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Jean-Daniel Brèque (Traducteur)
EAN : 9782841725113
508 pages
L’Atalante (20/08/2010)
3.3/5   189 notes
Résumé :
Quentin Coldwater est comme tous les adolescents : mélancolique, incompris, prisonnier d’un monde désespérément barbant. Et voilà que sa vie est transformée du jour au lendemain quand il est recruté par Brakebills, une école conçue pour former les magiciens tels que lui. De quoi lui faire oublier Brooklyn et même les Chroniques de Fillory, les romans de fantasy où il se réfugiait pour tromper son ennui.
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Critiques, Analyses et Avis (46) Voir plus Ajouter une critique
3,3

sur 189 notes
Premier tome d'une trilogie.


La magie existe en ce bas monde mais reste discrète (à l'instar de celle de l'univers de Rowling, puisque la quatrième de couverture s'en réclame). Quentin Coldwater, jeune surdoué et désabusé se voit invité à passer les tests de la très sélecte Brakebills et à les réussir. Sa scolarité sur 4 ans avec en filigranne, Fillory, un monde imaginaire à la Narnia qui a baigné l'enfance de Quentin et qui va s'avérer plus réel que prévu et une incursion dans le monde réel : Que faire quand on peut tout faire ?


Je suis venu au roman après avoir vu la série sur SyFy. Et j'avoue qu'au final la série a bien restitué l'ambiance du livre assez "sex, drugs and pas rock'n roll".
J'ai été dès le début happé par l'atmosphère du livre, très addictif, même si on n'a pas ce petit côté enchanteur intemporel de la magie des romans HP. Au contraire, l'auteur a voulu et réussi à décrire son univers dans un monde beaucoup plus réel, désenchanté et matérialiste à l'Urban Black Fantasy (Bon en même temps, avec de tels pouvoirs dans la réalité, les magiciens auraient déjà pris le contrôle de la planète au lieu de la laisser s'enfoncer comme en ce moment).


Quentin est un petit con imbu de sa personne et on le ressent bien. Elliot est en pleine débâcle et part à vau l'eau, Alice est paumée et pleine de fêlures et on le ressent bien.
A la différence de la série, Julia et les sorciers pourris ne sont presque pas abordés. Dommage. Tout comme l'histoire de Penny, réduite à la portion congrue. Je trouve que pour le coup, la série SyFy a réparé ces manques dans le roman.


Un très bon divertissement qui tire un peu sur la fin (dernier quart moins intéressant, quand les poussins quittent le nid) avec quelques pistes narratives insuffisamment explorées mais qui nous plonge dans un univers magique très actuel un peu glauque très sympa à découvrir.
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Commençons par la fin : je n'ai pas réussi à achever ma lecture. Arrivé à plus de 60% du bouquin (soit plus de 300pages) je cherche encore la porte d'entrée : j'ai l'impression de m'être fait balader, de saut de puce en circonvolutions sans jamais rentrer dans l'histoire d'où une note désastreuse pour ce livre.
Pourtant les critiques m'avaient fortement donné envie. Comme beaucoup, entendre parler d'un « Harry Potter pour adultes » m'avait fait saliver… mais cette salive ne s'est révélée qu'eau de boudin !
Alors Ok pour le parallèle avec le sorcier à binocle mais un peu plus de nuances auraient été bienvenues :
un jeune qui grandit parmi les non magiciens, élevé par des parents, qui certes ne sont pas morts, mais qui l'ignorent royalement.
une école d'initiés à laquelle on n'accède que sur invitation et qui est dissimulée aux yeux des non magiciens
une répartition par disciplines magiques selon ses compétences (physique, naturels, pyrotechniques) avec un lieu de vie pour chacun
un sport « national » : ici la barbouze au lieu du quidditch
Bref… c'est un peu trop en miroir pour moi. Ca m'a limite mise en colère : l'impression que Lev grossman ne s'était quand meme pas trop foulé pour créer son univers.
Pour ce qui est du « pour adulte » alors là franchement non ! Il ne suffit pas de donner quelques années supplémentaires à son personnage, de le sexualiser à coup de mots grossiers et de le faire picoler toutes les 4 pages pour rendre quoi que ce soit plus « adulte »
Pour finir sur la forme, je vous avouerais que Lev Grossman m'a profondément fait ch*** .
Son livre oscille entre structure de phrases dignes d'un enfant de CM2 (je vous invite à compter le nombre de fois où l'auteur commence ses phrases par « un jour »… voire même ses débuts de chapitres... bof bof bof quand même) et métaphores pompeuses qui diluent et alourdissent le propos inutilement.
Sans parler de l'emploi ponctuel de mots tout droits sortis du petit robert, comme pour dire « si si, je suis un écrivain, regardez j'ai lu le dictionnaire ».
Par exemple :
« un jour, il monta en haut de la tour d'horloge et passa l'après midi à regarder l'énorme balancier rouillé osciller de droite à gauche, suivant le mouvement complexe des rouages massifs qui tournaient et s'entrainaient les uns les autres, poursuivant leur syllogisme mécanique jusqu'à ce que l'éclat du couchant inonde le cadran et lui en montre une image inversée »
En résumé : il passa l'apres midi planqué dans la tour à s'abrutir du mouvement de balancier… mais j'imagine que 6 lignes pour le dire c'est mieux !
Une autre ? Ne boudons pas le plaisir…
« Au bout du compte, il passa 5 jours chez ses parents et, l'espace d'un instant, alors qu'il montait les marches du perron et humait une senteur qui lui était familière, un mélange de graillon et de térébenthine, de tapis d'orient et de poussière, alors qu'il retrouvait le sourire dentu et exaspéré de sa mère, la bonne humeur un peu forcée de son père, il redevint celui qu'il était naguère en leur présence et éprouva l'attraction gravitationnelle du petit garçon qu'il serait pour toujours dans les tréfonds de son âme »
AU SECOUUUUURRRRRSSSS !!!!!
10 lignes ! 10 lignes pompeuses pour dire qu'il se sentit comme un petit garçon en passant la porte de chez ses parents ! mais AU SECOURS !

Je m'aperçois que j'ai largement développé la forme grotesque du livre, mais, bien que ne voulant pas faire une critique à rallonge, il me faut dire quelques mots du fond, de l'histoire.
C'est simple : je ne sais pas de quoi parle le livre !
on survole tout, ne développe rien… Je vous met au défit de dessiner brakebills, ou de me raconter ce qu'on y apprend précisément, à quoi ressemble un cours, qui sont les autres élèves de cette école ormis les physiques…
Quand à l'intrigue… quelle intrigue ?
A chaque fois que je me suis dit « ah voilà, il va se passer quelque chose »… non… rien… on vide le bébé avec l'eau du bain !
Le livre « les magiciens » est apparu dans une enveloppe mystérieuse… puis plus rien
Le fauve est apparu… puis plus rien malgré la mort d'une élève...
Julia est réapparue… puis plus rien malgré sa déchéance….
on apprend que le frère d'Alice est devenu un niffin… plus plus rien…
On leur incruste un démon sous la peau… puis plus rien…
Quand donc j'ai lâché « les magiciens », à plus de 60% du livre je le répète, Je ne savais toujours pas quelle était la spécialité de Quentin (et pour tout dire, maintenant je m'en fous), je ne sais même pas ce qu'il est vraiment capable de faire... les physiques avaient quitté cette école qui finalement ne les forment à rien, ne foutaient rien de leur vie, buvaient, se droguaient et baisaient comme des kangourou (mais là encore, n'est pas american psycho qui veut !)
C'est TRES TRES rare que je ne finisse pas un livre. habituellement, même quand ça part mal; je m'accroche, me disant toujours qu'il faut laisser sa chance au produit, que ça va venir… mais là c'est pas venu. Jai le sentiment qu'on s'est royalement foutu de ma gu***.
On m'a appâté avec un outrageux mensonge, on m'a fait des promesses non tenues…
Bref : je ne recommanderais la lecture de « les magiciens » à personne… sauf peut être à une personne que je n'aime pas ! :p
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Un hommage puissant aux titres légendaires, Harry Potter et Narnia en tête, mais d'une subtilité tout à fait remarquable. C'est aussi et surtout un récit bien plus sombre qu'il n'y paraît au premier abord, et un questionnement sur la fin de l'innocence, du passage du monde de l'enfance au monde des adultes absolument touchant et subtil.
Ici la magie n'est pas seulement auréolé de son aspect merveilleux. C'est avant tout le produit d'un labeur acharné et destructeur, source d'ennuis et de dépressions créatrices.
Du grand art. Réellement. Autour d'une trame somme toute classique, le traitement est tel qu'il est novateur pour ce type de lecture.
Aussi inattendu que vertigineux.
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Quentin a dix-sept ans, un gros cerveau, une certaine tendance à la rumination et, comme tous les jeunes gens de son âge, il se fait chier à mort. Ces deux seules passions dans la vie sont l'illusionnisme et « Les chroniques de Fillory », des romans de fantasy qu'il adorait étant enfant. Pas des passe-temps très matures, il faut l'admettre, et qui n'aident guère à attirer les filles. Sa vie change du jour au lendemain quand il se retrouve à passer un examen pour rentrer dans la prestigieuse et très secrète école de Brakebills. Pourquoi secrète ? Car Brakebills est dédiée au plus étrange de tous les enseignements, la magie, la vraie de vraie ! Et Quentin fait partie de la petite élite des magiciens potentiels capables d'y entrer. Bien entendu, Quentin ne se tient plus de joie et voit dans sa nouvelle vie l'opportunité de devenir enfin quelqu'un, de s'arracher à la médiocrité de sa condition de petit étudiant neurasthénique et – pourquoi pas ? – d'accéder à cette chose mystérieuse et insaisissable que l'on appelle le bonheur. Mais la réalité est cruelle pour les rêves adolescents et la magie se révèle un labeur dur et ingrat. Quant à la destinée héroïque tant espérée par Quentin, elle pourrait prendre un tour plus amer que tout ce que le jeune homme aurait pu imaginer…

J'ai lu « Les Magiciens » de Lev Grossman un peu par hasard, après avoir épluché les dernières critiques d'une amie. J'avais besoin d'une lecture facile et peu prise de tête. Bon, je me suis un peu trompée sur la marchandise, car « Les Magiciens » s'est révélé plus ambitieux que je ne le pensais et pas seulement un sous-Poudlard honnêtement divertissant. Contrairement aux aventures du petit sorcier binoclard, la trilogie de Lev Grossman s'adresse clairement à un public adulte avec son lot de thématiques plus matures et un point de vue sur la jeunesse beaucoup plus acide. Les personnages principaux du roman ont de dix-sept à vingt ans : il faut comprendre par là qu'ils baisent, fument, boivent, se droguent et sont en général d'un égocentrisme ahurissant. Globalement agaçants donc mais de façon réaliste, si on accepte le fait que la plupart des adolescents sont des petits cons. La partie du roman consacrée aux études de Quentin est plutôt intéressante, mais le livre gagne surtout en intérêt quand les jeunes gens quittent le cocon de Brakebills pour affronter le vaste monde, forcément décevant après les merveilleuses promesses de l'école. Faut dire que des études de magie, ça ne permet pas d'embrasser un grand nombre de carrières professionnelles… Et pourquoi se donner la peine de bosser quand on peut tordre la réalité à sa volonté ?

Des thématiques intéressantes donc autour du mal-être, de l'ennui, de la dépression et de la recherche du bonheur, doublées d'une façon très originale d'aborder le monde de la magie. Dommage que le récit souffre de quelques longueurs et d'une fin en queue-de-poisson un peu décevante. A la réflexion, peut-être suit-elle la logique de fuite en avant qui sous-entend tout le roman, mais c'est quand même agaçant de constater que, arrivé au terme du récit, le personnage principal n'ait pas évolué d'un iota et s'obstine à commettre les mêmes erreurs. Une bonne découverte tout de même dont je lirai rapidement la suite.
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Que d'élogieuses critiques entouraient ce livre! Lorsque je l'ai commencé, j'étais persuadé à coup sûr de lire un bouquin qui allait me plaire. Si cela ne suffisait pas, il restait encore la quatrième couverture qui parlait d'un "Harry Potter pour adultes", et Dieu sait que ce genre de références, ça me fait un petit quelque chose... (mais rassurez-vous, nous y reviendrons, et ce sera sale)

S'il y a une chose que l'on ne peut reprocher aux Magiciens de Grossman, c'est l'originalité de sa structure et disons, l'ambition générale de son récit. On est face à une histoire très, très référencée: on tire franchement du côté de Narnia, et un peu du côté Harry Potter. On pourra presque s'amuser à faire quelques comparaisons entre chaque oeuvre, et c'est aisé car souvent assez frappant. Mais de ces références, même si elles forment une grande partie du récit, l'ambition de l'auteur se dévoile: la vie ne semble pas être aussi simple que dans les romans, à commencer par un élément rarement présent mais bien réel: l'ennui et la désillusion. On tombe donc devant un vague objectif de décrypter ce qui se passerait si Harry Potter était un personnage réaliste se mouvant dans un univers finalement plus si... Magique que cela.
En fait, à bien y réfléchir, "Les Magiciens" transforme parfois le merveilleux/fantasy d'Harry Potter ou Narnia en fantastique à bien des égards (à commencer par les réactions de Quentin).

Mais là où le bât blesse, c'est que le roman est une purge à lire. Mais alors, j'ai trouvé ça franchement nul. Au vu de l'avalanche de critiques positives qu'il a reçues, je répète que je ne critique pas le lectorat ou les goûts de chacun. Mais c'est mon avis, et attention, ça va mitrailler un peu.
Dans le projet général du livre de présenter quelque chose de réaliste, on se doute que Grossman a choisi de ne pas narrer l'histoire d'un jeune garçon héroïque et plein de bonnes valeurs. Parce que vous voyez, ça ce n'est pas réaliste. Il a choisi donc d'en faire une sorte de magma merdique mal caractérisé, à mi-chemin entre un jeune adulte dépressif et un jeune connard tout court. Alors après, je vous dirais bien que les "anti-héros", pourquoi pas. Mais c'est une notion délicate pour un auteur, et Quentin est juste un "anti-". Lâche, déprimant, ennuyant, égocentrique et absolument antipathique: le suivre sera dans le genre une bonne purge.

Mais alors le pire est à venir. Ce qui est absolument dramatique dans ce récit, c'est l'incapacité totale de l'auteur à ancrer son histoire.
Disons que quand tout un chacun lit un livre, il apprécie normalement un minimum d'ancrage dans le temps et l'espace; et de la même manière dans l'intrigue et les personnages. Et là, punaise, on est vraiment à côté de la plaque. Je lis quand même pas mal de romans, de bien des "genres" et "courants", et un peu d'expérimentation ne me fait pas peur. Mais là, c'est ingérable. J'ai été incapable, tout du long, de me faire une idée claire des lieux ou du moment de l'intrigue. L'auteur a un blocage dès qu'il s'agit de glisser quelques éléments descriptifs. Je pausais parfois quelques minutes ma lecture et me disais: "Attends, là je suis où? Quand sommes-nous? En 3ème, 4ème année? A quoi il ressemble lui? Que sait-on de lui?". Et donc, en faisant un petit effort de représentation, je m'imaginais mes personnages sans visage, dans un univers blanc parce que Grosman n'a pas su gérer une seule seconde son rôle d'écrivain: supporter une histoire suffisamment pour que son lecteur puisse la co-créer avec lui.
Et c'est la même chose, donc, avec les personnages et l'intrigue. On les voit défiler, on ne sait même plus qui est qui. Certains personnages paraissaient importants, et on ne les revoit plus pendant 300 pages. Ce qui fait que lorsqu'ils reviennent, généralement, on s'en branle. C'est encore plus dérangeant pour l'intrigue: on assiste par exemple, dans le roman, au meurtre d'une élève (à cause d'ailleurs d'une niaiserie de Quentin, bien sûr...). Eh bien, croyez-le ou non, ceci a un impact absolument égal à zéro sur l'intrigue. Cette incapacité à faire interagir ses personnages entre eux et avec ce qui fabrique leur vie, ce n'est pas de l'expérimentation littéraire, mais un bon loupé qui pue.

Comme je le dis souvent, "une solitude n'en vaut pas une autre". Et c'est un mantra que je m'applique à exercer de façon quotidienne depuis quelques années, depuis que j'ai pensé cette phrase. Et donc, loin de moi l'idée de critiquer la désillusion et cette fameuse solitude inhérente à Quentin, cette espèce de "blase" existentiel qu'il ressent. Mais les scènes où il boit, se drogue, baise... C'est exécuté avec la maestria de la médiocrité. C'est superficiel et puéril, cela ne dépasse jamais des rouages d'intrigue. S'il est difficile dans le livre de ne pas "ressentir" sa solitude et son mal-être, l'auteur ne s'attarde pas une seconde à nous la faire comprendre. Ce qui, finalement, ne fait que rendre son "anti-héros" plus antipathique et la quête du roman plus loupée encore.

Je conclurai donc en vous disant que non, je n'ai pas aimé "Les Magiciens" de Lev Grossman. Et je ne l'ai pas aimé non pas parce que je n'ai pas perçu sa portée ou que je m'attendais à autre chose, mais parce que je le trouve sincèrement loupé.
Et donc, que ce soit extrêmement clair pour L'Atalante, tous ces points développés soulignent une unique chose: à bien des égards, je trouve Harry Potter bien plus adulte que ne le seront jamais ces livres.
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Parfois, il éclatait de rire sans raison précise. Prudent comme à son habitude, il expérimentait l'idée d'être heureux, trempait un pied hésitant dans le pétillement des eaux enivrantes du bonheur.
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S'il y a une leçon que nous enseigne la vie, c'est qu'on n'obtient rien en le souhaitant. les paroles, les pensées ne peuvent rien changer. Le langage et la réalité sont deux phénomènes distinct.
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Le jour où Amanda Orloff était morte, il avait commis un acte horrible que jamais il ne pourrait expier, mais il avait compris comment vivre avec. Il suffit de distinguer l'important de ce qui ne l'est pas, et de ne pas trop avoir peur du dernier.
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Il est facile d'être courageux quand on est prêt à mourir plutôt que de renoncer. La fatigue ne signifie rien quand on désire activement souffrir.
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Chacun des lycéens admis dans cette boîte était le singe le plus malin de son arbre. mais maintenant nous sommes tous dans le même arbre. Attends-toi à un choc. Il n'y aura pas assez de noix de coco pour tout le monde.
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Vidéo de Lev Grossman
Vita nostra brevis est, brevi finietur…
Notre vie est brève, elle finira bientôt…
C'est dans le bourg paumé de Torpa que Sacha entonnera l'hymne des étudiants, à l'« Institut des technologies spéciales ». Pour y apprendre quoi? Allez savoir. Dans quel but et en vue de quelle carrière? Mystère encore. Il faut dire que son inscription ne relève pas exactement d'un choix : on la lui a imposée… Comment s'étonner dès lors de l'apparente absurdité de l'enseignement, de l'arbitraire despotisme des professeurs et de l'inquiétante bizarrerie des étudiants?
A-t-on affaire, avec Vita nostra, à un roman d'initiation à la magie? Oui et non. On évoque irrésistiblement la saga d'Harry Potter et plus encore Les Magiciens de Lev Grossman. Mêmes jeunes esprits en formation, même apprentissage semé d'obstacles. Mais c'est sur une autre terre et dans une autre culture, slaves celles-là, que reposent les fondations d'un livre qui nous rappellera que le Verbe se veut à l'origine du monde. Les lecteurs de fantasy occidentale saturés d'aspirations à l'héroïsme tous azimuts en seront tourneboulés.

Plus d'informations : https://www.l-atalante.com/catalogue/la-dentelle-du-cygne/vita-nostra-9791036000195/
Commander sur le site de la librairie L'Atalante : https://librairielatalante.com/a/collectif/vita-nostra
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