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Citations de Lea Herbreteau (14)


— C’est comment, d’essayer de se suicider ? […]
— C’est… bien. C’est agréable.
Elle ne dit rien. Pour une fois, elle conduit calmement.
— C’est comme quand tu fais un gros truc à bouffer et que tu te barres sans faire la vaisselle.
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Je n’éprouve pas de vide. Je suis le vide. Il était d’abord à côté de moi, une image flottante, une forme translucide et chuchotante. Il grouillait dans ma nuque, s’approchait pas à pas. Et un matin, je crois que le vide était en moi. Dans mon ventre. Dans ma poitrine. Dans mon cou. Je n’étais qu’un coquillage vide. Je pose le médicament sur la langue et me remplis un verre d’eau. J’ignorais que de tourner le robinet puisse être aussi douloureux. Mon corps entier me supplie de ne pas le faire. Le vide ne veut pas être délogé de mes entrailles. Peut-être que ce vide fait tellement partie de moi que si je prenais des médicaments pour l’enlever, alors… je ne serais plus moi ?
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Il m’est soudain apparu que j’avais passé ma vie à chercher le bonheur dans la réflexion. Dans le sacrifice, dans le non-dit. Mais eux, tous ces gens autour de moi l’avaient trouvé dans une bière, des bons copains et de la musique.
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Madeleine n'a pas bougé, elle tricote toujours. Mais son corps replet et ses longs cheveux me font penser à un immense tas de crasse et de poussière mouvant incrusté dans le paysage.
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Au début, je ne l’aimais pas. Parce que les gens raides comme moi, ils aiment pas les gens qui ont compris … la simplicité de l’existence.
Théo trouvait pas la vie simple. Mais il essayait d’être heureux et d’accepter les choses telles qu’elles sont. Comme Montaigne il a dit de faire.
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Parce que ce sont les philosophes qui m’ont sauvée. 
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J’aimerais que le rendez-vous soit plus tôt. Parce que pour l’instant, la journée qui s’étire devant moi ressemble à un désert glacé. Vide, froid, sans direction. Un paysage infini où l’ennui règne en maître absolu.
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Et que quand il m’a embrassée, j’ai compris que je ne voudrais plus jamais que personne d’autre ne m’embrasse sur la bouche.
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Il m’est soudain apparu que j’avais passé ma vie à chercher le bonheur dans la réflexion. Dans le sacrifice, dans le non-dit. Mais eux, tous ces gens autour de moi l’avaient trouvé dans une bière, des bons copains et de la musique.
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Le bonheur que je cherchais, je l’avais trouvé. Avec toi. 
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Théo, il est devenu mon quotidien. Mon soir et mon matin. Le sucre de mon café. 
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Il insiste sur ce mot. Mélancolique. Comme si c’était une maladie vénérienne. 
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Même si j’allumais, je ne verrais que l’obscurité. Qu’un paysage aux tons gris. 
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Toutes les histoires d’amour sont uniques et banales
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Victimes de la barbarie

1921 - 1945 - cette jeune française écrivit un journal, publié en 2008, qui relate sa vie de 1942 à 1944. Pour elle la guerre n'est d'abord qu'un mauvais rêve. Ne pouvant passer l'agrégation, qu'elle préparait à la Sorbonne, en raison des lois antisémites du régime de Vichy sur le statut des Juifs elle est recrutée comme assistante sociale bénévole au siège de l'Union générale des israélites de France (UGIF), elle travaille aussi comme secrétaire à l'Entraide temporaire, un groupe clandestin créé en 1941 aux côtés du Service social d’aide aux émigrants. Arrêtée avec ses parents, son journal s’achève à Drancy le 15 février 1944. Le Journal est constitué de 262 feuillets volants, « couverts à l'encre bleue ou noire et au crayon d'une fine écriture qui se fait de plus en plus hâtive au fil des pages » Ses parents seront déportés en même temps qu'elle à Auschwitz où ils mourront dès leur arrivée. Elle est morte en avril 1945 au camp de concentration de Bergen-Belsen,

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Thèmes : écrivain , barbarie , stalinisme , nazisme , terrorisme , terreur , témoignageCréer un quiz sur cet auteur

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