Laurent Schafer

"Vide. Notre monde est vide en réalité. Regardez mieux. Vous voyez ? Le vide ce n'est pas tout à fait le rien."

"La prochaine fois que vous allez sur une balance, rappelez-vous que la plus grande partie de votre poids vient du vide."

(Leonard Mlodinow, physicien)

"L'observation ne crée pas seulement une réalité, elle crée une histoire appropriée à cette réalité. Le passé semble dépendre du futur !"

Remerciements :
L’élaboration de cet ouvrage a exigé quelque trois années aussi réjouissantes que stimulantes pour mon élasticité neuronale…

"Le temps, souvenez-vous, ce truc que la réalité restreinte décrit comme mou. Or, les expériences quantiques en montrent une autre facette, tout aussi étrange (bon, ça ne devrait même plus vous étonner)...déjà qu'on se superpose sans s'en rendre compte."

Notre vision du monde est une approximation. Nous savons maintenant qu’elle est fondamentalement incorrecte.

La relativité restreinte affirme que le temps englobe aussi bien le passé que le présent ou le futur.
Chaque instant dans l’univers serait ainsi sur un pied d’égalité : « Si l’on suit la relativité, nous avons juste un espace-temps quadridimensionnel statique, avec aucun écoulement le concernant. Le temps ne s’écoule pas plus que l’espace », écrit Roger Penrose, mathématicien britannique.
(page 155)

L'espace-temps est au scénario de science-fiction ce que le glutamate est à la cuisine chinoise.

La double-fente est l'interstice à travers lequel l'humanité peut glisser un oeil sur le monde quantique.

L’espace-temps peut s’incurver, s’enrouler lui-même autour d’une étoile morte et disparaître dans un trou noir.
Il peut gigoter comme le ventre du père Noël (…) ou tourbillonner telle de la pâte dans un mixeur. (Dennis Overbye)
(page 46)

… le Soleil transforme chaque seconde 620 millions de tonnes d’hydrogène en 615 millions de tonnes d’hélium.
La différence de masse - 5 millions de tonnes - est transformée en énergie pure, celle qui permet la vie sur Terre.
(page 43)

1 gramme d’uranium produit l’équivalent de 2 tonnes de pétrole.
(page 41)

La lumière n’aurait donc ni commencement ni fin.
Sans âge, elle est à la fois l’alpha et l’oméga.
Un bouquet de lumière connaîtrait ainsi le début et la fin des temps, du big bang au futur le plus lointain.
(page 28)

Il y a un truc marrant. A vélo le temps ralentit.
Il s’écoule plus lentement que pour quelqu’un assis.
(page 15)

L’univers est ainsi un gigantesque matelas mou, déformé par la masse des milliards d’astres qui le composent.
La gravité ne va pas plus vite que la lumière dans le vide car elle est le vide, intégrée au tissu de l’espace-temps comme le maillage à un tricot.
Gravité et espace sont une même chose !
Alors dans un sens, la gravité n’existe pas : ce qui attire les planètes et les étoiles, c’est la distorsion de l’espace-temps.
Ou peut-être…est-ce la gravité qui existe et non l’espace ! Nous en reparlerons plus loin.
(page 53)

Conscience quantique
Un observateur conscient est-il nécessaire pour faire s’effondrer l’onde quantique ?
Une majorité de scientifiques répondent clairement par la négative.
Mais quelques-uns pensent au contraire que la question de la conscience a été un peu trop vite rangée au placard.
(page 163)

Constante de Planck.
En 1900, le chercheur allemand Max Planck découvre que le transfert d’énergie se fait de façon discontinue - par paquets, par quanta - et non en continu comme le prédisaient les lois de la mécanique classique.
(page 161)

Tout circule dans l'espace et dans le temps.
Tout, sauf la lumière : elle bouge uniquement dans l'espace, à la vitesse maximale possible.
Comme elle ne se déplace pas dans le temps, elle ne vieillit pas.
Au bout d'un bouquet de photons de lumière, le temps n'existe pas.
(page 27)

Soudain le temps est devenu mou, comme du caoutchouc.
Dan Falk.
(page 15)

Le monde existe-t-il car il est observé ? Cela paraît fou, mais l’option est sérieusement envisagée
« Je pense, donc je suis. » R. Descartes
« J’observe, donc tu es. » Niels Bohr