Citations de Léonie Bischoff (145)
Les gens souffrent de la folie parce qu'ils ne savent pas quoi en faire. Les artistes s'y plongent, s'en pare comme d'un costume et y découvre d'autres vies.
Que de beauté dans cet album ! Sa philosophie tout d'abord: 'chacun a son talent il suffit de le trouver". Mais aussi un plaidoyer très humain pour l'égalité et le respect de tous les êtres vivants. Une merveilleuse aventure humaine avec des rencontres qui font grandir l'esprit et le cœur! Avec subtilité , chaleur et même humour des sujets aussi profonds que le racisme et l'esclavage, l'exploitation,l'égalité homme/femme, le génocide fait aux indiens, sont traités de façon à être accessibles à tout âge.
Simon,qui pensait n'être que le simplet que sa famille désigne comme tel,va trouver son envol grâce à son institutrice qui croit en lui. Il part pour un très long voyage avec un troupeau de milles dindes afin de les vendre à Denver.
Le graphisme m'a immédiatement séduite, tout comme le petit Simon qui est irrésistible !
Miss Rogers dit que chacun a sa place dans ce monde. Il suffit de la trouver.
La vie seule ne peut satisfaire l'imagination.
Les gens souffrent de leur folie parce qu'ils ne savent qu'en faire.
Les artistes y plongent, s'en parent comme d'un costume, y découvrent d'autres vies.
Pour la première fois, je ne me sens pas étrangère. Je n’ai plus envie de fuir ou de me cacher. Je suis à ma place.
Chaque homme fait émerger en moi de nouvelles émotions, de nouvelles idées. Chaque relation fait naître une nouvelle Anaïs et un nouvel univers. Et chaque Anaïs existe uniquement pour celui qui l’a révélée, tout en inspirant toutes les autres.
Père. Nous avons pris l’habitude de nous voir. Nous nous racontons ces vingt ans qui nous ont séparés. Il est mon double diabolique. La caricature de tous mes défauts. Tissus de mensonges. Nécessité de jouer la comédie. Immense fierté. Quand je l’observe, je dégoutée par mes propres mensonges, et je réalise l’énormité de mon orgueil. Nous nous vantons de nos amours, de nos conquêtes. Sa nouvelle femme est exactement comme Hugo. Bonté parfaite. […] C’est pour ne pas devenir comme lui que j’ai essayé de vivre pour les autres. Il est fier de son tempérament cruel. Et je suis fière aussi… Mon côté Nin, comme di maman. Tout doit être grand, noble. Je ne le vois pas comme mon père, mais comme un homme au charme infini.
J’ai renoncé aux armes à feu quand je m’suis mis à la boisson. J’ai au moins eu assez de bon sens pour ça.
Un homme n’a pas besoin de la bouteille quand il a un ami comme toi, Simon !
Hugo m’avait prévenue de faire attention à ce que mes étincelles enflamment dans l’esprit des gens.
Avec quelle facilité je me glisse d’un personnage à l’autre. Je me sens innocente. Mes mensonges et mes costumes sont ma liberté. Si je ne me crée pas un monde par moi-même et pour moi-même, je mourrai étouffée par celui que d’autres définissent pour moi. Je n’ai plus peur des mensonges. Ma morale n’existe que lorsque je suis confrontée à la peine de quelqu’un d’autre.
Je suis à nouveau hantée par l’intuition qu’il existe un érotisme auquel je n’ai pas accès. L’acte me laisse toujours insatisfaite, malgré l’amour et le désir que j’ai pour Hugo. Peut-être est-il trop sensible, trop féminin ? Ou trop pudique pour oser lui-même explorer sa sensualité ? Je suis lasse de son manque d’expérience, mais je me révolte contre les pulsions bestiales que d’autres hommes m’ont témoignées, et j’aime son innocence. J’aime Hugo, cet homme parfait, et je veux lui être fidèle… Et pourtant… Mes désirs sont trop puissants pour être ceux d’une bonne épouse. Si j’avais été un homme…. Parfois, je rêve d’orgies, ou des baisers d’une femme. Je veux un embrasement complet des corps et des esprits. Le feu couve en moi, mais j’ai peur de le laisser affleurer.
Vous ne comprenez pas qu’il existe d’autres vérités. Chaque homme à qui j’ai fait lire mes textes a tenté de changer mon écriture. Écrire comme un homme ne m’intéresse pas.
Pourquoi ne puis-je jamais tendre vers une seule direction ?
Avant vous, je n’avais jamais rencontré une femme qui soit à la hauteur de mon imagination. – Anaïs Nin s’adressant à June Miller
C'est cette image qui apparaît tout le temps quand je ferme less yeux... et qui me réveille la nuit.
On a toujours peur la première fois. Ne t'en fais pas.
Je voudrais être bonne... Je ne veux rien détruire.
- Il faut détruire pour pouvoir créer.
- Pas si l'on ne crée que du rêve.
S'il est difficile de naviguer sur la mer des mensonges, je garde l'image positive d'une Anaïs qui parvient à manœuvrer son bateau et à gonfler ses voiles.
Léonie Bischoff