On prie pour aller au paradis. On canalise l'énergie pour avoir la santé... Alors que la spiritualité devrait être aussi naturelle que respirer ou s'alimenter.
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Gabriel s’était souvent jeté dans la gueule du loup. Mais jusqu’à présent, il n’avait jamais eu besoin de s’atteler à lui pour survivre.
Lorsqu'on n'a pas la queue d'un indice, il n'existe que deux méthodes : donner un coup de pied dans la fourmilière ou secouer le cocotier.
Perturbée, elle envisageait de revoir son psy.
Et cela ne l'enchantait guère
On ne vient à bout de la folie destructrice que par la démence ravageuse.
Cet endroit symbolisait le miracle de la présence divine. Avant d’être un monument d’inspiration byzantine, un lieu de pèlerinage creusé par les bénédictins, cette combe avait abrité l’ermite Ermillon, le moine bienfaiteur. Les femmes stériles venaient encore s’asseoir ici, sur le siège dit « de la fertilité ».On continuait de croire que la source jaillissant de ce roc était miraculeuse. Ces lieux bénéfiques ne pouvaient devenir le théâtre d’une exécution sommaire. Son exécution !
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Les ondulations de ses hanches donnaient à sa robe l’aspect d’une fleur de chiffon en pleine éclosion.
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- À défaut de pouvoir gagner, il faut savoir ne pas se perdre
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- He monsieur c’est ta caisse
- Oui pourquoi
- Elle est aussi pourrie que ta tête !
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Cela lui avait permis de s'en débarrasser en interne, et sans éclabousser toute l'institution. L'Administration était une vieille dame. Elle n'aimait pas qu'on lui soulève les jupes en public.
— Il parle de morts et d’un démon dans la salle des machines. Ils le logeraient depuis deux jours.
Les Apprentis, c’était ainsi qu’ils s’appelaient, lui avaient révélé l’existence d’une force fabuleuse. Celle qui gouverne le monde. Un pouvoir capable de contrôler tous les pouvoirs.
Anna s’approcha de lui. Ses cheveux ruisselaient sur ses épaules. Sa cuisse fendit le peignoir jusqu’à sa hanche. À cet instant il ne se posa qu’une seule question : "Que porte-t-elle en dessous ?"
À l’entrée du virage, le roadster manqua de perdre l’équilibre. Gabriel n’était plus en état de piloter. Sur le chemin du retour, la haine avait refait surface, sourde, incontrôlable…
D’habitude, trop obnubilé par ses démons, Gabriel ne s’associait jamais à la liesse collective ; il se contentait d’y puiser l’énergie de poursuivre son propre combat.
Mettre un seul neurone dans cette affaire risquait de l’emporter vers ses vieux démons.
Ses cheveux maintenant noués en queue-de-cheval dégageaient sa figure d’ange.
L'extrémité de sa cigarette semble avoir consumé toutes ses inquiétudes.
La gueule abîmée est un costume qui lui va bien