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Citations de Laurent Seyer (33)


je déteste être adolescent. je n’aime pas ce temps où tout nous semble définitif alors que tout est transitoire.
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.....l’absence d’émotion est, chez mon père, le signe d’un vide intérieur. S’il ne varie pas, c’est qu’il est constant dans la médiocrité. Il n’avait pas eu la force d’affronter les conséquences, notamment sur son fils unique, du changement qui venait de bouleverser son existence, alors il faisait comme si cela n’avait pas eu lieu. Afin d’éviter les turbulences en altitude, mon père avait choisi de piloter sa vie au ras du sol.
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J'ai l'impression que la vie s'évapore à toute vitesse et qu'elle peut à chaque instant s'échapper pour de bon, sans prévenir. Tenir, c'est un joli verbe, tenir, il ferait à lui seul une devise de vie, comme un résumé de la vie elle même ; tenir. Tenir sans se demander pourquoi, sans chercher de raisons, laisser cette énergie vitale déposée en nous suivre son cours et se renouveler naturellement, se contenter d'en être le réceptacle docile, sans s'inquiéter d'où elle vient ni où elle nous mène.
Depuis le début de la guerre, il y a beaucoup d'hommes qui n'ont pas tenu, pas tenu leurs promesses, pas tenu leurs engagements, pas tenu leur parole et, dans la vie, il y a ceux qui ne savent pas se tenir, ne se tiennent pas bien, ne tiennent pas la route. Moi, je dois tenir. Voilà le programme. Juste tenir. Tenir.
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J’ai enfilé mon maillot vert frappé du logo Manufrance en rentrant de l’école et je me suis enfermé dans ma chambre en attendant l’heure du coup d’envoi. Ce qui me contrarie le plus, c’est de devoir regarder le match avec Hugo. Hugo ne comprend rien au football. C’est un corps mou et grassouillet, sous une tignasse emmêlée qui, de dos, rappelle la chevelure d’Oswaldo Piazza, le défenseur central argentin de Lasse. Il s’agit bien là du seul aspect de la personnalité de ce porcelet qui me soit sympathique. S’il se présentait à moi toujours de dos, peut-être que je finirais par l’aimer un peu. Hugo est le fils de Virginie. Il s’est installé chez nous en même temps qu’elle. Personne ne m’a demandé mon avis. Notamment pas mon père. Tout de suite, la présence d’Hugo a suscité en moi un sentiment de rejet fait d’un mélange d’humiliation et de dégoût. 
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Mes amis parlent d'elle en disant "ta belle mère", mais moi je l'appelle " ma fausse mère". Par souci d'exactitude.
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Quand tu marches dans une tempête
When you walk through a storm

Garde la tête haute
Hold your head up high

Et n'ayez pas peur du noir
And don't be afraid of the dark
Au bout d'une tempête
At the end of a storm

Il y a un ciel d'or
There's a golden sky

Et le doux chant argenté d'une alouette
And the sweet silver song of a lark
Marcher dans le vent
Walk on through the wind

Marcher sous la pluie
Walk on through the rain

Bien que tes rêves soient jetés et soufflés
Though your dreams be tossed and blown
Marchez, marchez
Walk on, walk on

Avec de l'espoir dans ton cœur
With hope in your heart

Et tu ne marcheras jamais seul
And you'll never walk alone
Tu ne marcheras jamais seul
You'll never walk alone
Marchez, marchez
Walk on, walk on

Avec de l'espoir dans ton cœur
With hope in your heart

Et tu ne marcheras jamais seul
And you'll never walk alone
Tu ne marcheras jamais seul
You'll never walk alone
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Ce que nous souhaitons est assez simple : que les choses ne changent pas.
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on m'a fait rencontrer un juge qui m'a demandé:" est ce que tu préfères vivre avec ton papa ou ta maman?
- ma maman

le juge a dit que j'irai vivre chez papa
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Ollivier pense qu'un tel contrôle de soi traduit une vraie force de caractère. Moi je pense l'inverse: l'absence d'émotion est, chez mon père, le signe d'un vide intérieur. S'il ne varie pas, c'est qu'il est constant dans la médiocrité.
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Finalement, c'est toujours la même histoire lorsqu'il s'agit de la foi, ce n'est qu'à la fin qu'on sait si on a eu raison d'y croire ou pas.
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C'est cela que j'aime le plus dans le football: se diluer dans une foule qui vibre à l'unisson et se laisser emporter par ses mouvements démesurés.
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Je m'appelle Nicolas Laroche.
Je suis né à Glasgow, le 12 mai 1976.
J'avais treize ans et demi.
Ce jour-là, l'Association Sportive de Saint-Étienne (ASSE) jouait la finale de la coupe d'Europe des clubs champions contre le Bayern Munich. (p. 13)
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- Il faut t'amputer.
- Toute la jambe ?
- Au-dessus du genou.
- Et si on ne fait rien ?
- Si on sacrifie ta jambe, c'est pour te sauver.
- Je vois.
Depuis cinq ans, je suis entré progressivement dans la guerre en pensant qu'un jour son terme viendrait, et voilà que d'un coup sec, sans prévenir, c'est elle qui entre en moi et s'y installe pour toujours.
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Maman est partie et papa l’a remplacée par Virginie, un peu plus tard. Moi je l’ai remplacée le jour même par une équipe de football.
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J'ai ignoré la douleur pendant la durée des combats, mais celle-ci prend maintenant sa revanche en s'abattant sur moi comme un rapace, vexée sans doute d'avoir été si longuement dédaignée.
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Là, je suis calé au fond du canapé, le salon s'est temporairement vidé, l'écran de télévision renvoie des images de mon cerveau ne décrypte plus et je ne sais pas répondre à cette question : est-ce que j'aime mon père ? Comment fait-on pour continuer à vivre si l'on est incapable de répondre à une telle question ? (p. 90-91)
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J'ai grandi en m'habituant à ne rien attendre de mon père. Je me souviens même parfaitement de la première fois où j'ai compris qu'il me faudrait lutter dans ce monde sans compter sur le soutien paternel. (p. 55)
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Nous venons de passer 45 minutes côte à côte, mais nous n'avons en vérité pas vécu ces moments ensemble.
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J'aime me répéter intérieurement que je ne suis pas comme les autres. Je trouve du réconfort dans la singularité, alors que la plupart de mes amis déploient des trésors d'efforts pour ressembler le plus possible à leurs contemporains.
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Elle se souvenait que jadis, lors des vacances annuelles en famille à la montagne, elle aimait dire que la beauté du panorama des sommets alpins était une preuve de l'existence de Dieu et, à présent, elle se demandait si l'immonde commis par ceux qui étaient censés annoncer Dieu n'était pas une preuve de Sa non-existence.
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