AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Leonardo Patrignani (57)


Chacun de nous vit un nombre potentiellement infini de vies. Peu de gens en ont conscience. Vous en faites partie. Mais l'âme qui relie chacune de nos existences individuelles...est une seule. J'ai en moi tous les Thomas Becker que j'ai décidé de ne pas être.
Commenter  J’apprécie          210
Ta vie est un sentier d'ombres et de lumières.
Tu y crois le matin, lorsque tu te réveilles, que tu te laves le visage devant le miroir, que tu marches dans les rues de ta ville, et que tu parles aux gens. Tu en doutes le soir, lorsque dans l'obscurité s'éclaire le théâtre de ton imagination, et que s'animent les acteurs d'une histoire que tu ne peux oublier.
Un battement de cils, un coup d’œil à la fenêtre, une respiration de nouveau régulière. L'orage déjà se calme, les cris joyeux de tes amis montent du jardin.

Mais ce n'est qu'une autre face du dé.
Commenter  J’apprécie          110
"Jenny regarda la route où se levait une violente tempête de poussière. Les familles qui habitaient les petites maisons du village étaient là. Les femmes, les hommes, les enfants, tous s'embrassaient et se tenaient par la main. Personne ne fuyait, personne ne se laissait prendre par la panique insensée qui s'était répandue au coeur de la métropole. Cela n'aurait servi à rien."
Commenter  J’apprécie          90
"_Oui, Jenny je suis à une dizaine de mètre de la route, sur la première partie de la jetée. Devant moi il y a un réverbère et, à quelques pas, un petit escalier qui descend sur la plage.
Alex se tut, tandis qu’une peur nouvelle s’emparait de son esprit.
_Jenny ?
Il respira profondément. Il craignait de perdre le contact d’un moment à l’autre.
_Tu m’entends toujours ?
_Alex, je suis devant le même réverbère, près du même escalier. Exactement là où tu prétends être."
Commenter  J’apprécie          90
Puis elle ferma les yeux, et repensa aux dernières phrases d'Alex.
"Tu es le plus beau rêve que j'ai jamais fait."
"Je n'ai jamais rien éprouvé de semblable."
"Je veux te rencontrer, même si je dois aller au bout du monde."
Ces mots lui avaient réchauffé le cœur ces derniers temps, et la consolaient en attendant le moment qui, selon ses espérances, allait changer sa vie pour toujours.
Commenter  J’apprécie          90
Chacun de nous vit un nombre potentiellement infini de vies. Peu de gens en ont conscience. Vous en faites partie. Mais l'âme qui relie chacune de nos existences individuelles est une seule.
Commenter  J’apprécie          80
Et si notre vie n'était pas tracée d'une seule voie mais d'une multitude de possibilités?
Commenter  J’apprécie          80
"Chacun d'entre eux est une ligne", pensa-t-il, et il se mit à voir chaque personne comme une ligne tracée sur une carte hypothétique. Un gigantesque enchevêtrement de routes qui se croisaient, s'effleuraient, se rejoignaient, et continuaient plus loin. Là, au-dehors, dans les rues du monde, des milliards de directions. Des voies prises de travers par hasard, parfois brutalement interrompues. Il pensa un instant que deux amoureux n'étaient que deux parcours livrés au hasard. Ils pouvaient dessiner les trajectoires les plus absurdes sur une mappemonde, se diriger partout, et ne jamais se rencontrer. Ou alors se croiser, plusieurs fois même, sans jamais se reconnaître. Ils pouvaient prendre le même autobus tous les matins, sans rien savoir l'un sur l'autre. Et ainsi de suite jusqu'à la fin de leurs jours, sans qu'il y ait jamais la moindre interférence entre leurs parcours. Et pourtant, il suffisait de si peu de chose: l'échange de quelques mots, ne serait-ce que fortuitement, et les lignes se rejoindraient comme par magie. Les traits gris des chemins solitaires ne feraient plus qu'une seul route.
Commenter  J’apprécie          70
Et si notre vie n'était pas tracée d'une seule voie mais d'une multitude de possibilités ?
Commenter  J’apprécie          50
Tandis qu'Alex et Jenny s'étreignaient, une lumière éblouissante jaillit du point de leur union, se reflétant sur le triskèle et produisant une étincelle qui illumina et fit vibrer les contours de la réalité environnante. Enlacés dans le noyau de cette explosion de lumière, Alex et Jenny ne pouvaient que sentir la vibration qui émanait d'eux et qui se propageait à tous les gens de la gare.
[...]
Alex et Jenny avaient aboli les frontières spatio-temporelles, ils étaient finalement ensemble.
Ils auraient pu croire que c'était un point final, un aboutissement, mais ce n'était qu'un point de départ.
Commenter  J’apprécie          50
L'élément clé qui provoquait la panique chez les gens était l'absence d'explications.
Commenter  J’apprécie          40
Chacun de nous est capable de façonner sa propre réalité. D'ériger ponts et gratte-ciel, de rendre possible l'impossible. Les causes et les effets n'existent pas. Ce qui existe, c'est un pouvoir au-delà de l’imagination humaine.
Commenter  J’apprécie          40
Au moment même où Jenny atterrissait à l’aéroport Malpensa de Milan, Alex parvint enfin à trouver la clé. Le tourbillon emporta sa pensée au loin, détachant violemment son esprit de sn corps, qui tomba en arrière dans le sable. Ce fut comme un voyage à travers un défilé très rapide de vsages et de paysages. Il entendait résonner un chœur de cris, de lamentations, de pleurs et de rires… Il avait la sensation d’être projeté à la vitesse de la lumière dans un tunnel, jusqu’à ce que tout disparaisse. Le fracas s’arrêta d’un coup. Il était plongé dans le silence.
Autour de lui, tout était noir.
Commenter  J’apprécie          40
― Mais peut-être que je le suis. Que je ne suis qu'un rêve.
― Oui, tu es le plus beau rêve que j'aie jamais fait.
― Les rêves sont destinés à s'évanouir.
― Alors je ne veux pas me réveiller.
Commenter  J’apprécie          40
Tu es un génie, Marco. Tu as une intelligence hors du commun. Tu n'as pas de jambes. d'accord. Mais il y a des gens qui ont des jambes et qui ne prennent aucun chemin dans la vie, qui restent immobiles à végéter.
Commenter  J’apprécie          40
Il s'approcha de la bibliothécaire, qui était retournée à sa table et tapait paresseusement sur le clavier d'un PC.
- Excusez-moi, commença Alex, j'aurais besoin d'un petit service. Est-ce que votre ordinateur est connecté à internet ?
La bibliothécaire, une femme d'une cinquantaine d'années au visage ridé, orné d'un énorme grain de beauté sur la pommette droite, le regarda droit dans les yeux. Elle ne semblait pas vraiment disposée à l'aider.
- Qu'est-ce que tu veux ? demanda-t-elle, en baissant ses lunettes sur la pointe de son nez.
Commenter  J’apprécie          41
La réalité qui nous entoure n'est qu'une des infinies dimensions parallèles.
Commenter  J’apprécie          30
Certains supposent que le cerveau fonctionne comme une antenne en mesure de capter le champ de conscience, mais que ce n’est pas le véritable siège ou la cause de la conscience.
Commenter  J’apprécie          30
La science a encore beaucoup de chemin à parcourir…
Commenter  J’apprécie          30
Voilà ce qu'était cet endroit, pensa-t-elle : un labyrinthe de miroirs, où l'âme se perdait pour l'éternité dans le jeu des reflets, et dont les facettes toujours différentes se chevauchaient confusément.
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Leonardo Patrignani (669)Voir plus

Quiz Voir plus

Au Moulin Rouge

Le Moulin-Rouge, fondé en 1889, est situé sur le boulevard de Clichy dans le 18e arrondissement, quartier:

Montparnasse
Pigalle
Les Halles

10 questions
13 lecteurs ont répondu
Thèmes : Paris (France) , cabaret , moulin rouge , nuits blanches , danse , culture générale , littérature , peinture , cinema , adapté au cinémaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}