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3.42/5 (sur 66 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Léa Chauvel-Lévy est journaliste, écrivaine et critique d'art.

Après avoir étudié la philosophie politique et éthique à la Sorbonne puis à l’École des Hautes Études en Sciences sociales (EHESS), elle est directrice des résidences LVMH Métiers d’Art, directrice de publication et commissaire d’exposition indépendante.

Elle a été chroniqueuse culture à la radio et a écrit pour différentes publications.

Elle est aussi écrivaine, on lui doit d’ailleurs un premier roman, "Simone", paru aux Editions de l’Observatoire en août 2021. Son deuxième roman, "Une demande folle", est paru en février 2024 aux Editions JCLattès.

Son premier documentaire pour France TV porte sur "La Naissance de Vénus" de Botticelli dans la culture populaire.

Elle habite à Paris.

X : https://twitter.com/LeaChauvelLevy
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Elle adorait ces moments où les gestes remplacent les mots. La tendresse se loge dans des recoins rarement habités.
(p. 61)
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Elle [Simone] avait été protégée. Par ses parents, par la vie. Peut-être avait-elle trop les mains propres pour apprécier toute la violence des Dada.
Breton avait, lui, senti de près les odeurs purulentes des plaies ouvertes.
Un jour, elle lui demanderait de lui raconter.
L’hôpital de Nantes où il fut infirmier. Le 17e régiment d’artillerie. L’hôpital psychiatrique où il vint en aide à des soldats qui avaient vu de trop près le feu. Et l’hôpital du Val-de-Grâce où il avait rencontré Aragon. Dada était né du sang et tentait de respirer à nouveau par les mots. Dada ne la touchait pas parce qu’elle avait été préservée. Parce qu’elle avait dormi dans du coton égyptien alors qu’ils étaient boueux et poussiéreux livrés à leurs cauchemars sur un lit de camp. (p. 88)
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J’ai annulé mes impératifs pour sauter dans un train, comme on rejoint son destin, tout le reste devenu caduc. Je suis dans le train matriciel, je me liquéfie. Je n’ai plus d’ossature dans ces moments là.
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Simone ouvrait tous les livres qui étaient à sa portée. Elle en avait lu un certain nombre, et se reconnaissait une affinité avec leur propriétaire. Voit-on le monde de la même façon lorsqu'on lit les mêmes ouvrages ? Est-on destiné à être amis quand sur sa route on a aimé les mêmes personnages ? Elle eut soudain envie de discuter avec Soupault du Lys dans la vallée et savoir ce qu'il pensait de Mme de Mortsauf. Candide ? Prude ? Au fil des années, elle avait observé que la lecture qu'en avaient faite ses interlocuteurs était révélatrice des rapports qu'elle entretiendrait ensuite avec eux. (p.96)
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Que pouvait-elle attendre de ces personnes qui se disaient "négativistes" ? Ils refusaient l'idée du progrès, se définissaient comme des " râleurs littéraires" et s'écriaient à tue-tête qu'ils désiraient abolir le désir. Avec, pour seule devise, la provocation immotivée. Ce qui, au mieux, amusait Simone; au pire l'agaçait.
Au fil de la soirée et d'une discussion avec l'un d'entre eux, au fond de la salle, elle adoucit son jugement: ils se réunissaient pour outrepasser la guerre qui avait émacié l'Europe. 9 millions de morts....8 millions d'invalides. Les essais littéraires étaient une tentative de réponse aux bombes qui avaient explosé. La guerre était partout et courait entre les lignes, mais ils n'en parlaient jamais directement. C'était un principe qu'ils s'étaient donné. La guerre était devenue la grande absente de leurs textes, mais, insidieusement, elle les régissait. (p. 19)
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Lorsqu'un homme me disait qu'il m'aimait, je souffrais en silence et les joues mouillées, je me demandais comment on pouvait m'aimer sans me faire mal. Je découvrais que l'on pouvait me protéger et cette reconnaissance me faisait me décomposer, parce qu'il était inédit de m'aimer sans faire de moi une victime.
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Mais ils [André Breton et Simone ..] avaient le même intérêt pour la peinture, accueillant tous deux la modernité à bras ouverts et nourrissant un amour immodéré pour Mondrian, une bouffée d'air pur après des siècles irrespirables de belle peinture. C'était cela qui réveillait Simone de ses torpeurs chroniques : l'expression artistique, cinglante, novatrice, volontiers marginale. Elle ne connaissait pas, en art, la frilosité et la tiédeur et toute sa vie-de son quotidien au choix de ses amis-était consacrée à se tourner vers un monde nouveau, plus radical et méconnu. (p. 83)
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Elle était cet oiseau migrateur qui ne demandait qu'à voler au-dessus des maisons, changer de regard sur le monde en gagnant d'autres territoires. Pour le moment, elle jouait à l'enfant docile, faisait le dos rond et se risquait, parfois, à évoquer la chose politique-Emporter dans ses valises "Le Capital" était déjà une sorte d'affront. Comment ses parents auraient-ils pu adhérer à Marx, lui qui appelait la révolution ? Simone avait un matin posé le livre sur la table lors du petit-déjeuner, comme pour affirmer une liberté d'esprit. Ils avaient regardé l'objet de provocation d'un oeil torve, restant silencieux, mais elle avait compris qu'ils n'en pensaient pas moins. Elle emportait ainsi partout où elle allait ses neuf cents pages comme pour clamer symboliquement son indépendance. Elle espérait par cette lecture se rapprocher encore un peu plus de Breton. Elle qui lui connaissait une fascination pour la pensée anarchiste, ayant adhéré au drapeau noir. (p. 45)
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Aux yeux de la jeune femme qu'elle était, Adrienne [Monnier] était d'une modernité absolue: radicale, belle de surcroît, incarnant plus encore la Liberté que celle qui avait guidé le peuple. Fascinée par cette amazone des temps modernes comme par l'endroit, Simone s'y rendait chaque semaine. Elle allait se balader dans les rayonnages et discutait avec les clients dont elle connaissait pour la plupart le prénom.
Quelques semaine plus tôt, elle avait assisté à une rencontre entre Paul Valery, Francis Poulenc et Erik Satie.
(...) De ce bouillon interdisciplinaire, elle se sentait infiniment proche. (p. 44)
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[ A propos Des Champs magnétiques ]
L'exemplaire lui avait été dédicacé par Breton qui profitait de ces quelques lignes pour lui expliquer que ce texte avait été écrit en hommage à Jacques Vaché, qu'il avait rencontré alors qu'il était infirmier à Nantes. Il l'avait soigné, l'avait choyé, par les mots. Leur amitié avait perduré jusqu'à sa mort, par overdose. Breton était persuadé qu'il s'était agi d'un suicide. Il l'avait tenu en estime pour avoir fondé le "groupe des Sars", un petit journal parfaitement ubuesque où l'on malmenait convention et ordre moral. (p. 61)
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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