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Critiques de Leonard Koren (10)
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L'art du bain japonais

Ecrit à destination des occidentaux, L'art du bain japonais est un petit ouvrage qui sera très utile aux personnes se rendant au Japon pour éviter de commettre des impairs. Il permet aussi de connaître les douze étapes du bain japonais, que l'on retrouve parfois en littérature japonaise ou en manga.

Les dessins de Suehiro Maruo, très fins et délicats, illustrent parfaitement les propos de l'auteur.
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L'art du bain japonais

Un tout petit livre de quelques pages pour présenter le rituel du bain japonais en douze délicieuses étapes : la première, c'est l'envie de prendre un bain et la dernière, c'est l'après-bain, moment pour profiter au mieux de la relaxation obtenue, méditer ou rêver.



Tout petit livre, dont chaque étape est illustrée avec finesse et élégance par Suehiro Maruo, qui sait donner à ces gestes quotidiens de l'intime, une dimension de continuité, de permanence, de partage avec l'autre d'un aussi simple bonheur.



Une activité quotidienne et pragmatique, qui grâce aux talents conjugués de l'écrivain et de l'illustrateur nous fait basculer dans un monde de douceur, où la poésie émane d'une simple bassine et de quelques effluves d'eau chaude et froide et laisse un sentiment de nostalgie
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Wabi-sabi à l'usage des artistes, designers, ..

Une référence sur une idée japonaise essentielle !







J’ai dévoré ce petit livre (en 1h) qui fait une tentative pour cerner un concept que les japonais, qui en sont l’inventeur, n’arrivent pas à définir. Fallait-il ne pas être japonais pour pouvoir le conceptualiser ?

Une première chose, cocasse : Leonard Koren est un théoricien de l’art de formation architecture. Il n’a construit dans sa carrière… qu’une maison de thé ! La maison de thé est justement l’architecture idéale pour causer du wabi-sabi, ce qu’il fait dans son petit livre. La cérémonie et la maison de thé sont deux choses primordiales pour comprendre le wabi-sabi.

Ayant fait de longues études artistiques, j’ai donc été touché par ce livre car il parle d’une notion que je mettais en oeuvre dans ma pratique picturale… sans même en connaître le sens !



L’idée du wabi-wabi c’est d’abord une idée révolutionnaire, car autant en Occident le modernisme renversait le classicisme, autant le wabi-sabi japonais renversait l’idée de perfection chinoise dans les arts, au quinzième siècle. Et pourtant ! Comme l’auteur le démontre dans un tableau comparatif des deux styles… modernisme et wabi-sabi s’opposent fermement !

Mais son idée s’est cristallisée dans la cérémonie du thé, puis diffusée dans chaque « voie » artistique que connaît l’archipel nippon.

Le wabi-sabi, par exemple, c’est la beauté dans la laideur, dans l’imperfection, dans ce qui est cassé puis recollé, mais c’est aussi le retour à une vie très simple, proche de la terre, où chaque personne, qu’importe son costume et ses titres, revient à compter comme un simple être humain, parmi d’autres et au sein de l’univers… Tout s’efface et pourtant se manifeste dans l’esprit wabi-sabi.



Le wabi-sabi plonge évidemment ses racines dans le bouddhisme zen, le taoïsme, le chan chinois… et l’observation silencieuse de la Nature. Je ne vais pas tout étaler du wabi-sabi, d’autant que c’est vraiment un petit ouvrage sur ce style esthétique et spirituel.

Cependant, Page 47 on lit ceci : « On peut qualifier le wabi-sabi de système esthétique « complet ». Il offre une approche intégrée de la nature ultime de l’existence (métaphysique), une connaissance sacrée (spiritualité), un bien-être émotionnel (état d’esprit), un comportement (moralité) ainsi qu’une perception visuelle et tactique des choses (matérialité)« .



Je trouve que le pari de Leonard koren d’expliquer un concept que les japonais n’arrivent pas à mentaliser mais à ressentir, est réussi : l’auteur nous montre au début que la tentative va être ardue, et pourtant, il dénoue, simplement, le fil de l’histoire de cette pensée et par des analogies fructueuses, arrive à toucher du doigt, avec une justesse plutôt fine, l’idée du wabi-sabi. Disons qu’on ressort de cette lecture avec une idée quand même plus précise du wabi-sabi.

Foncièrement, je crois donc qu’avec ce livre, on a là un ouvrage essentiel pour comprendre en grande partie ce qui fait l’âme japonaise; c’est une vraie référence et un coup de coeur pour moi. Tout bouddhiste et tout artiste pourra être saisi par les propos de Leonard Koren – en somme, « Wabi-sabi à l’usage des artistes, designers, poètes & philosophes » mérite infiniment d’être plus reconnu et lu.

C’est un petit livre dans lequel je crois que je vais me replonger de temps en temps, histoire de saisir à travers cet arôme ce qui fait « l’esprit japonais » si cher au bouddhisme zen…

Ajoutons que ce livre de Leonard Koren est parsemé de diverses photos N&B mais elles ne m’ont pas toutes touché.

Enfin, une suite doit paraître en juin 2018, qui approfondira cette notion si japonaise… j’espère bien la lire !



Je vous recommande vivement cette lecture ! Alors bonne lecture !



Zui Ho.
Lien : https://livresbouddhistes.wo..
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Wabi-sabi à l'usage des artistes, designers, ..

S'il faut faire abstraction de la façon parfois maladroite - problème de traduction ? - dont le texte est rédigé, le texte n'en reste pas moins une des meilleures approches du concept de Wabi-Sabi. Clair et concis, l'ouvrage permet de comprendre les tenants et les aboutissants de ce dernier, n'omettant pas de le contextualiser historiquement. L'auteur illustre son propos par des exemples simples et parlants ainsi que par des photographies en pleine-page.
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Wabi-sabi : Pour aller plus loin

L’indispensable suite ! Vive le Wabi-sabi ! Merci Sully !







Les extraordinaires éditions Sully publient la suite tant attendue du premier ouvrage traduit en français ayant pour sujet la notion de wabi-sabi, à ma connaissance.

Introduction : « En 1994, j’ai présenté « wabi-sabi » dans un livre intitulé Leonard KOREN – Wabi-sabi à l’usage des artistes, designers, poètes & philosophes. J’y énonçais que le « Wabi-sabi est la beauté des choses imparfaites, impermanentes et incomplètes. C’est la beauté des choses modestes et humbles. C’est la beauté des choses atypiques ». J’affirmais également que le wabi-sabi était l’une des sensibilités esthétiques spécifiques de la civilisation japonaise« . C’est ainsi que s’ouvre ce second volume que Leonard Koren écrit au sujet du Wabi-sabi.

Leonard Koren s’attache ici, dans ce livre publié en 2015 en anglais, à bien définir, dans toutes les dimensions qu’ils recouvrent, les deux termes japonais du wabi-sabi, un peu comme une sorte de rétropédalage, avant de les situer matériellement.

Dans cet opuscule, de nouveau, nous retrouvons des photos illustrant le concept en question. Ces photos servent à nous faire faire le parallèle avec les idées de l’auteur. Comme pour le premier tome, il faut également relever le caractère singulier du papier utilisé, à la fois des pages et de la couverture. Bref, ces deux bouquins sont de petits joyaux…!



Et de nouveau également, bien que le nombre de pages soit faible, Leonard Koren, s’il a un talent certain pour l’écriture, a tout autant de difficultés qu’il y a 11 ans derrière lui pour définir ce satané wabi-sabi. Il en définit l’esprit dans le volume un, il en définit la lettre dans le deuxième.

Il rappelle d’abord les grandes lignes du volume un : « On peut qualifier le wabi-sabi de système esthétique « complet ». Il offre une approche intégrée de la nature ultime de l’existence (métaphysique), une connaissance sacrée (spiritualité), un bien-être émotionnel (état d’esprit), un comportement (moralité) ainsi qu’une perception visuelle et tactique des choses (matérialité)« .

Ce volume « pour aller plus loin » est toutefois écrit dans le même style et état d’esprit que le premier : les 11 années d’écart ne se ressentent pas. Leonard Koren a parfaitement assimilé ce concept qu’il a l’air de maîtrisé aussi bien qu’un maître japonais. Il a pris le temps de réfléchir et d’observer.

Toutefois l’aspect historique et contextuel de l’évolution du concept dans la réalité quotidienne et séculaire du Japon est autrement approfondie (c’est moins devenue un jeu pour la pensée pour Leonard Koren), tout comme l’auteur aborde des points particuliers de sa propre vie qui l’ont amené à cherché cette beauté si singulière…: « Je me rappelai que des amis japonais employaient l’expression « wabi-sabi » pour signifier en un mot une atmosphère d’entropie esthétisée. Voulaient-ils dire « wabi [et] sabi », « wabi [ou] sabi] » ou une synthèse des deux termes ? C’est cette dernière possibilité qui attira mon attention.«



J’ai franchement adoré, goûté ce « sacré-profane », ce « wabi-sabi » insaisissable et qui ne s’exprime parfaitement qu’une fois l’imperfection recherchée… Qui ne s’est jamais dis que « cette vieille poêle, cette vieille casserole, pleine de bosses et de coups, était quand même belle et qu’on ne s’en séparerait pas tant qu’elle servirait », car l’enjeu sentimental existe, mais l’enjeu esthétique aussi ? N’existe-t-il pas une mode, totale d’ailleurs, pour « le neuf retapé à l’ancienne » ? « L’ancien » n’est-il pas joli ? Les rides sur un visage ancien ne rendent-elles pas elles aussi la beauté de l’âme de celle qui les possède, les habite ?

Tout comme son premier essai, je juge cette seconde cartouche terriblement pertinente et essentielle. Pourquoi ? Parce que nos intérieurs et extérieurs sont moches. Le règne de verre et d’acier du monde moderne, faussement dépouillé, est incroyablement moche. Les japonais savaient faire du moche avec du splendide : les occidentaux en sont incapables. Ils ont enlaidis le monde et l’ont désenchanté. Nos coeurs et nos yeux sont secs. Le monde urbain est perverti et nous fonçons droit dans le mur. La décadence règne et le monde occidental creuse sa propre tombe. Si seulement nous avions fait perdurer le charme et la beauté époustouflante des arts des siècles passés, la folie ne nous posséderait pas…



Courrez vite acheter les deux tomes de Leonard Koren sur le Wabi-sabi !



Excellente lecture !



Zui Ho.
Lien : https://livresbouddhistes.co..
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Wabi-sabi à l'usage des artistes, designers, ..

Livre qui définit le terme wabi sabi avec un bref historique. Le début est un peu fastidieux, maladroitement écrit, mais l'ensemble comporte des pistes philosophiques intéressantes et qui méritent réflexion, mais je ne comprends pas le titre du livre : quel rapport avec les artistes ? C'est simplement une définition, sans application concrète avec les professions artistiques dont il n'est en fin de compte jamais fait mention. Un peu léger, laisse une impression de "remplissage" malgré la brieveté de l'écrit....
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Wabi-sabi à l'usage des artistes, designers, ..

Petit traité d'esthétique japonaise, présentant un concept fondamental de la culture orientale. Toutefois, la présentation s'avère un brève et laconique, avec un argumentaire un peu superficiel : il s'agit davantage d'une lecture néophyte que d'un spécialiste ....
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Wabi-sabi à l'usage des artistes, designers, ..

Présentation et résumé très détaillés (en français) de l'ouvrage par Stéphane Barbery sur Tropiques japonaises :
Lien : http://www.tropiques-japonai..
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Wabi-sabi : Pour aller plus loin

Complément au premier "tome" du même auteur, ce livre s'efforce d'entrer davantage dans l'historique de cette esthétique (le wabi-sabi) pour essayer d'en extraire son origine et son dogme. Très facile à lire, il donne envie de se plonger réellement dans la culture asiatique, à l'instar des expressionnistes de la fin du XIXème siècle.
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Wabi-sabi : Pour aller plus loin

Autant le sujet de fond est très intéressante, autant la forme me pose problème. Certes, le concept est difficile à cerner (et donc à expliquer) pour les occidentaux, qu'il faut aborder le sujet par touche, par couche (photo + texte) progressivement.

mais ce deuxième livre avec un historique délayer sur 4 ou 5 pages, une explication du concept sur quelques pages (reprise du premier volume) ... bref c'est mal écrit trop délayer le plus intéressant sont les notes de fin (voir celles du traducteur)
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