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Critiques de Laurent Poujois (31)
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L'Ange blond

Très bon livre de science-fiction. Le meilleur que j'ai lu depuis longtemps. L'intrigue est assez classique, mais la réalité alternative imaginée par l'auteur est très très intéressante. Les petits descriptifs présentés au début des chapitres nous aident à mieux comprendre le monde dans lequel évoluent les personnages. Bref, un excellent divertissement. J'ai bien hâte à la parution d'une suite.
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L'Ange blond

Aurore Lefèvre, 26 ans, belle blonde aux yeux verts, est une sorte de superwoman ou de James Bond en femme. Après six années de service actif dans la Légion Impériale qui en ont fait une véritable guerrière, elle s'est reconvertie dans l'éducation et la gestion des biônes et dans l'organisation de grands évènements à titre de maître-orchestreur. Elle est justement contactée par l'Agence pour mettre en musique les festivités du bi-centennaire de la Descente du Premier en Angleterre. Mais auparavant il lui faudra déjouer un terrible complot et démanteler une conjuration qui menace l'Impératrice Caroline Bonaparte.

On l'aura compris « L'ange blond » est surtout une uchronie censée se passer de nos jours. La dynastie napoléonienne a perduré suite à une invasion réussie de la Grande Bretagne. Elle a établit l'Empire sur toute l'Europe ce qui a permis de grandes avancées technologiques favorisées par deux siècles de paix. L'idée est intéressante, le traitement aussi. Cependant l'intrigue est fortement embrouillée et les énigmes accumulées ne se résolvent que dans les dernières pages. En chemin, Poujols nous inflige un peu trop de descriptions surtout techniques d'ailleurs, qui alourdissent l'action sans apporter grand chose à la compréhension générale de l'histoire. « Je penche pour une biotechnologie beaucoup plus pointue avec insersion d'un élément hostile au coeur du servobiône... (?) Ce qui impliquerait un corporat du biône...(?) » Et comme si ce jargon ne suffisait pas, l'auteur nous fait naviguer entre des dizaines de méchants conspirateurs possibles allant de skinheads fans de foot à des catholiques intégristes en passant par des « brits » fanatiques (patriotes anglais revanchards), des néo-nazis très louches (Otto Hitler) et des chercheurs sud-africains, sortes de Docteurs Frankenstein des biônes. Une « Alliance » tellement improbable qu'il faut vraiment se forcer pour y croire ! Ces désagréments gâchent un peu le plaisir d'une lecture intéressante par ailleurs.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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L'Ange blond

Excellent thriller SF dans un monde uchronique où l'empire napoléonien existe toujours de nos jours grâce à la victoire de l'empereur sur la flotte anglaise. De plus l'héroine qui donne son surnom au roman est craquante... Ce qui ne gâche rien (bien au contraire).
Lien : http://www.lelitteraire.com/..
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Kadath : Le Guide de la Cité Inconnue

J’ai ouvert Kadath, le Guide de la Cité Inconnue (David Camus, Mélanie Fazi, Laurent Poujois, Raphaël Granier de Cassagnac, illustrations de Nicolas Fructus, Mnémos 2010) avec gourmandise, car l’objet est superbement illustré. Mais j’ai vite déchanté, pour deux raisons principales :

° la typographie est catastrophique, et utiliser des polices de caractère gris foncé sur un fond gris clair rend la lecture à la limite du possible et à tout le moins s’apparente à de la torture !

° il n’est pas indiqué que c’est un « supplément jeu de rôle », mais tout est fait pour entretenir la confusion. Nombreux sont les « encarts » explicatifs en marge sur les lieux, les temples, les coutumes et même les moyens de transport à Kadath ! De surcroît, un barème en forme d’icônes vous précisera l’importance des Mythes que vous allez rencontrer ainsi que le plus ou moins grand risque de folie dans laquelle vous êtes susceptible de sombrer. Cela rappelle évidemment le système de « points de santé mentale » du jeu L’Appel de Cthulhu.



Cela dit, et armé d’une puissante lampe de bureau à halogène, j’ai essayé de pénétrer dans le texte. Dans les textes, devrais-je dire, car le récit est formé de plusieurs contributions qui s’intercalent défiant souvent la logique la plus élémentaire. Il faut donc, pour se faire une idée, extraire en premier le morceau de « choix » qui n’est autre qu’un inédit de Randolph Carter, Ce que les Dieux doivent aux hommes. Manifestement un hoax créé pour les besoins de la cause et qui, par rapport à l’œuvre originale du Maître de Providence, inverse les rôles. Randolph met en scène en effet Lovecraft himself qui, une fois de plus, va reprendre sa quête. Un récit sans grande surprise dans lequel « le héros » va encore chercher à gravir la montagne pour atteindre le château des Dieux. Il sera distrait de son objectif par la fille de la sorcière Goody Fowler, institutrice pour petites filles décédées. Mais elle trouvera les potions nécessaires pour soigner Lovecraft, fort mal en point. Cela ne l’empêchera pourtant pas de décéder, car nous allons arriver au 15 mars 1937 ! Lovecraft se retrouvera dans un jardin, avec son grand père et ses tantes, prêt à reprendre ses pérégrinations à la recherche des Dieux. Ah, j’oublie de signaler que lors de son périple, Lovecraft avait un appareil photo et le livre reproduit, entre autres, celle de la maison de la sorcière !



Après une petite pause, nouvelle extraction. Il s’agit cette fois du Kitab du Saigneur (pourquoi saigneur avec un A ?) qui n’est rien d’autre que le récit de la seconde vie d’Abdul Alhazred (ici Abd al-Azrad)). Sa fuite en 738 était devenue nécessaire, en raison du développement de l’Islam et de la croyance en un Dieu unique, doctrine incompatible avec sa théologie des Grands Anciens. Il se réfugie dans la Cité Murmurante (Irem ?) avec son Necronomicon (ici le Kitab Al Azif) et part à la recherche de sa défunte bien aimée Aicha. Mais, malgré une tentative de suicide, il revient à la vie et se retrouve en compagnie d’un hyperboréen (le Chuchoteur) sur la peau duquel il va continuer à écrire son manuscrit maudit. Suit alors toute une quête visant à pénétrer dans le Château d’Onyx des Dieux de Kadath afin de chasser les anciennes divinités et d’instaurer le culte des Grands Anciens qui ne sont guère en odeur de sainteté dans les Contrées du Rêve ! Il devient même « Le Seigneur du Lazaret » pour son aide à tous les « éclopés » de Kadath qu’il appelle à la révolte. Au détour d’une boucle temporelle, l’Arabe Dément rencontrera en 1896, un autre rêveur, le petit Lovecraft qui, passionné par Les contes de Mille et une Nuits, lui demande de lui raconter de belles histoires orientales…



Encore un découpage et nous arrivons au Témoignage de l’Innomé. Un récit curieux qui est en quelque sorte celui du « chef de projet » de l’ouvrage. Il rencontre dans les Contrées du Rêve Auguste Philistin, un dessinateur de grand talent qui dans le monde réel n’est autre que Nicolas Fructus. Il visite le bureau d’Abdul Alhazed et une petite église où il croise un jeune homme ensanglanté et en pleurs, certainement le Christ. Il se met également en quête du roi Kuranès, un rêveur établi dans les Contrées dans un sympathique cottage anglais, dont on nous laisse entendre qu’il pourrait s’agir de Lord Dunsany. Mais le plus drôle est la visite de l’éminence (comprendre le quartier) où Lovecraft s’est établi. Il y a une voiture (une Studbaker), une gare avec un train qui ne mène nulle part, une imprimerie, The Conservative, qui tire le journal local dont les pages sont blanches. Quant au cimetière, il abrite les tombes de toute la famille Carter, y compris un certain Pickman Carter né en 2118. Lovecraft, pour sa part, observe les étoiles en haut d’une tour….



Après avoir changé l’ampoule de ma lampe, j’attaque le dernier morceau, L’Évangile selon Aliènor qui est pour moi la bonne surprise du recueil. Mélanie Fazi apporte une petite touche de féminité dans cet univers où les femmes brillent par leur absence et nous conte, sous une plume élégante, l’histoire d’Aliénor de Villebon (1124-1145), religieuse qui sera retrouvée morte un matin, le visage extatique et le corps vidé de ses fluides. Serait-elle morte d’avoir contemplé le Visage de Dieu ? Aliénor est en fait partie pour les Contées de Rêve où elle va aimer un bel et mystérieux personnage dont elle se retrouvera enceinte. Une grossesse qui lui vaudra le respect de tous les prêtres de Kadath qui semblent attendre…. En effet, les Dieux disparaissent et on visitera en sa compagnie l’étonnant cimetière des Dieux Morts. Elle ira se recueillir devant la tête sculptée du mont Ngranek puis, comme tous ceux qui viennent du monde de l’éveil, fera édifier sa propre éminence, avec un temple magnifique et gigantesque pour accueillir Celui qui Doit Venir. Elle reconnaîtra sur le visage de son fils, après son accouchement, les traits de son amant divin.



Soulignons pour terminer un encart intéressant, certainement dû à David Camus, nous explicitant la théologie de Lovecraft :

° Les Très Hauts sont les Dieux de la Terre. Ils ont oublié leurs noms et ne comptent pratiquement plus d’adeptes. On rencontre même un Dieu clochard qui pleure parce que ses disciples l’ont abandonné.

° Ils sont protégés des humains par les Autres Dieux. Nyarlathotep est leur messager et leur gardien dans le château d’onyx. On les appelle encore les Dieux de l’Extérieur ou les Dieux Ultimes. Azathoth est au sommet de leur Panthéon.

° Les Grands Anciens sont plutôt des extraterrestres que de Dieux. Avec Cthulhu, ils cherchent à s’implanter dans les Contrées du Rêve. On y croise aussi Tsathogga, Shub-Niggurath et Hastur.

° Les Très Anciens, ou « Elder Ones », qui sont les plus puissants. On y trouve Nodens et Urm at-Tawil.



Je ne sais pas très bien, dans ce panthéon, où caser le fils d’Aliènor !

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L'Ange blond

Dans un monde sous l'influence de l'empire européen, dominé par les Bonaparte, une fête est donnée pour le bicentenaire de l'empire. Mais la police a vent d'un complot. Une histoire bien compliquée, qui, au final, ne laisse pas beaucoup de traces.
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L'Ange blond

Aurore Lefèvre, alias l'Ange Blond, est engagée par une Agence Spéciale afin de contrer n complot qui est en train de se mettre en place contre le gouvernement qui est en place.



L'intrigue de ce roman est somme tout assez simple puisque nous allons suivre les aventures d'Aurore tout au long du démantèlement du complot. Nous allons donc découvrir tout les moyens qu'elle va mettre en œuvre pour trouver les coupables, les motivations et surtout leur méthode d'action. Dans le fond, j'ai trouvé l'intrigue assez intéressante mais j'ai eu un peu plus de mal avec la manière dont elle était menée. D'un chapitre à l'autre, j'ai eu la sensation à plusieurs reprise d'avoir loupé un épisode puisqu'on retrouvait notre héroïne avec une identité toute autre et dans un contexte tout autre. Je trouve ça assez dommage, je n'irai pas jusqu'à dire que cela m'a gâche l'histoire, mais je pense que cela m'a pas mal dérangé.

En revanche, ce qui m'a beaucoup plus charmé, c'est l'univers. A l'origine, je sais que je ne suis pas une grande addicte de la Science Fiction, mais ce fut ma première expérience avec un roman de type uchronie. J'ai trouvé le concept assez intéressant. On se retrouve ici dans une univers où Napoléon Bonaparte réussi à étendre son Empire sur l'ensemble de l'Europe. Du coup, on se retrouve dans l'Empire Européen avec les descendant de Napoléon au pouvoir, en l’occurrence l'Impératrice Caroline Bonaparte (qui ne fera qu'une très brève apparition dans l'histoire alors qu'elle est un peu la cible des méchants...). Dans cet univers, nous avons également un essor très important des Nanotechnologie, du coup la vie semble être relativement plus facile pour les personnages du fait de la grande aide apporté par ces machines, principalement pour ce qui est de la santé, des transports... et de la surveillance. Car oui pour le coup fliquer quelqu'un est chose facile.

L'histoire se passe donc en Europe et j'ai trouvé très sympathique l'utilisation de lieux (les Invalides par exemple) ou encore de personnages célèbres, ou leurs descendant, dans le roman. Cela nous montre une autre facette de ce qu'aurait pu être notre Histoire, avec un grand H.



Côté personnage, nous suivons donc Aurore. Ex-légionnaire, musicienne et éducatrice pour biones (les entité robotiques de cet univers), elle possède beaucoup de cordes à son arc. De ce fait, on n'est pas tellement étonnée de la voir choisi par l'Agence afin de mener cette mission à bien. C'est une jeune femme qui m'a paru assez froide au premier abord et avec laquelle j'ai eu beaucoup de mal à m’identifier. J'ai eu comme la sensation qu'elle vivait l'histoire à une certaine distance, un peu dommage. Ce ne fut que vers la fin du roman qu'elle a su me convaincre un peu plus en s’investissant plus dans sa mission. Je ne peux pas vraiment dire qu'elle m'aura marquée.

De la même manière, les personnages secondaires portant très bien leurs noms. Ils ne me laisseront pas un souvenir impérissable, bien au contraire. D'ailleurs, j'ai eu à certains moment un peu de mal à en resituer certains.



Enfin, si on oublie les passages où l'on a l'impression de passer du coq à l'âne, le style d'écriture de l'auteur est ma foi assez agréable à lire. Les scènes d'actions sont relativement bien écrite, tout comme les descriptions bien riches, et l'on a ainsi la sensation de se trouver auprès des personnages. J'ai également beaucoup aimé les ouvertures de chapitres avec un texte qui 'appartient' à l'univers de l'auteur. On apprend ainsi plein de choses sur le monde dans lequel on évolue. Je déplorerais juste le fait de ne pas en savoir plus sur les nouvelles technologie que l'on rencontre, on a certes quelques éléments mais j'en aurai aimé un peu plus.
Lien : http://fantasy-princess.ek.l..
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L'Ange blond

J'ai sauté de nombreuses pages de descriptions ou digressions. L'histoire est pleine d'incohérence. Les combats sont biens, les personnages aussi.
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L'Ange blond

J’ai vraiment aimé cette lecture, autant par le coté uchronique que par son histoire vraiment captivante. Le monde décrit avec sa politique, ses enjeux économiques et sa technologie inconnue pour nous, m’a plu par son coté “alternatif” impliquant de nombreuses conséquences faisant définitivement la différence entre notre histoire et celle présentée dans ce roman.
Lien : http://latannieredelork.free..
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L'Ange blond

J'ai vraiment aimer le mélange d'humour, d'action et d'intrigue. Le style est léger et l'univers très riche. J'aime assez la fin en pied de nez même si je reste dubitatif sur la pertinence de ce dernier. Un excellent moment de lecture que je vous recommande.
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L'Ange blond



Ce livre trainait dans ma PAL depuis une éternité et sa couverture, dessinée par Julien Delval, m’attirait indéniablement à chaque fois. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je la trouve vraiment belle ! Le trait est très agréable et les couleurs sont plutôt bien choisies.



Donc ce roman est une uchronie, une réecriture de notre monde en changeant un évènement historique avec les conséquences qui s’ensuivent. Un sujet un peu casse gueule. Ici, on se retrouve de nos jours mais, comme si Napoléon avait conservé le trône de l’Empire. Eh bien, l’auteur s’en sort plutôt bien, avec un nouveau monde fort bien mis en place. On découvre avec ravissement les nouvelles technologies qui ont été développées, les transports en communs ultra-rapides (Londres-Paris en 20min) et l’ambiance générale.

Ici nous faisons face à des biones, des petits bijoux de technologie biologique. Ils servent absolument à tout, surveillance, programmation et même à simuler un film pornographique au milieu de son salon… Grande classe.

Leur particularité est leur côté humain ce qui rend parfois les choses difficiles à nos héros et tend vers des scènes assez comiques. C’est qu’ils ont leur caractères ! Mais, notre héroïne est une éducatrice de biones, elle a un tempérament assez fort pour se faire écouter et des biones d’asservissement pour les rebelles.

Pas mal de termes sont expliqués avec de nouveaux mots que nous n’assimilons pas forcément très rapidement car ils font partie intégrante de ce monde nouveau dans lequel nous sommes projetés. Néanmoins, avec un temps d’adaptation relativement court, tout finit par couler.

Pour en revenir aux transports, on voit bien que nous ne faisons plus face à une Europe divisée en différents pays fermés par des frontières mais à un Empire uni et soudé. La langue principale y est le français mais, chacun a ses expressions fétiches en d’autres langues de l’union, telle que l’Allemand, l’Anglais… Nous avons donc un hétéroclisme de cultures bien mis en avant et renforçant cette impression d’unicité de l’Empire.



Seul soucis, c’est que c’est vraiment centré sur l’Europe et qu’on ne parle jamais de ce qui se passe outre-atlantique. Il aurait pu être intéressant de savoir comment nos amis Américains se portaient.



L’auteur a préféré garder certaines phrases en Anglais ou en Allemand ce qui perturbe un peu la lecture pour les non-bilingues/trilingues. Personnellement je ne parle pas un mot d’Allemand mais ma lecture n’en a pas été plus rude pour autant. De plus, un lexique a été inséré à la fin du roman pour une meilleure compréhension.



Donc, l’uchronie est plutôt bien gérée. Nous croisons d’ailleurs des personnages de notre propre Histoire. Nous savons donc qu’Adolf Hitler fut finalement un peintre (qui peignait pas mal de croûtes, soit dit en passant), que son fils fit fortune dans le pornbione et que ce dernier engendra Otto Hitler qui est le « grand méchant » de l’histoire.

J’ai trouvé ça un peu facile, surtout qu’Otto soit forcément le méchant de l’histoire, à croire que c’est dans les gènes mais, j’ai préféré le prendre plus comme un clin d’oeil.





Premier chapitre. On commence fort et on entre directement dans le coeur de l’action avec une chute libre depuis un dirigeable au-dessus de Londres. Dans une zone aérienne interdite bien sûr. Trop facile sinon.

Nous rencontrons donc pour la première fois notre héroïne en pleine mission suicide avec son coéquipier. Ils se font rappeler à l’ordre par des biones militaires et se font tirer dessus par des calibres de plus en plus importants, manquent de se faire tuer un bon nombre de fois et tout ça pour quoi ? Gagner un record et mettre une vidéo de leurs exploits sur la toile. Kamikazes j’vous dis.



Un tempérament de feu et une tendance à la rébellion, ça vous donne une héroïne suicidaire mais très intéressante !

Aurore Lefèvre, très belle, très douée, très forte, très sarcastique, très rebelle, très parfaite, très… trop quoi.

Honnêtement ça passe. Au début. Au bout d’un moment, une Miss-Parfaite ça agace.

J’ai quand même beaucoup aimé son caractère, rebelle à souhait, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et n’hésite pas à renvoyer dans ses pénates le premier abruti qui vient l’emmerder. Ses répliques sarcastiques m’ont fait sourire à plusieurs reprises, elle a un caractère attachant car, sous ses airs distants, elle a quand même un grand coeur et n’hésite pas à secourir une jeune femme en danger même si c’est en noyant la seule piste qu’elle ait pour son enquête. Bon les seules choses qui m’ont un poil dérangé pendant ma lecture sont sa mini-crise de narcissisme (quand elle sort quelque chose comme « son corps parfait aurait pu me donner des complexes si le mien ne l’avait pas été tout autant » en voyant une autre femme. Pitiiiiié. Comment nous faire sortir instantanément de l’identification qu’on s’était crée autour d’elle. Faut penser un peu aux nanas qui lisent le bouquin aussi, rien de plus exaspérant qu’une fille qui se trouve parfaite.) et le fait qu’elle sait toujours comment mieux faire qu’un groupe d’Agents spéciaux de terrain. Mouais… On veut bien que t’aie fait partie de la légion impériale mais, faut pas pousser le bouchon trop loin non plus… Avoir raison de temps en temps, okay mais, tout le temps ?



Donc bon, après cette mission suicide, des agents de son Altesse Impériale viennent cueillir Aurore de façon plutôt abrupte. Ils la kidnappent pour lui proposer un marché. Ils effacent son « casier judiciaire » si elle les aide à déjouer le complot qui vise à tuer l’Impératrice…

Original. Dans le genre cliché vu et revu, ça s’est jamais fait !

Toujours est-il qu’elle accepte (on s’y attendait pas tiens…) et la voilà infiltrée dans l’entourage d’Otto Hitler.

A partir de là, on va se retrouver avec des parties de texte à la troisième personne avec de nouveaux personnages dont on ne sait rien. « C’est qui ? Qu’est-ce qu’y fout là ? J’comprends rien. ». Ouep. Il nous balance un peu dans l’arène sans arme à part une peau de banane. Chouette. On a l’emballage mais pas le contenu. Ou alors c’est moi qu’ai rien suivi… J’ai trouvé la concordance un peu trop lâche.



Il y a une petite perte de vitesse durant le bouquin que je n’ai pas vraiment réussi à rattraper pendant ma lecture alors que tout reprenait dans l’action, j’ai déconnecté à un moment et après grosse galère pour retrouver le rythme qui était pourtant présent. Certains détails m’ont un peu plombé malheureusement. Et les passages encyclopédiques sont certes très intéressants et nous aident à comprendre notre environnement mais faut savoir doser. Des petits paragraphes ça passe mais deux pages c’est franchement barbant ! C’est plutôt bien mis en place, avec une mention « Encyclopédie Impériale pour tous » qui veut donner une authenticité à l’histoire mais certains passages sont vraiment trop longs et leur lecture en devient fastidieuse.



J’vous raconte pas l’épilogue, il est juste catastrophique. Vraiment. Un cauchemar.

Et puis, du coup il paraît qu’il y aura une suite. Trois ans après le premier tome, on attend toujours. J’veux bien une explication à cette histoire de Romanov dont on entend JAMAIS parler dans tout le bouquin ! Pis, on touche pas aux Romanov. C’est propriété privée !



Bon, je râle, je râle mais j’ai bien aimé ce roman. Il n’y a pas une intrigue extraordinaire mais, elle reste sympathique quand même et le livre se lit assez facilement et agréablement (sauf quand on décroche comme moi, ça a été assez laborieux sur la fin du coup). A côté de ça on a quand même une bonne héroïne qui rattrape le niveau et ce sont les chapitres centrés vraiment sur elle que j’ai eu le plus de plaisir à lire.
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L'Ange blond

Si on s'arrête aux apparences, Aurore Lefèvre est une charmante jeune femme de 26 ans, maître-orchestrateur. Son surnom "Der Blonde Engel" vient de ses cheveux; parce que si vous vous rapprochez de trop, elle n'a rien d'angélique. Pourvue d'un caractère indiscipliné, ancienne légionnaire impériale, elle a maté les plus braves.

Sommée d'accepter une mission pour l'Agence Centrale Impériale, Aurore va devoir infiltrer la commémoration du 6 septembre 1808, pour démanteler une conjuration.

Ca ne se fera pas sans mal, entre virus informatique, administration impériale tatillonne, coups tordus des conjurés. Elle n'aura pas assez d'une semaine pour réussir sa mission.



Un empire napoléonien contemporain, des dirigeables à ailes modulables, des organismes biotechnologiques qui aident les humains : Nous sommes bien dans une uchronie. On pourrait s'attendre à de l'élégance, du raffinement (Du au style empire), mais Laurent Pujois nous piège dans cette époque. Enquête musclée, le livre est mené tambour battant. Les rares moments de calme sont les pages consacrées aux informations nécessaires pour mieux appréhender cet univers. Une époque vaste, mais si proche de la nôtre avec son agence, ses barbouzes, ses guerres secrètes pour une domination economique. Coté technologique, tout nous est expliqué pour que ca paraisse possible. Après une petite perte de repères, je m'y suis senti à l'aise.



Quant à Aurore, on suit ses aventures avec passion. Téméraire, jeune femme vivant avec son temps, elle n'a pas peur de se bruler les ailes pour atteindre son but. L'écriture dynamique nous fait vivre les péripéties, l'action détonnante (littéralement) qu'elle sème sur son passage. Mais elle y va rarement avec doigté.



De l'action, une héroïne pas du tout fragile (mais féminine), un récit d'espionnage dans un monde napoléonien contemporain. Un bon divertissement et un auteur qui nous accroche.






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