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Citations de Lili Barbery-Coulon (20)


Interview d'Odile Chabrillac :
"Tout ce qui va nous permettre de sortir de la névrose facilite l'identification des signes. Le travail sur soi, qui peut être psychothérapeutique ou psychanalytique, agit comme un nettoyage. En outre, on ne peut pas s'ouvrir à l'immensité des possibles si l'on n'est pas enraciné, si l'on n'a pas trouvé l'espace juste entre le Soi et l'ego. Or, il est nécessaire d'ajuster cet espace, car nous sommes façonnés par notre environnement. Le travail sur soi permet de revenir sur les hypothèses proposées par les parents, l'entourage, le collectif et de changer de perception, comme si on enlevait des lunettes déformantes qu'on a toujours portées. Si on n'interroge pas ces hypothèses, elles deviennent des pensées limitantes et finissent par créer notre réalité". (p. 194)
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Le monde que nous percevons est une réflexion de notre propre monde intérieur.
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Quand je me sens en phase avec moi-même, quand mes actions sont alignées sur ma joie, alors je sais qu’il n’y a pas d’autre choix. Je gravite autour de ce principe de joie. Du coup, même quand la vie paraît difficile, les décisions paraissent beaucoup plus faciles à prendre. J’accueille la difficulté telle qu’elle est, car je sais que c’est le seul moyen d’honorer mon talent.
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L'acceptation de ma honte archaïque fut une étape importante. Cependant, cela ne suffit pas à la faire disparaître totalement. Il allait encore falloir oeuvrer pour déployer l'amour dans les interstices du chagrin. Mais j'étais bien décidée à avancer dans cette direction. Je ne marchais plus, je sautillais. Je courais même, certains jours. En changeant mon regard sur mon corps, mon énergie tout entière s'est transformée. Ce n'était pas une posture narcissique. Je comprenais qu'il s'agissait d'un acte militant. Ma guérison n'était pas circonscrite à ma propre personne. En me soignant, je soignais les femmes de ma lignée, même disparues. En remettant mon corps en liberté, j'affranchissais celles qui m'avaient précédée, comme celles qui me succéderaient. Je pensais à ma fille, à ma mère, à mes grands-mères et à toutes les autres que je n'avais pas connues. J'avais envie de toutes les prendre dans mes bras et de leur crier que nos corps étaient des temples d'une beauté absolue. (p. 317)
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Dès que j'avais besoin d'amour, il me suffisait de raconter la séparation de mes parents lorsque j'avais six ans, le départ de mon père au Canada, sa mort prématurée l'année de mes treize ans, les conflits permanents avec ma mère pour obtenir clémence et affection. Si ça ne suffisait pas, je racontais les détails les plus sombres, les scènes d'injustice, la maltraitance, et je parlais ensuite des violences subies par les femmes de ma lignée, ainsi que des fantômes de mes deux grands-pères morts bien avant ma naissance, qui ont hanté mes premières années.
L'énergie de résistance et de lutte que j'ai dû déployer pour surmonter ces épreuves -incomparables avec la tentative de meurtre d'Olivier Roellinger- suscitaient toujours l'admiration et m'excusaient de tout. Contrairement à lui au moment de notre rencontre, je n'avais pas encore compris qu'il ne s'agissait plus de se battre ni de se plaindre, mais d'accepter tout mon passé tel qu'il était, de me l'approprier pleinement et de me sentir chanceuse des transformations qu'il avait inaugurées très tôt en moi. (p. 82)
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J'ai toujours l'impression d'avoir une dimension à la fois minuscule et essentielle. Lorsque l'on fait l'expérience de l'harmonie avec la nature, on se sent indispensable au grand tout et c'est alors qu'on est vraiment à sa place. (p. 88)
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Je n’aimais pas beaucoup ce mot « joie », que je trouvais mal choisi par le traducteur du livre de Marie Kondo. La joie avait une connotation stupide à mes yeux. J’aspirais au bonheur total, non à la joie simple.
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La légitimité ne se mesure pas au nombre de diplômes dont on dispose. Elle naît en faisant.
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On dit souvent que les personnes qui luttent contre leur surpoids manquent de volonté. Il me semble qu'elles ont, au contraire, une détermination hors du commun.
J'ai appris à détester mon corps toute petite. Je n'ai pas envie ici d'accabler mes parents en déballant l'histoire d'une famille dysfonctionnelle comme il en existe tant. J'ai adoré la raconter en boucle pour me présenter aux autres comme une victime dont on devait absolument prendre soin. J'ai fini par trouver cette armure lourde et grinçante.
Puis carrément handicapante.
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Je savais pourtant que le but du yoga n'est pas de savoir faire le grand écart ou cent huit grenouilles d'affilée. Je me méfiais du mot "fierté" qui flirte toujours avec son opposé : la honte. La seule qualité à développer dans le yoga comme dans la vie est d'observer afin de recevoir. (p. 286)
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Interview de Joëlle Ciocco :
"- Quel est le conseil ultime pour avoir une belle peau ?
- Sourire ! C'est une gymnastique musculaire qui a tellement de bénéfices sur l'humeur. Faire l'effort de sourire sans raison, même aux inconnus dans la rue, change complètement le rapport à la vie. C'est une déclaration de confiance et une volonté d'aller vers la joie". (p. 280)
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Interview d'Olivia Vindry :
"Enfin, il me semble important de se faire accompagner dans un travail sur ses émotions pour dérouiller un parcours d'amaigrissement. Se libérer de ses peurs qui participent grandement à l'effet yoyo. La peur du manque. La peur de séduire. La peur de rompre avec l'héritage culturel familial. La peur du regard des autres. Travailler sur l'amour et l'image de soi peut se révéler essentiel. C'est un leurre de croire qu'une fois les kilos perdus, on s'aimera à nouveau ! Tout dépend de l'image de chacun. D'autant qu'apprendre à s'aimer accélère la perte de poids". (p. 125)
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Sans le savoir, nous participions, avec l'accompagnement intelligent d'Olivia, à ce qu'on appelle aujourd'hui "les cercles de femmes". Nous étions toutes là pour reconnecter notre plein potentiel et notre confiance en nous. Et nous sentir unies dans notre vulnérabilité nous offrait une force exceptionnelle. (p. 115)
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A aucun moment, je n'ai eu peur qu'elle ne meure. J'étais certaine qu'elle allait s'en sortir. Je me fiais à un bon pressentiment ainsi qu'aux pronostics encourageants de ses médecins. En revanche, j'avais honte. Je me sentais rongée de l'intérieur. Des mois que je me plaignais de mon poids, de mes fesses, de mes cuisses trop flasques, de mes genoux trop mous, de mon ventre qui débordait de mon jean...des mois que j'insultais mon corps dans le miroir chaque matin et que je lui injectais le poison de ma haine en m'habillant. Des années que je le comparais, le jugeais, le rabaissais. Jamais je ne lui avais dit merci. Merci de me permettre de marcher, merci de me laisser danser jusqu'à l'aube, merci de nager quand je lui ordonnais, merci de courir quand il fallait attraper un bus, merci de faire l'amour et d'enlacer ceux que j'aimais, merci pour les baisers doux, merci d'avoir bien voulu accueillir un enfant dans sa cavité, merci de l'avoir mis au monde en bonne santé, merci de le porter encore sur mes épaules, merci, merci, merci. J'avais fait preuve d'une ingratitude totale pour ce corps qui n'était pas malade. Je le maltraitais. Je le submergeais de sucre, d'alcool et de gras. Je refusais de l'écouter et il continuait de me servir sans me trahir. Il était temps de l'honorer. (p. 98)
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Afin d'optimiser son traitement et de se préparer au mieux à ce qui l'attendait à la rentrée, elle a dû modifier son alimentation. Elle s'est mise à consommer beaucoup plus de légumes et a diminué toutes les quantités de sucres rapides, qui agissent comme du bois dans la cheminée des cellules cancéreuses. (p. 99)
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Interview d'Olivier Roellinger :
"...On est entre deux mondes. Et bientôt, je suis sûr qu'il n'y aura plus qu'une question politique : les "terriens " et les "anti-terriens". Antonio Gramsci écrivait : "Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres". Mais je reste confiant quand je rencontre la jeunesse engagée, pleinement consciente de ces enjeux. Et sur tous ces sujets, il faut mettre en avant le plaisir. On ne mobilisera pas les populations en les culpabilisant." (p. 90)
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J'ai cette image d'une mère qui passe la main sur les cheveux de son enfant endormi et lui chuchote :"Réveille-toi, c'est l'heure de vivre !" (p. 88)
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J'avais à peine vingt ans et je souffrais terriblement. J'avais faim et je ne savais pas de quoi. Comme c'était d'estime de moi, je ne risquais pas de la trouver dans le frigo, mais je n'en avais pas du tout conscience. (p. 41)
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Ce livre n'est pas une méthode pour transformer sa vie. Encore moins une liste de règles à suivre rigoureusement. Il ne s'agit que d'un aveu de vulnérabilité. Un chemin de réconciliations, de l'asphyxie à l'ouverture du cœur. Un récit de mille et un jours né au moment où j'ai commencé à exprimer ma fragilité.
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On a l’illusion que l’on vit dans une. Bulle déconnectée de ce qui nous entoure. On fait pourtant partie d’un tout, mais on ne s’en rend plus compte. On peut même se fermer au monde et à soi-même.
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Ils ont écrit sur des écrivains....

Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

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