Lex Croucher

Je n'ai pas du tout apprécié ce roman Réputation, et pourtant au départ tout partait bien, l'autrice dédicaçant son roman à Jane Austen ("Pour Jane Austen , Pardon Jane." ) Et je trouvais ce "pardon ", si modeste, si lucide, si mignon, car ce n'est pas facile d'écrire "à la manière de", pas facile de rendre hommage . Mais hélas, les faibles connaissances de l'auteure en histoire, son non-respect des moeurs, conventions et usages de l'époque ont eu raison de ma patience...





Losque la lectrice commence Réputation, elle fait la connaissance d'une jeune fille de dix-sept ans, confiée à son oncle et sa tante, tandis que ses parents sont partis séjourner au bord de mer , le temps que sa mère se refasse une santé. Ils sont particulièrement absents du roman. Et donc, la jeune Georgiana s'ennuie chez sa tante jusqu'à ce qu'elle rencontre une certaine Frances Campbell, métisse, très riche et surtout très dévergondée , laquelle va l'entraîner dans des fêtes toujours plus décadentes. (Et le tout sans chaperon, on y croit !.. ) .

Giorgiana est sensible à un jeune homme qui , lui, n' est pas décadent, mais Giorgiana passe beaucoup de temps à penser du mal de sa famille, à boire avec ses nouveaux amis, se droguer, voir des choses qu' aucune jeune fille de cette époque ne devrait voir... Scéne homosexuelle, viol, tentative de viol, partouze, n'en jetez-plus la coupe est pleine !

On n'y croit pas du tout...

Et Giorgiana qui, au départ , est fascinée par ses nouveaux amis, prend peu à peu conscience (avec son crush...) , qu'ils sont cruels, superficiels, dangereux, et qu'elle pourrait perdre sa réputation .



Le bien vaincra le mal, c'est la seule chose valable, la seule morale de l'histoire, pour le reste , il ne se passe rien jusqu'à, (au moins...) , les pages 200. Pendant tout ce temps, George boit, fume, aime, et ce n'est pas très intéressant à lire. Elle ment à sa tante, elle fait le mur... Je me suis ennuyée au possible.

Je ne vois pas l'intérêt d'écrire une romance historique , si ce n'est pour ignorer les codes, les moeurs de l'époque. Lex Croucher ne s'est pas documentée, et son roman est pauvre en vocabulaire , voire carrément anachronique. ( Page 320, Frances dit " Allez donc vous faire foutre ! ". Croyez-vous qu'une jeune lady employait un tel language , de telles expressions à cette époque ? ). Ni les vêtements, ni les moyens de transport, ni les habitudes, ni le language , ni la nourriture ne sont exploités : le vide abyssal !

Ce roman est un grand fourre-tout ,où l'autrice mélange et pioche ce qui l'arrange , dans le meilleur des deux siècles ( le XIX° et le XXI siècle). C'est affligeant et c'est aussi une façon de ne pas respecter la culture, la connaissance. Une façon d' abêtir les foules et spécifiquement , les jeunes adolescentes qui liront ce livre...

Heureusement qu'elle demande pardon à Jane au début...

Je ne lirai pas la suite .

Georgiana Ellers part vivre chez les Burton, son oncle et sa tante, ses parents partant s'installer en bord de mer pour soigner sa mère souffrante. Georgiana va alors rencontrer Frances, la fille de Lord et Lady Campbell.



Georgiana est issue d'une famille modeste, et lors d'une soirée mondaine, elle va faire la rencontre de Frances Campbell. Va alors s'en suivre différentes rencontres sous le signe de la décadence : soirée entre « jeunes » sans chaperon, où l'alcool coule à flot.



Je n'ai clairement pas accroché à cette lecture. L'auteur dédie son livre à Jane Austen, mais mis à part l'époque où se déroule l'histoire, il n'y a rien en commun avec cette auteure.

Je n'ai pas su m'attacher aux personnages, toutes ces fêtes alcoolisée, sans chaperon, et où tout est prétexte à faire n'importe quoi, ne m'ont clairement pas aidé. Tous les codes de la bonne société de cette époque sont effacés, pour laisser place à une jeunesse bien trop moderne à mon goût, ce n'est pas ce que j'attendais de cette lecture.

Le résumé ne laisse pas de doute sur cette jeune fille qui rencontre les mauvaises personnes et fait les mauvais choix, de façon cette assez naïve, mais le sujet est traité de façon XXIe siècle à mon sens.



Cette lecture saura certainement trouver son public, la romance est là, et la fin m'a davantage intéressée. J'attendais une lecture au style différent de celui proposé, ce qui a certainement provoqué cette déception.



Merci à Netgalley France et aux éditions des Presses de la cité pour l'envoi du livre.
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Georgiana Ellers vit dorénavant chez son oncle et sa tante, les Burton depuis que ses parents l’ont abandonnée pour s’isoler sur la cote anglaise pour des raisons de santé. Georgiana s'ennuie malgré toutes ses lectures romantiques - Ann Radcliffe. Durant l’été, elle rencontre à une fête chez les Gadforth la jeunesse de la noblesse londonienne en villégiature pendant la belle saison à la campagne et notamment Frances Campbell, une jeune femme excentrique. Il lui faut cependant attendre une nouvelle fête chez les Woodley pour connaître toute cette petite société aristocratique, riche et dépravée, rencontrer Cecily Dugray et Jane Woodley, amoureuse de Frances mais aussi les jeunes hommes, le blond Jonathan Smith, jeune gay bourré d’humour et le brun Christopher Crawley mais aussi le séduisant Jeremiah Russell et le ténébreux Thomas Hawksley. Georgiana se laisse étourdir par cette vie facile, les soirées luxueuses, les jolies toilettes et les différentes substances toxiques, alcool et drogue.



Lex Croucher est présentée par son éditeur comme une créatrice de contenu à Londres et Réputation est son premier roman.



Il s’agit d’un roman de pure chick’lit’ dans la société de la Régence : la jeune femme pauvre accède aux soirées de l’artistocratie et rêve d’une vie luxueuse et du prince charmant. Elle devient amie avec une jeune femme manipulatrice, sans morale et sans scrupule mais évidemment la cruauté de celle-ci est liée à son histoire familiale. Le récit enchaîne sans beaucoup de progression dans l’intrigue, les soirées mondaines durant lesquelles les héros s’enivrent beaucoup, fument des substances hallucinogènes et batifolent un peu ; le rythme s’épuise donc beaucoup d’autant que l’héroïne met beaucoup de temps à comprendre combien elle est manipulée et que l’anti-héroïne est prévisible dans ses sautes d’humeur. Par ailleurs, si le décor est historique, les personnages ont un comportement contemporain et s’expriment dans un langage souvent anachronique et quelque peu bancal ; ce décalage aurait pu être amusant s’il avait été mieux assumé par l’autrice. De même, le roman aurait pu avoir davantage de brio si l’autrice avait mieux assumé l’excentricité de ses personnages et la démesure des soirées mondaines organisées par l’aristocratie. Nous nous ennuyons souvent ; seul le dénouement offre une légère émotion attendue avec la conclusion de l’amour entre la jeune femme et l'homme ténébreux mais si sensible…

Georgiana est confiée par ses parents aux bons soins de son oncle et sa tante. Alors qu'elle pense s'ennuyer dans cette campagne anglaise, elle va rencontrer Frances et sa bande d'amis, aussi riches que peu recommandables.

J'avoue avoir trouvé le début du roman un peu ennuyeux. Georgiana semble prendre toutes les mauvaises décisions possibles. Mais la jeune femme est éblouie par les folles aventures promises par ses nouveaux amis. Et les scènes de fêtes sont un peu répétitives. Mais finalement, je me suis attachée à cette jeune femme éprise de liberté. Et si elle va payer le prix de sa frivolité, tout finira par s'arranger pour elle.

Si l'on peut ne pas apprécier la bande de Frances, j'ai fini par trouver un certain charme à ses personnages à qui tout semble sourire, mais qui cachent tous leurs problèmes sous des dehors frivoles.

Bref, j'ai passé un agréable moment en compagnie de ce roman, même si la mention à Jane Austen me parait vraiment surfaite.

En faisant référence à Jane Austen, je pensais que les points communs allaient être criants. Ce n'est pas le cas ! Si ce n'est la période et l'objectif de finalité, ce récit n'a rien à voir avec jane Austen. C'est une jeune héroïne, qui par ennui, va se laisser influencer par des jeunes gens riches et dépravés. les scènes de débauches et d'alcool ne m'ont littéralement pas emballé et on peut noter quelques longueurs dans le récit qui ne m'ont pas semblé des plus judicieuses. La fin du roman est plus enlevé mais malgré cela, ce type de livre qui d'ordinaire me réjouit, n'a pas réussi à me dérider .... le style est plutôt agréable. On y retrouve un jeune comte beau et taciturne en diable qui fait tourner la tête de notre pècheresse. et une fin romantique comme il se doit !

Étant quelqu’un d’extrêmement faible, il ne m’aura pas fallu longtemps pour craquer face aux arguments de vente de la maison d’édition. Rien qu’avec la mention de Jane Austen, cette dernière pouvait déjà me compter pour sûr parmi leur lectorat et encore plus lorsque les Presses de la cité font mention d’une romance historique qui se promettait aussi rafraîchissante que décalée.



Malheureusement, cette lecture est loin de combler toutes mes espérances et je ressors plus que déçu de celle-ci. Pourtant l’idée de départ proposée par Lex Croucher se voulait gouleyante et je m’attendais à m’amuser face à tant de gaucherie et de raillerie. Cependant, l’auteure exacerbe tellement son trait d’humour que le tout en devient bien trop grotesque et caricaturé. D’autant plus que même si le cadre historique est respecté dans ses grandes lignes, il m’a semblé que la tournure des événements prenait une direction bien trop moderne et parfois assez peu crédible. Néanmoins, je ne peux que souligner la tentative de cette dernière de traiter de sujets actuels tels que le racisme et l’homosexualité. Pourtant et bien que ces thèmes soient totalement intemporels, je n’ai pas trouvé la tonalité de ce roman propice à ce genre de discours. Encore moins lorsqu’il n’apporte aussi peu d’éléments au scénario. Ainsi, Lex Croucher se contente d’une mince intrigue pour dévoiler son univers exubérant où l’alcool coule à flot et dans lequel la séduction ne cesse de demeurer. En réalité et excepté le cadre temporel ainsi que les tournures de phrases assez bien ficelées, ce roman emprunte inconsciemment les larges caractéristiques de la littérature Young Adult. Cette direction ne m’aurait pas autant dérangé si la romance se dévoilait un tant soit peu intéressante et captivantes sauf qu’il n’en est rien. L’auteure reste encore des plus sommaire et j’ai trouvé l’histoire d’amour bien trop effacée et timide comparé aux nombreuses frasques des nouvelles amies de notre jeune et innocente Georgina. Fort heureusement, la plume de celle-ci reste facile à lire et les quelques centaines de pages se lisent avec simplicité et rapidité.



Pour en revenir aux personnages et comme je l’évoquais, j’ai fait la connaissance de la jeune Georgiana envoyée vivre chez sa tante oncle et son oncle, chez lesquels cette dernière s’ennuie rapidement à cause de la monotonie de sa nouvelle vie mondaine, rythmée de dîners et autres célébrations dans lesquels elle ne se retrouve pas. Cela était sans compter sur sa fortuite rencontre avec la scandaleuse et quelque peu sulfureuse Frances. Une sortie d’amitié naîtra entre ses deux jeunes femmes que tout oppose et un nouveau monde ouvrira ses portes à notre innocente héroïne. Tout bien réfléchi, devrais-je peut-être parler de crédulité plutôt que d’innocence tant cette dernière essuie les mésaventures comme personne. Si ses premières frasques m’ont fait sourire, les suivantes m’ont légèrement agacé tant elles se répètent et tant Georgiana réalise inlassablement les mêmes erreurs. Je veux bien que par envie d’appartenir à un groupe social qui diffère du sien, cette personne soit capable de sortir de ses sentiers battus mais à ce point cela devient rédhibitoire. Il faut dire que les amis de Frances sont à son image et à des années lumières des conventions ainsi que des conduites bourgeoises de l’époque mais, une fois n’est pas coutume, la pertinence de cette caricature m’a totalement échappé. Ainsi, je ne suis pas parvenu à m’attacher à un seul des personnages présentés d’une manière bien trop succincte et superficielle pour se dévoiler un minimum intriguant ou intéressant.



En somme, je vous conseille d’oublier la mention de Jane Austen si vous désirez tenter cette lecture. En effet, Lex Croucher ne détient ni la finesse, ni la saveur de sa consœur disparue et dévoile un roman bien peu mémorable et trop grotesque pour être pleinement délicieux et divertissant à parcourir. Seule la plume fluide et légère de cette dernière sauve quelque peu la donne.
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N'est pas Jane Austen qui veut !!

Je comprends pourquoi l'autrice s'excuse auprès d'elle dans la dédicace !

Je ne sais trop que dire de ce roman.

En effet, j'ai apprécié certains passages, ambiance georgienne, une jeune fille qui jusque là n'a vécu que par les livres et qui, pratiquement abandonnée par ses parents chez une tante, espère découvrir le monde.

De courts moments qui m'ont fait penser à des livres que j'aime, comme du Jane Austen en effet.

Hélas, Georgiana rencontre Frances. À partir de là, dès qu'elles sont ensemble, c'est alcools au-delà de toute limite, drogue, sexualité débridée, débauches en tout genre.

J'évite toujours ce genre d'histoires, ça m'ennuie profondément. Mais quand en plus c'est vendu comme un récit austénien, ça devient tellement inutile. Plus d'une fois, le roman a failli me tomber des mains, j'ai persévéré parce que je m'étais engagée à le chroniquer, mais quel ennui !

Même l'héroïne n'est pas particulièrement agréable. Bien loin des personnages féminins dynamiques et forts que j'aime suivre. Elle se laisse porter, mièvre et inconsistante (mais elle semble étonnamment bien tenir l'alcool pour une fille qui a vécu si protégée jusque là !)



Dommage, il y a des passages agréables à lire, et j'ai particulièrement aimé la correspondance très drôle entre Georgiana et Thomas.

Il y a aussi de bref aperçus intéressants sur le racisme dans cette société si fermée.



Ce roman peut certainement plaire, mais ce n'était pas une lecture pour moi, et pourquoi le présenter comme proche de Jane Austen, alors que ça n'a rien à voir à part l'époque. On ne peut qu'être déçu de ce fait !
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Mon avis lecture : tout d’abord, je tenais à remercier Anastasia, chargée du forum des lecteurs, pour m’avoir donné l’opportunité de découvrir et de pouvoir chroniquer ce livre. J’ai trouvé l’histoire très agréable, même si elle reste légère et prévisible. Je trouve néanmoins qu’elle prend en intensité lorsque nous atteignons la moitié du roman. Georgiana est une jeune femme, brillante et très évoluée pour son âge. Toutefois, elle s’entoure de personnes peu enclines à voir plus loin que le bout de leur nez et sont effroyablement égoïstes. Cependant, lorsqu’elle se décide enfin à prendre le temps de s’intéresser aux bonnes personnes, nous prenons plaisir à parcourir son histoire. Sur la quatrième de couverture l’annotation disant « impertinent et addictif. Pour tous les fans de Jane Austen et de La chronique des Bridgerton. À lire absolument. » Je ne suis pas tout à fait d’accord concernant Jane Austen. En effet, à mes yeux rien ne pourra égaler « Orgueil et préjugés » où l’histoire est tellement plus prenante que celle-ci. Néanmoins, ce roman a un excellent récit qui tient la route avec des pointes d’humour entièrement charmante. En conclusion, même si ce n’est pas un coup de cœur littéraire, j’ai tout de même passé un agréable moment de lecture. 

De par sa couverture, le résumé et la dédicace de l'auteure, "Réputation" s'annonçait comme une lecture prometteuse.

Peut-être avais-je trop d'attentes concernant cette histoire ?

Je ne suis pas parvenue à me laisser envelopper par le style et l'ambiance, avec ce sentiment d'un anachronisme entre l'époque dont il est question et les moeurs actés par cette jeunesse, lesquelles m'apparaissent s'inscrire davantage dans notre modernité.

La plume de l'auteure m'est apparue "surjouée", tentant maladroitement de s'habiller du langage propre à cette période historique.

Une romcom médiévale queer ? Rien qu'avec ça je devrais déjà avoir attiré votre attention ! Perso il ne m'en a pas fallu plus pour avoir envie de découvrir Gwen and Art are not in love de Lex Croucher !



Gwen est promise à Arthur depuis avant même sa naissance. Alors qu'elle doit passer l'été en sa compagnie en vue de leur mariage, elle le surprend en train d'embrasser un garçon. Quant à Arthur il découvre dans le journal de Gwen qu'elle a le béguin pour Bridget, la seule chevaleresse du royaume, depuis des années. Ils décident de conclure un marché afin de se couvrir mutuellement mais au château il devient de plus en plus difficile de faire comme si de rien était...



Je trouve l'idée ingénieuse de parler de relations queer à une époque où cela était interdit (mais existait évidemment !), il y a un côté énigmatique et prenant où on se demande comment les personnages vont pouvoir s'en sortir avec un happy end.



En parlant des personnages, je les ai trouvés tellement attachants, authentiques et courageux. La relation qui se crée au sein de ce quatuor est pleine de bienveillance, de solidarité et ils sont souvent très drôles ensemble ! Je les ai tous aimé même si Bridget reste ma préférée.



L'époque à laquelle on se trouve est si intéressante. En plus des réflexions que font les personnages autour de leur statut, de leur orientation sexuelle, de leurs droits, j'ai beaucoup aimé m'imaginer les lieux, les tenues, les combats.



La plume de cette autrice est une belle découverte. C'est une lecture qui frôle le coup de coeur car elle est originale, addictive, pleine d'humour, d'amitié et d'amour ❤

Je venais de terminer la saison 2 de La chronique des Bridgerton quand je suis tombée sur ce roman. Le résumé me semblait prometteur et dans la même veine que la série, j'ai donc plongé dans l'univers de Georgina Ellers qui vient d’emménager chez son oncle et sa tante. Si l'on peut dire une chose, c'est que son personnage est bien travaillé et approfondi, ce n'est pas juste une jeune femme en quête d'aventures et d'amitiés, mais elle est beaucoup plus que cela. En effet, ses parents ont décidé de déménager et de se "débarrasser" d'elle en la confiant à de la famille. L'occasion pour elle de voir avec du recul qu'ils n'ont jamais été des parents très présents ni aimants. Elle partageaient avec eux le goût de la littérature, mais en dehors de ça, elle bénéficiait de leur laisser-aller à son égard. Malgré tout elle cherche leur affection et en subi de fait quelques déceptions.



Son oncle et sa tante, plus conservateurs, sont peut-être vieux jeux, mais on les sent attachés à elle d'une certaine façon. Ils tentent de la divertir, bien que leurs critères ne soient pas les mêmes que ceux d'une jeune femme de son âge. Aussi, lorsqu'elle rencontre Frances, elle veut tout faire pour approfondir leur amitié. Frances est de la haute société, a beaucoup d'amis, est très libre. Elle boit, fume la pipe avec son groupe d'amis sans chaperons, se baigne en chemise de nuit dans les lacs... Mais on comprend vite que sous ses airs délurés, se cache une petite fille blessée par sa situation familiale. Sous son influence, Georgina va expérimenter beaucoup d'excès, souvent par peur du rejet si elle ne se conforme pas au mode de vie de sa nouvelle bande d'amis. J'ai vraiment apprécié les personnages féminins tout en nuances, personne n'est gentil ou méchant ou ennuyeux uniquement, chacun a du relief, une histoire, des blessures qui expliquent ce qu'ils sont.



Comme Georgina j'ai craqué pour Thomas, notamment via leur échange de lettres. On sent que c'est un jeune homme différent des autres, plus matures, car la vie ne lui a pas fait de cadeaux et droit dans ses bottes. S'il est aussi attiré par elle qu'elle par lui, il n'hésite pas à la confronter à ses défauts, ses excès et ses manquements. Georgina a du chemin à faire pour apprendre à faire concorder ses valeurs et celle quelle est devenue au contact de ce groupe peu fréquentable.



J'ai, au final, trouvé ce roman assez criant de vérité sur les défauts du genre humain, bien que certains problématiques comme l'honneur, les sorties avec ou sans chaperon etc, soient relatives à l'époque, d'autres demeurent universelles et peuvent parler aux jeunes de nos jours. Des sujets de fonds sont abordés comme le racisme, l'homosexualité, les problèmes familiaux, les violences sexuelles, le deuil, la culpabilité, la honte, la tromperie... Autant de sujets qui aideront Georgina à grandir au fil des pages pour devenir la jeune femme qu'elle est au fond d'elle. La fin est lumineuse et porteuse d'espoir, montrant avec pudeur comment chacun a appris des événéments qui ont secoué la saison estivale.



Vous l'aurez compris, j'ai passé un excellent moment avec ce roman qu'il faut lire en entier. En effet de prime abord on pourrait penser qu'il s'agit d'une simple histoire de débauchés, mais c'est beaucoup plus que cela, chose qu'on découvre en soulevant les cotillons et en regardant la crasse sous-jacente sous les rires et les bouteilles de vin.






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"Gwen et Art ne sont pas amoureux" ... mais je l'ai été, d'eux et du reste de cette jolie équipe ! Ce roman est un mélange entre un trope de famille créée très bien fait, beaucoup de moments drôles entre eux, un peu de romance et toute l'intrigue queer sur le fait d'accepter qui vous êtes vraiment. Le cadre médiéval introduit quelques éléments anachroniques dans l'histoire, mais c'était bien mené, en particulier la partie sur les tournois et la chevalerie.

Ce livre est plus destiné à un public jeune, mais j'en ai aimé chaque partie et je le recommanderais à tous ceux qui veulent commencer à lire des romances queer, avec des personnages attachants.

Georgina est confiée par ses parents aux bons soins de son oncle et sa tante.

Elle fait connaissance de Frances Campbell et de ses amis. En leur compagnie, elle va découvrir les soirées où tout n’est pas forcément permis.



La couverture de ce roman m’a complètement fait craqué. Du coup, je ne me suis pas posé de questions, il fallait absolument que je le lise.

Je ne dirai pas que c’est une déception mais je reste mitigée sur cette lecture.

J’ai trouvé d’un côté qu’il y avait beaucoup d’alcool, de drogues et de libertinage et que ces scènes là étaient beaucoup trop longues. Et de l’autre, j’ai aimé le côté féministe de Georgina , trop effacé à mon goût. C’est dommage d’avoir avantagé le côté négatif des protagonistes et d’être passé rapidement sur leurs aspects positifs.



Je m’attendais à du Jane Austen ou peut-être à du Julian Fellowes d’après la couverture. C’est complètement raté.

Cette lecture rapide ne restera pas dans mes souvenirs.



Merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Presses de la cité pour l’acceptation de ma demande de lecture.

Un roman sympathique si on souhaite une lecture sans prise de tête.

Là couverture et le contenu du livre rappellent bien plus "Les chroniques des Bridgerton" que Jane Austen.

Le style est correct sans plus. J'ai trouvé l'histoire assez caricaturale et ça ne m'a pas plus emballée que cela. Il s'agit plus, selon moi, d'un roman young adult. Certaines thématiques abordées sont intéressantes mais le tout est coulé avec un humour qui tend à être un poil lourd à la longue. Il m'est arrivé plusieurs fois de lever les yeux au ciel et malheureusement, je ne me suis pas attachée aux personnages qui sont souvent agaçants et niais.

J’avais très hâte de lire ce roman depuis qu’il est sorti. Une romance queer et une ambiance médiévale avec des descendants issus de légende arthurienne ? Tout était fait pour me plaire et j’ai adoré sans surprise !



On a tout, de l’humour, des romances qui fonctionnent bien, du drame, des complots politiques et de l’action ! En plus, j’aime énormément le contraste entre le côté historique et l’écriture moderne, ça marche du tonnerre ! Les personnages sont super attachants, je les ai tous adoré, particulièrement les deux principaux : Gwen et Art.



Gwen est une jeune fille a fort caractère, têtue, elle sait ce qu’elle veut et ce n’est clairement pas se marier et jouer les bonnes épouses et encore moins avec Arthur, qu’elle déteste. Elle n’est proche de personne, excepté son frère Gabriel. Un peu prude sur les bords, elle ne sort pas de sa zone de confort et préfère fantasmer en secret sur la belle chevaleresse Bridget dont elle sait qu’une histoire d’amour sera impossible. Un personnage intéressant sur la condition féminine et la comphet (compulsive heterosexuality), les rares fois où elle parle du fait qu’elle aime les femmes, on lui dit que ce n’est qu’une passade, qu’elle finira forcément avec un homme et n’ose pas parler frontalement de sa préférence, même à son frère qu’elle chérie tant. Son avenir est tracée, en tant que femme, et elle n’a que peu de pouvoir. Un personnage vraiment captivant à ce niveau-là. Elle est attachante à sa manière aussi, malgré son mauvais caractère à pleins de moments.



Arthur est très différent d’elle, frivole, il ne prend rien au sérieux (du moins c’est l’apparence qu’il donne), il sait ses préférences mais ne croit plus en l’amour. Pas sérieux pour un sou, il ne supporte pas le choix de vie que lui a imposé son père mais il a honte de lui, se sentant capable de rien et préfère suivre les ordres pour cela (mais c’est tout). C’est un personnage très drôle mais aussi très touchant, surtout quand on apprend à le connaître et il se révèle plus complexe qu’il ne laisse paraître. J’ai adoré sa relation avec Gwen, ils sont adorables tous les deux ! Et sa relation avec Gaby m’a énormément plu, j’aime beaucoup ce genre de dynamique en romance !



Gabriel, le frère de Gwen, est assez particulier. Difficile à cerner, c’est un personnage discret, qui semble peu sûr de lui. Il a beaucoup de poids sur les épaules et on ne dirait pas qu’il est capable de le supporter. Compliqué de parler de lui sans spoiler mais c’est un personnage extrêmement intéressant sur deux sujets : son homosexualité et son statut en tant que futur Roi. J’aime beaucoup la façon dont les deux sujets sont abordés, réalistes et très contemporains mine de rien, sans que cela paraisse trop hors sol par rapport à l’époque à laquelle se passe l’histoire.



Pour finir, Bridget. Un personnage là aussi intéressant, une femme chevalier, c’est la seule et elle a dû se battre pour ça. Elle est aux antipodes de Gwen, elle ne se cache pas et ceux pour rien, n’a peur de rien et se bat pour avoir ce qu’elle veut. Elle ne veut pas se faire brimer par qui que ce soit et pourtant elle se heurte à beaucoup de problèmes. Un personnage féministe, qui est bien développé et très attachante ! Sa relation avec Gwen est trop mignonne !



Un très bon roman, qui montre de bonnes relations entre les personnages et un groupe d’amis soudés qui se forme et avec de bonnes romances. Je ne reviens pas sur les intrigues politiques, au risque de spoiler mais ça fait clairement son taff. On a des révélations, des trahisons et du suspens jusqu’à un grand final ! Franchement rien à redire, c’est fluide et ça se dévore !

Ce livre c’est un peu un chaos de mots. un chaos qui te percute, te faire perdre tout repères. un chaos qui te fait rire, te fait aimer. l’intrigue tu l’oublies un peu, tout ce qui compte ce sont les personnages. qui iels sont. qui iels veulent être. qui iels aiment. ce qu’iels ressentent et ce qu’iels te font ressentir.

Au début, je me demandais dans quoi je me lançai, qu’est-ce qui allait se passer, quels seraient les rebondissements. maintenant que je l’ai fini, je ne pourrais même pas répondre à ces questions. en fait je crois que je pourrais dire qu’il ne se passe rien, ou en tout cas pas grand chose, mais en réalité ce serait mentir. il se passe qu’il y a des personnages, et qu’iels évoluent. ensemble. à leur rythme, mais toujours ensemble. dans leur monde rempli de pressions, de tensions, de doutes et de peurs. dans leur monde arthurien qui ressemble un peu au nôtre. iels évoluent toujours. iels apprennent à faire confiance, à s’entraider, à aimer et s’aimer. aimer d’amour et aimer d’amitié. aimer une famille. bref, iels nous ressemblent. et je ne pourrais même plus dire combien de fois j’ai hurlé de rire en lisant leurs dialogues. il ne se passe pas grand chose c’est vrai. au vu du résumé on s’attend à une fantasy développée dans le royaume de Camelot et peut-être qu’on aura une sensation d’être trompé.e à la fin. peut-être que j’ai ressenti une légère déception. pourtant on ne s’ennuie jamais. les pages se tournent et plus on avance moins on a envie de quitter ces personnages. quand je devais abandonner pour quelques instant Gwen, Art, Sid, Gabriel et Bridget, j’avais une impression de vide.

Parce que peut-être que Gwen et Art ne s’aiment pas, mais pour moi, pour nous, c’est impossible de ne pas les aimer à la folie.

Roman d'une lenteur aussi interminable que l'ennui du personnage principal (Georgiana), où la 4e de couverture nous promet à tort une ambiance digne des romans de Jane Austen (on est loin de là, ici il n'y a ni émotion ni histoire intéressante). Il ne se passe presque rien (rien qui ne soit digne de mention), les personnages sont d'un ennui mortel (particulièrement ceux qui sont supposés être "envoûtants") et franchement, il y a tellement de romans qui traitent de l’aristocratie et de la bourgeoisie anglaises du 19e siècle, qu'il y a l'embarras du choix pour lire autre chose.

La princesse Gwen est promise à Arthur. Seulement, les deux ne se sont jamais supportés. Alors, quand il vient passer l’été à Camelot, c’est une catastrophe qui s’annonce… D’autant plus qu’elle préfère de toute façon la chevaleresse Bridget et Art, lui, préfère Gabriel, le frère de sa fiancée !



Si vous cherchez un roman historique sérieux : passez votre chemin. Ce livre est une comédie romantique à la sauce médiévale, qui n’a aucune véracité historique.



Ce qui fait la force du roman, ce sont incontestablement ses personnages : l’autrice nous offre un excellent quatuor, avec des personnalités hautes en couleur et très attachantes - ainsi que des personnages secondaires tout aussi exceptionnels. Ils sont très drôles, parfois malgré eux mais quand même, j’ai rarement autant rigolé pendant une lecture. Le duo formé par Gwen et Arthur est vraiment super comique, et j’avais envie de lire un livre entier sur eux qui s’envoient des tacles.

Dans cette histoire, on navigue entre les questionnements existentiels de chacun, on observe les relations amoureuses et amicales naître puis évoluer. On s’attache à tout le monde, il est impossible de les détester. Sincèrement, on a juste envie de rejoindre leur petit groupe pour les suivre dans leurs aventures.



En dehors de l’humour et des personnages, ce que j’ai aimé c’est qu’il y a aussi un fond d’intrigue politique qui prend petit à petit son importance ; ce n’est ni lourd ni très technique, parce qu’on est là pour la romance et la comédie avant tout, mais c’est présent. Il y a même une scène de bataille assez intense.



Je vous recommande vraiment ce livre, il est plein d’énergie et de tendresse, c’est très drôle, on passe un bon moment et on ne s’ennuie pas une seule seconde. C’est vraiment la lecture parfaite. 🔥
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Romance facile et qui se lit rapidement. Distrayant sans plus. Les personnages sont "peu facilement sympathiques" surtout Georgiana. Quand au héros masculin il quasiment inexistant, il ne fait que de brèves apparitions avant le dénouement final. Comment construire une relation et une intrigue avec ça? Et que dire de des anecdotes pseudo historiques...

La bluette peut satisfaire un public désireux de se détendre mais par pitié qu'on arrête de nous mettre Jane Austen à toutes les sauces.

Messieurs les éditeurs assumez vos productions sentimentales et cessez d'utiliser un pilier de la littérature anglaise comme caution marketing.

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Réputation ?

"C'est un livre qui m'a été proposé par l'éditeur, les Presse de la Cité, et comme je peux être très bon public quand un livre ne se prend pas au sérieux, même s'il surfe sur la vague Jane Austen/Bridgerton, je pensais m'amuser."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Lorsqu'elle arrive chez son oncle et sa tante, Georgiana rêve de vivre des grandes aventures mais malheureusement, elle ne connaît personne et passe ses journées enfermée. Alors, quand la célèbre Miss Campbell la prend sous son aile, elle est prête à tout pour se montrer à la hauteur de son attention..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"Ce livre est la parfaite illustration qu'il faudrait réfléchir à deux fois avant de vendre un livre comme étant "une romance historique impertinente qui séduira tous les fans de Jane Austen". N'est pas Jane Austen qui veut. D'ailleurs, n'est pas Julia Quinn qui veut non plus ! Franchement, sans que ce soit vraiment désagréable à lire, je ne vois rien de plus de positif à dire sur cette lecture. Tous les personnages sont antipathiques, à commencer par l'héroïne. On aimerait nous faire croire qu'elle est vulnérable et se laisse entraîner par les autres à mal se comporter mais elle n'a vraiment pas besoin de beaucoup d'encouragements. Et pour moi, l'auteur est allée trop loin avec toutes ces histoires de beuveries, sans doute pour choquer ou se démarquer, mais sans jamais réussir à rien apporter à l'intrigue. Le héros, quant à lui, fait en tout et pour tout trois apparitions avant le dénouement final et on se demande bien ce qu'il trouve à Georgiana. Son attirance est même plutôt incohérente avec ce que l'on sait de lui. En bref, il me semble que ceux qui lisent une romance historique pour le côté historique, seront déçus. Et ceux qui la lise pour le côté romance, ne seront pas très satisfaits non plus."



Et comment cela s'est-il fini ?

"C'est peut-être ce qu'il y a de mieux et cela met encore plus en avant le fait que tous les éléments simples du roman étaient finalement les plus interessants et qu'il n'était vraiment pas besoin de nous en infliger tant !"


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