joli minois qui me fera changer d’avis.
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« Les cavaliers de l’Apocalypse, cheveux d’écume au vent, lancés à toute allure approchaient. Leurs hallebardes relevées à une petite dizaine de mètres du sol allaient s’abattre sur la plage dans quelques secondes. »
(...)
« La vague colossale, dans son brouhaha incommensurable, sembla la caresser quand elle s’approcha de Carole pour mieux la happer et l’engloutir comme un fétu de paille de son appétit vorace et féroce. »
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Toutes ces énigmes n’ont probablement qu’un but. Nous perdre dans des méandres d’informations et nous écarter du bon chemin.
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Tout de même, il n’y a pas de mal à se faire du bien avant de se mettre à l’ouvrage.
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