Léa Castor

Cher Blopblop, lettre à mon embryon de Léa Castor

Violette va ouvrir une librairie avec une amie. Mais à ce projet s’ajoute un imprévu. Elle est enceinte alors qu’elle est sous contraception. Son compagnon est d’accord avec sa décision, elle ne le gardera pas. A la difficulté de prendre une telle décision s’ajoute celle du parcours médical pour l’avortement. En parallèle, Violette écrit à son embryon. La décision de l’avortement n’empêche pas l’attachement et le deuil. Le livre revient sur la difficulté de la décision et de l’acte physique lui-même.

L’autrice traite également du thème de la contraception, la solitude des femmes et la responsabilité qui pèse sur elles dans le domaine.

Une BD dont j’ai beaucoup aimé les graphiques qui mettent en scène Violette, sa souffrance, son entourage si bienveillant, son parcours et sa solitude malgré tout. J’ai apprécié la douceur des couleur, l’alliance entre bienveillance et la douleur qu’implique l’avortement. Une BD réussie pour un sujet si délicat à traiter.

Dans cette BD, Léa Castor aborde le tabou de l'avortement et témoigne de la complexité de cet acte.

Violette écrit à son embryon qu'elle a appelé Blopblop.

Il est question des peurs, de la solitude, des incompréhensions et des contradictions face à ce choix, ainsi que du traumatisme psychologique engendré, car cela n'est jamais facile rappelons le !



Léa Castor parle aussi de l'errance médicale et des violences du milieux, car on trouve encore malheureusement beaucoup de jugements face à cette decision, ou bien encore de la charge contraceptive.



Une BD touchante et humaine qui fera du bien à toutes celles qui ont du faire face à cette décision difficile, pour se sentir moins seule dans cette épreuve

• NOTRE CORPS NOTRE CHOIX •



J’ai longtemps hésité avant de vous poster mon petit avis. Et puis en ce moment, l’actualité avec l’entrée très prochaine� l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution, c’était, je pense le bon moment pour lire et vous présenter ce roman graphique.



L’autrice de ce roman graphique sait mettre les mots sur les maux et nous guide au milieu de ce tourbillon d’émotion. Au fil des vignettes on tangue entre la peur, l’incompréhension, la solitude, la violence de certains médecins et puis aussi de l’empathie, la compréhension, la bienveillance, l’apaisement, le soulagement, l’humour et l’amour.



J’ai trouvé la relation entre Violette et Thibault très saine et très réaliste. La charge mentale de la contraception est flagrante. Je pense que beaucoup de femme retrouverons leur homme dans ce Thibaut. Cette flemme qu’il fini par avouer, ce manque d’expression de ses ressentis …



On n’en parle pas assez non plus de ces femmes sous contraceptions qui tombent enceinte. Avec ou sans enfant d’ailleurs car au fond ça n’a pas d’importance.

On ne nous dit jamais que cette contraception qui nous pourri la vie n’est pas fiable a 100%.

On peut toutes se retrouver dans la situation de Violette et c’est important de le souligner.



En bref @leaa.caastor brise le tabou de l’IVG et je vous le dit ce roman graphique devrait être lu par toutes les personnes qui ont des rapports sexuels. Toutes sans exceptions.

Mon corps, mon choix. Violette se retrouve face à une grossesse non désirée et souhaite effectuer une IVG. Elle ne se doute alors pas qu’elle se lance dans un éprouvant et long parcours.



Voici enfin un graphique qui ose enfin parler de l’IVG puis de la prise en charge des femmes. Une prise en charge insuffisante, un accompagnement froid, une pression sociale lourde et une solitude extrême… ce graphique illustre parfaitement les différentes situations auxquelles doivent faire face les femmes. Ce n’est pas parce qu’une femme souhaite une IVG qu’elle n’a pas de sentiments, qu’elle ne souffre pas, qu’elle n’a pas besoin d’être épaulée par ses proches ou par les personnes qu’elle consulte. Quel besoin de la culpabiliser? Ou de la laisser traverser seule cette épreuve?



On ne parle pas assez de ces grossesses non désirées. On ne parle pas assez de ces décisions. On ne parle pas assez de la solitude et de la souffrance auxquelles font face ces femmes qui pourtant prennent le courage d’affirmer : mon corps, mon choix. On ne parle pas assez de leur isolement. On ne parle pas assez du manque de prise en charge.

Léa Castor propose des portraits illustrés de femmes de sciences. Les portraits sont courts, les illustrations sont très belles (j'aime beaucoup le rendu des crayons de couleurs) et il y a eu une volonté de présenter les métiers de manière accessible à un néophyte (ça reste pointu !). J'aime le parti pris de l'ouvrage : chaque femme présente son Jean-Pat', une occasion de sexisme ordinaire, et son sentiment par rapport à la science : sentiment de légitimité ou au contraire remise en question de ses capacités...

Je ne me suis pas dit : "tiens ! j'ai raté ma vocation !" C'est encore trop abstrait et complexe pour moi. Ce qui n'est pas plus mal puisque je viens de commencer mon travail. Mais quel effet ferait-il sur de jeunes personnes ?

J'ai aimé la typographie mais je ne suis pas sûre que pour des élèves avec des difficultés de lecture, ce soit le plus agréable.

Ce beau livre rassemble des idées, des réflexions autour le l'écologie. Histoires drôles, touchantes, elles font toutes réfléchir le lecteur quant à l'urgence de la situation et à la simplicité de certains gestes. Des traits de crayons variés et tellement nécessaires!

Tout d'abord un grand merci a la masse critique de Babelio, pour cette jolie découverte.

Sous forme de recueils de petite bande dessinée de différents artistes sur le thème de l'écologie.

C'était sympa à lire mais parfois trop moralisateur a mon goût, comme si on cherchait a nous faire culpabiliser de ne pas être végétarien ( par exemple) avec des ''slogans'' ne mangez pas de viande, sa consomme trop d'eau, l'effet de serre ... Parfois c'était de trop et j'avoue ne pas avoir terminé la bande-dessinée en question

En résumé, une jolie découverte mais il n'en faudrait pas plus ...

C'est l'histoire de Violette. Et Thibault. Et ses parents (mention ++ pour le papa). Et ses amis. Et sa collègue Samia. Et d'un certain nombre de professionnels de santé d'Ile-de-France.

C'est l'histoire de Violette qui tombe enceinte, alors qu'elle est en couple mais n'est pas prête. C'est l'histoire d'un parcours du combattant pour accéder à une IVG en plein été, d'un entourage qui se sent plus ou moins concerné et investi, de . C'est l'histoire de la charge contraceptive, des violences médicales et gynécologiques, du corps des femmes sur lequel tout le monde a un avis.



Après son avortement, Violette ne comprend pas pourquoi elle se sent si mal, avec cette tristesse qui l'accompagne constamment. La psychologue qu'elle rencontre lui conseille d'écrire une lettre à ce Bloblop, cet embryon qui fait désormais partie de son histoire.



C'est une histoire banale, intime et universelle, mais dont on parle si peu, et souvent sans nuance ni entre-deux. Léa Castor inscrit ici parfaitement sa volonté de faire sauter le tabou et de sensibiliser les proches et les soignants à la difficulté et aux ambivalences qui surviennent parfois face à l'avortement. Et puis, quand on commence à en parler finalement, même un tout petit peu, même à demi-mot, on se rend compte qu'on est nombreuses à avoir cette expérience, unique, gravée dans notre parcours.



Avec ce livre magnifique (parlons des illustrations splendides, toutes en profondeur), Léa Castor parle à nos coeurs et à nos ventres. Et la préface de Laura Berlingo, qui plante le décor. Bouleversant. Et si utile ❤

@mubychaa sur tiktok et insta

Le but de la bd était bien de montrer à quel point un avortement est difficile mais pas seulement mentalement et physiquement… il y a aussi les difficultés qui sont mises sur la route de ces femmes lorsqu’elles s’adressent aux institutions qui sont censées les soutenir et les guider dans cette épreuve.

Elle décrit également la réaction différenciée de l’homme du couple qui accompagne sa copine dans cette épreuve et qui n’arrive pas à réellement se mettre à sa place sans ressentir rien qu’un simple soulagement plus qu’autre chose… Les femmes ont vraiment à subir des choses que certains hommes n’arrivent même pas à percevoir et à saisir.

Même si on voit comme la procédure à laquelle elle a dû faire face ici en France est parfois semée d’embûches… on ne peut maintenant même plus en exiger un tel protocole dans certains États américains…

En tout cas, je vous recommande de découvrir cet ouvrage percutant et sensibilisant…
Lien : https://www.instagram.com/p/..

A ceux qui disent "Mais non, voyons, une femme ne peut pas être scientifique", ce livre est une bonne petite claque. On y trouve le portrait de 12 chercheuses, enseignantes-chercheuses et ingénieures, toutes spécialisées dans les sciences du numérique (green computing, algorithmes, IA, neurosciences cognitives...). Sous forme de BD, elles relatent leur parcours (études et difficultés à accéder aux hautes études scientifiques. Ce point est d'autant plus intéressant que leur âge va de la vingtaine à la soixantaine, les premières ayant été plus favorisées que les dernières), leur travail et leur vie en-dehors de leur profession (vie de famille, hobbies... donc obligées de se justifier de ne pas être que des scientifiques, chose qu'on ne demanderait pas à un homme).

Là où le bat blesse, en ce qui me concerne, c'est que pour certains profils, je n'ai absolument pas compris ce qu'elles faisaient, ni l'utilité concrète de leurs études/travaux. Il est vrai que je ne suis pas scientifique, ça ne m'a jamais intéressée. Mais je comptais justement sur cette bande dessinée pour faire la lumière sur certains métiers. Je pense qu'elle est un peu difficile pour le niveau collège, elle serait plutôt adaptée à des lycéens.

Un roman graphique intime et vrai, sur toute la "nuance" (pour reprendre le terme de la professionnelle qui a écrit la préface), de ce qu'engendre une IVG.

D'accord, c'est un droit, un choix (et quel choix !), et c'est une chance extraordinaire. Mais quand ça nous arrive, il y a aussi tout ce qui va avec : la surprise, la peur, l'incompréhension des proches, le soutien d'autres, l'amour, le soulagement parfois et puis la perte, à tout jamais.

Chaque femme vit ce moment différemment, mais moi je me suis reconnue dans ce terrible paradoxe qu'engendre le fait d'être enceinte, alors que ce n'est pas le bon moment. Et toutes les émotions qui vont avec et qui se mélangent au plus profond de soi. Merci Léa 🤍

Elles sont 12, elles sont passionnées, et elles travaillent sur l'intelligence artificielle, la cybersécurité ou la réalité virtuelle. Cette très chouette bande-dessinée produite par le CNRS nous présente leur parcours et leurs travaux de manière très simple et pédagogique et avec aussi énormément d'humour.

Léa Castor, l'illustratrice de ce recueil qui s'y connait aussi peu en informatique que nous, parvient a instaurer une complicité immédiate avec les lecteur·rice·s, et rend accessible des recherches de haut-vol. Les portraits d'informaticiennes qui en résultent sont passionnants et sauront toucher les lycéennes (et les lycéens !) en leur montrant concrètement la multitudes des options qui s'ouvrent à elles dans ce domaine fascinant.
Lien : http://www.super-chouette.ne..

Émouvante et touchante, entre larmes et sourires cette BD relate le parcours erratique de l'avortement à travers des images. Et comme une image vaut mille mots, les Éditions Leduc Graphique avec Léa Castor pose le contexte teinté de bleu et de rouge sur des maux de la société à travers les yeux féminins. Avorter n'est pas simple, psychologiquement, médicalement... Rien n'est anodin et c'est souvent le genre féminin qui se débat et bat pour sa propre liberté corporelle ; le concubin ou petit ami se sent moins concerné et pourtant ! Jugée, critiquée, subissant les violences gynécologiques, entourage souvent trop intrusif et incompréhensif, le séquelles demeurent. L'IVG est une perte où il faut prendre le temps nécessaire pour faire son deuil, une sensation de perte de contrôle de son corps. Dans cette BD bienveillante, Violette nous raconte son parcours, le parcours de millier voir de millions de femmes... Alors je n'ai qu'un mot à dire : Mille merci (oups deux ^^).

Très déçu de ce livre,la thématique m'intéressait car je n'ai jamais lu de bd qui traite de ce sujet.Mais la structure de l'intrigue m'a paru un peu brouillon,on slalome entre des moments où le personnage principal s'engueule avec son copain et où on a l'impression que leurs couple va se briser et des moments où ils sont en symbiose totale,là encore c'est le lot de tout couple mais là ça manque de subtilité et de nuance. J'ai la désagréable impression d'une bd fourre tout qui aborde trop de terme en même temps et d'une manière peu subtile (violence obstétricale,révolte patriarcale,copain renfermé émotionnellement..),plein de terme qui énoncer comme ça paraisse logique vu la thématique abordée mais qui sont mal utilisées dans l'intrigue.

Un travail de résiliants, une thérapie de groupe, une façon de voir les choses autrement et surtout de positiver avec des retours d’expériences … Un superbe projet dont la poésie bouleversera beaucoup d’entre nous ! Bravo !
Lien : http://www.bdencre.com/2019/..