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3.49/5 (sur 101 notes)

Nationalité : Suède
Né(e) à : Ljungskile , 1966
Biographie :

Ancienne éleveuse de chevaux, Lisa Hågensen a travaillé dans des domaines aussi différents que l'économie et l'enseignement.

"Ses yeux bleus" (Hennes ögon blå, 2014) est le tome inaugural d'une trilogie.

Mère de quatre enfants, elle vit dans une petite ferme sur la côte ouest de la Suède, avec son mari, ses chiens et ses chevaux.

Twitter : https://twitter.com/LisaHagensen
page Facebook : https://www.facebook.com/LisaHagensen/
Instagram : https://www.instagram.com/lisahagensen/

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Bibliographie de Lisa Hågensen   (1)Voir plus

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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Quelle différence, parfois de voir la photo de quelqu'un enfant. D'un coup, je voyais Olofsson d'un tout autre œil. Il avait jadis été crevette, puis écolier, adolescent, dans la force de l'âge, avait eu des rêves, des peurs, avait été heureux, triste, fort. Une personne avec toute une histoire, pas juste un original avec qui on prend un café faute de mieux.
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La maison d’Olofsson était vraiment très bien située. Elle était vieille et ça se voyait, mais elle était tellement noyée au milieu des lilas, des pommiers et d’autres buissons et fleurs dont les noms m’échappaient qu’on aurait dit une cabane de conte de fées.
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Le chagrin est égoïste. Je l’avais déjà compris à la mort de ma mère. J’avais trente ans, elle cinquante-cinq. Égoïste, oui : j’écris même mon âge avant le sien. Mais c’est à moi qu’elle manque. Elle, elle est morte. Rien ne lui manque. Je pense.
Personne ne sait comment c’est d’être mort. J’imagine ça comme un sommeil profond. Comme celui dont le réveil nous tire quand il sonne aux petites heures et qu’on ne demande qu’à se retourner dans le lit et se rendormir. Disparaître dans la nuit. Si c’est ça, c’est bon d’être mort.
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Le but des vacances, c'est de se reposer. En tout cas, c'est mon avis. Je suis absolument contre l'idée de chercher sans cesse de nouvelles activités, se développer, voir de nouveaux endroits et se stresser à tourner en rond comme un lapin Duracell.
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Le but des vacances, c’est de se reposer. En tout cas, c’est mon avis. Je suis absolument contre l’idée de chercher sans cesse de nouvelles activités, se développer, voir de nouveaux endroits et se stresser à tourner en rond comme un lapin Duracell. Autrement dit, six semaines dans un petit chalet avec toilettes extérieures en pleine cambrousse me convenaient parfaitement.
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- Qu’est-ce qu’il y a ? lui ai-je demandé pour mettre un terme à la discussion une bonne fois pour toutes.
- Mais quoi ? a fait Ylva.
- Tu me regardes, qu’est-ce qu’il y a ?
- Rien, je trouve juste que tu devrais y songer, c’est tout. Il est encore temps de trouver un billet charter. Les Canaries, ce serait parfait pour toi. Des gens sympas, un peu de vie nocturne. Tu en as besoin.
C’était le jeudi 21 juillet, ma dernière semaine avant les vacances. Ylva me rabâchait que je ferais mieux de partir m’amuser un peu sur une plage au soleil, mais non merci, Ylva, très peu pour moi. J’avais besoin de calme et, comme j’avais un petit chalet au bord d’un lac à Lövaren, in the very middle of absolutely nowhere, je savais que c’était exactement ce que j’allais y trouver : du calme.
- Ylva, tu sais bien que ce n’est pas mon truc. J’ai fait mes valises pour un été pluvieux dans le Bohuslän, c’est-à-dire avec des chaussettes bien chaudes et une cargaison de livres. Je vais être tellement bien dans mon chalet. Arrête de me bassiner avec les Canaries.
- Tu pars quand ?
Ylva a ouvert la porte du café mais s’est arrêtée sur le seuil pour me regarder. Elle avait sans doute peur que je me sente seule.
- Demain, directement après le boulot. Ne t’inquiète pas, Ylva. Je vais passer des super-vacances. Allez viens, on va se prendre un truc avec plein de crème.
Et encore une fois, j’ai été idiote. J’aurais bien sûr mieux fait de chercher un charter pour les Canaries.
Au lieu de quoi j’ai chargé ma voiture dès le matin pour être prête à partir au chalet aussitôt après le travail. À vol d’oiseau, Lövaren n’est pas si loin de Valludden mais, dès qu’on quitte l’autoroute, ça serpente sur une route étroite, et il faut quelques heures pour y arriver. Il aurait peut-être été plus malin de partir tôt le samedi matin, mais je voulais me réveiller au chalet le premier jour des vacances, je le voulais vraiment.
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C’est une chance, je trouve, qu’on ne puisse pas prévoir l’avenir, même immédiat. Certains soirs, je me disais que si j’avais su ce que me préparait la journée, je ne serais jamais sortie du lit ce matin-là.
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Mais Berit, alors, avais-je glissé à Staffan. C'est quoi, son problème ?
- Sais pas, avait-il chuchoté. Elle était nounou quand on était petits.
- Nounou ? Mais les pauvres enfants.
Elle, je la pensais réellement capable d'enfermer des enfants dans une cave à charbon et de les cravacher.
- Ce n'est pas un minimum contrôlé ? N'importe quelle dingue peut se déclarer nounou ?
Le cauchemar : laisser ses enfants chez elle, puis aller travailler huit heures. Quelle horreur.
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Nous n’avons pas eu d’enfants, Leif et moi, mais nous avions un chat. Ou plutôt, Leif avait une chatte. Il l’avait déjà avant notre rencontre. Elle s’appelait Mirre, un de ces chats de gouttière rayés, comme tout le monde en a. En me laissant tomber pour sa nouvelle maigrichonne, il avait aussi laissé Mirre. La nouvelle maigrichonne était allergique, pardi ! Mirre avait dix-sept ans et commençait à pisser sur le lit, alors j’ai décidé franchement d’aller la faire piquer. J’avais bien envie de demander au vétérinaire de me brancher la perfusion létale à moi aussi, mais évidemment ça ne se passe pas comme ça. On s’accroche. Un jour après l’autre. On va travailler, on fait des courses pour une personne, on se rend compte qu’on n’a plus les moyens de continuer à habiter la maison, on la vend, on loue un deux-pièces en ville et on achète un petit chalet avec la plus-value de la vente et on décide que plus jamais. Plus jamais on ne me quittera, plus jamais je ne m’abîmerai dans une telle peine.

Mais rien à faire, l’histoire du chat me mettait mal à l’aise.
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Un hurlement sinistre a éclaté dans la chambre quand la porte a cédé aux flammes. Je poussais désespérément le matelas contre la fenêtre, mais il était trop grand, il ne passait pas. Dans la panique, j’ai essayé de le ramener à l’intérieur, mais il était coincé dans la fenêtre comme un bouchon, inébranlable. La sueur me coulait sur le visage et le corps. Ma tête tambourinait, l’atmosphère devenait âcre et irrespirable. Plus aucun air frais n’entrait par la fenêtre. Le matelas était en train de me tuer. Avec un ultime cri de frustration, j’ai enfin réussi à l’arracher et à le tirer à l’intérieur. J’ai jeté un œil à l’enfer derrière moi avant d’escalader le bord de la fenêtre.
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